INTROUVABLE COUP D’APRÈS, par François Leclerc

Billet invité.

« Les vraies négociations vont commencer maintenant », aurait déclaré hier Alexis Tsipras, faisant preuve de réalisme mais prêtant le flanc à l’accusation d’avoir calculé ce moment depuis longtemps en jouant la montre. Car l’exaspération est à son comble du côté des créanciers européens qui ne savent pas quoi faire devant le refus des Grecs de plier. Ce qui expose les premiers à la critique du FMI qui les enjoint d’alléger la dette du pays ou les somment d’adopter par défaut une ligne dure. Qu’ils ne s’imaginent pas, à Athènes, qu’ils peuvent attendre le sommet qui pourrait avoir … Lire la suite

LA CONFUSION CROÎT À PROPOS DE LA GRÈCE, par François Leclerc

Billet invité.

Après tant de rebondissements, le moment de l’épilogue est-il venu ? Mais, si c’est le cas, comment l’écrire quand la suite de l’histoire se présente tout aussi confusément ? Parmi les créanciers, chacun tente de se défausser de ses responsabilités, et les divisions apparaissent au grand jour. La Commission européenne fait valoir ses bons offices en rendant publiques ses propositions passées, la BCE proteste de sa neutralité en se réfugiant derrière l’application de ses « règles », et l’on apprend sans surprise que le FMI avait fait savoir portes closes qu’il se retirerait du jeu si les Européens … Lire la suite

LES CRÉANCIERS EUROPÉENS PRIS À LEUR PROPRE PIÈGE, par François Leclerc

Billet invité.

Que cherchait exactement le FMI, se demandait-on ces jours derniers, hier soupçonné d’avoir torpillé les propositions de la Commission, ce qu’il a depuis démenti ? Poul Thomsen, son représentant, n’a finalement pas participé à la rencontre de Bruxelles des représentants des créanciers et du gouvernement grec, qui avait repris dimanche soir mais a vite tourné court. Ces derniers ont une nouvelle fois refusé les coupes dans les retraites, les baisses des salaires et les augmentations de la TVA qui continuaient d’être exigées.

Grèce – "QUAND ON VEUT, ON PEUT", par François Leclerc

Billet invité.

Les Grecs n’abandonneront jamais ! De dernières transactions au couteau vont cet après-midi s’engager à Bruxelles avec les représentants de tous les créanciers, FMI compris, et Alexis Tsipras a déjà fait savoir que « si on arrive à un accord viable, même si le compromis est difficile, on va relever ce défi car notre seul critère est la sortie de la crise et la fin de la soumission aux memoranda [de la Troïka] ».

POUR EN FINIR AVEC LES MIRACLES ESPAGNOLS ! par François Leclerc

Billet invité.

Une dynamique s’est enclenchée en Espagne, qui n’est pas celle dont les plus hautes autorités européennes se prévalent. En attendant de s’exprimer aux prochaines élections législatives, dans quelques mois, les Espagnols ont trouvé leur voie. Les deux candidates des plates-formes citoyennes Manuela Carmena et Ada Colau devraient être aujourd’hui investies maires de Madrid et de Barcelone. .

FAITES VOS JEUX, RIEN NE VA PLUS… par François Leclerc

Billet invité.

Le moment ou tout va se jouer se rapproche, une incontestable fébrilité est enregistrée, mais qu’est-ce qui est effectivement en jeu, doit-on se demander ? Un défaut de la Grèce, dont il est précisé à Bruxelles qu’il ne représenterait pas une sortie de l’euro, et qui laisserait encore des marges de discussion et de manœuvre, relativisant la date butoir du 18 juin, date de la réunion de l’Eurogroupe ?

Grèce : SINISTRE ET HONTEUSE COMÉDIE, par François Leclerc

Billet invité.

Une sinistre comédie a été jouée devant les caméras par les dirigeants européens, qui ont accrédité la possibilité d’un accord alors que les dirigeants allemands avaient fait savoir à leurs comparses que le temps des négociations était terminé, selon Peter Spiegel du Financial Times. Une dernière rencontre d’Alexis Tsipras avec Jean-Claude Juncker n’a donc rien donné cet après-midi. Enfin, pour signifier que ses exigences étaient à prendre ou à laisser, le FMI a annoncé rappeler à Washington ses négociateurs.

Le choeur des créanciers : "COURAGE, FUYONS !" par François Leclerc

Billet invité.

Alors qu’il reste encore et toujours à conclure, l’accord auxquels les Grecs et leurs créanciers devraient finir par aboutir est déjà caduc : son caractère politique l’emporte, son seul objectif étant d’éviter un défaut grec immédiat sur sa dette, mais il ne fait que sauver les apparences au plan financier. Que sera-t-il retenu de ces mois d’affrontement ? l’acharnement des plus hautes autorités ou la résistance opiniâtre des Grecs ? Si le gouvernement grec a lâché plus de lest qu’il ne le souhaitait, sa combativité a déjà trouvé sa récompense et il aura ouvert la voie.

BAS LES MASQUES !, par François Leclerc

Billet invité.

Que cherchent les créanciers de la Grèce, à nouveau engagés dans une sinistre comédie ? Non sans raison, Yanis Varoufakis les accuse dans la presse allemande de faire des négociations au finish une véritable guerre, après leur rejet sans autre forme de procès de nouvelles propositions grecques concédant notamment des augmentations douloureuses de la TVA. Le document issu de leur mini-sommet serait donc à prendre ou à laisser, leurs écrans de fumée dissipés, et le reste ne serait qu’habillage.