Billet invité.
Chassez les sortants ! C’est par cet exutoire que la crise se manifeste au niveau politique en Europe. En chaque occasion électorale elle se vérifie, sans qu’aucun particularisme n’y déroge, et elle semble pouvoir ne connaître qu’une exception en Allemagne, et encore ! Car il n’est pas certain que la coalition actuelle puisse être reconduite à l’automne prochain, le FDP pouvant se situer sous la barre fatidique des 5% des votes, en dessous de laquelle on est recalé. En Italie, si le retour de Silvio Berlusconi semble improbable en février prochain, la victoire de Luigi Bersani, le candidat issu des primaires organisées par le parti démocrate, est prédite par les sondages. De son côté, Mario Monti tente jouer une carte indécise, hasardeuse faute d’assise politique. Enfin, le maintien de la coalition grecque reste une inconnue, car elle ne doit son salut qu’au fait qu’aucun des partis la composant n’a intérêt à se représenter devant les électeurs.
La manifestation de la crise dans sa dimension politique révèle un vide. Les électeurs ne choisissent pas une formation et un programme, mais ils rejettent systématiquement ceux qui sont au pouvoir et procèdent par exclusion. Cette démarche a toutefois ses limites, le choix étant en règle générale limité à deux partis de gouvernement… Elle illustre aussi l’état d’un système de représentation élective qui n’est plus porteur d’alternative dans une situation qui le réclame.
L’ère des grandes consciences morales intellectuelles révolue (à l’exception de Stéphane Hessel) et celle des experts ayant fait long feu, que reste-t-il comme référent si ce n’est une vague société civile à laquelle il est fait de temps en temps appel pour trouver une assise ? Dans ce nouveau paysage, la seule élite est celle liée à l’argent, voyante quand elle est de souche récente et cachée lorsqu’elle est installée. Elle relève aujourd’hui la tête, offusquée de voir ses acquis contestés, par des « revanchards » dit-elle. Mais de quoi est-elle porteuse, si ce n’est de la préservation de ses privilèges, de son patrimoine, c’est à dire de l’héritage à qui elle accorde un caractère naturel puisqu’il dérive de la propriété ?
L’identité de nos sociétés est désormais faite du rejet diffus d’un système sur lequel les prises font défaut, accompagné d’un renoncement intériorisé et largement partagé à en trouver. Par quoi ce vide peut-il être comblé ? Faut-il réinventer les clubs, qui ont déjà eu leur utilité ?
Hooo, mais les clubs existent. Ce sont les ploutocrates que les finances et on appelle ça think tank.
Les autonomes se transforment vite en bizness club. Le sens de l »intérêt général ne pèse par lourd face à l’offre d’avantages, d’argent, de position.
La logique booléenne qui perd la (les) boule(s). La décision de l’homme moyen dépend du bruit quantique généré par le vide de sens de son existence. (Manifestation des fluctuations du vide quantiques au niveau macroscopique) 0.0.0.1.1.1.1.0.0.0.0.0.0.1.1.0.1.0.1.0.1.0.1.0.1.0.1.0.1.0.1.0.1.^~-_….,,,,,???¨¨¨¨¨!!!!
Permettez-moi de vous contredire: il n’y a pas de vide, il y a trop de place pour les marchés financiers.
Je m’explique: je pense que nous sommes d’accord que les gouvernements nationaux ont successivement cédé du pouvoir au milieu financier, aux puissants acteurs économiques. A l’heure actuelle, on a l’impression que ni la classe politique dans son ensemble, ni la publique ont pris conscience de la nécessité de se réapproprier le pouvoir perdu, alors que l’on prône, au contraire, une influence encore plus grande des marchés financiers, des « experts », en estimant que c’est « le marché » qui raison et non les peuples d’Europe, ce sont les gouvernements qui doivent s’incliner face aux impératifs aux nouveau maiîtres de l’économie – ce que font Hollande et Monti, entre autres. On fait donc le contraire ce que serait sain et logique. En résumé, il ne faut compter sur un changement de la situation actuelle, la France est prise dans une spirale qui tire inéluctablement vers le bas. Elle n’a pratiquement plus aucune marge de manouevre, puisqu’elle s’est vendue, au cours des dernières quarante d’années, aux marchés financiers internationaux.
@ Germanicus
Normal , c’est le pouvoir financier qui à financé leur élection !
Pas de sous , pas de mandat .
A propos des gouvernements
Eric Toussaint sur La Premiere RTBF
en deux parties
http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1786917&channel=lapremier
http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1786919&channel=lapremiere
Je dirais: « Elle a été vendue par ses élites au cours des dernières quarante d’années, aux marchés financiers internationaux. »
Macarel
Par ses élites et notamment par le milieu politique en particulier. Les gouvernements francais ont fait appel aux crédits pour camoufler les problèmes structurels de la France – et pour contenter ses « élites », ainsi qu’une grande partie de l’électorat, comme on l’a fait en Grèce de manière plus ouverte, plus vulgaire.
@Germanicus : tout le billet se place au niveau politique, monsieur Germanicus, son incipit l’annonce on ne peut plus clairement. A ce niveau le « vide » est devenu une évidence.
Batraman. Si la politique, nécessairement er ultimement, c’est la guerre, si l’ennemi c’est la finance, si la finance est bien une hyperpuissance globalisée, alors cette guerre ne peut être qu’une guerre asymétrique, non-déclarée, transnationale évidement, cette politique une politique de petits pas, jusqu’au pas final de l’IPFP.
@vigneman : pas bien compris le sens de ta réponse. Serait-ce que la « guerre » à la finance comblerait le vide politique, ce qui donnerait raison à Germanicus ? La politique n’est « nécessairement er ultimement » la guerre que dans le sens strict des mots, ça ne vaut pas pour une « guerre » contre la finance où le mot doit être pris au sens figuré. Donc pas de guerre et pas de politique. Donc vide politique. CQFD.
Le vide n’est qu’apparent. Il est organisé justement par cette élite liée à l’argent, qui controle indirectement le système: Campagnes éléctorales, journaux, télés (Voir les insanités des 30 chaines gratuites, à part quelques exceptions)…
Ils fabriquent le vide, pour que leurs « créatures » restent en place…
Il suffit de voir un JT, pour voir une pompe à vide…
Il suffit d’écouter un Premier Ministre, pour connaitre la langue de bois, et la pompe à vide politique, aux ordres de l’argent. Il suffit de lire ce blog, divers autres économistes, Lordon, Sapir, Stiglitz , pour se rendre compte que ces créatures obéissent à la finance. Parcequ’une intelligence normale ne peut plus raconter de telles idioties économiques.
Comme jadis dans les années 1930.
Le système , y baigne complet .
Un exemple ,le président du conseil général de l’Ardèche qui présente ses meilleurs vœux .
En 2013 , le Conseil Général sera chaque jour à vos côtés .Ici , là , là-bas et aux quatre coins du département , je viendrai à votre rencontre pour porter sa parole .
🙂 Alléluia ! ( ça c’est de moi )
Si le système de représentation élective n’est plus porteur d’alternative, sous réserve qu’il l’ait jamais été réellement, il doit y avoir une explication.
La mienne est que ce système est doublement usé.
Pour ceux qui rêvent d’un passé plus démocratique et d’un Etat à l’écoute de ceux qui se croyaient encore des citoyens, le mode de représentation dit démocratique – c’est-à-dire uniquement par opposition à despotique – a fait son temps.
Pour ceux qui pensent que seule la démocratie directe, comme objectif et comme moyen, peut renverser l’ordre établi, l’idéologie démocratique – la liberté dictatoriale du marché – a fait son temps.
Quand les forces se retrouveront et seront capables de combattre ensemble leur ennemi commun, un futur deviendra possible.
A défaut, la plongée dans la barbarie est inévitable.
Les barbares sont déjà là, parmi nous, il suffit de leur donner un fusil, comme aux USA.
La liberté seule, ne suffit pas à fonder une société.
@ Marlowe et Macarel
Barbarie.
« La barbarie est une relation sociale organisée par un pouvoir non plus symbolique mais réel. » L’homme sans gravité, Charles Melman (lacanien).
Il est clair pour moi que nous vivons actuellement en pleine barbarie.
Comment quitter cette barbarie, comment retrouver un pouvoir symbolique sans retomber dans les bondieuseries? Peut-être les anthropologues ont-ils une idée?
« La liberté seule, ne suffit pas à fonder une société »
Le sens de la politique est la liberté. Pas son but, ni sa fin (Hannah Arendt).
De plus en plus la « liberté », le choix, va se résumer à « marche ou crève ».
Mais lorsqu’on est étourdi par les médias, aveuglé par les gouvernements, lié par l’argent, tiraillé par nos désirs, immanquablement restreint par la réalité environnementale, avancer dans la bonne direction parait improbable.
à Macarel
Une société sans liberté, pour quoi faire ? (allusion à une conférence d’un célèbre homme d’Etat, La Liberté, pour quoi faire ?)
à BasicRabbit
Vous n’avez encore rien vu !
Sérieusement, une partie encore essentielle du monde maintient une apparence démocratique et la seule existence de ce blog en est une composante.
Je pense que nous vivons une société totalitaire d’apparence démocratique dans laquelle règnent la technique et l’argent, besoin essentiel produit par la logique de la marchandise.
à kercoz
Plus d’Etat en Belqique ? Pensez-vous vraiment qu’un Etat fonctionne principalement avec les élus ? Que faites vous des permanents formés aux mêmes sources ?
Comme si un gouvernement était seulement défini par ce qu’il fait !
Ne doit-il pas être défini par tout ce qu’il ne fait pas ?
Dans la série, à quels enfants allons-nous laisser ce monde ?
« (…) Le temps des « hommes qui ont dix ans », depuis longtemps prédit par les textes pâlis du bouddhisme, est déjà visible. « Il viendra un temps où naîtront aux hommes des enfants qui n’atteindront que l’âge de dix ans; et avec ces hommes des filles de cinq ans qui seront fertiles… Avec ces hommes de dix ans apparaîtra une haine violente qui les opposera les uns aux autres, violente hostilité, violente malveillance, violent désir de massacre ». La terrible insignifiance de cette culture des hommes de dix ans, déjà un peu partout perceptible, pourrait être symbolisée par un juke-box à pile atomique, car l’appareillage scientifique et technique le plus avancé y est au service des pulsions infantiles de l’humanité. Quand ces pulsions trouveront leur expression au sommet du pouvoir – comme ce fut le cas en Europe centrale avec Hitler et Himmler – la fin sera proche.(…) »
Lewis Mumford. Les Transformations de l’homme (1956)
Quel âge ont-ils donc ceux qui se sont emparés de la gouvernance du monde ?
@Marlow:
L’exemple de la Belgique ….sans etat …démontre que le pouvoir ne réside plus ( ou tres peu ) dans l’ institution .
Ce là démontre aussi qu’il ne sert a rien de perdre soin temps a s’attaquer a ce « leurre » .
« « La barbarie est une relation sociale organisée par un pouvoir non plus symbolique mais réel. » L’homme sans gravité, Charles Melman (lacanien).
Il est clair pour moi que nous vivons actuellement en pleine barbarie.
Comment quitter cette barbarie, comment retrouver un pouvoir symbolique? Peut-être les anthropologues ont-ils une idée? » (je me cite!)
ça me travaille. Je re-regardé la formule canonique des mythes (les matheux sont attirés par les formules comme les mouches par …) de Lévi-Strauss et la catastrophe de double cusp (qui joue, selon Thom, un rôle crucial en morphogénèse) que Petitot lui associe. Y a-t-il des chercheurs constitutionnalistes qui ont essayé d’intégrer ça dans leurs projets de constitution? Car s’il y a un jour changement de paradigme, ce que j’espère et crois, alors il y aura changement de société, donc nouvelle constitution.
Thom a écrit un article « Révolutions, catastrophes sociales? » (Apologie du logos). Il y oppose le pouvoir de la force (police, armée), le pouvoir de l’économie (terres, capitaux, outils,…), et le pouvoir sémiologique: « Notre modèle va lui [le pouvoir sémiologique] donner une influence prépondérante. Il importe donc d’établir qu’aucune société stable ne peut exister sans une certaine forme de pouvoir sémiologique. »
Je sens confusément (tel rantanplan) que dans une « bonne » constitution tous les pouvoirs (trois?) soi-disant indépendants doivent faire « un » pour assurer la cohérence de la société, c’est-à-dire se tenir subtilement les uns les autres par la barbichette. N’est-ce pas le rôle de la fameuse inversion dans la formule de LS?
un ballon d’oxygène: Notre Dame des Landes
http://www.youtube.com/watch?v=Ipy01M4Bci4&feature=player_embedded
@ Ardéchoix
Oui et c’est là que se joue le futur .
Les petits hommes ne voient pas ce qui est sous leur nez .
@ taratata
La politique du toujours plus pour montrer une façade derrière laquelle on cache la misère vient de trouver sa limite
Trés émouvant , ce qui est montré dans ce « Notre Dame des Luttes », en particulier la calme détermination de tous ces gens pourtant tous différents .. qui ont trouvé là comme une révélation , une évidence, une simplicité qu’ils ne limitent pas à ce combat particulier
@ pasdefil
Tu es ému par un reportage , des images …
alors , si tu t’y rends un de ces jours , j’te dis pas !
Tu n’en reviendras pas !
@ taratata
C’est vrai : si j’y allais, je risquerais de ne jamais en revenir …
Mais, à presque 10 000 km de Nantes, et le corps plus trés vaillant, je reste dans ma cabane … avec dans le coeur ce possible
A NDDL, une lutte, oui, mais aussi un signe d’espoir et, comme le dit l’Ardéchoix , une bulle d’oxygène pour les « asphyxiés » ..
A lire ce blog et d’autres économistes du genre des « atterrés », on voit qu’il est possible d’imaginer d’autres politiques économiques, et même de les exposer dans un certain détail. Par contre, on ne voit pas du tout où sont les politiques capables d’une décision en rupture avec le consensus, disons, des marchés ; ni où sont les électeurs qui accepteraient de s’engager dans cette aventure. Mais là où ces virages ont été pris, rien ne permettait d’anticiper que ce puisse être possible : à chaque fois cela a été une réaction collective de dernière minute avant la catastrophe. En ira-t-il nécessairement ainsi dans tous les pays actuellement menacés par la supposée « crise », et pourquoi devrait-il en être ainsi ? (Et s’il vous plaît, ne me dites pas « nyaka suivre Mélenchon »).
Je ne comprend pas la fixette sur Mélenchon.
Que vient-il faire là ? Je ne savais pas que le tribun des comices agricoles était reparti pour une campagne électorale. Ou bien est-il si présent dans la tête – votre tête- qu’il n’a pas besoin de dire » coucou, ne m’oubliez pas » ?
Auquel cas, il mérite un coup de chapeau que je transformerai en bulletin de vote, si l’occasion m’en est donnée et surtout si il ne change pas dans sa volonté d’en découdre avec l’ ennemi ( pacifiquement, il va de soi.)
Au point où nous en sommes, être cohérent, rationnel et tout ça, est secondaire. C’est accorder trop de considération à la mafia financière. Il s’agit simplement de vouloir agiter la fourmilière. Pas d’être un surhomme -surHumain- pour étonner des intellectuels exigeants,intellectuels qui ont une fâcheuse tendance à transformer le débat d’idées en « j’aime-j’aime pas » sur des personnes qui n’en peuvent mais. Il sollicite notre vote, pas l’admiration de sa personne, avec des idées certainement insuffisantes. Peut mieux faire, l’éternelle insuffisance. Ou en terme consumériste, le package est incomplet et sa déco. défaillante.
Reste l’ombre de Doriot… ce serait faire injure à son éthique démocratique. Il a certainement beaucoup de défauts, mais qu’il constitue une menace pour la Démocratie est une blague sans preuve. Puérile.
Finalement , si ce nom n’était pas apparu comme un cheveu sur la soupe – en fin vénéneuse- dans votre texte…. bref tout est bien.
Dans ce blog, dès qu’on cherche une issue, il y a un fan de Mélenchon pour nous rappeler qu’il est la solution. C’était la seule raison de mon allusion à cette non-solution.
Merci, Jeanne !
« Je ne comprend pas la fixette sur Mélenchon. »
Mais bien sûr que vous comprenez. D’ailleurs, vous avez aligné 21 lignes à se tordre de rire. Le silence chez vous ça compte pas ?
Expliquez-moi, s’il vous plaît, Madame Favret-Saada. Hein ?
C’est une façon élégante de faire, sur la pointe des pieds, en souplesse.
J’ admire.
Qu’il soit une non-solution, façon consumériste s’entend, c’est probable mais je ne comprend pas le dédain – toujours une mention défavorable pour le diminuer- que cet homme attire. C’est injuste. Je ne suis pas en état de prendre sa défense et il faut lui souhaiter un meilleur défenseur, mais vraiment quel risque cet homme et le parti dont il est le porte-parole porte-il ? Nous détourner des bonnes solutions ? il serait alors toujours temps de l’ abandonner.
Pour moi, il est du bon côté. Il est du bon côté, celui des idées défendues ici, même si éloignées ou pilleur sans vergogne apparente des idées d’ici. Il est du bon côté de la barricade. Du bon côté, pour le moment, au bénéfice du doute, et même dans l’attente d’un revirement toujours possible.
Du bon côté, par absence d’autres forces politiques crédibles. Du bon côté, pour l’essentiel et pour l’instant.
Cela ne mérite-il pas une mention critique favorable ou bienveillante ? Ou même, une mention neutre, du genre » Il existe mais il se trompe et nous fourvoie sur tel ou tel sujet » ?
Rappelez-vous, page 18 le dialogue « Assez, assez. Arrêtez, ce n’est pas vous, c’est le monde! ». Le patient porte une souffrance que lui inflige le monde. Il me semble que la réaction du psy. est celle d’une fraternité ou d’une empathie assumée. Par cette réaction, le fardeau qui écrase le patient les fait frères. Tous ceux qui porte ce fardeau sont de la même fraternité. Pensez-vous que notre « héros » soit insensible et voulez-vous lui
refuser cette communauté?
J’ai le même point de vue sur Lordon.
L’enjeu est trop grand pour user notre énergie à descendre en flamme ceux qui ne sont pas des opposants déclarés, qui oeuvrent dans la bonne direction. Il est trop tôt pour affiner le tri.
Mélenchon est une non-solution, vous aussi Jeanne, et Paul aussi d’ailleurs, pour la simple et bonne raison que ni Jeanne, ni Paul ni Mélenchon ni personne sur ce blog ne détient le pouvoir, ou est en mesure de l’influencer… pour le moment en tout cas !!
Si… moi…
Mais faut demander poliment….
@Ju : et moi je délègue…
Voulais pas en rajouter….mais finalement…..osons prendre quelques coups…les derniers de 2012………………
Bien obligé d’admettre que , tel que c’est parti ET PAS ENCORE ARRIVE…..le quinquennat actuel de FRANCOIS sera le dernier pour un homme réputé de gauche ,en FRANCE , de mon vivant……!
Suivront les clones des SARKOZY et LE PEN pendant plusieurs générations……!
C’était sans doute couru d’avance….cela ne m’a pas empêché de fermer les yeux , d’espérer , de me réjouir , puis de les rouvrir , mes yeux , remplis de larmes de rage et tristesse.
Alors , l’argument de la « fixette sur MELENCHON »……..j’avoue , qu’aujourd’hui , quand je vois ce qui se prépare pour les actifs français…….compte tenu des pouvoirs concédés à un président en FRANCE…….j’aurais aimé en tâter , du MELENCHON……!!
Meilleurs voeux à tous quand même , …surtout à ceux qui croient aux miracles…
Il ne s’agit pas du discours de Mélenchon qui reprends à son compte toutes les bonnes critiques du système, on se demande ou il a inventé tout ça, surtout pas » à la gauche du PS » ou au PCF….
Foutaises et billevesées…
La réalité est la, à la marge, dans le détail, il vaut mieux Hollande, par contre au niveau du système, c’est la meme chose.
Cet homme qui a nommé Hollande « Hollandreou » avec clairvoyance s’est pourtant abaissé à le soutenir au deuxième tour en France…
Il n’était pas obligé…
Comme la gauche de Hollande n’était pas obligé de soutenir Chirac en 2002…
Lepen n’avait aucune chance…
Quand à Sarkosy ce n’est pas la lacheté de Mélenchon ordonnant le vote PS qui l’a fait perdre…
Faut quand meme pas prendre les français pour des cons, vous les belges…
Ce brave Méluche se la pète, normal pour un politique.
La raison en est ici
http://www.pauljorion.com/blog/?p=45012
De 17.15 à 18.45 une intervention de Marc Halévy
La politique court toujours derrière, le changement viendra de la base.
La politique court toujours derrière, le changement viendra de la base.
Bien sûr. Alors laissons-le en paix. Comme le changement viendra de la base, il n’est qu’une transition à défaut de croire à la génération spontanée.
@Daniel
Je n’ai jamais dit qu’il fallait le laisser en paix et je me rends bien compte que la démocratie représentative a vécu, elle n’est plus adaptée aux circonstances actuelles.
Je dis simplement que pour obtenir des changements au niveau politique ils faut qu’ils soient avalisés et porté par la base.
Alvin Toffler dans son livre La Troisième Vague avait fait mention de la démocratie semi directe.
Nous sommes apte un jour a être appelé en tant que juré pour juger de l’emprisonnement ou non d’un de nos semblable, pourquoi ne pourrions nous pas être tiré au sort pour accompagner les politiques afin de légiférer sur des problèmes qui nous concernent tous.
Avec les moyens techniques que nous avons aujourd’hui il me semble que c’est réalisable très rapidement .
Le problème est qu’aujourd’hui la base n’est pas encore suffisamment informée des défits qui sont à relever et c’est pour cette raison que pour l’instant la démocratie directe n’est pa viable ni même souhaitable.
En ce qui concerne Mélanchon, je ne suis pas Français j’ai lu son programme et j’y ai trouvé de bonnes idées mais je persiste à croire qu’un homme seul ne peut en aucun cas représenter la bonne voie.
Il y a longtemps que je ne crois plus au messianisme.
MARC HALEVY, c’est bien celui qui veut privatiser l’Education Nationale ?
Curieuse façon de défendre l’intérêt général !
@TUR
Je l’attendais cette réaction
Avant de critiquer il est judicieux de se renseigner
http://www.noetique.eu/
Si vous le lisez, vous vous rendrez compte que la privatisation n’a rien à voir avec la marchandisation mais bien avec l’individualisation de l’apprentissage.
C’en est fini le temps où c’était la « boîte » qui décidait de tout.
Get out of here Lambotte. Marchand de soupe. http://www.noetique.eu/marchalevy/fondateur
@Jeanne:
La dynamique du système n’ a pas prévu de « marche arrière », meme en option . C’est un système a cliquets……… Seul la rupture des cliquets peut ramener ce système a un etat énergétique anterieur …..et ce ne pourra se faire sans traumatisme .
Quand aux problèmes individuels ( troubles , traumas…) induits par ces déviances ou cet emballement , ils n’ ont de solutions qu’individuelles ….solutions que par ironie , le système autorise , sur de notre aliénation et de nos addictions aux « hochets » qu’il nous offre .
@ michel lambotte
» Avec les moyens techniques que nous avons aujourd’hui il me semble que c’est réalisable très rapidement . »
Exemple , sous nos yeux de l’Islande qui est en train d’écrire une nouvelle constitution avec la participation par internet de chaque citoyen , s’il le souhaite .
à M LAMBOTTE
Sur son blog on trouve effectivement ce qu’il a dit dans l’émission TV :
« Force est donc de croire en la mobilisation militante de la société civile pour susciter l’émergence de nouveaux réseaux éducatifs, découplés de l’Education Nationale, d’initiative purement citoyenne et privée. Cela se passe déjà en France, mais surtout un peu partout ailleurs en Europe. »
Il s’agit bien de privatisation de l’ éducation nationale …le rêve des ultra-libéraux quoi !
@TUR
Cela ne signifie par pour autant que ces nouveaux réseaux éducatifs, découplés de l’Education Nationale, d’initiative purement citoyenne et privée.seront soumis à la concurrence dans une économie de marché, ils peuvent tout autant émergé du mouvement associatif naissant aujourd’hui.
Que se soit en Belgique ou en France l’Education Nationale est devenue un gros machin beaucoup trop lent pour affronter l’effondrement du système, à nous tous de cesser de regarder ce machin comme sacré et d’être vigilant sur la nature de ce qui va venir après.
Ceci dit, si vous pouviez me donner le texte où il a écrit cela j’en serais ravi, et s’il s’avère qu’il y a un doute je suis prêt à revoir ma position à son égard.
Je voudrais le resituer dans son contexte.
Encore merci de m’avoir répondu
Peut-être hors sujet, je viens de tomber sur ceci
Le Mur du son de la politique : Félix Baumgartner se déclare partisan d’une « dictature modérée »
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-mur-du-son-de-la-politique-125016
à M LAMBOTTE
La phrase en question , ici :
http://www.noetique.eu/articles/societe/instruction-enseignement-education/?searchterm=education
Je doute que le seul enseignement privé (associatif, diocésain ou autre) c’est à dire payant, aide à l’émancipation des masses.
Le retour de l’église (et pas celle de la « théologie de la libération », tant s’en faut) sous les habits neufs de la « noétique », est en effet un peu voyant.
En « s’élevant en politique », Mario Monti monte dans l’estime du Vatican
Dieu est un hyppie, mais le pape est ultra libéral !! Goldman Sachs est en passe de s’acheter le Vatican…
« ni où sont les électeurs qui accepteraient de s’engager dans cette aventure »
Surtout ça.
Y’a du lavage de cerveau et du verrouillage des choix électoraux possibles, c’est sûr. Mais ça n’explique pas tout. Faut bien admettre que les gens l’aiment bien leur société de consommation.
Je crois me souvenir de Paul Jorion parlant de 70% de la population désirant le changement. Je crois qu’il était à côté de la plaque sur ce (rare) point. Et si on regarde au niveau mondial, c’est encore pire. Ils rêvent tous du mode de vie occidental et sont prêts à risquer leur peau pour y accéder.
Comment des institutions allant conjointement contre le désir de la majorité et de la minorité des puissants peuvent-elles voir le jour? Je ne vois que deux solutions:
– soit elles sont mises en place, du moins au départ, par une minorité sage qui prendrait le pouvoir et les imposerait. C’est la solution platonicienne. C’est pas démocratique du tout et ça finit toujours mal.
– soit elles sont mises en place sous une pression extérieure (crise environnementale par exemple). Et les institutions risquent de durer ce que durera la pression extérieure.
Tout ça est démoralisant… A moins que le constat de départ ne soit faux et que je sous-estime le pouvoir du lavage de cerveau et du verrouillage anti-démocratique institutionnel actuel.
Des veaux.
Incapables de faire sauter le cadre démocratiquement. En 2007, Bayrou au second tour, que ce soit contre Sarkozy ou Royal, aurai fait sauter le cadre.
2012, les Grecs votent l’esclavage contre Syriza.
2012, le FG aurai fait 19% au lieu de 11…
2012. Les Irlandais votent pour payer les créances pourries de toutes les banques Européennes.
Les USA incapables de sortir du Rep-Dem.
Les Japonnais, ulcérés par un parti de gauche de droite magouillant avec l’industrie nucléaire votent…pour une droite d’extrême droite belliciste, négationniste et exigeant l’ouverture rapide de toutes les centrales.
Les Espagnols, ulcérés d’une gauche de droite votent, pour une droite d’extrême droite.
Les occidentaux, n’ayant jamais eu autant de moyen de s’informer s’abêtissent de plus en plus dans toutes les bauges à foin télévisuelles ou webiques qu’on leur présente.
Des veaux.
Et le pire à contempler, c’est la jeunesse.
Une jeunesse militante, généreuse, ouverte, excessive, c’est rassurant.
Aujourd’hui, en France, les seuls jeunes qui font mine de s’interesser un peu à la politique sont soit sarkozistes soit frontiste.
Dans ma jeunesse des années 70, personne, au lycée, n’aurai jamais oser avouer qu’il était de droite.
Mon fils de 14 ans est dans un lycée public et il constate que personne n’ose y dire qu’il est de gauche alors que les sarkozystes, les frontistes et les ouvertement racistes, plastronnent.
Aucune envie de fronde. Aucun sentiment d’urgence, sociale, écologique.
Dans les LEP? ça rêve de rouler en gros cube Allemand, de se payer des fringues de marques et une paire d’esclaves sexuelles en affirmant fort que pour ça, faut marcher sur la gueule des autres.
ça, c’est les ambitieux. Les autres regardent Secret Story et la Nouvelle Star.
démographie? vous avez dit démographie?
Je doute que Bayrou ai pu faire sauter quoi que ce soit… pour le reste je suis plutôt d’accord… société de gogols qui votent pour leur bourreau, n’étant pas capable de discerner quoi que ce soit dans la bouillie mass media… l’école en train de mourir (j’entendais sur BFMTV que l’on devrait enseigner l’économie dès la 6ème, sous-entendu le néo-libéralisme bien sûr…) mais avec tous ces profs de gauches il vaut mieux mettre ses gamins en couveuse privée… comme dit Soros (je crois) nous avons perdu la guerre, il y a bien quelques voies hétérodoxes à droite et à gauche qui pourraient avoir des solutions, mais celles-ci n’étant pas dans le programme de l’oligarchie qui contrôle tout, dont le simulacre de démocratie auquel on nous fait participer tous les 5 ans pour valider LEURS choix, tout ça n’aboutira que par l’effondrement du système par lui-même… quand ? Le plus vite esperons !!
On connait tous le slogan: « Bayrou, un espoir moyen pour un centre juste au milieu! »
Dans ce cas , demandons donc à enseigner aussi »l’offre » politique dans sa totale pluralité , à condition de rentrer dans l’explication analysée et non partisane de chaque programme .
@ Kerjean et un naïf
» des veaux » c’était le mot de Mongénéral . On a les références qu’on peut .
» Et le pire à contempler, c’est la jeunesse. » ? ? ! ! ! contemple , mon grand , contemple !
» Aujourd’hui, en France, les seuls jeunes qui font mine de s’interesser un peu à la politique sont soit sarkozistes soit frontiste. » Sans commentaire .
Quant à » la bouillie mass media… », vous avez l’air tous les deux d’en être bien proches pour en parler si bien .
@ Kerjean 26 décembre 2012 à 15:13
Et bien moi, quand j’étais jeune (sans passage au lycée) dans les diverses écoles que j’ai fréquentées à diverses époques entre 49 et 53 et de 58 à 63, on ne parlait pas de politique, ni de droite, ni de gauche. Je me demande bien ce qu’on peut dire d’intelligent sur le sujet à 14 ans, hormis régurgiter ce que des parents ou professeurs, en charge d’endoctrinement, s’emploient à faire adopter comme des vérités alors qu’eux-mêmes se montrent bien souvent incapables de justifier la logique et le bien fondé des théories qu’ils véhiculent, sans valeur ajoutée personnelle.
Misère de la pensée et de la réflexion, faiblesse de l’argumentation, portes ouvertes à la violence.
@jducac40
En resumé, quand on est jeune, on est con, quand on est moins jeune, on est aussi trés probablement con, tandis qu’à 70 ans (ou plus) on a certainement toute la sagesse necessaire pour ne plus dire de conneries, voilà la solution, le conseil des sages :).
« Et bien moi, quand j’étais jeune (sans passage au lycée) dans les diverses écoles que j’ai fréquentées à diverses époques entre 49 et 53 et de 58 à 63, on ne parlait pas de politique, ni de droite, ni de gauche. »
Vous votez pour qui citoyen jducac ? Est-ce que vous votez ?
Mais hema…
Jducac est très jeune… dans sa tête
Mr JDUCAC, parlez de la violence !
parlez nous de la violence quotidienne des manager « créateurs » de richesse pour les actionnaires
parlez nous de tous ces larbins du capital qui poussent des millions de salariés à travers le monde dans la misère sinon le suicide véritable ou social
parlez nous de votre meilleur des mondes
…….. et arrêtez de nous parler de la violence politique qui vous sous-entendez de gauche alors que, malheureusement n’existe que dans le camp capitaliste actuellement : combien de patrons/DRH/actionnaires assassinés par des salariés licenciés versus combien de licenciés qui se sont suicidés ( pour ne parler que de la conséquence extrème de création de valeurs pour les actionnaires )
oui ce sont actuellement des veaux que vos amis mènent à l’abattoir social et qui pierre après pierre construisent la future barbarie
@JDUDU
C’est vrai que les adultes prouvent chaque jours qu’ils disent des choses très intelligentes en général et sur la politique en particulier….
Ceci dit, à votre époque des année 50 et début 60, un jeune était effectivement en laisse avec interdiction d’agir et de penser par lui même et obligation d’obéir à l’adulte. Néanmoins, les adutles des jeunes d’ailleurs étaient infiniment plus politisés que les adultes d’aujourd’hui. Le PC faisait pas loin de 20%, les partis maillaient étroitement la France de gauche. La France de droite se claironnant gaulliste pour mieux oublier qu’elle avait globalement bien pris la période vichyste, si ce n’était le manque matériel et l »omniprésence de ces soldats Allemands « si polis » et dont les défilés étaient « si beau ».
Moi, je vous parle de ma France, celle d’après 68.
Et une kerjeanerie, une ! « Les adultes étaient beaucoup plus politisés dans les années cinquante. La preuve ? 20% pour le PCF ! » (en fait un bon gros 25% en 56 juste avant Budapest…).
Conclusion : réjouissons nous de la dépolitisation…
Ça fait peur pour demain, les instruire seraient le minimum …
Je deviens blanc mon fils a 24 mois et l autre -3 mois!!!
Cordialement
Etymologiquement, l’usager est, à l’origine, le membre d’une communauté. Il utilise les biens collectifs, les « usages » ou les « communaux » (à savoir les bois et pâtures). Cette définition médiévale renvoie déjà à une relation qui associe spécifiquement l’usager au bien commun. Quant au mot « comité » (traduction du mot anglais « committee »), il a pour origine le latin « commissio » qui signifie « action de mettre en contact, réunir ». Nous pouvons en conclure qu’un comité d’usagers a la vocation de réunir des personnes qui jouissent d’un bien commun.
Prenant part à plusieurs comités d’usagers démocratiques où les responsables administratifs nous communiquent à profusion les mêmes tableaux de données qu’aux élus, j’ai honte d’assister aux votes en toute allégresse d’augmentations de tarifs publics ( eau, transports, gestion des déchets, accès aux équipements publics comme les piscines etc…). Deux canards noirs sur les vingt dans la mare ont beau battre des ailes , les 18 autres font une majorité silencieuse, bien élevée et consentante devant les avalanches de statistiques.
Et dans les associations que je visite pour les assemblées générales, associations qui regroupent par définition des citoyens aux intérêts communs , le « qui est contre? qui s’abstient?merci pour ce vote unanime » est un rituel écrasant après les présentations de bilans financiers indigestes.
Dans les classes de jeunes adultes très modestes et plutôt chômeurs où je fais de la formation professionnelle, l’ambiance est plutôt celle du hall d’aéroport avec ce groupe qui n’en est pas un de voyageurs sans bagages mais de tous les horizons, qui savent sans doute d’où ils viennent mais avant tout attendent de savoir où on va les réexpédier. S’ils sont d’une patience effrayante, ils savent bien aussi qu’ils ne piloteront pas le boeing, le machin comme aurait dit De Gaulle.
Quant au succès du blog de Paul, par rapport à ces passivités, il vient, selon ma pratique personnelle, de sa pédagogie constante qui a consisté à briser la coquille de la prétendue complexité de l’économie réfugiée dans une langue de bois assourdissante.
Les mouvements des indignés ont eu une origine simple, la consigne du retrait des banques de
Cantona était simple, un renouveau d’intérêt pour la démocratie n’aura lieu que simplement ou ne se fera pas.
Vous oubliez les sectionnaux; récemment rattachés aux communes, depuis octobre 2012 (merci aux momies du Sénat). Propriétés d’usage uniquement, qui se sont retrouvées sans défense après l’exode rural.
http://sectiondecommune.free.fr/definition.htm
http://www.ruralinfos.org/spip.php?article802
http://www.senat.fr/les_actus_en_detail/article/transfert-des-biens-sectionnaux-aux-communes.html
C’est bien ce que je dis: « Les barbares sont déjà parmi nous. »
@ Kerjean
je suis bien d’accord avec vous, pour ce qui a en dessous de 20 ans, c’est assez flippant d’être obligé de passer en centre-ville un mercredi aprèm ou un samedi.
Mais, je ne sais pas jusqu’où vous placez le curseur de la jeunesse, et pourtant je ne connais quasiment que des personnes entre 24 et 30 ans qui sont l’exact contraire de l’homoncule passif et abruti que vous décrivez. Et quand j’en ai connu la plupart il y a 5 ans, la fourchette allait plutôt de 19 à 25 ans…
On s’est tous intéressés à la politique, pour en déduire que la meilleure manière d’agir, est d’… agir. Sans attendre d’être représentés. Ils votent encore mollement ou moins mollement, voire plus du tout, mais tous suivent un chemin en cohérence avec ce qui nous a rassemblé pendant 5 ans.
Un devient éleveur bio et à de grands projets de pastoralisme, une part en Inde avec un projet de coopérative de culture de coton bio et d’éducation, une poignée sont à Notre-Dame des Landes, un ou deux se lancent dans le maraîchage, moi je suis mon propre chemin sur l’énergie.
Le gros biais, c’est que la plupart de ceux-là ont fait des études supérieures. Mais j’en connais qui se sont arrêtés à des formations courtes professionnelles, et qui ne sont pas non plus le petit tyranneau en puissance que vous décrivez.
Mais je suis d’accord, mes amis ne sont pas assez nombreux, malheureusement.
@youbati et kerjean
Ne vous inquietez pas trop sur plus jeune que vous, un exemple perso, mon fils est en 1° année d’école d’ingénieur (20 ans), n’a voté aux dernières elections que pour me faire plaisir, n’est pas politisé du tout, (il aime bien Bayrou , c’est dire….).
A son école, on lui a demandé avec 4 des ses camarades de faire un business plan sur un projet fictif choisi en commun, » etude de marché, position concurentielle, rentabilité financière,… enfin bref, tout le tintoin habituel.. » (avant c’était reservé au « business school »).
Je lui ai demandé sur quel sujet, il travaillait.
-« Un atelier de réparation des produits high-tech (smart phone et autres) avec formation des clients (ou societaires) aux réparations de base ».
-pourquoi tu as chosi ça ?
-J’ai été « revolté » (c’est la 1° fois qu’il emploie ce mot, et rien dans sa manière d’être présuppose un révolté par quoi que se soit) par le film sur l’obsolescence programmée http://www.youtube.com/watch?v=J-XGn32vYQU.
A faire se retourner Steve Jobs dans sa tombe.
@hema
Bien parti le petit sur les traces de son père.
Ceci dit, sans une remise à plat de l’objectif de la rente de la propriété privée on n’en sortira pas.
Il faudra toujours de la croissance.
Ce n’est pas seulement la finance qu’il faut remettre en question mais également le fait industriel et par conséquent l’emploi.
Tant mieux pour lui et pour vous alors !
Mais comme on est toujours limité par sa propre expérience, je ne pouvais parler que de ceux que je connais très bien, ou de ceux que je ne connais pas du tout et que je ne peux pas trop éviter de croiser !
Il a choisi un bon départ effectivement 🙂
Tes gosses regardent trop la télé…
Normal…
Vu les conneries sordides américaines…
Non je ne dis pas britaniques, car curieusement leurs séries sont d’un trés bon niveau….
Vous avez dit bizarre? A tel point que je me régale…Face aux insanités franco-américaines…
Non…Meme pas insane: Mongolisme inferieur, selon la thése de Salvator Dali…
Parceque nous n’osons pas dire que tel comique n’est qu’un insondable crétin?
(Ils sont nombreux….)
Que ce pauvre Depardieu n’est que l’ombre alcoolique de lui meme?
Que tel comedien de la « Comédie Française » est somptuairement chiant à crever? (Des noms? Vous avez le choix depuis 30 ans!)
Du jamais vu en terme de médiocrité depuis 1940, année de Pétain?
Que toute la pseudo élite française qui chie sur Céline, n’est meme pas à son niveau pour pretendre le condamner?
Alors plaignez vous….Et continuez à admirer tout ces abrutis de plateaux, ces faux savants pro-nucléaire, ces élites imbéciles, ces prétentieux, qui nous font penser à la chute de l’Empire Romain, ou tout simplement de l’Ancien Régime…
Mais la France n’est pas seule…Le crétinisme envahit tout l’occident de l’Atlantique à L’Oural…En passant par l’Allemagne.
Le vecteur? « La libre circulation des biens et des personnes » et » La concurrence libre et non faussée »
On observe surtout la propagation du virus de la connerie universelle.
L’Europe fédérale ou l’Empire des cons?
Un monde à réinventer. 1793.
Club des sans culottes ou club des Jacobins à ressusciter ? Sans guillotine ou sans décret d’arrestation ? Et qui va jouer les tricoteurs (ses) ?
« club des Jacobins à ressusciter? »
Et pourquoi pas un club des girondins? Parce qu’il me semble qu’il y avait dans ce club l’idée d’un certain fédéralisme.
Je pense qu’une société fédérale finira par s’imposer car le fédéralisme permet une autonomie plus grande des niveaux d’organisation et par suite une plus grande stabilité structurelle que le centralisme.
Mais je n’ai pas d’idée précise sur la manière dont le fédéralisme doit se construire. Par unification progressive et stratifiée de groupes élémentaires? Ou par scissions successives de blocs centralisés?
J’ai l’impression qu’on se heurte en morphogénèse sociale au même genre de problèmes qu’en morphogénèse biologique…
Vous vous heurtez à des problèmes de morphogénèse biologique ?
Faudrait m’ expliquer ça.
Supposons maintenant que la morphogénèse biologique aille dans un sens… (je le dis de cette façon parce que j’en ignore tout), quelle conclusion en tirer pour « notre » Pb d’ordre social et politique ?
A trop vouloir systématiser, ne risque-t-on pas le crime – je dis crime- de planification sociale et politique? Laissons faire la Démocratie ou utilisons-la, c’est une technologie que le monde nous envie et qui pourvoit à tous les risques de dérapage. Elle est un outil; actuellement on s’en sert mal et elle a de mauvais serviteurs, mais ce n’est pas une raison pour l’abandonner en rase campagne.
@ Daniel
« Vous vous heurtez à des problèmes de morphogénèse biologique ?
Faudrait m’ expliquer ça. »
J’ai écrit « on ». Et « on » n’est pas « moi » car ce genre de problèmes dépasse mon petit cerveau de lapin. Plusieurs sont convaincus qu’il y a de profondes analogies entre différentes disciplines. Ainsi Lévi-Strauss entre la linguistique, l’anthropologie et l’économie. Ainsi Thom entre la biologie, la linguistique et la sociologie.
Et, j’en suis convaincu, ainsi Paul Jorion…
@ Daniel
» Laissons faire la Démocratie ou utilisons-la, c’est une technologie que le monde nous envie et qui pourvoit à tous les risques de dérapage. »
Je ne sais pas si la démocratie est une technologie…
Je ne pense pas faire sur ce blog quelque chose de déplacé en essayant de réfléchir à une nouvelle organisation (à un nouveau fonctionnement) de la société. Il me semble avoir lu de PJ que la révolution française a d’une certaine façon échoué parce qu’on n’a pas pu dans cette époque troublée prendre le temps de cette réflexion.
Je ne cherche en rien à systématiser quoi que ce soit. Vous écrivez « crime », un mot fort qui demande peut-être plus ample justification.
La planification sociale – la Société est un labo. à disposition de savants prépubères pour des expériences ou expérimentations forcément meurtrières- est un thème qui met en alerte toute mon attention.
Ce thème est proche de celui du « darwinisme social » qui est un dérapage monstrueux, gros de toutes les perversions. Toutes les souffrances de ce pauvre 20.ème siècle viennent de là.
Je crois, mais je peux pas le dater, que je vous en avais déja parlé. Jean-Luce Morlies était venu à votre secours. Ceci dit juste pour préciser mon souvenir et peut-être le vôtre.
Donc répétons: il faut laisser vivre et évoluer la Société. Des moyens existent pour la modifier, ou tenter. Ce sont l’engagement politique et la Démocratie. Même avec ces moyens, il faut agir avec d’infinies précautions. Le tout ou rien, même avalisé par la démocratie formelle, n’est pas démocratique. La science, si incertaine dans ces domaines, ne justifie pas tout. Les analogies exagérées me laissent anxieux. Ce sont des pousses-au-crime, pour le sujet qui nous intéresse. Je ne crois qu’au « truc » que l’on peut doser aussi faiblement qu’ on le veut; le « on » étant une volonté populaire éclairée. Il y a peu entre la séduction d’une science tentée par l’action et celle d’une idéologie perverse.
Soyez certain que je ne vous dénie rien en matière de jeux de l’esprit, d’abord parce que je ne le peux pas.
Cette Société , vous pouvez l’observer, la jauger, exprimer ce que vous voulez à son sujet et le lui dire.
En fait, c’est très simple : le mot morphogénèse m’a un sens actif, sans doute à tort, d’où ma réaction.
C’est irréductible: la forme d’un coquillage et sa structure n’ont aucune correspondance dans la Société.
Tout savoir sur l’un est le plus sûr moyen de se tromper sur l’autre.
J’ espère vous avoir rassuré.
Comme si le développement sans frein de la techologie n’était pas le contraire de la démocratie.
Enragez-vous !
@Daniel :
Qd vous dites :
/// Donc répétons: il faut laisser vivre et évoluer la Société ////
J’ entends :
« »il faut laisser vivre et évoluer la mafia « »
La perversion du système actuel est de meme nature que celle du système mafieux ..croire que le système actuel est une conséquence » normale » de l’ évolution des systèmes humains , c’est ne pas etre lucide sur l’ échelle des temps ….il est aussi facile de soutenir la thèse que les civilisations -états sont des impasses en terme d’essais néguentropiques de la nature que le contraire …… Lévi strauss montre que des groupes voisins « tentent » en permanence des essais de structurations , des variantes ( polygamie des chefs par ex) … qui seront pour la pluspart des echecs , mais cette perpetuelle recherche multidirectionnelle permet au système global d’avoir des solutions opportunes lors de survenue de perturbations exogènes .
C’ est l’ unicité de notre système qui le rend fragile ….en cas d’echec ou d’erreur , l’ alternative n’ existe pas ou sera des plus traumatisante .
@Daniel
La démocratie, n’est pas une technologie, c’est un mode d’organisation politique. Un mode d’organisation politique où la majorité impose sa loi à la minorité.
Dans sa variante représentative, elle ne fonctionne bien, que lorsque l’élection est précédée d’un vrai débat, allant au fond des choses. Elle ne fonctionne bien qu’avec des citoyens éclairés.
Or, ce n’est pas les cas, loin de là, c’est pourquoi la démocratie dysfonctionne de plus en plus gravement.
@ Daniel
Bon! Je vous rajoute à ma collection: Nicks (in memoriam), Mor, Lisztfr… Il y a, comme eux, quelques mots-clé qui vous font réagir au quart de tour.
« Darwinisme social ». Si vous me lisez sur ce blog vous constaterez que je ne suis pas darwinien (précisément pas néo-darwinien). Et je vous rappelle que Darwin, à la fin de sa vie, s’est rapproché de la position lamarckienne avec sa théorie des gemmules.
Je suis d’accord avec vous lorsque vous écrivez: « Ce thème est proche de celui du « darwinisme social » qui est un dérapage monstrueux, gros de toutes les perversions. Toutes les souffrances de ce pauvre 20.ème siècle viennent de là. »
Mais la perspective change complètement lorsqu’on fait l’analogie sociologie/biologie dans le cadre lamarckien. Analogie qui, pour moi, reste licite indépendamment de la perspective.
@ Daniel0
« Le tout ou rien, même avalisé par la démocratie formelle, n’est pas démocratique. […] Je ne crois qu’au « truc » que l’on peut doser aussi faiblement qu’on le veut. »
Vous croyez donc que l’on peut faire évoluer continûment la société. Je ne le crois pas. C’est peut-être ça qui nous sépare le plus profondément (ceci dit je ne vois pas le rapport avec la démocratie). Quand la légitimité diffère trop de la légalité (pour moi manifestement le cas actuellement), la légalité résiste le plus possible puis il y a un rééquilibrage, le plus souvent brutal.
@ Macarel.
Tout ce que nous faisons ici est un exercice pratique de démocratie.
Paul, vous et beaucoup d’autres ici, vous éclairez l’opinion par un long processus de pédagogie .
N’est-ce pas rassurant ? ( une raison pour que ce blog prospère dans la durée.)
@ BasicRabbit.
Je ne suis pas en désaccord avec vos messages précédents. Et j’aurais du mal à argumenter.
Je retiens simplement ceci:
» il y a un rééquilibrage, le plus souvent brutal. »
Sur le mode empathique: comment vous, vous adapteriez-vous à une rééquilibrage brutal ?
Perso, j’en ai connu 2 : chômage persistant, réserve épuisée et enfants à charge. Mon « rééquilibrage » a été plutôt brutal. Je crois que tout y est passé. Et si j’ai finalement surnagé, c’est pour penser qu’il faut éviter cela à quiconque. Personne ne le mérite. L’évoquer d’un ton distant m’est impossible. Je suis dedans et j’y resterai.
La Société, nous tous, doit être vue, perçue, sentie, comme une construction infiniment respectable.
C’est le moment d’évoquer une chanson de Sue Foley « qui me parle » et que je prends comme un hommage à ma femme.
Le refrain:
I’m strong. How strong can I be !
Would you tell me, baby, what is this you expect from me ?
I’m strong. How strong can I be !
Would you tell me, baby, what is this you want from me ?
Elle peut être écoutée ici:
http://www.karpfoley.com
puis « songbook »
choisir « drama »
puis « How Strong ».
ou
http://www.karpfoley.com/mediaplayer.php?musicid=84&height=250&width=400
@ Daniel
» il y a un rééquilibrage, le plus souvent brutal. »
Je n’ai pas voulu écrire catastrophe pour ne pas lasser 🙂 . La vie est une succession de catastrophes, l’une des plus fondamentales étant la succession diastole/systole de notre coeur.
« Sur le mode empathique: comment vous, vous adapteriez-vous à un rééquilibrage brutal? »
Pas besoin de parler au conditionnel: le trouble bipolaire est une catastrophe qui me frappe avec parfois une certaine brutalité…
La démocratie ça veut dire que la minorite le 2 du mois peut devenir majoritaire le 3….
La démocratie c’est pas comme en France ou la majorité est fixée pour 5 ans…
C’est du totalitarisme, du bonapartisme de fait.
Surtout, ne prenez jamais la Vieme République comme une démocratie, c’est le contre exemple magnifique de l’art d’entuber les peuples…
Et pourquoi devrait-il l’être? La disparition des empires au début du siècle dernier, puis la fin des deux blocs en 1990 et la lente dissolution de l’état central et des nations au profit des régions et des communautés montre la voie. La puissance de l’argent imposant ses vues aux politiques n’a pu apparaître que grâce à l’abandon de leur souveraineté par les politiques. Ce n’est qu’un accident dû à sa meilleure résilience, elle aussi sera progressivement rabotée et disparaîtra avec la fin de la mondialisation et du pétrole.
Le « pic de tout » a eu lieu ou est en cours, sauf celui de la démographie qui fonctionne sur un temps plus long, maintenant on rembobine l’histoire.
Pas besoin d’inventer.
C’est dans les luttes que se trempent déjà les résistances,
les êtres humains et leur(s) organisation(s).
L’exemple de Notre Dame de Luttes, avec cet documentaire magnifique,
et qui fera date:
http://www.youtube.com/watch?v=Ipy01M4Bci4&feature=player_embedded
vidéo – Belgique- 28′
http://www.rtbf.be/video/detail_opinions-fgtb?id=1784516
La démocratie est en crise: une crise parmi tant de crises, sociales, environnementales, économiques…
Les alternances font croire à des changements. Il y en a tout de même parfois, même s’ils sont « légers », « cosmétiques », rien que dans le ton plus ou moins agressif voire haineux.Si la dose de changement ne satisfait plus… il y a les bonnes vieilles recettes populistes( je préfère le mot démagogique): une couche de « drapeau et d’hymne national, une bonne dose de xénophobie » pour faire croire aux gogos que tout va être paradisiaque.
Les vrais problèmes, pour moi, sont ceux des limites matérielles et des prédations. La nature a effectivement « horreur du vide », mais que fait-elle lorsqu’il ya des trop-pleins? Trop de GES dans l’atmosphère, trop de pesticides dans les eaux que nous buvons et les légumes que nous mangeons, trop de nitrates ( ah, la Bretagne!), trop de « chocs » imposées par les différentes variétés de libéral-totalitarisme? D’ailleurs que font les « partis » de pouvoir, et ceux de substitution parfois très inquiétants, à propos de tous ces chocs, sinon laisser rebondir de l’un à l’autre des citoyens désorientés?
Une piste: regrouper les « indignés » sérieux et proposer une ou des alternatives respectueuses des êtres humains et dela nature qui les héberge.Cela suppose un esprit de coopération non-partisane et non chauvine.
« La manifestation de la crise dans sa dimension politique révèle un vide. »
Il y a pourtant pléthore de candidats issus du sérail pour combler ce vide. Tous ayant à peu près le même parcours scolaire débouchant sur les mêmes ambitions politiques.
Ainsi en France, on retrouve systématiquement des « ministres de l’industrie » qui n’ont jamais dirigé une entreprise, et dont on doute qu’ils dirigent même leur foyer tant leur vie privée parait par bien des égards chaotiques. Les exemples sont à l’avenant, comme la ministre de la justice actuelle ayant bel et bien un casier judiciaire (emploi non déclaré de sa femme de ménage).
La seule solution est de casser ce système, en promouvant le remplacement des effectifs politiques et en assurant leur renouvellement régulier.
C’est pour cela qu’il faudrait qu’une personne ne puisse pas se présenter à une élection sans avoir « vraiment » travaillé auparavant. Par exemple : 10 ans dans le public ou 5 dans le privé. Ou encore : 10 ans pour un homme, mais 5 ans pour une mère de famille.
De même le cumul des paies devrait être interdit, bien qu’on puisse tolérer le cumul des mandats : dans ce cas l’élu conserverait sa paie la plus élevée tout en abandonnant ses autres rémunérations.
Il y a plein d’autres idées dans le même genre, si on veut éviter qu’une personne politique puisse vivre de ses mandats depuis ses 25 ans jusqu’à ses 90 ans. Et qu’elle ait en même temps, une idée précise de la vie réelle, celle qui concerne 95% de nos concitoyens.
Ben oui ! Il faudrait en finir avec le fait de faire carrière en politique.
Mais touchez à ça, et l’Etat d’urgence sera immédiatement déclaré par la caste politique en place.
La fbf s’inquiète …
Les clients vont encore pouvoir voter avec leur pieds, lors du relèvement du plafond du livret A , en janvier, collecte effectuée en grand partie au profit de la caisse des dépôts.
L’occasion de faire le tri entre les banques saines et les autres conformément aux voeux de son président.
Engagé sur tous les fronts,le lobbying bancaire ne sait plus sur quel pied danser. Allons un petit effort de solidarité…
Et bien sûr si votre banquier ne s’en laisse pas compter rappeler lui que le plafond ne tient pas compte des intérêts.
Ruée sur les armes de guerre aux USA, de peur qu’une loi n’en limite la vente. Crainte bien
infondée au demeurant vu la puissance de la NRA. Pour ces gens là, le méchant armé ne peut-être mis hors d’état de nuire que par un gentil armé.
Il est donc fort douteux qu’Obama puisse changer la loi sur les armes à feu, d’autant plus que se développe déjà – merveille du capitalisme yankee – tout un business du cartable blindé, et du gilet pare-balle pour écolier.
Dernière tuerie en date, un dément armé a mis le feu à une maison et à abattu deux pompiers, qui venaient pour circonscrire l’incendie. On a retrouvé chez ce malade, des écrits où il expliquait qu’un de ses plus grands plaisir était de tuer des gens.
Quel beau pays, tout de même, que l’ Amérique, qui préfère au nom de la liberté, laisser des fous, des malades, faire de façon récurrente des cartons sur tout ce qui bouge, en particulier des enfants.
Il est vrai qu’au nom de la liberté, ce beau pays, autorise aussi des escrocs de la banque et de la finance à faire fortune, sur l’infortune des plus faibles ou des plus naïfs.
Magnifique pays, où un dentiste licencie son assistante jugée « irrésistible », sous prétexte qu’elle mettait en péril son mariage, et où la cours suprême de l’Iowa lui donne raison.
Pour changer de sujet, le sarcophage de Tchernobyl semble donner des signes de faiblesse, il serait temps que Bouygues termine le nouveau, qui devra quand même être remplacé dans un siècle. Au Japon, les enfants de la zone contaminée autour de Fukushima manifestent une tendance à l’obésité. Ce phénomène s’explique par le fait qu’ils ne s’adonnent plus beaucoup aux activités en plein air, par crainte des radiations et des radioéléments. Pour autant le nouveau premier sinistre, Shinzo Abe, piaffe d’impatience de relancer toutes les centrales de l’archipel nippon.
Nous léguons aux générations futures deux « gros merdiers » radioactifs dont personne ne sait comment se débarrasser, et il est fort à craindre que ce nombre n’augmente.
Nous autres, gaulois, comme chacun sait, sommes à l’abri des émanations méphitiques de toutes sortes: prions pour que nos 58 réacteurs vieillissant ne subissent pas d’avanie trop grave. Car avec 58 réacteurs pour 65 millions de pingouins, nous sommes les champions du monde, question nombre de réacteurs par habitant. Nous sommes aussi les champions du tout diesel dans les transports, ce qui rend l’air particulièrement irrespirable en zone urbaine, mais le lobby automobile commande. L’augmentation des troubles respiratoire viendra grever les comptes de la sécurité sociale, mais ce ne seront certainement pas les lobbies de l’automobile et pétrolier qui mettront la main à la poche.
De toute façon, il faut bien que nous mourrions un jour, alors que ce soit de mort violente par balle, de mort lente par irradiation, ou contamination chimique. Ce qui compte, c’est que certains fassent des profits sur le malheur des autres, et c’est bien la philosophie de base du capitalisme me semble-t-il: la fameuse destruction créatrice schumpeterienne, qui alimente la croissance du même nom.
Par les temps qui courent, ce qui croît le plus c’est bien la connerie. Là les limites sont loin d’être atteintes, le potentiel est énorme.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202470808405-roovere-contre-la-construction-de-nouvelles-centrales-nucleaires-en-europe-524094.php
Le directeur sortant de l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN) Willy de Roovere se dit opposé à la construction de nouvelles centrales nucléaires en Europe dans un entretien jeudi dans le quotidien Le Soir. « Je ne pense pas que, dans le contexte actuel, en Europe ou en Belgique, du nouveau nucléaire a du sens, qu’il soit acceptable », soutient-il. « Je veux dire construire des nouvelles centrales », précise-t-il. La Belgique a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire entre 2015 et 2025. « Il ne faut pas jeter ce que l’on a, mais développer le nucléaire n’est pas une option », insiste-t-il.
Willy de Roovere estime que chaque pays doit se poser « la question du niveau de risque résiduel acceptable pour la population » en matière nucléaire. « Si j’avais le choix d’autres sources d’énergie, je préférerais ne pas faire courir un large risque à la population sur un territoire aussi densément peuplé » que la Belgique, conseille-t-il aux dirigeants belges.
@ nad
» Le directeur SORTANT(c’est moi qui souligne) de l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire…se dit opposé à la construction de nouvelles centrales nucléaires…. »
c’est bizarre comme ils causent intelligemment LE JOUR OU ILS N’ONT PLUS DE POSTE tous ces gens …
Ne faudrait-il pas insister sur la nécessité de mettre un terme au système du financement des partis, qui n’est pas actuellement de nature à « refléter la diversité des courants de pensée et d’opinion » et proposer d’instaurer un crédit d’impôt pour inciter l’ensemble des français à financer les partis, en lieu et place du système actuel de déduction fiscale favorisant les 50 % de Français assujettis à l’impôt sur le revenu qui favorise toujours le mêmes partis ainsi que la nécessité de mettre fin à la « discrimination bancaire » des candidats à la présidentielle en obligeant les banques à prêter un montant minimum à ceux ayant rassemblé les 500 parrainages d’élus et ayant été admis à se présenter par le Conseil constitutionnel?
Quelle crise?
C’est une crise nouvelle de transnationalisation financière, écologique, démographique.
Le cadre national a permis au keynésianisme de fonctionner dans les grands pays du Nord. Les autres ont suivi.
Le néolibéralisme véhicule des mythes qu’il faut dégonfler.
Mondialisation? Il n’y a pas mondialisation des hommes mais seulement transnationalisation économique et financière ou semi-mondialisation. Les migrations Sud-Nord correspondent à à peine 1% de la population mondiale. C’est le premier gigantesque non dit.
Etats tonneaux des Danaïdes? La crise financière des Etats correspond d’abord à la fraude et l’évasion fiscale transnationales, puis au rôle des banques centrales dites « indépendantes » en fait pro-oligarchie notamment le secours aux banques privées transnationales sans nationalisation, enfin aux choix irrationnels de dépenses publiques pro-oligarchie et anti-populaires de l’autre.
Une crise écologique sans importance? Les chocs pétroliers et le pic pétrolier sont le signe avant coureur de cette crise qui ne peut aller que grandissant.
Une démographie unifiée mondialement? En fait on observe schématiquement au moins cinq situations distinctes. Une fécondité post-transitionnelle au Nord depuis plus de trois décennies inférieure à 1,6 enfants par femme. L’immigration ne pallie qu’une partie du déficit de naissances et du vieillissement accéléré. Le trend de croissance est proche de zéro: Italie, Japon, Allemagne.
Une fécondité au Nord proche de 2,1: USA, UK, Fr: le trend potentiel est plus proche de 1 ou 2%? Une fécondité au Sud inférieure à 2,1: la structure par âge actifs/inactifs est celle de l’âge d’or de la croissance éco > à 4%/hab. et par an : Chine, Viet Nam, Indonésie, Bengla-Desh, Brésil…surtout pour les pays exportateurs de produits manufacturés.
Une fécondité au Sud entre 2, 1 et 3: la croissance est aussi au rendez vous: Inde…
Une fécondité nettement supérieure à 3: la croissance démographique ralentit mais reste rapide, freinant la croissance économique par habitant.
Depuis son origine l’homme a dû privilégier son agressivité pour survivre oubliant l’autre partie de lui, la solidarité. A tel point que les philosophes (Hobbes et Freud), la science économique avec son invention « l’homo oeconomicus », nous disent que nous avons des gènes égoïstes et que la bonté de l’homme n’existe pas. Sur ces bases, Milton Friedman considérait que l’idée-même que les entreprises puissent avoir une responsabilité sociale conduisait immanquablement au « totalitarisme », Friedrich von Hayek était de l’opinion que la notion de justice sociale était totalement privée de sens. Notre histoire et la pensée dominante nous ont amené à croire que l’agressivité était notre état naturel
Pourtant d’autres courants de pensée ont contredit cette théorie :
Contrairement à Hobbes, John Locke, autre théoricien du contrat social, imagine l’état de nature comme un état d’égalité et de paix, où les hommes se portent mutuellement secours en cas de besoin. En effet, les hommes sont dotés de raison, et leur raison les porte à ne pas faire de mal à autrui. Il existe donc pour Locke un « droit naturel », une morale déjà présente dans l’état de nature.
Comme Locke, Rousseau, suppose l’existence d’un « état de nature » avant l’instauration de l’état social. Pour Rousseau, l’homme naturel est animé de deux passions : l’amour de soi et la pitié. L’amour de soi, c’est l’instinct de conservation, ce qui fait que l’homme cherche à se préserver et à se conserver (à ne pas confondre avec l’amour propre qui elle se développe avec la société). La pitié incite, quant à elle, l’homme à avoir une « répugnance naturelle à voir périr ou souffrir tout être sensible et principalement nos semblables ». De là l’idée maîtresse de Rousseau : l’homme est bon, c’est la société qui le corrompt.
Qui a raison ? Quels moyens utiliser pour comprendre un état de nature datant de plusieurs millions d’années ? Un primatologue du nom de Frans de Waal défend la thèse que la psychologie humaine s’inscrit dans le prolongement de celle des deux grands singes qui nous sont le plus proche, le chimpanzé et le bonobo.
Il part du constat que les bonobos et les chimpanzés sont nos proches cousins vivants. Nous partageons avec eux nos arrière-arrière-grands-parents. Notre famille commune commence à se diviser il y a seize millions d’années. A cette époque, une population se développe parallèlement à la nôtre pour donner les orangs-outangs. Une deuxième branche se détache, huit millions d’années plus tard, celle des gorilles ; puis il y a six millions d’années, une troisième se divise en cours de route pour aboutir à la famille des chimpanzés d’un côté et à celle des bonobos de l’autre, tandis que nos ancêtres continuent d’évoluer jusqu’à Homo sapiens. Nous sommes si proches que l’on retrouve plus de 99% du patrimoine génétique de l’homme chez le bonobo et le chimpanzé.
Selon Frans de Waal les chimpanzés incarnent notre face agressive et les bonobos notre face douce et empathique. Les bonobos reconnus seulement depuis 1929 comme espèce à part entière, sont des primates pacifiques, vivant dans des sociétés matriarcales où les rapports sexuels permettent d’aplanir les conflits. L’homme serait donc « un singe bipolaire » à la fois agressif et solidaire.
Les bonobos vivent dans des sociétés matriarcales et les chimpanzés dans des sociétés patriarcales. Une organisation sociale mixte semble donc épouser notre nature profonde. Il faudrait donc que nous passions d’un système patriarcal à un système où les deux sexes se partagent le pouvoir. Mais comment ?
Depuis une quinzaine d’années, différentes études pointent les performances des entreprises dirigées par des femmes ou ayant une importante présence féminine dans leurs instances dirigeantes. Une première enquête de Catatalyst en 2003 a été conduite auprès de 353 entreprises parmi les 500 plus grandes entreprises américaines du classement de Fortune. Selon ses résultats, les sociétés dont le management est le plus féminisé ont une meilleure performance financière, avec un rendement des capitaux (retour sur fonds propre) plus élevé de 35% et un rendement total sur action plus haut de 34%.Une seconde étude menée en 2007 par Catalyst s’est concentrée sur les administratrices. Les 500 entreprises citées par Fortune ont été réparties en quatre quarts en fonction de la proportion de femmes dans leurs conseils. Le quart comportant le moins d’administratrices a été comparé avec le quart en possédant le plus. Ces dernières ont enregistré une performance plus élevée de 53% en termes de rendement des capitaux, plus haute de 42% en regard de la marge sur les ventes et plus importante de 66% en termes de retour sur le capital investi.
Une autre étude menée par le CNRS en 2010 sous la direction de Michel Ferrary (sur une durée de 4 années auprès de 42 entreprises du CAC40) confirme l’intuition des chercheurs et des sociologues: une entreprise mixte, dirigée aussi bien par des femmes que par des hommes, surperforme par rapport à une entreprise non-mixte. La loi de 2001 imposant de recenser des données concernant la place des femmes dans les entreprises à travers la publication du bilan (même si cela n’est pas toujours publié, les données existent), a permis d’étudier 42 grandes entreprises du CAC 40 et 3 autres non cotées à titre de comparaison sectorielle. La méthode a consisté à croiser le taux de féminisation global et celui de l’encadrement en 2007 avec l’évolution de cinq indicateurs portant sur la période 2002-2006 : la croissance du chiffre d’affaires, la rentabilité, la productivité, la création d’emploi et la variation du cours de bourse. Sur les 42 entreprises, 14 ont un taux de féminisation de l’encadrement de l’ordre de 35%, avec des différences importantes de 8% chez EADS à 57% chez LVMH. Les résultats montrent que ces 14 entreprises ont connu en moyenne une croissance de leur chiffre d’affaires supérieure de 61% aux autres entreprises, une rentabilité deux fois plus importante et une productivité supérieure de 34%. Enfin que la création d’emplois est de 150% supérieure dans le « groupe des 14 ». Ce que l’on sait, depuis des travaux de référence des années 70, c’est que le taux de 35% constitue une taille critique pour qu’une minorité influence le mode de fonctionnement d’une organisation.
Une autre étude, relayée par Investir – le Journal des finances-, baptisée “Women matter 2″ va jusqu’à affirmer que les femmes en général seraient de meilleures managers que les hommes, d’après la prise en compte de 9 critères d’évaluation. Dans son enquête le cabinet McKinsley constate notamment la supériorité des femmes en matière de leadership. Sur neuf critères élaborés par le cabinet de conseil pour juger de sa qualité, les femmes en remplissent cinq mieux que les hommes, essentiellement relatifs à l’attention aux autres et à l’exemplarité, quand les hommes n’en remplissent que deux mieux (la prise de décision individuelle et le contrôle).
Tous ces résultats démontrent l’intérêt de la mixité pour les entreprises. Economiquement la mixité à du sens et devrait donc séduire les actionnaires. L’accès des femmes aux postes de décision doit donc devenir la problématique principale de toutes les personnes qui pensent que les entreprises ont des devoirs moraux vis-à-vis de l’ensemble de l’organisation sociale. Leurs actions en faveur d’une meilleure éthique professionnelle devront donc privilégier les thèmes suivants : combattre les inégalités salariales, mettre en place des crèches sur le lieu de travail, prolonger la période de détection des hauts potentiels féminins jusqu’à l’âge de 40 ans, remplacer dans les systèmes d’évaluation le critère de mobilité géographique par celui de « changement d’environnement notoire », réfléchir à la création d’un label ou tout autre marque de reconnaissance relatif à la mixité, organiser des classements des entreprises sur le critère de la mixité.
L’empathie étant un sentiment naturel, nous devrions donc réussir à éviter la disparition de notre espèce. A condition de ne pas trop tarder dans la mise en place d’une société mixte. Il est donc extrêmement important que les défenseurs d’une organisation économique et sociale réellement éthique, réfléchissent très rapidement aux meilleurs moyens de permettre l’avènement d’entreprises à management mixte, première étape vers une organisation économique et sociale où l’empathie serait le contre-poids de l’agressivité. La femme n’est pas seulement l’avenir du management, elle est aussi l’avenir de l’homme.
Que les être humains aient mis à profit à la fois leur agressivité et leur tendances à l’empathie pour « croître et multiplier et remplir la terre » mais que la manière dont ils conçoivent depuis un siècle ou deux leurs activités économiques privilégie tellement l’agressivité (cf la compétitivité, la conquête des marchés et tout le vocabulaire guerrier qui les caractérisent) que la survie de l’espèce s’en trouve menacée me semble une évidence.
Que la présence d’au moins 30% de femmes parmi les dirigeants d’une entreprise en modifie le comportement et fasse qu’elle agit d’une manière plus conforme à l’intérêt général est une hypothèse qui mérite d’être examinée (même si la présence d’une part féminine et d’une part masculine dans chaque être humain peut rendre une telle tentative de traduire en chiffre les effets de cette présence assez scabreuse.)
« Cinq indicateurs portant sur : la croissance du chiffre d’affaires, la rentabilité, la productivité, la création d’emploi et la variation du cours de bourse »
Utiliser ces critères pour chiffrer les avantages qu’il y a à augmenter le nombre de femmes dans la direction des entreprises me semble pour le moins paradoxal…
@ nad
Ce que vous écrivez dans la première partie de votre commentaire me plait.
Pour moi l’invention d’une vérité (la logique instrumentale) et d’une réalité (la science expérimentale) nous a dénaturés. Nous devons repartir sur de nouvelles bases pour découvrir qui nous sommes dans notre état de nature. Pour cela il faut, je crois, inverser notre façon de voir les choses, il faut nous mettre dans la peau des choses.
Uexkull: « Le mécanisme de n’importe quelle machine, telle une montre, est toujours construit de manière centripète, c’est-à-dire que toutes les parties de la montre -aiguilles, ressorts, roues- doivent d’abord être achevées pour être ensuite montées sur un support commun.
Tout au contraire, la croissance d’un animal, tel le triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe; d’abord gastrula, il s’enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés.
Dans les deux cas, il existe un plan de construction; dans la montre, il régit un processus centripète, chez le triton un processus centrifuge. Selon le plan, les parties s’assemblent en vertu de principes opposés. »
Jorion: « La problématique dite de l’aviation doit être inversée. Rappelons qu’elle suppose que l’avion n’a pu être conçu que lorsqu’on a cessé de penser le vol d’une machine sur le modèle du vol des oiseaux : il faut au contraire penser que la machine ne pourra commencer à générer authentiquement des discours que lorsqu’elle le fera exactement de la même manière que nous. » Principe des systèmes intelligents, chapitre X(I).
Voilà. C’est tout simple. PJ nous montre avec PSI (dont il dit qu’il joue un rôle germinal dans « Comment la vérité et la réalité furent inventées ») comment repartir sur des bases naturelles. Car je suis convaincu (et je pense que lui aussi) que ce qui vaut en linguistique vaut également en biologie, sociologie, économie…
« Il faudrait donc que nous passions d’un système patriarcal à un système où les deux sexes se partagent le pouvoir. »
Perso je suis pour une société apaisée donc matriarcale. Je ne connaissais pas la différence d’organisation sociale entre les chimpanzés* (patriarcale) et les bonobos* (matriarcale) qui apporte de l’eau à mon moulin. Mon argument était qu’en période de conquête de territoire et de défense de celui-ci face à un environnement hostile une société patriarcale pouvait se justifier mais qu’une fois la mondialisation effectuée et l’environnement maîtrisé cet argument devait s’effacer devant les avantages d’une société plus apaisée, de type matriarcal.
* A-t-on une idée de la raison de cette bifurcation d’organisation sociale?
aucune idée, sauf qu’en matière d’histoire(s), de secrets il n’y pas, il n’y a que des départs, pas de retour — mais / plisse matriarcat The Sun Will Rise </Bonobo & Speech Debelle – a>
@Nad :
//// Comme Locke, Rousseau, suppose l’existence d’un « état de nature » avant l’instauration de l’état social. ///
Rousseau n’etait pas assez sot pour sauter une étape .
De façon évidente , il y a 3 « états » :
-Etat Naturel 1:….animal solitaire ou famille nucléaire
-Etat Naturel 2 ou naturel -culturel :….Animal socialisé ( non dé-naturé) ,famille élargie à groupes de groupes ( fractal)
-Etat culturel dé-naturé ( constructiviste) que seul l’ espece humaine tente et échoue …qu’ on peut considéré comme une tentative d’ « organicisme » .
/// Notre histoire et la pensée dominante nous ont amené à croire que l’agressivité était notre état naturel ///
« Croire » avec raison , selon le etudes de Konrad Lorenz ( lire « l’ Agression »)…..Le passage a la socialisation obligeant a inhiber cette agressivité et a la réutiliser en « rites » inconscients structurants et hierarchisants .
@Basic :
//// * A-t-on une idée de la raison de cette bifurcation d’organisation sociale? ////
Pour l’ espece humaine , voir la thèse de Lévi Strauss ( reprise par B.de Jouvenel) sur la polygamie des chefs comme origine de cette bifurcation matriarcat/patriarcat …origine aussi du commerce , de l’ ouverture du groupe ( sortie de l’ endogamie culturelle) et de la triangulation ROI- Aristocratie guerriere – peuple .
Hypothèse peut etre trop séduisante ! pour etre honnete .
@ kercoz
Je vois que vous campez sur votre position avec l’agressivité intraspécifique. Je me rallie quant à moi à la position que prend Laborit dans « La colombe assassinée ». Rien de nouveau sous le soleil!
Merci pour les références à LS et J. Liens sur le net (du court!) à ce sujet?
@Basic :
Désolé , je suis , bien sur infoutu de retrouver ce poche de Lévi strauss ….ni de lien /net ..
Son argumentaire etait limpide :
– le modèle originel est matriarcal du fait de la non -relation immédiate entre copulation et naissance ….le référent male sera donc assuré par le frere de la mère .
– Dans un groupe restreint , le role du chef n’ est pas tres prisé …il ressemble plus a celui d’ un employé municipal ……Pour inciter a le valoriser certains groupes fournissent des récompenses en chair fraiche .
– Cette polygamie ds un groupe restreint déséquilibre les possibilités de couples jeunes ….
– Les « razzias » de femmes pouvant exister sur les frontieres ( plusieurs heures ou jours de marche) lors de pénuries ( ceuillettes) …peuvent etre une solution provoquées par les jeunes .
– Rétorsion des spoliés /conflits/ Le chef désapprouve ces razzias mais a besoin des jeunes guerriers pour se défendre .
– Ce fait ( polygamie) , banal au départ induit des conséquences importantes en brisant l’ endogamie culturelle .:
– L’ enfant ne peut etre confié au frere de la mere ( c’est un ennemi)….on la naissance d’ une lignée aristocratique guerriere , patriarcale , en parrallele a la royautée matriarcale ancienne.
– l’ouverture sur les « autres » booste les contacts et induit un stock conflictuel , mais aussi des contacts et une approche « ouverte » ( commerce , langage , coutumes …)
– les notions guerrieres sont simultanées aux notions d’échanges ….
Fini le temps du hamac !
Sur le site du Collège de FR. , vous avez une série de cours sur les algorythmes , la complexité etc …trop theorique du point de vue math pour moi …..mais il y a des trucs a choper .
@ kercoz
Merci pour vos explications.
J’ai regardé quelques minutes la leçon inaugurale de Gérard Berry sur l’algorithmique: ce n’est pas du tout mon truc. J’ai eu le temps de remarquer qu’il s’agissait de la chaire d’innovation technologique Liliane Bettencourt… Il y a sûrement une grosse défisc pour elle à la clé et aussi une façon de contrôler l’orientation de la recherche. Je trouve ça pathétique et dramatique.
Je suis littéralement ravi d’apprendre que la boite à vendre des flacons, sacs et fringues hors de prix de tonton Bernard soit plus rentable que la boite à vendre des engins volants d’un consortium gaulo-teuton grâce à son haut taux de féminisation de l’encadrement. Pareil pour BNP Paribas avec son taux record à 41% de cadres féminins j’imagine… Y’avait pas assez d’femmes chez Dexia, sûrement.
@ marchand de vin
Et pas assez non plus chez Lehman Brothers.
@ Nad
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Mais dans votre exposé, vous auriez du parler aussi des équipes dirigeantes en politique. Ainsi dans les années 80, le duo-mixte Thatcher-Reagan a été très performant pour tout déréguler, bien plus que ne l’aurait été un duo Brown-Reagan par exemple.
Mais sans doute vouliez-vous signifier autre chose ; par exemple que les femmes qui sont supérieures en tout sur les hommes le sont aussi en « bêtises-à-faire-du-profits » ; ou alors qu’au jeu de l’ultra-libéralisme destructeur de Sociétés le mixt homme-femmes équilibré génère plus d’inhumanité que la simple sociopathie masculine, les unes et les uns se tirant la bourre, sans limite aucune.
Ouais ! C’est vrai ! L’union fait la force !
@ écodouble
Permettre aux femmes de rentrer dans l’élite qui nous gouverne sans renier leurs qualités propres, revient à favoriser les conditions de l’avènement des futurs Duc D’aiguillon, Vicomte de Beauharnais, Marquis de Foucault, Vicomte de Noailles.
Donc l’empathie serait féminine et l’agressivité masculine. Pour avoir travaillé 10 ans dans une entreprise « mixte » ( 45% de femmes, une bonne moitié des services dirigée par des cadres féminins ), j’ai de sérieux doutes concernant » l’avenir de l’hooo-hoom-meux « . Enfin, ce qu’il faut retenir de cette magnifique étude est que les entreprises mixtes sont plus performantes : n’est-ce pas là l’essentiel ? La femme avenir de la compétitivité ?.
Pour conclure et car le doute m’habite toujours, cher ou chère Nad, le minimum d’honnêteté voudrait qu’on cite l’origine et les vrais auteurs de votre commentaire et non pas seulement un copier-coller.
Dominique Bertinotti. Ministre déléguée… veut changer le regard sur la pauvreté, oui parce que le pire c’est l’exclusion, c’est la dépréciation de la pauvreté, or c’est bien d’être pauvre. Il faut restaurer la fierté pauvre, la « poor pride » !
La pauvreté n’est donc pas un problème d’argent mais de regard.
1) elle dénie le problème réel
2) elle crée un faux problème idéologique qu’elle va contribuer à aggraver alors que personne ne le lui demande.
@Ion
J’ai découvert récemment la thèse de Frans de Waal sur la psychologie humaine reposant sur l’observation du mode de vie des Bonobos et des Chimpanzés. La rigueur scientifique des travaux de Frans de Waal, m’a convaincue à l’idée que l’homme est un singe bipolaire à la fois agressif et solidaire. L’idée d’introduire plus de solidarité dans notre organisation sociale en permettant aux femmes d’accéder à des postes de direction, sans renier leurs qualités propres, m’est venue en découvrant que les Bonobos vivaient dans des sociétés de type matriarcal. Si vous avez connaissance de travaux ou d’études sur ce sujet, je vous remercie de m’en communiquer les références.
@Nad :
Il ne faut pas opposer agressivité a solidarité .
La solidarité est TOUJOURS et ENCORE de l’ agressivité …….. c’est uniquement de la démagogie structurante pour avoir « sa place ds le trafic » …comme dit l’ autre .
Imagine une structure hierarchisée ou tu te situes ( bien sur de façon inconsciente ) à la 5e position sur 10 blaireaux ……tu ne seras ré »eellement en conflit ( agressivité) qu’ avec le 4e ( pour choper sa place) et le 4e ( pour conserver la tienne)….
Par contre le 3e , menacé par le 4e , a interet a coopérer avec toi pour faire chier le 4e……de meme que tu cooperera par interet avec tous ceux qui ne sont pas en CONTACT avec ta 5e place .
Comme de plus , il n’ y a pas qu’ une seule hierarchie ds un groupe , mais un tas ….( chasse peche et tradition , pétanque …) ça risque de se complexifier un tantinet du point de vue des échanges stratégiques …..bien sur ça c’était du temps ou les individus vivaient en groupe et non alignés comme des poireaux …..
@
nad
28 décembre 2012 à 11:35
Désolé nad, je n’ai pas de réf de travaux sur le sujet autres que les vôtres, seulement j’avais pensé peut-être un peu vite que votre commentaire n’était pas vraiment votre commentaire et avait été pioché dans une quelconque revue et copié tel quel. Mea Culpa mais faut dire aussi que vous avez un tantinet contribué à la chose en reprenant des phrases toutes faites d’autres papiers, par exemple :
http://archives.investir.fr/2010/jdf/20100122ARTJDF00054-la-feminisation-des-entreprises-facteur-de-performance-.php
Bon tout ça pour dire que cela me rappelait mes exploits en classe de philo où je copiais-collais des fragments de discours rassemblés tant bien que mal dans un ensemble qui se voulait cohérent, quand ce n’était pas recopier des passages entiers de l’Encyclopédia Universalis en classe de seconde pour expliquer l’engagement british aux Amériques comme conséquence de la guerre de Cent Ans.
Je dois admettre que vous faites quand même beaucoup mieux et que votre démonstration se tient.
Mes meilleurs voeux pour 2013.
« Ne faudrait-il pas insister sur la nécessité de mettre un terme au système du financement des partis » (Ko)
Si si, bien sur, mais justement…
Le financement des partis par ceux qui détiennent le pouvoir économique (et financier) d’une manière bien plus assurée que ne le détiennent les hommes politiques par l’élection est à la fois une des causes du maintient de l’ordre établi par ces élus et le résultat d’un rapport de forces trop défavorable aux électeurs.
En ce sens je pense qu’aux USA Occupy Wall Street a cherché à opposer les deux vrais adversaires (les 95% et les 5%) mais que les 95% sont (encore?) bien trop divisés pour que ça ait pour effet de restaurer la démocratie.
Les hommes politiques, républicains comme démocrates, ne me semblent pas peser grand chose dans la mesure ou ils ne sont là que pour régler les affaires ordinaires (guerres comprises) mais surtout pas pour remettre en cause l’ordre établi (dont ils profitent d’ailleurs quand ils ne font pas déjà partie des 5% avant d’être élus.)
Pour éviter à Mélenchon d’avoir à faire appel à la bienveillance du PS pour pouvoir participer aux prochaines élections (comme le fait habituellement le PC) on devrait peut-être contribuer à sa campagne…
GL, si tu veux avoir un jour un(e) candidat(e) capable de rameuter sur son nom autant de roros populaires qu’un Obama, faudrait p’têt envisager sérieusement le remplacement de l’homme-sandwich en question…
Heu ..oui… vous avez des propositions , des noms …!
Encore la perfide albion : une société anglaise demande à être totalement exempté du droit du travail pour pouvoir faire travailler des chinois au groenland
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121226trib000739389/dumping-social-par-la-chine-au-groenland.html
Une réponse cinglante à ceux qui nous expliquent que la Chine n’est pas concernée par l’agonie du capitalisme.
Alors que l’ Etat chinois est le plus gros propriétaire de la classe ouvrière que l’histoire ait jamais connu !
J’avais oublié : la Chine est aussi le plus gros producteur de pollutions du monde et semble bien vouloir en tête de liste.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/12/27/mao-devoye-les-huit-grandes-familles-qui-controlent-la-chine/
Le Mandat du Ciel prolétarien doit être maintenu, à n’importe quel prix.
@vigneron: dire qu’il y a 8 familles aux commandes en Chine, c’est apparemment moins tabou et complotiste que de parler de 200 familles en occident. Il est vrai qu’ici, c’est bien plus complexe, etc, blablabla, n’est-ce pas?
Très marrant, ce lien, sur le Monde, photo de Geitner dans la pose exacte du « capitaliste » de la Survie de l’Espèce.
Question à mr Paul Jorion :
suite à :
Jeanne Favret-Saada
26 décembre 2012 à 20:47
» Dans ce blog, dès qu’on cherche une issue, il y a un fan de Mélenchon pour nous rappeler qu’il est la solution. C’était la seule raison de mon allusion à cette non-solution. »
Paul Jorion
26 décembre 2012 à 21:17
» Merci, Jeanne ! »
Mr Paul Jorion et mme Jeanne Favret-Saada:
Imaginez quand même que des personnes ( dont je suis ) s’interrogent et cherche une réponse dans » l’offre » politique qui est faite à un moment donné , celle de nôtre temps en l’occurrence
.
De mon point de vue de simple »lambda » du peuple , que vois-je de vraiment »criant » depuis 2005
( référendum sur le traité de Lisbonne ) , qui est à mes yeux , l’officialisation du déni de démocratie 55 % des français ont dit non , et cela , d’une manière transversale au sein des différentes composantes de la politique Française .
1 ) question à mr Paul Jorion ( j’aimerais beaucoup que vous m’éclairiez sur ces points )
Quelle position claire avez vous sur ce point , êtes vous favorable ou pas au choix qui a été fait de ne pas tenir compte du résultat de ce référendum ?
2) sauf erreur de ma part 2 candidats à la dernière élection présidentielle française ont à ma connaissance exprimé le dénis de démocratie concernant ce résultat : mme Marine Le Pen et mr Jean Luc Mélenchon .
Tous les autres dans l’offre politique actuelle , on entériné ce traité , et continuent depuis sur le même chemin ( MES / TESCG etc ) .
Que conseillez vous dans ce cas à des personnes de sensibilité politiques différentes lorsqu’ils font l’effort de mettre un bulletin dans l’urne ?
3 ) Un débat Paul Jorion / Jacques généreux pourrait peut-être éclairer la lanterne de ceux qui cherche une solution )
4 ) Quel est vôtre définition »pratique » de l’exercice de la démocratie dans le cadre actuel ?
4 ) Avez vous une proposition novatrice pour une autre démocratie ( »hors cadre » actuel ) , et encore une fois , en attendant , on fait quoi ? .
Merci pour ce que vous faites et vraiment je souhaite que vous exprimiez vôtre point de vue , vôtre avis compte beaucoup !
Qui êtes-vous pour poser ce genre de question avec ce type de ton ?
C’est vrai ça ,qui êtes vous pour être aussi méchant … nananère …!
Surement le fameux « fan » du redoutable Melenchon, qui surgit « pour nous rappeller qu’il est la solution « !
Ca fait peur !
Et vous Marlowe, qui êtes-vous pour poser à phiphi the biker la votre?
C’est la démocratie, mon cher, la démocratie, grâce à la quelle même phiphi the biker peut poser des questions qui plus est fortes intéressantes, à Monsieur Paul Jorion.
Mais qui c’est ce Mélenchon…? … Et ce Phiphi le vicaire….? et ce Marlou…?
Et ce TUR et ce FL…?
Et ce Ju… mon Dieu, qui suis-je…?
Tout ces gens… qui sont-ce…?
BasicRabbit!!! Au secours… à moi…!!!… j’crois qu’suis tombé dans une fronce…
…. elpe!!!
à FL,
Votre « démocratie » a tout l’air d’être bien sélective.
Et vous qui êtes vous donc pour répondre à la place d’un autre ? Un membre d’une même coterie* ?
Quant à moi, il me semble que j’interviens assez régulièrement sur ce blog pour qu’un quidam sache ce que je pense et ce que je suis : je ne fais jamais « l’effort de mettre un bulletin dans l’urne » après être passé par l’isoloir, cet endroit où l’on est à l’écart des autres hommes.
*coterie : association, bande, caste, cercle, chapelle, clan, clique, école, église, famille, parti, secte, tribu, mafia, lobby, etc.
@ Ju
« BasicRabbit!!! Au secours… à moi…!!!… j’crois qu’suis tombé dans une fronce…
…. elpe!!! »
ça fait pas un pli. 🙂
Je vous prie de m’excuser si vous trouver le ton »abrupt » mais ce n’était pas volontaire .
J’ai peut être écrit d’une manière un peu trop passionnée ( bien que je ne trouve pas mon texte agressif , aprè l’avoir relu ) En fait , c’est tout à fait l’inverse , je ne dis pas que Mélenchon est le seul ( je suis tout sauf un fanatique ! ) , je souhaitais au contraire un avis de Mr Paul Jorion , car s’il y a quelqu’un qui n’est sûr de rien , c’est bien moi ( mais je ne dois pas être le seul dans ce cas n’est ce pas ?)
Dites moi plutôt mr Marlowe et M Jorion ,si vous le voulez bien , quelles réponses vous apportez aux question que je me pose , afin de me donner une autre perspective ( et peut-être à d’autre lecteurs de ce blog ) , je suis demandeur .
Mais de grâce , n’évacuez pas mes questions , à mon humble niveau , je trouve important d’avoir l’avis de Mr Jorion
Vous savez , j’ai déjà un peu tout essayé au niveau de mes votes , et rien ne change .
Comment on fait pour initier le changement avec l’ outils qui nous est donné , à savoir un bulletin de vote ?
C’est sur le fond , et pas sur la forme que je sollicitais un avis .
Très cordialement .
@BasicRabbit
Ah, vous êtes là… ça me rassure…
Foutu pour foutu… j’vous ai pris une photo du coin où j’ai atterri… c’est tordant…
Vous cassez pas Phiphi… Marlowe joue les gros bras mais dans l’fond… c’est un tendre…
Par contre, je ne pense pas que vous receviez réponse concrète à vos questions d’électeur… ni de Monsieur Marlowe (ça fait quoi Marlou d’être appelé Monsieur…?) qui boude les urnes depuis l’ère de crétacé… ni, j’en ai bien peur, de Monsieur (là vous pouvez…) Paul Jorion qui n’a pas pour habitude de donner des consignes ni de votes ni de placements spéculatifs (au grand dam de Jducac qui ne sait plus quoi faire de son blé)…
Ce qui se comprend aisément car le blog P.Jaurion est un blog de réflexion qui décrypte un certain nombre d’évènements internationaux et non pas un site politique franco-français….
Par contre grâce aux archives et par le biais du moteur de recherche vous pouvez vous informer des différents papiers écrits par le passé… peut-être que ça vous donnera des pistes de réflexion…
Ce que moi je pense personnellement pour répondre à vos questions, c’est que Paul Jorion a élaboré une réflexion qui est Une et entière…
Modifier le système ne pouvant pas se faire à la louche, ses propositions en matière financière ne peuvent pas être prises séparément… comme on se choisit un chocolat dans une boite…
C’est une vision globale qu’il faut avoir et agir sur plusieurs leviers… et en même temps, n’étant pas homme politique, Paul Jorion ne se positionne pas forcément sur tous les aspets de la vie politique…
Et pour finir, si un homme ou femme politique avait clairement adopté l’ensemble des solutions qu’il préconise… peut-être en serait-il autrement, mais pour l’instant ça n’a pas été le cas….
Voilà… j’espère que je n’ai pas été trop brouillon dans ma réponse et pour être sûr qu’il n’y aie méprise… je précise que je ne suis qu’un simple lecteur du blog et en aucune manière ne fais partie de leur équipe… ce que je viens d’écrire n’est donc qu’un avis parmi d’autres et ne saurait refléter la pensée de P.Jorion…
…et bienvenu sur le forum Monsieur Phiphi…
« l’isoloir, cet endroit où l’on est à l’écart des autres hommes »
Et où l’on est supposé être le plus libre. Quelle farce! Quelle conception de la liberté!
Faudrait tous les envoyer sur une île déserte (mais confortable, on est magnanime), comme leur Robinson fantasmé… Histoire qu’ils goûtent à la liberté absolue… S’ils sont cohérents, ils pourront même pas nous accuser de les envoyer au goulag.
Et au bout de quelques mois, ils deviendront fous et ils feront un marché parfait chacun dans leur coin. Ils feront monter les prix, et descendre, et monter, et descendre. Et ils s’achèteront à eux-mêmes leur camelote, ou pas (suivant le prix qu’ils auront débattu avec eux-mêmes).
Les plus tarés deviendront peut-être même économistes et construiront des théories autour de leur expérience…
Voter, pour quoi faire ?
Je suis toujours très étonné de voir tous ces individus qui se croient intelligents se poser des questions sur le vote.
Nous vivons dans des sociétés dominées par la finance et l’industrie qui sont les deux faces du Capital et cette société mondialisée se veut démocratique alors qu’elle est partout une société du travail forcé même quand il n’y a plus de travail.
Cette dictature de la marchandise a construit un gigantesque système d’illusion (appelé Spectacle par Guy Debord) qui a besoin de faire croire aux spectateurs qu’ils ont une liberté de choix ; c’est sous la forme de la « démocratie représentative » que fonctionne, avec plus ou moins de crédibilité, ce système autocratique. Mais le « citoyen » ne vote jamais pour les choix fondamentaux et si d’aventure il ne vote pas selon les instructions, le résultat du vote n’est pas pris en compte.
L’électeur est ce jeune enfant auquel on dit « il faut » et qui obéit.
@phiphi
Allons, petit, j’ai voté non au referendum de 2005, et j’ai comme Méluche et Marine détesté le déni de démocratie qui s’en est suivi. Cela ne me suffit pas pour voter pour eux en ayant l’impression qu’ils sont la solution. Ignorons Marine qui ne fait pas partie de mes choix possibles. Au temps où j’écoutais Mélenchon parler, je n’étais pas en désaccord avec ce qu’il disait viser (du moins, assez souvent), j’attendais seulement qu’il dise comment il y arriverait. Moi aussi, je veux la Lune pour tous les travailleurs. Mais je me pisserais de rire dessus si je proclamais au micro qu’il nyakavotéfavsa pour l’avoir.
Melenchon ne se prétend pas homme providentiel, mais un acteur parmi d’autres dans un collectif d’humain qui veulent changer de société, le FDG entre autre.
C’est un militant expérimenté qui mouille sa chemise sur beaucoup de terrains (blog, réunions, colloques, médias, élections, manifs, parlement européen …).
Il fourni un travail remarquable d’analyses, de synthèses, de propositions qui vont dans le sens de la réflexion menée sur ce blog.
Je pense que c’est une chance d’avoir un homme public de cette trempe qui arrive à se faire entendre dans le concert de la pensée unique, malgré le peu de moyens dont il dispose (le PG est nouveau, petit et en construction)
Il constitue une aide, un appui précieux pour la transmission du savoir, l’aide à la réflexion, l’émancipation des masses sans laquelle rien ne sera possible.
Intérressons nous un peu plus à ce qu’il fait et dit avant de systématiquement le stigmatiser.
Son dernier billet sur la crise :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/
« La crise comme stratégie.
Plus personne n’y fait attention et le niveau de l’information donné par les médias sur ce sujet est passé depuis longtemps sous la ligne de flottaison. En tous cas il y a eu un sommet européen les 13 et 14 décembre derniers. J’en ai fait un compte rendu. A présent je veux faire rebondir l’analyse sur une phrase très parlante du communiqué final où l’on apprend que la « crise » n’est pas seulement ce que l’on croit. Elle serait aussi une opportunité davantage qu’une calamité. Attention, lecteur pressé, mon texte est dense ! C’est une mise en en ordre de mes idées que je mets en partage. »
…
De la bike évidemment.
Essayez-donc la marchandise révolutionnaire blablablablaba, c’est la révolution, croyez-moi, l’essayer c’est l’adopter…Blablablablablabla…..
Phiphi, vous n’y êtes pas.
Eh ! Le motard !
Dis toi d’essayer le bulletin blanc ou nul et ensuite tu vas faire un tour sur la ZAD à Notre-Dame-des-Landes … avec tes bottes mais en laissant ta moto au village.
La-bas, tu vas y découvrir matière à réflexion … intégrant agriculture, énergie, humanité, écologie.
Après ça, tu reprends ta bécane, non pas pour rouler mais pour décoller, dans ta tête, ouverte à d’autres horizons économiques et politiques.
@phiphi le biker
Autant ouvir une boite de conserve sans rien d’autre qu’ une allumette.
Monsieur Leclerc,
Vous mettez dans le mille. Les electeurs rejettent ceux qui sont au pouvoir et cette methode a atteint ses limites. Les grandes consciences morales ont disparu. Hessel nous invite a nous indigner et apres ?
La seule elite disponible est celle de l argent. Elle est rationnelle, mesurable, quasiment physicienne au sens du XVIIIe. Elle est la seule possible sans ideaux moraux. Pour avoir une representativite, il est imperatif d avoir ce truc sous la main. Nous vivons le triomphe absolu du monde de Voltaire.
Je suis dans un pays qui a connu des guerres atroces basees sur la religion. Cette guerre ne demande qu a repartir. Je crois que ce qui l empeche est l extreme lassitude de la population face a la guerre. Sans cela, je regarderais ce conflit a la television.
J ai donc le culot extreme de penser qu il est possible d etre religieux sans l etre au sens que Voltaire a impose a ce mot. Ce sens est celui qui legitime la laicite et l atheisme. Cela nous a mene dans un monde ou une personne isolee peut se croire superieure au reste de l humanite. Cela nous a donne comme critere de verite que la confrontation des idees de cet isole au monde donne la verite. C est une forme socialement admise de la loi du plus fort.
L argent permet les decisions tres rapides. L-argent donne une puissance de frappe absolument fantastique. L argent simplifie incrozablement la relation au monde. L argent est parfaitement laic. Il permet de se debarasser de tout Dieu en circulation. Il permet d appliquer sa Raison de la manière la plus pure et la plus forte. Il permet de laisser s exprimer tous les comportements, desirs et defauts des individus. Il evite tous les jugements de valeurs sur tous les actes personnels. Chacune de ces qualites de l argent est une des conquetes des Lumieres.
Se moquer ou deplorer l existence d une elite de l argent ou d une ploutocratie equivant a se moquer des Lumieres. Vomir sur la morale, hurler a la mort au seul enonce du nom de Dieu revient a rejeter tout frein a l argent et a son pouvoir.
Je me donne donc le droit de rejeter ces deux attitudes. Je me donne donc le droit de penser que la Raison ne suffit pas et que la Religion sans la Raison n est que folie. Le pays ou je suis l a connue et n a pas fini d en payer le prix. Ce qui se passe maintenant en Europe n est que le debut du prix a payer pour cette soumission a la Raison. Je vous rejoins compeletement dans l idee qu un nouvel equilibre doit etre invente.
PS Je suis dans un pays ou les ordinateurs ont un clavier arabe. Je dois encore trouver comment on met les accents et les apostrophes.
La démocratie représentative?
*Le dégoût de choisir ses nouveaux maîtres
*Le plaisir de bannir ses anciens maîtres
*Le divertissement des disputes dans l’arène
*Le néant politique
Voilà où nous en sommes: plus vulgaires et plus chères que les pires émissions de télé-réalité, les élections ne trouvent plus leur public! Malgré le harcèlement permanent des mass barnum, ce cirque de la démocratie représentative n’attire plus foule et tant mieux.
Il faut insister sur l’inconsistance, pour ne pas dire l’indigence des programmes incapables de faire rêver. Et pour cause, notre élite représentative feint encore d’ignorer que l’économie n’est que la politique du capital, auquel elle est dévouée corps et âme.
Gare à ne pas confondre vide et inertie du peuple: les rêves sont bien présents, et leurs réalisations disséminées progressent un peu partout pour qui sait observer. Il se peut qu’il n’y ait pas de barnum, ni de candidat ou de parti pour ce futur en marche. Et tant mieux.