Dans l’improvisation, les plans se succèdent et s’additionnent, et ce n’est pas fini ! Les banques centrales et les gouvernements tentent de faire face à ce qui est désormais comparé à la Grande dépression, devant même la surpasser. Les suicides des financiers en moins, les morts du coronavirus et tout ce qui s’en suit en plus. L’économie plonge et des craquements se sont entendre dans le système financier, dont on découvre qu’ils sont tous deux systémiques. La pire des propriétés, celle devant laquelle ils sont désarmés.
Après cette crise, le monde sera différent, plus solidaire, plus durable
Che Guevara ? Le Dalaï-lama ? Le Mahatma Gandhi ? OSS 117 ?
Non, c’est du Larry Fink dans le texte, le PDG de BlackRock.
Et déjà le gouvernement est en marche vers ce nouvel horizon radieux. À l’image de Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, qui en appelle aux dons pour sauver nos entreprises.
Sous vos applaudissements !
La crise rend bête et intelligent à la fois
Que se passera-t-il quand nous sortirons, un jour, de cette crise qui paralyse le fonctionnement « normal » du monde, dépassant tout ce que l’on pouvait imaginer ? Il y a ceux, invétérés, qui au plus profond d’eux-mêmes restent persuadés que tout reviendra comme avant, et il y a les autres qui se prennent à espérer qu’il n’en sera rien, que le choc est trop puissant, et que les mises en cause de facto qui interviennent aujourd’hui ne passeront pas à la trappe. L’histoire n’est jamais écrite à l’avance, ce truisme est de faible consolation, mais sait-on jamais ? « … Lire la suite