Les temps changent, les discours aussi. « Il n’y a pas d’argent magique » avait répondu Emmanuel Macron à une infirmière l’apostrophant. Entré en guerre, il a changé son fusil d’épaule pour marteler « quoi qu’il en coûte ». Mais il n’a pas précisé qui allait payer l’addition et par quel moyen.
Ils volent de défaites en défaites
Cinq heures ont été nécessaires aux membres du Conseil européen pour conclure leur téléconférence sans un quelconque accord, un genre qui s’est installé. Non, c’est non ! Angela Merkel s’est opposée de la manière la plus catégorique à l’appel lancé par les neufs pays de la zone euro, s’en tenant à une activation du Mécanisme européen de stabilité (MES) qui n’a pas été décidée pour ne pas répondre aux exigences de la situation qu’a relevé Giuseppe Conte. La suite est renvoyée à un Eurogroupe qui n’aboutira pas plus, sa précédente réunion s’étant terminée par l’attente d’un arbitrage …du Conseil européen. … Lire la suite
Défense et illustration des corona-obligations
Une nature à forcer pour sortir d’un cadre convenu dans un contexte qui ne le permet plus
Manger son chapeau, c’est indigeste
Les dirigeants européens toujours désunis
Autre temps, autres mœurs
Les milliards valsent, mais seront-ils suffisants ? Ce qui était un doute devient une certitude, c’est non ! Il est enregistré que la BCE a repris la main, mais il va falloir la garder le temps passant. Les métaphores guerrières destinées à rassurer et assurer les faux-semblants sont de sortie. L’un parle de son « bouclier », l’autre de la « bombe » que représenterait l’activation du Mécanisme de stabilité européenne (MES), d’autres encore font état des « munitions illimitées » de la banque centrale. Et le gouvernement français tente de contenir la chute de l’activité économique en créant une … Lire la suite