Réfugiés et otages de surcroît

N’attendant rien d’un accord européen le soulageant de leur grand nombre, le gouvernement conservateur grec a trouvé une manière expéditive de se débarrasser des réfugiés : ils sont renvoyés à la mer sans autre forme de procès, en contravention avec la convention internationale qui veille à leur protection. Une enquête du New York Times qui s’appuie sur les ONG et les gardes-côtes turcs établit que plus d’un milliers de réfugiés ont fait l’objet de 31 expulsions successives. C’est donc une politique et non pas des cas isolés.

La ségrégation s’étend au mode de paiement

Pauvres ou riches, à chacun son mode de paiement.

L’utilisation de l’argent en espèces est gratuit, quand on l’a gagné, et cela semble aller de soi, mais pour combien de temps ? Après la « bancarisation » au berceau, une prohibition d’un genre nouveau est amorcée aux États-Unis, celle des espèces. Les cartes de débit et de crédit sont devenues nécessaires dans les magasins qui affichent « cashless » (pas d’espèces).

Les banques centrales renouvellent l’interprétation du rôle de l’apprenti sorcier

La création monétaire des banques centrales a fait rêver pendant un temps, d’une manière assez inconsidérée, et les propositions d’utilisation de cette manne providentielle ont fleuri. Le débat s’est pour l’instant éteint, dans les faits il a été tranché : elles ont lancé une machine infernale qu’elles ne peuvent plus arrêter, ayant adopté comme solution d’accroître la dette pour combattre les effets de sa progression.

La pandémie a parfois bon dos

L’entrée en récession des États-Unis est maintenant officielle et les faibles oscillations de tel ou tel paramètre ne préludent pas à sa sortie prochaine. Les chiffres du chômage peuvent s’améliorer à la marge d’un mois sur l’autre mais ils restent hors normes, et la consommation, composante majeure du PIB, connait une baisse massive. Seule consolation, ces résultats sont moins mauvais que ceux que les analystes attendaient ! L’économie est sinistrée et Paul Krugman craint dans sa chronique du New York Times la venue d’une « grande récession ». Ses causes peuvent-elles seulement être trouvées dans l’ampleur de la pandémie qui … Lire la suite

La leçon de chose délivrée par Wirecard n’est pas finie

L’équipe de direction de Wirecard a décidé de sauver les meubles, sentant le vent du boulet. Un milliard de dollars ont été transférés vers des sociétés partenaires et l’argent s’est évanoui dans la nature. Il n’a certainement pas été perdu pour tout le monde, le système financier ne manquant pas de ressources empêchant de remonter la piste jusqu’au bout. « Follow the money! », c’est bon pour les films.