La Fed sous le poids des marchés

Rien ne va plus ! La hiérarchie militaire américaine n’est pas d’accord avec le retrait des troupes de Syrie annoncé par Donald Trump, et Jerome Powell, le président de la Fed, a fait adopter à l’unanimité des membres du Comité de politique monétaire, drapés dans leur indépendance, une nouvelle augmentation du taux de la banque centrale, en dépit de l’injonction du président américain de ne pas commettre « une nouvelle erreur ». Ce n’est pas seulement à la Maison Blanche mais dans toute la haute administration que règne un grand malaise.

Une nouvelle Longue marche chinoise

Les négociations commerciales américano-chinoises vont-elles reprendre, que peut-on en attendre ? Les deux parties se sont données jusqu’au 1er mars prochain pour parvenir à un accord, faute de quoi les augmentations de 25% des taxes douanières portant sur 200 milliards de marchandises chinoises importées qui ont été suspendues seront appliquées. Mais le délai imparti est bien court si l’on considère les exigences formulées par Donald Trump.

TRUMP COMIQUE TROUPIER

« Mon instinct m’en dit plus parfois que ce que le cerveau de quiconque pourrait me dire » vient en toute modestie de tweeter Donald Trump. À qui faisait-il référence en arguant de son écrasante supériorité ? À Jerome Powell, le président de la Fed qu’il a lui-même nommé, précisant que « jusque-là, je ne suis pas, ne serait-ce même qu’un peu, satisfait de ma nomination… »

Donnant le sentiment de confondre ses responsabilités de président et de business man, Donald Trump assène « je fais des affaires, et je ne vais pas être incommodé par la Fed » À … Lire la suite

Juncker homme de la dernière chance

Comment assumer politiquement la sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni et de l’Italie ? Il n’y avait guère de doute que la question était dans les esprits samedi dernier, à voir la mine des participants au sommet qui avalisait l’accord de départ de la première et les laissait dans l’expectative de la seconde. Quoi qu’il en soit de la conception de l’Europe, de ses défauts et de ses manquements, le rêve d’une génération est déjà durement atteint et cela rejaillit sur tous. Et si l’Italie y jouait en même temps sa partie, il virerait au cauchemar. Alors, pour cette fois, … Lire la suite

L’inexorable poids de la dette américaine

Le décor de la deuxième partie de mandat de Donald Trump est planté. Sans attendre, la perspective de sa réélection dans deux ans fait l’objet de nos commentaires après avoir constaté qu’il est déjà entré en campagne. Quel programme soutenu par quel candidat lui seront opposés par un parti démocrate qui a débuté sa mutation à la base mais pas au sommet ? Et surtout, dans quel état l’économie américaine se trouvera-t-elle alors, lui donnant ou pas l’opportunité d’à nouveau s’en prévaloir ?