La première défaite européenne de la série qui s’annonce

Les dirigeants européens, associés aux russes dans l’accord nucléaire avec l’Iran dont les États-Unis viennent de sortir, vont-ils faire d’une défaite un succès ? Durant des mois, ils ont tenté d’obtenir le maintien de Donald Trump, qui a choisi la ligne dure après avoir fait longuement planer l’incertitude sur ses intentions. Laissant supposer qu’il en fera de même pour la suite, quand viendront les échéances des sanctions commerciales envers l’Europe et la Chine.

Les Faire-Part du plan B de Macron ont déjà été envoyés

Emmanuel Macron doit s’incliner devant le refus allemand de ses projets de reconfiguration de l’Union européenne. Intransigeants, crispés sur leurs surplus commerciaux et financiers, ses partenaires s’opposent à toute mutualisation financière, ne lui laissant d’autre ressource que de tenter de faire prévaloir un plan B reposant sur le financement d’une politique européenne d’investissement.

Pour combattre un pesant silence

Le sort des réfugiés est devenu chose secondaire depuis que leur exode via la Turquie et la Libye a été interrompu et que d’autres urgences sont apparues. Coincés dans des poches dans des conditions souvent innommables, ils ont perdu tout espoir d’atteindre le refuge qu’ils recherchaient. Grandeur et décadence, la surveillance des frontières européennes est désormais sous-traitée au gouvernement turc et aux acteurs du chaos libyen.

À Washington, Trump persiste et signe

La décision de Donald Trump est attendue pour lundi : va-t-il ou non imposer une taxation de l’acier et de l’aluminium d’origine européenne ? À la lumière des résultats obtenus lors de la visite à Washington d’Emmanuel Macron, il est plus qu’improbable qu’Angela Merkel qui a pris sa succession obtienne plus de succès. À ceux qui espéraient un recul, ou au moins la poursuite d’une temporisation de la taxation, la réponse va être apportée en début de semaine : le président américain va selon toute vraisemblance passer à l’acte.