LES ÉMERGENTS PRIS À LEUR TOUR, par François Leclerc

Billet invité.

« La perspective d’une hausse des taux d’intérêt aux États-Unis et le ralentissement en Chine alimentent une incertitude et une plus forte volatilité des marchés », s’alarme Christine Lagarde en prélude de l’assemblée générale du FMI à Lima (en termes moins choisis : des masses de capitaux sont à la recherche d’affectation, sans se soucier des dégâts qu’ils commettent). La conjonction des deux phénomènes est également redoutée en raison de son impact sur une croissance des pays émergents, jugée « décevante » (traduire : démentant une fois de plus les prévisions), ainsi que sur la croissance mondiale. … Lire la suite

LA GLOBALISATION POUR LE PIRE, par François Leclerc

Billet invité.

L’achèvement de la globalisation financière confirmé, celui de l’économie l’est tout autant. Mais les deux ne se présentent pas sous leur plus beau jour. A la faveur de la crise entamée en 2008, la première a montré à quel point l’activité financière était devenue mondialisée pour le pire quand l’occasion s’en présentait, la seconde, longtemps encensée pour ses bienfaits, est arrivée au terme de ses exploits.

CROISSANCE, VOUS AVEZ DIT CROISSANCE ? par François Leclerc

Billet invité.

Où est passé le moteur de la croissance ? Dans une économie mondialisée, les analystes avaient cru le trouver dans les pays émergents et pouvoir s’appuyer sur des valeurs asiatiques sures. Mais un atterrissage chinois qui se confirme brutal et une stagnation dont le Japon ne sort toujours pas, ne leur donne pas raison. Pis, la chute de la croissance chinoise entraîne celle des pays exportateurs de matières premières et accentue les pressions déflationnistes en Europe et aux États-Unis. La mondialisation propage désormais le ralentissement économique au lieu de favoriser la croissance, et le développement du commerce international … Lire la suite

LES TEMPS QUI S’ENGAGENT, par François Leclerc

Billet invité.

Il faut remonter à 2008 pour trouver une telle chute boursière mondiale. Hier, elle était accompagnée de mouvements massifs sur les marchés des matières premières et des changes. Sur celui des actions, elle avait débuté sur les Bourses asiatiques avant de se propager aux États-Unis, puis en Europe. Cette nuit, la Bourse de Shanghai a encore dévissé, puis Tokyo a chuté à nouveau, et ce matin les bourses européennes ne récupéraient que partiellement leurs pertes de la veille.

LE CULBUTO NE SE REDRESSE PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

Rien n’y fait, en dépit de toutes les mesures prises par la direction chinoise pour tenter de stabiliser les cours boursiers, la dernière en date étant d’autoriser les fonds de pension à y investir. La correction boursière que l’on a cru discerner est devenue une véritable déroute et les bourses s’en ressentent dans le monde entier. Mise en perspective avec les épisodes précédents, celle-ci reflète une profonde crise économique de la seconde puissance mondiale, aux conséquences planétaires. La formation d’une gigantesque bulle d’endettement accompagnée d’une bulle immobilière non moins imposante l’ont précédé.

UN PANSEMENT DE FORTUNE, par François Leclerc

Billet invité.

Un accord « à quelques détails près », selon un négociateur grec, a été trouvé dans la nuit, les créanciers annonçant pour leur part un communiqué pour la mi-journée. Les modalités n’en sont pas encore connues, mais des enseignements peuvent déjà être tirés de ce que l’on en sait. Il devra être acté par l’Eurogroupe, un examen de passage dont le statut n’est plus clairement défini.

TOUT S’EN MÊLE, MÊME LA CHINE…, par François Leclerc

Leurs répercussions potentielles dépassant de loin le poids économique du pays, les négociations grecques ne sont pas seules à être suivies de près. Mettant en évidence un difficile changement de cap, la dégringolade boursière chinoise qui n’en finit pas est également dans ce cas. Toutes deux témoignent de la fragilité de la situation économique, considérée à la seule qui échelle qui vaille désormais, celle du monde.

LE NOUVEAU PLAN POUR LA GRÈCE DÉJÀ CONDAMNÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Pour le moins mitigés, leurs résultats sont là : François Hollande a empêché la sortie de la Grèce de l’euro et Angela Merkel une restructuration de sa dette. Mais cela ne fait pas un véritable plan pour autant. Il ne suffira pas d’imposer un nouveau fardeau à la Grèce – plus il sera lourd, moins le plan sera crédible – deux tâches restent à accomplir : comment le rendre vraisemblable a minima et le boucler financièrement ?