Billet invité.
Un accord à l’arraché entre les créanciers est désormais en vue, mais à des conditions telles que l’assentiment du gouvernement grec ne peut être acquis. Le gouvernement allemand aura pesé de tout son poids pour y parvenir.
Décodages
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Olivier Blanchard, l’économiste en chef du FMI, est sur le départ et, ce qui lui donne l’opportunité de livrer sur son blog « quelques réflexions » pas tout à fait anodines. Il apporte ses réponses à quatre questions dérangeantes sur la Grèce, qu’il n’esquive pas : le premier programme de 2010 n’aurait fait qu’alourdir la dette, le financement accordé aurait servi à rembourser les banques étrangères, les réformes exigées auraient produit une dépression économique, et les créanciers persévèreraient dans l’erreur. Nous voilà loin des histoires pour enfants abondamment reproduites dans les médias.
Billet invité.
Quelle mouche a bien pu piquer l’Organisation de coopération et de développement économique ? Elle vient de produire un rapport de plus, mais qui attire l’attention. Il est titré « Pourquoi moins d’inégalité profite à tous » de manière un peu biscornue, mais à la lecture il ne déçoit pas.
« Nous avons atteint un point critique. Les inégalités dans les pays de l’OCDE n’ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons. Les chiffres prouvent que les inégalités croissantes nuisent à la croissance. Le sujet pour une action politique est autant social qu’économique. En ne s’attaquant … Lire la suite
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En raison de sa résistance opiniâtre, Yanis Varoufakis a été chargé de tous les pêchés par ses interlocuteurs européens lors du dernier Eurogroupe, une intense campagne s’en suivant dans les médias : il ne fait pas bon de refuser d’entrer dans leur jeu. Les dirigeants européens disent perdre patience, mais c’est à se demander si ce ne sont pas leurs nerfs qu’ils commencent à perdre.
Depuis, les évènements se sont précipités. Mais le remaniement de l’équipe de négociation du gouvernement grec intervenu hier fait l’objet d’interprétations précipitées, comme s’il annonçait un important tournant d’Alexis Tsipras. Il est préférable … Lire la suite
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L’Europe fait figure de mauvaise élève comparée aux États-Unis en terme de croissance. Mais les 2,4% de progression de l’activité économique américaine de 2014, qui connaissent un tassement, font pâle figure comparés aux 3,4% réalisés en moyenne dans les années 90. Comme attendu, c’est la consommation qui tire la croissance – elle y contribue pour 70% – mais les dépenses des Américains ont seulement retrouvé leur niveau de 2006, ce qui relativise le constat.
D’où provient l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages ? De la baisse du prix de l’essence et de la diminution du chômage, est-il expliqué. … Lire la suite