WOLFGANG SCHÄUBLE, CE MAUVAIS GÉNIE, par François Leclerc

Billet invité.

Peu accoutumé aux propos nuancés et continuant à marquer son territoire avec persévérance, Wolfgang Schäuble vient de couper court à toute mise en cause ultérieure de sa politique en affirmant qu’il ne pouvait y avoir de réduction de la dette publique au sein de la zone euro, et que pour y procéder il fallait la quitter. Avec ce principe, ce n’est pas seulement le sort de la Grèce qui est en jeu.

DES SIGNAUX PARTANT DANS TOUS LES SENS, par François Leclerc

Billet invité.

Qui l’aurait prédit il y a encore quelques jours, les élections législatives allemandes de septembre prochain ne sont plus synonymes de quatrième mandat garanti pour Angela Merkel ! Bénéficiant d’une soudaine et puissante percée dans les sondages, un SPD désormais dirigé par Martin Schulz a ouvert le jeu politique, plaçant désormais la chancelière sur la défensive. Le nouveau secrétaire général peut aujourd’hui prétendre lui succéder au sein d’une nouvelle grande coalition qu’il dominerait, si les sondages le confirment.

LA MAIN DU MARCHÉ EN PLEINE MUTATION NUMÉRIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Se méfie-t-on assez des algorithmes ? À voir le branle-bas de combat sonné à leur encontre, il y de sérieuses raisons de se préoccuper de leur rôle insidieux, en raison de leur omniprésence dans la vie quotidienne et dans la conduite de l’économie qui bien que grandissante reste largement ignorée. Progressivement, la main du marché devient numérique ! Ce qui fait notamment craindre que la montée en puissance de l’Intelligence Artificielle et l’implication d’algorithmes de plus en plus puissants ne contribuent à la constitution de cartels maintenant les prix à un niveau élevé au détriment des consommateurs, les … Lire la suite

LA GRÈCE ET L’ITALIE SUR LE FIL, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente que le jeu avec Donald Trump et Theresa May se soit un peu calmé, et que les élections européennes de cette année soient passées, le moment n’est pas encore venu de prendre des décisions afin de solidifier une Europe de plus en plus contestée. Le seront-elles d’ailleurs jamais ? Dans l’immédiat, des précautions sont prises pour geler le contexte en Grèce et en Italie, où la situation est la plus instable.

LE GRAND ARTISAN DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE PERSÉVÈRE, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle est la plus grande menace qui pèse sur l’Europe ? Certes, les négociations à propos du Brexit vont tourner plus ou moins à l’avantage de l’Union européenne dans sa nouvelle configuration, les mesures protectionnistes de l’abominable Donald Trump vont affecter à un degré ou à un autre les exportations vers les États-Unis et l’autocrate turc peut encore rouvrir ses frontières maritimes avec la Grèce aux réfugiés, mais c’est au sein même de l’Europe qu’il faut la rechercher.

LES CRAQUEMENTS DU DÉLITEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Investi grâce à l’abstention des socialistes, Mariano Rajoy va devoir gouverner avec seulement 137 députés sur 350 aux Cortes. Et parmi ceux-ci figurent ceux de Ciudadanos qui ont conditionné leur soutien à la mise en oeuvre de certaines mesures sociales. Comment, dans ces conditions, pourra-t-il trouver les cinq milliards d’euros d’économies ou de recettes afin d’atteindre l’objectif de 3,1% de déficit fixé par Bruxelles ?

C'EST LA FIN DES PROLONGATIONS, par François Leclerc

Billet invité.

A Bratislava, les hautes autorités européennes ont bâclé leur prestation, à peine rehaussée par une croisière sur le beau Danube pour un « déjeuner de travail ». Afin de redonner « un nouveau souffle » à l’Europe, les 27 vont retenir le leur jusqu’en mars prochain à Rome, à l’occasion du 60ème anniversaire des traités fondateurs de l’Europe, où ils se sont donné rendez-vous pour conclure leurs réflexions. Angela Merkel et François Hollande ont tenu une conférence de presse à laquelle Matteo Renzi a refusé de s’associer.