L’INDÉPENDANCE DE LA BCE CONTESTÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Des voix et non des moindres s’élèvent au Parlement européen pour contester la politique de la BCE, piétinant le mythe de son indépendance. Mais c’est pour défendre une mauvaise cause, en s’opposant au projet de nouveau traitement des prêts non performants (NPL) inscrits au bilan des banques européennes. Antonio Tajani, son président, a fait part de sa préoccupation à ce sujet, et une jacquerie s’est depuis engagée.

LES BANQUES MÈNENT PAR DEUX À ZÉRO, par François Leclerc

Billet invité.

Même épaulés par la BCE, Jean-Claude Juncker et la Commission auront tout essayé, mais en pure perte : l’Union bancaire va continuer de reposer sur deux de ses trois piliers. La garantie européenne des dépôts bancaires n’est pas pour demain, le ministère allemand des finances ayant hier fait savoir que « rien n’a changé » et que Berlin n’était pas prêt à engager des négociations tant qu’une « réduction sensible des risques » portés par les banques européennes n’était pas intervenue.

LE CADEAU DE DÉPART DE WOLFGANG SCHÄUBLE, Par François Leclerc

Billet invité.

Avec le départ de Wolfgang Schäuble de l’Eurogroupe une page est tournée selon la formule consacrée, mais cela annonce non pas un adoucissement de la politique qu’il a personnifié mais son durcissement. C’est tout le sens de son cadeau d’adieu, la communication à ses pairs d’un non paper résumant les propositions de reconfiguration du Mécanisme européen de stabilité (MES) du gouvernement allemand.