Soins intensifs d’un tout autre genre dont on n’est pas sorti

 

La masse des actifs financiers et des liquidités est telle que le système peut s’accommoder de taux négatifs persistants, cette incongruité pour ceux qui font de l’argent avec l’argent, car ils y trouvent leur compte par ailleurs. Sur le marché obligataire, la peine sera cependant compensée par la hausse de la valeur des titres si les taux continuent de baisser, mais s’ils remontent les pertes seront alors au rendez-vous.

Ces irrésistibles nouveaux géants de la finance

Au chapitre des mutations que connait le capitalisme financier, le poids et le rôle grandissants des fonds d’investissement n’est pas le moindre. BlackRock, Vanguard et State Street jouent les vedettes, mais le premier se détache nettement. Plus particulièrement dans son cas, le phénomène est lié à l’essor d’une nouvelle classe d’actifs, la famille des Exchange traded funds (ETF) qui ont fait son succès. Cotés en bourse, ceux-ci répliquent le comportement de « paquets » d’autres actifs ou indices sans qu’il soit besoin pour les investisseurs de les posséder, et ils sont assortis de frais réduits lorsque leur gestion est « … Lire la suite

Déconcertants tours de magie qui disparaissent par enchantement

Changement d’époque, changement de ton : la formule « il n’y a pas d’argent magique » revient sur le tapis dans la bouche du ministre français de la Santé Olivier Véran. À l’écouter, on comprend que les personnels de santé qui ont besoin de gagner plus en raison de l’indigence de leur salaire, vont pouvoir travailler plus et augmenter leur temps de travail, ce qui permettra de réduire les effectifs au passage. Enfin, les 35 heures sont remises en question, ce vieux rêve devient réalité !

Quand l’orage gronde vient le vent des idées courtes

Venant de se brûler les ailes avec ses investissements dans le transport aérien qui se sont révélés calamiteux en ces temps de confinement, Warren Buffett n’entend pas recommencer. Tout un symbole, il se désengage de Goldman Sachs et de JP Morgan Chase qu’il avait sauvé en 2008 en leur faisant payer cher, reconnaissant que « nous ne savons pas exactement ce qui se passe lorsque une partie importante de la société est à l’arrêt ».

Pour sauver le capitalisme de lui-même

Les circonstances exceptionnelles s’y prêtent, la foire aux idées nouvelles ne désemplit pas. Par quels moyens pourrait-on assumer l’héritage d’une situation financière inédite, l’apport actuel des banques centrales à la stabilisation du système ne suffisant pas ? comment sortir l’économie de la récession ? que faire face à l’endettement qui va s’accumuler si cela tarde ? Les remèdes traditionnels étant dépassés, d’autres doivent être inventés. Bien heureusement, de nouvelles recettes sont concoctées afin que les États cessent de s’endetter et que leurs dettes soient transformées, le capitalisme est sauvé !

Papier de mauvaise humeur

Ils voudraient s’y prendre mal qu’ils ne pourraient pas mieux faire. Le Medef a commencé en annonçant qu’il allait falloir travailler plus, le gouverneur de la Banque de France que les dettes allaient être payées et le ministre de l’Économie a martelé qu’il fallait retourner au travail. Puis le président de la République a décidé qu’il serait rendu hommage aux « soignants » le 14 juillet, avant qu’un membre de son gouvernement annonce la distribution d’une médaille aux plus méritants. Ils ont tous perdu de bonnes occasions de se taire. Les personnels hospitaliers de Toulouse ont répondu en manifestant sur … Lire la suite