Grèce : L’INDÉCENCE AU PLUS HAUT SOMMET, par François Leclerc

Billet invité.

Une nouvelle réunion de l’Eurogroupe aura lieu aujourd’hui, précédant une rencontre au sommet mercredi prochain à Berlin entre Angela Merkel, Christine Lagarde et Jean-Claude Juncker. Seul un « pré-accord » pourrait être atteint, énième habillage masquant les désaccords subsistant à propos de la Grèce, qui impliquent sans garantie d’y parvenir de conclure à l’arraché.

Grèce : UN JEU TOUT PROCHE DU TILT, par François Leclerc

Billet invité.

Ses créanciers ne s’entendant que pour exiger de nouvelles mesures d’austérité sur les retraites et les impôts, le gouvernement grec a décidé de résister, faisant le pari que le temps joue pour lui. Les aviateurs appelaient cette figure d’acrobatie « passe frontale », lorsque leurs deux appareils fonçaient l’un sur l’autre, le perdant étant celui qui déviait de la trajectoire mortelle au dernier moment. Parfois, il y avait à ce jeu deux perdants.

ON NE SAURAIT MIEUX DIRE… par François Leclerc

Billet invité.

Constatant que les négociations avec la Grèce piétinent, le commissaire Pierre Moscovici a annoncé que « des réunions intensives » avaient lieu, ajoutant qu’il allait payer de sa personne : « moi-même, je me rendrai à Athènes mercredi… ». Et il en donne la raison : « nous sommes en train, après des années de crise, de construire ce que j’appelle une success story, où des réformes réussies permettent le retour à la croissance, à l’investissement, à la confiance. Il est vital de continuer ».

LA GRÈCE SOUFFRE DOULEUR, par François Leclerc

Billet invité.

La sortie de la Grèce de la zone euro est déjà un des thèmes de la campagne électorale allemande. Christian Lindner, le leader du parti libéral-démocrate (FDP), qui remonte péniblement dans les sondages, propose de lui accorder une réduction de sa dette à cette condition. Poussées par un vent favorable, à l’extrême-droite, les troupes d’Alternativ für Deutschland (AFD) militent clairement pour la sortie. Et Thomas Oppermann, qui préside le groupe parlementaire du SPD, met en garde Wolfgang Schäuble contre la tentation de reprendre sa campagne de 2015 contre la Grèce dans ces conditions.

WOLFGANG SCHÄUBLE, CE MAUVAIS GÉNIE, par François Leclerc

Billet invité.

Peu accoutumé aux propos nuancés et continuant à marquer son territoire avec persévérance, Wolfgang Schäuble vient de couper court à toute mise en cause ultérieure de sa politique en affirmant qu’il ne pouvait y avoir de réduction de la dette publique au sein de la zone euro, et que pour y procéder il fallait la quitter. Avec ce principe, ce n’est pas seulement le sort de la Grèce qui est en jeu.

DES SIGNAUX PARTANT DANS TOUS LES SENS, par François Leclerc

Billet invité.

Qui l’aurait prédit il y a encore quelques jours, les élections législatives allemandes de septembre prochain ne sont plus synonymes de quatrième mandat garanti pour Angela Merkel ! Bénéficiant d’une soudaine et puissante percée dans les sondages, un SPD désormais dirigé par Martin Schulz a ouvert le jeu politique, plaçant désormais la chancelière sur la défensive. Le nouveau secrétaire général peut aujourd’hui prétendre lui succéder au sein d’une nouvelle grande coalition qu’il dominerait, si les sondages le confirment.

GRANDE RECONFIGURATION DANS LE DÉSORDRE, par François Leclerc

Billet invité.

L’Allemagne est une des cibles favorites des sorties de Donald Trump et de l’entourage qu’il s’est donné. Certes, la mise en cause de ses énormes surplus commerciaux * n’est pas nouvelle, venant des États-Unis, des organisations multilatérales ou de la Commission européenne, mais elle a pris une toute autre dimension avec l’accusation de manipulation de l’euro formulée par Peter Navarro, le conseiller commercial du nouveau président. La sous-évaluation de la monnaie commune procurerait un avantage concurrentiel expliquant le volume des importations allemandes aux États-Unis, au détriment de l’industrie américaine et de l’emploi. Vrai ou faux ?