LA TRANSITION CHINOISE EST MAL PARTIE, par François Leclerc

Billet invité.

Donnant une singulière vision de l’économie mondiale, les trois premières puissances – les États-Unis, la Chine et le Japon – sont gangrenées par l’endettement et n’ont aucune perspective crédible de le résorber, tout au contraire. Cela donne de quoi réfléchir ! Chacune doit composer à sa manière avec sa dette. Les États-Unis bénéficient du statut privilégié du dollar et la vendent à ses deux compères, tandis que la banque centrale japonaise achète à grande échelle la dette publique de son pays, et que la Chine tente de stabiliser la situation par des artifices tout en gérant les contradictions … Lire la suite

GROSSES TURPITUDES ET FAIBLES RÉCONFORTS DES INVESTISSEURS, par François Leclerc

Billet invité.

La forte demande des investisseurs pour la dette des pays émergents défie a priori toute logique. Connue pour ses défauts à répétitions, l’Argentine a placé sans coup férir une émission d’obligations à 100 ans, qui est sortie à 7,91 %. L’emprunt était de 2,75 milliards de dollars et la demande a été de 10 milliards. Incontestablement, le marché manifeste un sérieux appétit au risque et la logique de la finance n’a rien à voir avec celle de l’économie. Qui l’eût cru ?

QUAND LA BULLE CHINOISE ÉCLATERA… par François Leclerc

Billet invité.

La croissance économique chinoise a atteint 6,9% au premier trimestre, expression d’un boum continu des investissements publics dans les infrastructures et de la constitution d’une bulle immobilière. Pour la direction chinoise, le maintien de ce niveau de croissance reste prioritaire afin de préserver la paix sociale et la stabilité du régime. Mais derrière l’apparente robustesse de l’économie se cache une grande fragilité.

LA CHINE SUR UNE MAUVAISE PENTE ET NOUS AVEC, par François Leclerc

Billet invité.

En Chine, « la transition continuera d’être complexe, difficile, et potentiellement chaotique », avait martelé le FMI dans son rapport annuel de l’été dernier, et ce jugement est plus que jamais valable. On trouve à l’origine les tentatives du gouvernement d’amortir le choc de la crise lorsqu’elle s’est déclenchée, et de financer l’arrêt du secteur zombie des grandes entreprises d’État.