Mattarella a tout faux

Le président de la République Sergio Mattarella a jeté de l’huile sur le feu ! La nomination de Carlo Cottarelli au poste de premier ministre n’a pas convaincu les marchés et les électeurs. Le spread des taux italien et allemand à dix ans a bondi, et les sondages annoncent une forte progression du score de la Ligue. Il n’obtiendra pas la confiance au parlement et ne pourra pas faire adopter le budget 2019 comme il en rêve naïvement. L’opération du président de la République renvoie à l’épisode Mario Monti, qui a finalement échoué, à ceci près que celui-ci disposait d’une … Lire la suite

À Rome, le pari très risqué du président Mattarella

Symbole pour symbole, Carlo Cottarelli le nouveau premier ministre italien est celui de l’austérité budgétaire. Surnommé « Monsieur Ciseaux », cet ancien du FMI s’est illustré pour son rôle dans la réduction des dépenses publiques en 2013-2014, sous des gouvernements de centre gauche, et a pour fonction de calmer les marchés. Mais, comme Mario Monti, il ne disposera pas de majorité parlementaire. Il sera à la tête d’un gouvernement technique, chargé de préparer de nouvelles élections.

L’Europe du sud source de bien des tracas

La dette publique italienne est comme on sait un très gros morceau, et il viendra nécessairement un moment où, à l’instar de la Grèce, la fiction de son remboursement ne sera plus tenable. En attendant l’espoir fait vivre. Pour la suite, cela promet des transactions sans fin, car si le statuquo finit par ne plus pouvoir être maintenu, un abandon de créance n’est pas pour autant acceptable pour nos édiles. Elles se raccrochent à un reprofilage qui a le mérite de repousser le moment où il deviendra inévitable, c’est tout ! Les Allemands sont conscients de cette impasse. Pour ne … Lire la suite

Les Allemands n’ont pas de plan B

Ces derniers temps, il est fait assaut de créativité afin de contourner le diktat des autorités allemandes et de leurs alliés, dont le modèle de croissance est mis à mal par Donald Trump. L’objectif est d’assouplir les contraintes qui pèsent sur la politique budgétaire sans violer le pacte signé avec le démon, mais tout bute sur la constatation que, plus que jamais crispées, elles n’ont pas de politique de rechange.