Billet invité En ce début de semaine sur le marché obligataire, suite à de nouvelles émissions espagnoles et italiennes, ainsi que sur les places boursières, où les valeurs financières ont à nouveau dégringolé lundi, l’ambiance n’est pas à la fête. Généralement l’un va bien quand l’autre va mal, les investisseurs suivant le mouvement de balance en l’amplifiant, mais ce n’est même plus le cas. La chute du gouvernement de centre-droit hollandais, l’un des piliers européens de la rigueur, ainsi que les résultats électoraux français n’y sont pas pour rien. Le ministre espagnol du budget, Cristobal Montoro, vient de reconnaître que le pays vivait « un moment extrêmement délicat », tandis que la Banque de Grèce prévoit une nouvelle aggravation de la récession pour cette année (un taux frisant désormais -5%) et la poursuite de la baisse de l’inflation, qui pourrait n’être que de 0,5% en 2013. Au bord de la déflation.