UN GRAND COUP QUI FAIT PLOUF ! par François Leclerc

Billet invité.

Emmanuel Macron ne doute décidément de rien. Prenant la suite de François Hollande et de sa proposition « d’avant-garde de la zone euro » de juillet dernier, qui a fait un gros plouf, le ministre de l’économie français lance à son tour une bouteille à la mer en accordant une interview au quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung. Avec comme intention de tout simplement « refonder l’Europe ».

LE CULBUTO NE SE REDRESSE PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

Rien n’y fait, en dépit de toutes les mesures prises par la direction chinoise pour tenter de stabiliser les cours boursiers, la dernière en date étant d’autoriser les fonds de pension à y investir. La correction boursière que l’on a cru discerner est devenue une véritable déroute et les bourses s’en ressentent dans le monde entier. Mise en perspective avec les épisodes précédents, celle-ci reflète une profonde crise économique de la seconde puissance mondiale, aux conséquences planétaires. La formation d’une gigantesque bulle d’endettement accompagnée d’une bulle immobilière non moins imposante l’ont précédé.

LE 3ème PLAN DE ROULEMENT DE LA DETTE GRECQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Un simple Eurogroupe a suffi pour avaliser dans l’urgence un 3ème plan dont Wolfgang Schäuble a estimé qu’il serait « totalement irresponsable de ne pas utiliser cette chance » ! Exit la « sortie provisoire » de l’euro, la Grèce en restant membre « de manière irréversible » selon Jean-Claude Juncker. De quoi peut se prévaloir ce plan ? Du transfert de la dette du FMI et de la BCE au MES, c’est-à-dire aux États européens qui en garantissent les emprunts sur le marché. Pour le reste, tout est en suspens.

TOUT EST BIEN QUI N’EN FINIT PAS, par François Leclerc

Billet invité.

Les derniers mètres sont les plus difficiles à parcourir. Le moment de l’annonce initiale de l’accord passé, la Commission a reconnu la nécessité de son « évaluation politique » sans préciser qui pourrait la réaliser, et tout y est désormais suspendu. Le Conseil européen, qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement, n’est pas convoqué, et l’Eurogroupe a toujours été considéré comme une instance technique. Comment procéder alors ?

UN PANSEMENT DE FORTUNE, par François Leclerc

Billet invité.

Un accord « à quelques détails près », selon un négociateur grec, a été trouvé dans la nuit, les créanciers annonçant pour leur part un communiqué pour la mi-journée. Les modalités n’en sont pas encore connues, mais des enseignements peuvent déjà être tirés de ce que l’on en sait. Il devra être acté par l’Eurogroupe, un examen de passage dont le statut n’est plus clairement défini.