LA RELANCE EUROPÉENNE PETITE MAIN, par François Leclerc

Billet invité.

Une autre version des petites pousses vertes que l’on croit voir au loin fait fureur. Prenant leur désir du retour à la normalité pour réalité, les ECB-watchers – sur le mode des China-watchers – croient percevoir les signaux du tapering de la Banque centrale européenne, qui suivrait l’exemple de la Fed. La BCE se préparerait – à petit pas de bébé selon l’un d’entre eux – à entamer la décrue de ses mesures monétaires non-conventionnelles en procédant à la hausse de ses taux directeurs ou à la diminution de ses achats obligataires.

LA « DÉCENNIE DORÉE » DU MONDE, par François Leclerc

Billet invité.

Empruntant au jargon du monde des affaires pour donner du corps à sa démonstration, l’éditorial du quotidien Le Monde daté du 7 juin compare la zone euro à une entreprise qui est qualifiée de valeur de retournement lorsqu’elle « va s’en sortir et retrouver une prospérité que la Bourse et les investisseurs croyaient et croient encore improbable ». L’analogie a pour origine un vice-président de BlackRock, l’un des principaux fonds d’investissement mondiaux, dont on connait l’appétence pour la prospérité non partagée.

L'ESPAGNE ET L'ITALIE TOUJOURS AUSSI VULNÉRABLES, par François Leclerc

Billet invité.

L’Espagne et l’Italie continuent de ressentir les effets de la profonde crise politique qui secoue l’Europe. Le sort incertain de Mariano Rajoy tient à sa capacité à obtenir, au-delà du soutien de Ciudadanos, celui de petits partis moyennant compensations. Celui de Matteo Renzi est suspendu à sa victoire lors des prochaines élections législatives, qu’il veut avancer pour les faire coïncider avec celles des Allemands à l’automne.

L’ÉPREUVE BUDGÉTAIRE QUI PÈSE SUR LES AMÉRICAINS, par François Leclerc

Billet invité.

L’habitude a été prise, les déplacements à l’étranger des chefs d’État s’apparentent désormais à la tournée des voyageurs du commerce, les temps sont durs. Dans ce domaine comme dans les autres Donald Trump fait les choses en grand. À Ryad, il récolte la promesse de 480 milliards de dollars de commandes, dont 110 milliards pour l’industrie américaine de l’armement. À Bruxelles, il enjoint ses partenaires européens de l’OTAN de régler leurs arriérés de facture. À Washington, il lance une enquête antidumping qui vise notamment les importations allemandes d’acier, et continue de menacer de représailles que représenterait une augmentation … Lire la suite