La relance, cette grande absente

Selon Eurostat et la BCE, les prévisions de croissance se réduisent en Europe, et c’est particulièrement valable pour l’Italie, l’Espagne et la France. La Commission prévoit une hausse du PIB de 1,8% pour la zone euro, qu’elle avait initialement fixé à 2,3%. Circonstance aggravante, la montée de l’inflation – qui doit beaucoup à celle du pétrole – va davantage rogner le pouvoir d’achat. Un plan de relance serait nécessaire, mais il brille par son absence faute de financement disponible. À l’optimisme un peu forcé qui prévalait a succédé une discrète inquiétude, comme si l’effet du rattrapage enregistré s’épuisait et qu’il … Lire la suite

La banque du Japon, en toute hétérodoxie

Les faits et gestes de la Fed et de la BCE sont en permanence scrutés, analysés et commentés, toutes deux engagées dans un processus progressif et précautionneux de réduction de leurs programmes d’assouplissement monétaire. Les investisseurs avaient pris leurs petites habitudes qu’il va falloir abandonner et l’important est que cela se fasse sans heurts. Faute de pouvoir s’appuyer sur une quelconque expérience, les deux banques centrales y vont à tâtons, conscientes de la fragilité du système financier dont les réactions en chaîne – systémiques – sont imprévisibles.

Les temps difficiles à venir

L’optimisme n’est pas franchement au rendez-vous lorsqu’on s’informe des dernières prévisions économiques en zone euro. Dans son rapport annuel, le FMI estime que la croissance « bien que toujours vigoureuse », devrait ralentir à un rythme plus modéré ». Elle devrait atteindre 2,2% en 2018 et ralentir à 1,9% l’année suivante. Tandis que l’inflation ne peut espérer atteindre l’objectif de 2% que « dans quelques années », l’inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires) restant faible.

Qui succédera à Trump sinon lui-même ?

L’accord avec la Chine présenté il y a moins d’un mois n’était qu’une courte trêve et les hostilités sont relancées en grand. Donald Trump menace désormais de surtaxer de 10% les importations chinoises représentant une valeur globale de 200 milliards de dollars, dont la liste sera publiée à la fin du mois. « Des mesures supplémentaires doivent être prises pour encourager la Chine à changer ses pratiques déloyales et à ouvrir son marché aux biens américains » a-t-il justifié, afin de compenser le vol de technologies et de propriété intellectuelle américaines qu’il dénonce.

La première défaite européenne de la série qui s’annonce

Les dirigeants européens, associés aux russes dans l’accord nucléaire avec l’Iran dont les États-Unis viennent de sortir, vont-ils faire d’une défaite un succès ? Durant des mois, ils ont tenté d’obtenir le maintien de Donald Trump, qui a choisi la ligne dure après avoir fait longuement planer l’incertitude sur ses intentions. Laissant supposer qu’il en fera de même pour la suite, quand viendront les échéances des sanctions commerciales envers l’Europe et la Chine.

Quel avenir pour les voitures européennes ?

L’avenir de l’industrie automobile n’est pas tout tracé, tout spécialement en Allemagne où son poids économique est très fort. Cela a commencé avec les révélations sur les tricheries des constructeurs à propos de l’émission de CO² de leurs moteurs diesel et cela se poursuit inéluctablement par la chute des ventes des voitures diesel et le gel de leur marché d’occasion. Des mesures d’interdiction de la circulation du diesel ont entretemps été prises par plusieurs grandes villes allemandes, dont la liste est susceptible de s’allonger. C’est tout une époque qui disparait.