L’enjeu algérien dépasse les frontières du pays

Les mots manquent pour qualifier les mobilisations d’hier. Il avait été souligné que ce vingtième vendredi de manifestations massives coïnciderait avec le 57ème anniversaire de l’Indépendance algérienne, et que cette date symbolique lui donnerait une dimension particulière. Au choix, ces manifestations ont donc mérité d’être qualifiées d’historiques ou de monstrueuses, ou bien des deux à la fois. Non seulement à Alger, mais également à Constantine, Oran, Tizi Ouzou, Bejaia, dans toutes les grandes wilayas et les moins grandes…

De quoi sera fait demain

Ce qui devait arriver arriva ! Le commissaire européen Pierre Moscovici a annoncé la décision de la Commission à propos de l’Italie : « une procédure pour déficit excessif au titre de la dette n’est plus justifiée à ce stade ». Elle doit encore être formellement validée par l’Eurogroupe le 9 juillet. Et Matteo Salvini a immédiatement repris ses forfanteries : « j’en étais sûr, maintenant je proposerai au gouvernement d’accélérer sur le budget de l’an prochain. »

Le pragmatisme des banquiers centraux

La BCE ne dévoile pas encore ses batteries depuis l’annonce par Mario Draghi, prochainement sur le départ, que les achats d’obligations pourraient reprendre si l’inflation ne repartait pas. Selon son économiste en chef Philip Lane, « ses dirigeants doivent aussi être ouverts à de nouvelles idées et de nouvelles méthodes » bien qu’ils disposent de marge de manœuvre pour engager un nouvel assouplissement monétaire afin d’accomplir son mandat.