Grèce : COMMENT FAIRE COÏNCIDER RÉALITÉ ET FICTION ? par François Leclerc

Billet invité.

À Athènes, les lignes n’ont toujours pas bougé, les épisodes précédents sont rejoués. L’échéance de juillet de plus de 7 milliards d’euros s’approche et les tractations entre les créanciers s’éternisent. La prochaine réunion du 22 mai de l’Eurogroupe va à nouveau être l’occasion de commentaires enjoués sur le thème tout va bien, sans garantie que tout soit bouclé. À ce jour, un insaisissable accord avec le FMI est toujours recherché.

BERLIN, L'OCCASION RATÉE DE MACRON, par François Leclerc

Billet invité.

Les commentaires fleurissent suite à la rencontre de Berlin entre Angela Merkel et Emmanuel Macron. Mais si l’on veut aller à l’essentiel et ne pas se laisser impressionner par leur cinéma, cette dernière n’a en réalité rien cédé. Le président français a donné des garanties de bonne conduite, contre lesquelles il a obtenu le principe d’une concertation bilatérale sur une longue liste de desiderata, et la chancelière a annoncé qu’il allait falloir en discuter « calmement » … Voilà le résumé fidèle qui peut en être donné, une fois les petites phrases de circonstance mises de côté…

L’ALLEMAGNE ARTISAN ET VICTIME DE LA FRAGMENTATION DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Les excédents commerciaux records que l’Allemagne dégage mois après mois ne sont pas seulement le fruit de ses réformes du travail et de sa politique économique. Ils contribuent également à un dysfonctionnement majeur de la zone euro, la déséquilibrant et rendant le sort du pays indissociable de ce qui va advenir de cette dernière. L’Allemagne a beaucoup à perdre de son éclatement, raison pour laquelle son gouvernement s’acharne à vouloir faire le bonheur de ses partenaires malgré eux !

LES CRÉANCIERS DE LA GRÈCE FACE À EUX-MÊMES, par François Leclerc

Billet invité.

Les conciliabules se succèdent sans désemparer, mais le retour d’une crise grecque aiguë n’est toujours pas écarté en raison des désaccords persistants qui subsistent entre les créanciers. Les échéances s’approchent : faute du versement d’une nouvelle tranche de crédit du 3ème plan de sauvetage d’ici juillet, la Grèce fera défaut sur le remboursement de 7 milliards d’euros de créances. Soulignant que l’aide financière a pour objet de faire rouler la dette grecque.

À QUI S’EN PRENDRE SI LES ROBOTS PRENNENT LE PAS ? par François Leclerc

Billet invité.

Tandis que la crème des économistes français défend sa science dans son univers académique étroit, la division des recherches, statistiques et affaires monétaires de la Fed alimente le débat sur le statut de la discipline en publiant une étude dont le titre annonce la couleur : « Jauger de l’incertitude des perspectives économiques en utilisant l’historique des erreurs de prévision ». À cette occasion, il est montré combien il peut être instructif de regarder de temps en temps en arrière.

LA CHINE SUR UNE MAUVAISE PENTE ET NOUS AVEC, par François Leclerc

Billet invité.

En Chine, « la transition continuera d’être complexe, difficile, et potentiellement chaotique », avait martelé le FMI dans son rapport annuel de l’été dernier, et ce jugement est plus que jamais valable. On trouve à l’origine les tentatives du gouvernement d’amortir le choc de la crise lorsqu’elle s’est déclenchée, et de financer l’arrêt du secteur zombie des grandes entreprises d’État.

Grèce : UN JEU TOUT PROCHE DU TILT, par François Leclerc

Billet invité.

Ses créanciers ne s’entendant que pour exiger de nouvelles mesures d’austérité sur les retraites et les impôts, le gouvernement grec a décidé de résister, faisant le pari que le temps joue pour lui. Les aviateurs appelaient cette figure d’acrobatie « passe frontale », lorsque leurs deux appareils fonçaient l’un sur l’autre, le perdant étant celui qui déviait de la trajectoire mortelle au dernier moment. Parfois, il y avait à ce jeu deux perdants.

LA GRÈCE SOUFFRE DOULEUR, par François Leclerc

Billet invité.

La sortie de la Grèce de la zone euro est déjà un des thèmes de la campagne électorale allemande. Christian Lindner, le leader du parti libéral-démocrate (FDP), qui remonte péniblement dans les sondages, propose de lui accorder une réduction de sa dette à cette condition. Poussées par un vent favorable, à l’extrême-droite, les troupes d’Alternativ für Deutschland (AFD) militent clairement pour la sortie. Et Thomas Oppermann, qui préside le groupe parlementaire du SPD, met en garde Wolfgang Schäuble contre la tentation de reprendre sa campagne de 2015 contre la Grèce dans ces conditions.