LA FLEXIBILITÉ TOUTE POLITIQUE DU PACTE DE STABILITÉ, par François Leclerc

Billet invité.

« Les règles du Pacte de stabilité ne doivent pas être remises en cause », s’est cru obligé de préciser le commissaire Pierre Moscovici ce matin, balayant ce qu’il a qualifié de « beaucoup d’exagérations et de spéculations ». Avec l’Espagne, l’Italie et la France dont les gouvernements font plus ou moins subrepticement le contraire, on a quelques difficultés à le croire !

LA DONNE À NOUVEAU RENOUVELÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Deux parties du même jeu sont en cours en Grèce et au Portugal. A Lisbonne, le président de la République prend tout son temps pour désigner celui qui sera en charge de constituer un nouveau gouvernement, manifestant sa mauvaise volonté, voire son refus de choisir le socialiste Antonio Costa, tandis que l’Eurogroupe s’apprête à débloquer au profit du gouvernement grec la première tranche de l’aide de deux milliards d’euros du 3ème plan de sauvetage et les dix milliards destinés à la recapitalisation des banques.

PORTUGAL : UNE DROITE AU BORD DE LA CRISE DE NERFS, par François Leclerc

Billet invité.

La droite n’accepte pas de perdre le pouvoir et la tension politique monte au Portugal. La constitution d’un gouvernement socialiste appuyé par l’extrême-gauche et les communistes est toujours dans l’attente d’une décision du président de la République, annoncée pour la fin de la semaine prochaine, le gouvernement de coalition PSD/CDS de Pedro Passos Coelho étant tombé à l’Assemblée comme prévisible.

UN LUNDI OÙ TOUT SE BOUSCULE, par François Leclerc

Billet invité.

Le versement d’une tranche de l’aide financière du 3ème plan de sauvetage de la Grèce est bloqué depuis plus d’un mois, mais le spectacle de négociations qui n’aboutissent pas renouvelle un genre qui s’épuisait. Plus question d’affrontement et de ruptures, mais recherche de compromis ! Et l’on entend même le ministre français Michel Sapin prendre le parti du gouvernement grec en préconisant un accord malgré les divergences ! L’accord ne se fera pas à l’Eurogroupe d’aujourd’hui, mais il interviendra « dans les jours à venir », entend-on de partout.

LENTEMENT, ILS S’ENFONCENT… par François Leclerc

Billet invité.

Une faible croissance européenne – quand elle est enregistrée – côtoie une poussée déflationniste prononcée et persistante. Rien de notable ne bouge dans un panorama économique européen bien installé, à l’exception notable d’un recul des commandes à l’industrie allemande, qui a pour origine selon les mois la zone euro ou la Chine, confirmant la faiblesse d’un modèle de croissance basé prioritairement sur l’export. Par ailleurs, les velléités de renforcement de la gouvernance européenne ne se concrétisent pas et la crise politique poursuit son chemin. L’exode massif des réfugiés domine désormais ce panorama.

ILS SONT INDÉCROTTABLES ! par François Leclerc

Billet invité.

Dès son arrivée au pouvoir en 2010, David Cameron avait triplé les droits universitaires, qui sont alors passés de 3.000 à 9.000 livres. L’étape suivante, qu’il s’apprête à franchir, consistera à supprimer les bourses devenues selon lui trop onéreuses pour les remplacer par des prêts. Sur le modèle américain, les étudiants dont les parents ne peuvent payer leurs études seront conduits à s’endetter lourdement. Devant les manifestants qui réclamaient aujourd’hui la gratuité des études et l’annulation du projet de prêt étudiant dans les rues de Londres, John McDonnell du parti travailliste venu les soutenir a proclamé que « … Lire la suite

LA GRÈCE REPOINTE SON NEZ, par François Leclerc

Billet invité.

Une réunion de l’Eurogroupe va le 9 novembre prochain décider du versement éventuel d’une tranche de deux milliards d’euros d’aide financière qui est en retard. Le commissaire Pierre Moscovici, en visite à Athènes, affecte la confiance et adopte un ton nouveau en évoquant l’adoption en fin de semaine d’un « compromis » sur les « trois ou quatre questions » qui restent à régler. Il s’appuie sur « la très bonne coopération » avec le gouvernement grec et ajoute que la Commission se trouve « aux côtés » de la Grèce pour l’aider à relancer son économie.