LE MOTEUR ALLEMAND DE L'EUROPE FINIRA PAR TOUT CASSER, par François Leclerc

Billet invité.

Quel prix va devoir être payé pour, à l’automne prochain, préserver la coalition gouvernementale allemande de la poussée électorale du nouveau parti d’extrême droite AfD ? Aux élections hollandaise et française qui vont se dérouler auparavant s’ajoute désormais la perspective d’une consultation italienne, mais celles-ci sont loin d’avoir le même impact sur la conduite de la politique européenne. Les Italiens et les Grecs en font dans l’immédiat les frais.

Italie, Espagne, Grèce : TROIS EXPRESSIONS D’UNE MÊME CRISE, par François Leclerc

Billet invité.

Le camouflet à Matteo Renzi que représente l’éclatante victoire du Non à son référendum constitutionnel est venu « des familles de la classe moyenne appauvries par la crise économique, des jeunes sans travail, des ouvriers qui se sentent menacés par les migrants et des employés dont les salaires ne suffisent plus. C’est le peuple de la révolte, expression du même malaise qui a produit le Brexit au Royaume-Uni et a porté Donald Trump à la Maison Blanche ». Telle est l’analyse que propose le quotidien La Stampa.

L'EUROPE N'EST PLUS GOUVERNABLE par François Leclerc

Billet invité.

Donald Trump est élu président des États-Unis et le Royaume-Uni quitte l’Union européenne : à eux seuls ces deux évènements totalement imprévus auraient justifié une interrogation à minima, mais on ne la voit pas venir. La victoire aux primaires de la droite française d’un candidat au programme ultra-libéral et réactionnaire vient au contraire de montrer qu’il n’en est tiré aucune leçon.

JUSQU'OÙ PEUT MONTER LA TENSION AVEC ERDOGAN ? par François Leclerc

Billet invité.

Le gouvernement grec est sous une énorme pression, qui n’est pas exercée par les autorités européennes pour une fois, mais par la menace turque d’ouverture aux réfugiés de ses frontières avec la Grèce et la Bulgarie. Ces deux pays, où environ 55.000 et 13.000 réfugiés – principalement des afghans dans ce dernier – sont déjà stationnés, pourraient être à nouveau envahis par des réfugiés qui y resteraient coincés en raison de la fermeture de la Route des Balkans, désormais bien mieux contrôlée.