Si les 750 milliards d’euros d’achats de titres obligataires publics et d’entreprises de la BCE peuvent dans l’immédiat éviter une réédition de la crise obligataire qui a déjà menacé la zone euro d’éclatement, ils ne sont qu’un pis-aller. Et les plans de soutien qui reposent en premier lieu sur du crédit, que ce soit aux entreprises ou aux États, ne vont pas non plus au cœur du sujet.
Manger son chapeau, c’est indigeste
Prophylaxie, par Hervey
Quand tout marche sur la tête, tenez bon la rampe
Les dirigeants européens toujours désunis
La route est droite mais la pente est rude
Autre temps, autres mœurs
Les milliards valsent, mais seront-ils suffisants ? Ce qui était un doute devient une certitude, c’est non ! Il est enregistré que la BCE a repris la main, mais il va falloir la garder le temps passant. Les métaphores guerrières destinées à rassurer et assurer les faux-semblants sont de sortie. L’un parle de son « bouclier », l’autre de la « bombe » que représenterait l’activation du Mécanisme de stabilité européenne (MES), d’autres encore font état des « munitions illimitées » de la banque centrale. Et le gouvernement français tente de contenir la chute de l’activité économique en créant une … Lire la suite