Le déni à son comble en Allemagne

Les grands instituts d’études du pays revoient à la baisse leurs prévisions de croissance et tablent désormais sur une croissance de 0,5% cette année et le ministre de l’Économie Peter Altmaier clame « nous n’avons actuellement pas de crise économique. Il n’y a pas de risque de crise économique. Je reste convaincu qu’un débat sur l’équilibre budgétaire n’est ni justifié ni opportun ». Signe qu’au contraire celui-ci est engagé. Les mêmes instituts y contribuent en suggérant de renoncer à l’équilibre budgétaire si le ralentissement s’accentuait.

Le capitalisme assisté (bis)

La Fed continue ses injections sur le marché des repos et l’on en vient à s’interroger si elles ne vont pas se pérenniser. Le comportement du marché monétaire est devenu déroutant à la suite d’une décennie d’expérimentations monétaires sans précédents qui ont distordu le système financier, et la Fed n’a pas d’autres ressources que d’improviser devant ce qui reste inexpliqué. Ne trouvant au mieux pour le faire qu’un cocktail de facteurs qualifiés de « techniques » additionnés d’un zeste d’actualité moyen-orientale.