La progression de la pandémie est selon l’OMS exponentielle malgré les mesures de confinement qui concernent maintenant la moitié de la population mondiale. Aux États-Unis, l’activité économique chute comme une pierre et dix millions d’américains se sont inscrits au chômage en deux semaines. Faut-il en rajouter pour souligner que nous vivons une économie de guerre en temps de paix ? D’où l’appel de plus en plus entendu au lancement du « plan Marshall » de l’après-guerre.
La stratégie des bouts de ficelle
N’en disposant pas, les autorités européennes prennent leur temps
Après cette crise, le monde sera différent, plus solidaire, plus durable
Che Guevara ? Le Dalaï-lama ? Le Mahatma Gandhi ? OSS 117 ?
Non, c’est du Larry Fink dans le texte, le PDG de BlackRock.
Et déjà le gouvernement est en marche vers ce nouvel horizon radieux. À l’image de Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, qui en appelle aux dons pour sauver nos entreprises.
Sous vos applaudissements !
La mesure des responsabilités ne peut pas attendre
Ruée des grandes entreprises vers le cash
Financer le « quoi qu’il en coûte », un grand flou
La crise rend bête et intelligent à la fois
Que se passera-t-il quand nous sortirons, un jour, de cette crise qui paralyse le fonctionnement « normal » du monde, dépassant tout ce que l’on pouvait imaginer ? Il y a ceux, invétérés, qui au plus profond d’eux-mêmes restent persuadés que tout reviendra comme avant, et il y a les autres qui se prennent à espérer qu’il n’en sera rien, que le choc est trop puissant, et que les mises en cause de facto qui interviennent aujourd’hui ne passeront pas à la trappe. L’histoire n’est jamais écrite à l’avance, ce truisme est de faible consolation, mais sait-on jamais ? « … Lire la suite