L'actualité de la crise : RASSEYEZ-VOUS, LA PARTIE N'EST PAS TERMINÉE…, par François Leclerc

Billet invité.

L’accord de l’Union européenne avec le FMI aurait-il été annoncé un peu trop précipitamment ? Il se joue autour du rachat de la dette grecque, une partie qui n’est en effet pas terminée, le FMI ayant fait savoir que son conseil d’administration ne serait saisi des modalités de celui-ci, pour l’approuver, que lorsque cette opération se sera positivement conclue. Or, bien des zones d’ombre et des incertitudes planent sur celle-ci, qui a été présentée comme « assez compliquée » par les autorités grecques elles-mêmes, qui ont même annoncé qu’elles disposaient d’un plan B, accréditant l’idée qu’un échec était … Lire la suite

L'actualité de la crise : ILS ONT FRANCHI LE RUBICON ! par François Leclerc

Billet invité

Un rideau de fumée entoure les résultats de la réunion ministérielle à propos de la Grèce, que les déclarations officielles ne contribuent pas vraiment à dissiper. François Hollande a cru ainsi pouvoir estimer que « la résolution de la crise grecque allait permettre de lever tous les doutes sur l’avenir de la zone euro », ce qui lui sera immanquablement rappelé !

En premier lieu parce que tout repose sur des projections du taux de la dette publique par rapport au PIB éminemment sujettes à caution, comme l’expérience l’a montré. Continuer d’appuyer le raisonnement sur de tels calculs … Lire la suite

L'actualité de la crise : L'UNION BANCAIRE DANS LES SABLES MOUVANTS, par François Leclerc

Billet invité.

Pièce essentielle d’une intégration européenne renforcée présentée comme allant tout régler, la mise sur pied de l’union bancaire est mal partie. Le journal boursier Boersenzeitung citait hier Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, selon qui le risque de faillite d’une banque devait être prioritairement supporté par les contribuables de son pays, et non par les contribuables européens. Un sacré recul, s’il se confirme, par rapport au projet initial de création d’un fonds alimenté par les banques européennes et à la volonté de séparer les risques souverains et bancaires en raison de leur caractère éminemment systémique ! … Lire la suite

L'actualité de la crise : TOUT ET SON CONTRAIRE, par François Leclerc

Billet invité

On s’en voudrait d’avoir été presque optimiste, pour une fois ! Les ministres des finances de la zone euro ne sont pas parvenus à un compromis après 12 heures de négociations. « Il s’en est fallu d’un cheveu » a déclaré Pierre Moscovici, qui a aussi reconnu que la complexité des solutions « dépasse l’entendement », ce que Wolfgang Schäuble a également admis : « les questions étaient si complexes que nous n’avons pas trouvé de solution définitive ».

Que faut-il entendre par là, à part que les ministres n’y comprennent plus rien ? Les éléments de ce … Lire la suite

L'actualité de la crise : UNE PLANÈTE, DEUX SYSTÈMES ! par François Leclerc

Billet invité.

Pendant que les Grecs attendent forcés et contraints la tête sur le billot, les exécuteurs des hautes œuvres poursuivent leurs palabres. Selon les fuites disponibles, un accord politique de principe pourrait être donné aujourd’hui au dégel des fonds, mais sous de strictes conditions de surveillance et de suivi qui feront de la Grèce un véritable protectorat. Restera, pour leur déblocage effectif maintenant prévu début décembre, à trouver l’accord technique sur le financement du report de deux ans des objectifs de réduction du déficit grec, si le FMI ne continue pas à faire des siennes, exprimant une politique américaine … Lire la suite

L'actualité de la crise : QUAND LES LUMIÈRES SONT ÉTEINTES…, par François Leclerc

Billet invité

Que font-ils quand on a le dos tourné ? Ils préparent fiévreusement leur prochaine réunion ! Celle de l’Eurogroupe aura lieu mardi et sera consacrée comme de juste à la Grèce, dans une ambiance particulièrement tendue.

Rien ne met plus en évidence les tensions que les déclarations simultanées de Klaus Retling (MES) et Jens Weidmann (Bundesbank) : ils admettent désormais qu’une nouvelle restructuration de la dette grecque devra être opérée, mais sous condition suspensive que les réformes exigées soient accomplies. De même que la menace voilée du FMI de se retirer de l’opération si une « véritable solution … Lire la suite

L'actualité de la crise : RIEN NE VA PLUS ! par François Leclerc

Billet invité

Des manifestations monstres en Espagne, l’annonce que la Fed pourrait augmenter ses achats d’actifs mensuels de 40 à 45 milliards de dollars dès janvier prochain, de sévères exigences de la Troïka de réduction des salaires des fonctionnaires et de l’aide au logement, assorties de hausses d’impôts en contrepartie d’un plan de sauvetage de Chypre, des prévisions pessimistes de la Banque d’Angleterre à propos de l’économie du pays, tel était l’essentiel de l’actualité d’hier soir, presque la routine pourrait-on dire.

Un événement a pourtant échappé à celle-ci : l’intervention de Charles Dallara, le directeur général de l’Institute of International … Lire la suite

L'actualité de la crise : PRIS À LEUR PROPRE LOGIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Pourquoi les dirigeants européens s’acharnent-ils sur la Grèce ? Une première réponse est qu’il ne veulent pas admettre la faillite de leur stratégie, mais elle n’est pas suffisante. La seconde est qu’ils sont pris à leur propre jeu. Celui qui consiste à financer le désendettement des pays assistés en empruntant sur le marché, ou en apportant sa garantie, ce qui revient au même si un accident de parcours intervient et un défaut est enregistré. Avec alors comme effet pour les États d’accroître l’endettement qu’ils sont eux aussi sommés de réduire. Tout sauf le défaut grec ! On comprend … Lire la suite

L'actualité de la crise : DANS LEURS GRANDES ŒUVRES…, par François Leclerc

Billet invité.

Accommodée à toutes les sauces, une nouvelle expression fait fureur parmi les dirigeants européens : je ferai tout pour que…. La liste de ceux qui l’ont ces derniers temps employée s’allonge (on en oublie certainement) : Mario Draghi, Angela Merkel, Jean-Claude Juncker…

Ce sont les causes les plus incertaines du moment qui naturellement bénéficient de ce traitement : le maintien de la zone euro, ou de la Grèce en son sein, ou plus modestement pour qu’une « décision en bonne et due forme soit prise le 20 novembre », pour financer le délai de deux ans accordé … Lire la suite