DEUXIÈME COUP DE THÉÂTRE ! par François Leclerc

Billet invité.

Afin de ne pas être en reste et être celui qui dit non, Alexis Tsipras demande non plus une extension du plan de sauvetage mais un troisième plan de deux ans assorti de la couverture complète de besoins financiers de la Grèce et d’un reprofilage et d’une restructuration de la dette (un aménagement et une réduction) Il s’agirait d’obtenir un financement de 29 milliards d’euros et une restructuration des prêts consentis par le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Une extension du plan actuel est requise le temps de mettre en place le troisième. Une téléconférence de l’Eurogroupe … Lire la suite

COUP DE THÉÂTRE POUR LA GALERIE, par François Leclerc

Billet invité.

L’amitié de Jean-Claude Juncker s’apparenterait-elle à un baiser qui tue ? Il n’a cessé de manifester son amitié aux Grecs et a joué lundi le grand air de la trahison, mais il n’en reste pas moins l’ancien premier ministre luxembourgeois qui a prétendu ignorer que son pays était un paradis fiscal. Se retrouvant président de la commission alors que son pays a été l’un des membres fondateurs de l’Union européenne, la boucle est bouclée.

VA-TOUT À HAUT-RISQUE DES CRÉANCIERS, par François Leclerc

Billet invité.

L’équipe de Syriza et les créanciers de la Grèce ont joué chacun leur va-tout. La première en appelant les Grecs à se prononcer sur un accord qu’elle a refusé de signer, les seconds en faisant succéder un chantage à la sortie de la Grèce de l’euro à leur ultimatum. Les dirigeants de Syriza ne faisant jamais les choses comme leurs pairs, Alexis Tsipras a confirmé que le gouvernement respecterait la décision des Grecs, et qu’il n’était pas rivé à son poste.

LE MOMENT DE BIEN MESURER LES RISQUES ! par François Leclerc

Billet invité.

« Si nous perdons la capacité à trouver des compromis, alors l’Europe est perdue » a déclaré Angela Merkel devant les cadres de son parti. « Si l’euro échoue, l’Europe échoue » a-t-elle ajouté ensuite, reprenant la formule qu’elle affectionne d’utiliser quand il faut convaincre les récalcitrants d’une décision difficile. La suite dira la traduction qui sera apportée aux propos de la chancelière, son porte-parole la déclarant « évidemment disposée » à des discussions avec Alexis Tsipras.

UN VILAIN CHANTAGE RENVOYÉ À SES EXPÉDITEURS, par François Leclerc

Billet invité.

La BCE n’a pas fait tomber le couperet, laissant aux dirigeants politiques le soin de trouver une issue, mais laquelle ? Ne pouvant plus espérer l’annulation du référendum grec, les créanciers peuvent-ils favoriser la victoire du « oui » afin que leurs exigences soient acceptées sans avoir à assumer un déni de démocratie ? C’est la porte de sortie que l’équipe de Syriza a laissé ouverte, laissant à Angela Merkel le soin de la franchir, comme l’a encore rappelé Yanis Varoufakis.

CELA NE FAIT QUE COMMENCER… par François Leclerc

Billet invité.

Le référendum grec aura bien lieu dans une semaine, le Parlement l’a décidé ainsi, et Alexis Tsipras a appelé à y voter « non », afin que la Grèce bénéficie d’une position de négociation plus forte. Le Conseil des gouverneurs de la BCE examine la situation et une nouvelle réunion de l’Eurogroupe a été convoquée pour cet après midi, signe que tous les boulons sont loin d’être vissés. Hier, il avait fallu longtemps attendre le point de presse de Jeroen Dijsselbloem, qui est arrivé très en retard.

LES ARROSEURS ARROSÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Quoi qu’il arrive, les créanciers européens ont déjà perdu sur un tableau, celui de la communication. Comment prétendre au beau rôle lorsque Wolfgang Schäuble déclare faute de mieux que les Grecs ont mis fin « unilatéralement aux négociations » et que Jeroen Dijsselbloem tient le même discours ? C’est trop tordre le cou aux faits : le gouvernement grec était face à un ultimatum et a choisi de consulter les Grecs afin qu’ils l’acceptent ou le rejettent. Peut-il être blâmé pour cela, comme le vice-chancelier Sigmar Gabriel l’a reconnu ? Alexis Tsipras a confirmé la tenue du référendum … Lire la suite

FACE AUX GRECS ET AUX ÉMIGRÉS, UN MÊME MUR DE LA HONTE, par François Leclerc

Billet invité.

Tout reste encore possible, mais rien n’est certain. Deux documents ont été présentés à l’Eurogroupe d’hier, qui a une fois de plus tourné court, dans l’attente du prochain, convoqué pour samedi. On n’ose pas écrire qu’il est de la dernière chance. Les créanciers et le gouvernement grec avaient hier légèrement modifié leurs copies pour la circonstance, mais rien n’y a fait.