Encore une petite cachotterie financière qui nous coûte cher

Il faut faire quelque chose pour les banques et les compagnies d’assurance qui, nous explique-t-on, souffrent de la baisse des taux et de la diminution de leur marge. C’est chose faite, avec comme conséquence qu’il ne fait pas bon être un petit épargnant. Augmenter son petit capital n’est plus envisageable si l’on n’a pas les moyens de jouer au loto de la finance et de risquer son épargne. Éviter son érosion par l’inflation devient même un souvenir.

Le serpent se mord le bout de la queue

Soucieuse de ne pas se froisser les ailes, Christine Lagarde se réfugie derrière une formule pour initiés en réclamant une « policy mix ». Par-là, les économistes entendent la combinaison coordonnée de la politique monétaire et budgétaire, supposant l’adoption d’un plan de relance. La même sempiternelle question est à nouveau posée, le déblocage du resserrement budgétaire qui le permettra est-il dans les tuyaux  ?

La hausse de la température n’est pas seule insoutenable

Le montant impressionnant de la dette des entreprises revient sur le tapis. Finies, les lamentations sur la dette publique, il y a mieux à se mettre sous la dent ! La Banque mondiale fait état à son sujet de la « vague d’accumulation de dette la plus importante, la plus rapide et la plus large à ce jour », dans la foulée de la crise financière. Leurs émissions ont en effet atteint 2.500 milliards l’année passée, un record. Et la Federal Reserve of New York, le bras armé de la Fed, a renouvelé sa préoccupation en raison des conséquences qui … Lire la suite

Traçabilité des uns, opacité des autres

Les lumières du Consumer electronic show (CES) de Las Vegas sont éteintes, mais les yeux de ses 170.000 participants déclarés continuent de briller. Tout est dans la démesure à la grande foire des produits électroniques, y compris l’espoir de faire fortune des nouveaux arrivants. Sans attendre, Amazon a annoncé que son assistant intelligent Alexa était désormais intégré à 200 millions d’appareils, Google que le sien était utilisé par 500 millions de personnes chaque mois. Rares sont les objets qui ne sont pas connectés ou sont annoncés l’être prochainement, même la pomme de douche n’y échappe pas.

Entre gens de bonne compagnie, on s’arrange toujours

L’échéance de l’application de nouvelles réglementations se rapprochant dangereusement à leur goût, les banques et autres gestionnaires d’actifs européens se rebiffent. En France, ils ont trouvé l’appui de députés menés par Eric Woerth, un ancien ministre du Budget, qui réclament la clémence à propos du renforcement des fonds propres des banques qui les attend. Mais un autre sujet d’inquiétude est apparu avec la prochaine arrivée en septembre de nouvelles règles régissant les transactions de titres.

Coin de ciel bleu en Espagne

Dans un premier temps, l’arrivée en fanfare de Podemos en Espagne n’a pas répondu aux espoirs suscités, et celle de Syriza en Grèce pas davantage. Puis est intervenue la formation d’une coalition entre le Mouvement des 5 étoiles et la Ligue de Matteo Salvini. Ces rebondissements successifs de la crise politique européenne n’ont pas été réjouissants pour ceux qui attendaient un renouveau et l’émergence de nouveaux mouvements rompant avec les partis de gouvernement. Mais on ne peut pas en rester là.

Les envies rentrées du monde bancaire

Manger ou être mangées, tel est le dilemme devant lequel, à les entendre, les grandes banques européennes seraient placées. Certes, elles ne font pas le poids devant les mastodontes américains qui font la loi sur les marchés, ni en terme de capitalisation boursière, ni de retour sur capitaux propres (ROE). Mais la concentration qu’elles voient comme recours en ces temps de vache maigre question rendement rencontre de gros obstacles. Question vocabulaire, elles préfèrent d’ailleurs parler de « consolidation » pour ne pas rebuter.