LE MOTEUR FRANCO-ALLEMAND S'ANNONCE POUSSIF, par François Leclerc

Billet invité.

Martin Schulz n’est pas le premier social-démocrate européen à ne pas avoir la carrure de son nouvel emploi. Avant les Allemands, les Français ont déjà connu cela. Certes, le congrès extraordinaire du SPD lui a accordé de poursuivre les négociations entamées dans le but de former une Grande coalition, mais les médias allemands, qui hier annonçaient le crépuscule d’Angela Merkel, évoquent désormais le « Waterloo personnel » du président du SPD.

ANGELA MERKEL A MARQUÉ LE POINT, par François Leclerc

Billet invité.

Le Congrès extraordinaire du SPD a approuvé la poursuite des négociations avec la CDU et la CSU. Avec 362 voix sur 642, Martin Schulz l’a emporté d’une courte majorité en utilisant la perspective de nouvelles élections – et d’un nouveau désastre – comme d’un repoussoir. Au centre du jeu, la chancelière va pouvoir jouer sur les deux tableaux, le SPD d’un côté, l’aile droite de la CDU de l’autre, en jouant les arbitres.