L’envers du décor de la transition écologique

La transition écologique ne prend pas un bon départ en Europe. À nouveau on enregistre un grand écart entre les annonces et la réalité. Celui-ci n’est pas seulement dû au sauvetage dans l’urgence de l’industrie automobile et de sa production de véhicules thermiques, alors qu’il est établi que le transport est la première source d’émission de puissants gaz à effet de serre, devançant le chauffage résidentiel, les activités industrielles et les émanations de l’agriculture.

Vivre doublement à crédit pour combien de temps

Il n’est nul besoin de rappeler le gonflement ininterrompu du crédit privé et public, mais notre consommation excessive des ressources de la planète par rapport à leur renouvellement n’est pas d’une autre nature. Les échéances dans ce dernier domaine sont établies, les reculer demanderait une incontournable mutation de nos activités. Par défaut, il est attendu de mécanismes financiers improbables une solution illusoire de remplacement.

L’isolement garanti coûte cher mais la santé n’a pas de prix

Qui se ressemble s’assemble, le dicton reste vrai mais une nuance doit lui être apportée en ces temps de coronavirus. Par leur mode de vie commun et en raison de leur puissance financière, les riches continuent d’avoir des goûts partagés prononcés. Ce qui se manifeste plus particulièrement dans leur regroupement afin de vivre proches les uns des autres et d’exclure de fait ceux qui ne sont pas de leur monde.