QUE FAIRE D’UNE DETTE ABYSSALE ? par François Leclerc

Billet invité.

Tels ces phénomènes inexorables et dérangeants que l’on affecte de ne pas voir, pour ne pas y faire face, la dette mondiale continue de croître. En 2014, elle pesait 286% du PIB mondial, selon Mc Kinsey qui l’avait sept ans auparavant chiffrée à 269%. Selon l’Institute of Internationale Finance, elle représente désormais 325% de ce même PIB… Les dettes publique et privée sont cumulées, car les distinguer n’a pas de sens à ce stade du constat : toutes deux sont des anticipations sur la richesse future et progressent plus vite que la croissance, il y a un indéniable … Lire la suite

DONALD TRUMP, EXPRESSION ABOUTIE DE LA CRISE, par François Leclerc

Billet invité.

Les minutes de la dernière réunion de la Fed de mi-décembre font part de « l’incertitude considérable sur le calendrier, l’ampleur et la nature de toute mesure budgétaire future » du président élu, et la difficulté d’en mesurer les effets. Sa réaction n’est rien comparée au sentiment de catastrophe qui s’est emparé des très nombreux Américains se sentant désormais pris au piège.

HONNEUR AUX CONTRIBUABLES ITALIENS ! par François Leclerc

Billet invité.

La tentative de trouver sur le marché les 5 milliards d’euros nécessaires au sauvetage de Monte dei Paschi di Siena (MPS) ayant fait long feu, le gouvernement italien a annoncé dans la nuit son sauvetage sur fonds publics, précisant que les petits épargnants seront « garantis à 100% ». L’État, dont le montant de l’intervention n’a pas été dévoilé, deviendra le principal actionnaire de MPS, ce qui « nous donnera la possibilité d’aller de l’avant avec l’élimination accélérée des créances douteuses » a commenté Marco Morelli, son patron. En d’autres termes d’éponger les pertes.

LA CRISE POLITICO-BANCAIRE ITALIENNE, par François Leclerc

Billet invité.

Encore une grande réalisation européenne qui ne tient pas ses promesses ! La construction de l’Union bancaire restait inachevée pour cause de profond désaccord sur la création d’un fonds de mutualisation des pertes, mais elle va voir ses principes bafoués, dans le but d’assurer le sauvetage de la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS) et de tenter d’en faire autant de Matteo Renzi.

UNE SACRÉE ANNÉE SE PRÉSENTE, par François Leclerc

Billet invité.

Les forces réactionnaires européennes ont trouvé avec le gouvernement allemand et ses dogmes ordo-libéraux un puissant allié. Grâce à son verrouillage, le rêve d’une restriction prononcée des moyens et du rôle de l’État a pris de la substance, à la faveur de la diminution précipitée du déficit public, une fois celui-ci gonflé par le coût du sauvetage du système financier. Ce qui s’est traduit par un les Européens vivent au-dessus de leurs moyens sans appel, permettant de présenter le néolibéralisme comme une solution.

LE JEU DE QUILLES GREC, par François Leclerc

Billet invité.

À la recherche d’un accord politique, Alexis Tsipras n’a pas apprécié l’intervention publique des deux dirigeants du FMI. Lier au nom de la clarté, comme ils l’ont fait, taux d’excédent budgétaire obligatoire et mesures d’austérité ne fait pas son affaire, car il s’efforce au contraire de les dissocier. Conscient qu’il n’obtiendra pas de diminution du taux de 3,5%, tout du moins dans une première période qui reste à ce stade des discussions indéfinie, il cherche à éviter que d’autres mesures ne lui soient imposées.

GRÈCE : LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Alexis Tsipras va-t-il pouvoir échapper au piège dans lequel il se débat ? Faute d’un accord entre deux de ses créanciers – le FMI et le Mécanisme européen de stabilité (MES) – il risque de vite devoir se résoudre à déclencher des élections anticipées, qu’il perdra, pour ne pas avoir à assumer la suite des évènements. Ce sera la fin d’un parcours qu’il aurait pu s’éviter, l’échec de ce qu’il aura jusqu’au bout tenté.