DES ASSOUPLISSEMENTS POUR LA GRÈCE ? par François Leclerc

Billet invité.

En attendant l’avènement au Portugal d’un gouvernement de gauche toujours dans les limbes, puis la tenue le 20 décembre des élections espagnoles sur fond d’indépendantisme catalan qui les perturbe, la Grèce fait à nouveau parler d’elle. Faut-il y voir confirmation d’une nouvelle donne qui pourrait s’esquisser, la crise des réfugiés prenant le dessus, tandis que Matteo Renzi roule pour lui en Italie ?

ILS N’Y ARRIVENT PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

« On va y arriver ! » est depuis quelques jours le leitmotiv d’Angela Merkel, repris par Jean-Claude Juncker, comme s’ils voulaient s’en convaincre. Mais ils n’y arrivent pas. Le sommet des 11 pays de la Route des Balkans a péniblement débouché dans la nuit de dimanche à lundi sur dix-sept modestes mesures présentées par Jean-Claude Juncker, ainsi que sur la création de « capacités d’accueil » de 100.000 personnes dans les Balkans, dont 50.000 en Grèce, puisqu’il fallait comme d’habitude annoncer des chiffres ronflants. C’est « une première étape pour une meilleure gestion des flux [des réfugiés]» … Lire la suite

UN DEUXIÈME FRONT PORTUGAIS ? par François Leclerc

Billet invité.

La droite portugaise n’en revient toujours pas d’avoir perdu le pouvoir. Minoritaire au Parlement mais pas en peine d’excès verbaux, elle va jusqu’à assimiler à une « fraude électorale » la perspective d’un gouvernement socialiste soutenu par les communistes et l’extrême-gauche, une fois tentée une reconduction de la coalition de droite à l’instigation du président de la République qui n’ira pas loin. Une telle réaction n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, la fuite vers le Brésil des grandes fortunes portugaises lors de la Révolution du 25 avril 1974…

L’EUROPE FILE UN MAUVAIS COTON, par François Leclerc

Billet invité.

Le sommet d’aujourd’hui ne parlera pas de l’avenir de l’Europe comme prévu, apprend-on à la dernière minute. Selon Donald Tusk, le président du Conseil européen, il n’est possible de traiter que d’une seule crise à la fois, et celle des réfugiés prend le dessus. Pourtant, les deux sont appelées à longtemps coexister, aucune des deux ne prenant le chemin d’être réglée. Cela devient une habitude !