L’ALLEMAGNE AUX PRISES AVEC SA CRISE POLITIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

En Europe, ce ne sont plus aux élections allemandes que tout est suspendu, mais à la conclusion des négociations entre les quatre partis qui explorent la formation d’une coalition gouvernementale suite à leur résultat : la CDU et la CSU, le FDP et les Verts. Celle-ci est mal partie, faisant pronostiquer à Gerhard Schröder que même si un accord finissait par être conclu, la coalition ne tiendrait pas un an, à l’échéance d’élections régionales entrainant la fin du long règne de la CSU en Bavière.

LE DOGMATISME DES AUTORITÉS ALLEMANDES EST-IL SANS FAILLE ? par François Leclerc

Billet invité.

Qui faut-il croire, le président sortant de l’Eurogroupe ou le successeur de Wolfgang Schäuble à la tête du ministère des finances ? Pour Jeroen Dijsselbloem, « bon nombre des ministres ont le sentiment que compléter notre boîte à outils d’une capacité budgétaire comme outil de stabilisation serait utile », une perspective qui quoique restreinte est ignorée par Peter Altmaier lorsqu’il déclare « j’assurerai la continuité de la politique allemande et j’appelle à travailler ensemble pour la stabilité de l’euro et le respect des règles ».

DES PRISONNIERS POLITIQUES EN ESPAGNE, par François Leclerc

Billet invité.

Loin d’être terminée, la crise catalane va désormais s’exprimer sur trois terrains simultanément : les prétoires, les urnes et la rue. Elle atteint l’Espagne toute entière et acquiert à Bruxelles une dimension européenne qui ne peut plus être niée. La première ministre écossaise Nicola Sturgeon s’est exprimée hier soir sur Twitter : « le désaccord sur le futur de la Catalogne est politique. Il devrait être résolu démocratiquement, pas en emprisonnant les opposants politiques ».

PUIGDEMONT AU CŒUR DE L’EUROPE ET DE L’AMBIGUÏTÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Carles Puigdemont a clarifié le paysage lors de sa conférence de presse. S’exprimant en français, il a annoncé rester à Bruxelles tant que sa liberté et sa sécurité ne seraient pas garanties, sans demander l’asile, et a laissé entendre qu’il allait fonctionner comme un gouvernement en exil, tout en confirmant que son parti allait participer aux élections convoquées par Madrid. « Je relève le défi des élections », a-t-il confirmé, ne voulant pas « privilégier la contestation sociale » et estimant nécessaire de « détendre la confrontation ». En s’installant « au cœur de l’Europe » afin de … Lire la suite

QUEL VENT DOMINANT VA SOUFFLER DE BARCELONE ?, par François Leclerc

Billet invité.

Sur quel terrain la suite des évènements va-t-elle se jouer en Catalogne, celui de la désobéissance civile ou des élections ? Le calme dans lequel la première journée de la tutelle madrilène s’est passée ainsi que la décision des deux plus importantes formations séparatistes de participer au vote apportent une première réponse. Seule l’extrême-gauche n’a pas encore tranché et peut jouer la mouche du coche.