Billet invité.
La Commission rendra au plus tard en décembre prochain un rapport sur les différentes options permettant de tirer parti de la flexibilité du pacte afin de favoriser la croissance. Ainsi se résume l’immense victoire remportée lors du dernier sommet européen par François Hollande et Matteo Renzi, qui est déjà éclipsée par la bataille acharnée qui se mène pour l’attribution des postes restant à pourvoir, qui mobilise toutes les énergies. Jean-Claude Juncker est cependant assuré de sa nomination à la présidence de la Commission, mais il est fâcheusement omis, en rappelant sa longue et brillante carrière, qu’il a été pendant dix-huit ans premier ministre du principal paradis fiscal au sein de la zone euro, le Luxembourg.
Publiée par le Wall Street Journal à l’occasion du sommet, une tribune cosignée par Wolfgang Schäuble et Pier Carlo Padoan, les ministres des finances allemand et italien, a statué sur le fond. « La croissance créera des emplois et aidera les gouvernements à s’attaquer à la dette publique. Promouvoir la croissance est le meilleur moyen de contenir l’avancée des partis extrémistes et anti-européens », y écrivent-ils, préconisant pour l’obtenir « d’accroître les réformes structurelles », faisant notamment référence à la flexibilité du marché du travail et non pas à celle du pacte de stabilité…