Billet invité
La ligne réaliste s’impose à Bruxelles. Contre la Commission qui cherchait à rééditer un sauvetage comme celui de la Grèce, en s’appuyant sur des prévisions de rentrées fiscales inatteignables, la raison l’a en quelque sorte emporté. Une restructuration de la dette s’imposait et, comme elle ne pouvait pas être opérée sur les obligations souveraines chypriotes (dont les banques chypriotes sont dépositaires), elle l’a été sur les dépôts. Un prêt couvrant l’ensemble des besoins n’était pas pensable, au vu des capacités de remboursement du gouvernement, en raison de la disproportion entre les bilans bancaires et le PIB du pays. … Lire la suite