Avec à sa tête son chef d’État-major, l’armée recule sur des positions qui ne sont pas préparées à l’avance. La réponse au test voulu par Ahmed Gaïd Salah est sans équivoque, les interventions policières n’intimident en rien les algériens, c’est trop tard, c’est raté ! Ou alors il faut s’y prendre en grand, en très grand !
Piqure de rappel
Les forces de l’ordre entrent en scène
Le temps des rêves est terminé
Forte de tout son poids dans la société algérienne, l’armée va garder un pouvoir qu’elle a toujours conservé entre ses mains depuis l’indépendance et démontrer que rien ne peut se faire sans elle, Mais dans quelles conditions va-t-elle y parvenir ? Au nom du respect de la constitution, et afin de couper court à tout autre processus dont l’armée risquerait de ne pas conserver le contrôle, le chef d’État-major a choisi de confier l’intérim de la présidence au président du Sénat, le premier des « trois B » que sont Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaiz et Noureddine Bedoui, dont le départ … Lire la suite