QUAND ON AIME, ON NE COMPTE PAS ! par François Leclerc

Billet invité

Tepco vient d’avancer la somme de 10.000 milliards de yen (soit 100 milliards d’euros), le double de l’estimation initiale, pour couvrir le coût de la catastrophe de Fukushima ; un montant qui doit également couvrir le coût des compensations versées à un million et demi de victimes. C’est via la réévaluation de cette estimation que des mises en cause inévitables s’engagent du bout des lèvres au Japon. Le scénario du démantèlement est-il tenable ? Quelle va être l’étendue réelle des zones à décontaminer afin de permettre le retour des évacués ? Les questions ne sont pas encore explicitement formulées, mais le terrain est préparé.

« Nous devons discuter avec le gouvernement des besoins selon plusieurs scénarios », a reconnu le nouveau président de Tepco, Kazuhiko Shimokobe, sans toutefois aller jusqu’à les décrire. Parmi les raisons justifiant cette réévaluation financière, il a cité le coût du retrait du combustible fondu (les coriums) ainsi que du démantèlement de la centrale, ou bien celui de la construction de sites de stockage des détritus contaminés qui en proviendront. L’avenir qui sera réservé aux deux réacteurs épargnés de la centrale, ainsi qu’aux quatre de sa sœur de Fukushima Daini, n’est pas non plus sans incidences financières, qui devront à leur tour être chiffrées.

Et encore, il ne s’agit là que des coûts directs ! D’évidence, ils ne pourront pas être supportés par l’entreprise, même nationalisée, ce qui impliquera le soutien massif d’un État déjà surendetté. Les coûts indirects ne sont pas chiffrables, impliquant la production d’énergie de substitution et l’importation de gaz et de pétrole pour faire tourner les centrales thermiques, dans le contexte d’un plan très flou d’abandon progressif de l’électronucléaire. Les effets sur l’industrie, le commerce et le tourisme sont également incommensurables.

Tepco va créer un centre de recherche afin de concevoir les technologies susceptibles de réaliser un programme qui devra donc être revu, reposant sur des effets d’annonce dépassés. Non seulement en raison de ses implications financières, mais aussi de sa faisabilité. Les travaux de décontamination déjà effectués dans l’improvisation dans la région de Fukushima suggèrent l’étendue des problèmes posés si l’on ne se contente pas de solutions de fortune, qui au mieux déplacent les problèmes et au pire pourraient les aggraver.

Les deux chantiers du démantèlement et de la décontamination des sols ne s’attaquent pas à la pollution radioactive de la mer, alors que les mauvaises surprises se multiplient à propos de la contamination de la ressource halieutique : il est découvert que les poissons se déplacent ! Enfin, la contamination des sous-sols de la centrale et des nappes phréatiques est encore loin d’avoir levé tous ses mystères.

L’équation économique de l’électronucléaire prend une toute autre tournure quand arrive le moment où est présentée l’addition de ses faux-frais. La création de pools d’assureurs et de réassureurs ne suffisant pas, étant donné l’ampleur du risque à couvrir, un dispositif a en Europe été prévu par la Convention de Paris qui attend sa ratification : les États prendront le relais financier une fois les plafonds d’indemnisation prévus atteints, un troisième étage reposant enfin sur la solidarité des pays adhérents à la Convention de Bruxelles.

————

FUKUSHIMA, LA FATALITÉ NUCLÉAIRE vient de paraître aux éditions « Osez la République sociale ! » [148 pages – 11 euros.] Vente en ligne ici

43 réponses sur “QUAND ON AIME, ON NE COMPTE PAS ! par François Leclerc”

  1. voilà encore une parfaite illustration de :

    Privatisation des profits, et socialisation des dettes…
    Les pauvres japonais sont déjà sur-endettés et pour payer ils n’ont plus qu’à lèguer leur corps à la science………………

    1. Quand on vous disait que les Chinois nous copient !!!
      Enfin….ils nous prennent ce qu’il y a de pire… les vuittons et les centrales….
      Pour les droits de l’homme la France a mis son copyright….

    2. Sont donc en chantier plus de trois cent nouvelles menaces pour l’existence même de l’humanité…
      Probabilité d’une catastrophe incontrôlable comme on l’a évité de justesse à Tchernobyl et à Fukushima x nombre total de réacteurs dans le monde = ?

      A force d’en construire partout, la probabilité va finir par se rapprocher de 1…

      Bon, les cafards devraient y survivre. Sont tellement coriaces.

    3. Bonsoir Un naîf.

      Si vous avez lu l’article que vous citez jusqu’au bout, l’affaire est très loin de se réaliser. Pour ma part je pense que cet article est de l’intox destinée à faire croire que cette technologie a de l’avenir puisque que la Chine aurait de gros projets en la matière et que c’est nous français qui avont été consultés redorant ainsi le blason de AREVA.
      Cela est d’autant plus surprenant qu’au jour d’aujourdh’ui, nous consommons plus d’uranium 235 que nous sommes capables d’en produire (maxi 60%) au point où nous sommes obligés de taper dans les stocks militaires depuis les années 1980 pour faire tourner la totalité des centrales, environ 460 dans le monde et qu’il est prévu au rythme actuel de consommation par centrale une pénurie générale à partir de 2025 si le nombre de centrales devait augmenter de 50%.
      Je vois donc mal les chinois investir encore plus massivement dans cette technologie pour se retrouver au bout du compte avec des centrales flambant neuves qui ne pourrons fonctionner que de manière aléatoire avec un coût de matière première énorme.
      Le nucléaire n’a plus d’avenir.

  2. Ce n’est pas juste un simple battement d’aile de papillon qui met un pays à terre,
    juste un tsunami, certes important et dévastateur, du a un tremblement de terre (sous la mer)
    phénomène qui reproduit souvent.
    Et l’on voudrait continuer à faire confiance à cette technologie, qui comme ne vont pas manquer de le faire remarquer quelques thuriféraires nucléophiles tue si peu

    1. @ tchoo
      Le désastre de Fukushima est du au tremblement de terre .
      Des ouvriers des centrales ( témoignant anonymement pour des raisons évidentes ) ont vu les murs trembler et se fissurer avant l’arrivée du tsunami qui n’a rien arrangé , c’est certain .
      Tepco et consorts le nient farouchement car c’est remettre en cause la totalité des centrales japonaises .
      Le Japon est un archipel volcanique, situé sur la  » ceinture de feu du Pacifique  » .
      Cette ceinture de feu du Pacifique fait partie des trois zones d’activité sismique les plus importantes de la planète, avec la dorsale médio-atlantique et la ceinture alpine.

  3. Quid des assurances ? Ne sont-elles pas là pour payer ? Vous dites qu’elles ne le peuvent pas, sont-elles japonaises ? Si non, le problème se reporte sur d’autres états non ?

    1. Si non, le problème se reporte sur d’autres états non ?

      Disons que l’on a pas encore trouver le moyen d’obliger les poissons à respecter les frontières.
      Alors les assurances….faut demander au FMI et à la banque mondiale….

  4. Sur ce que j’ai lu la piscine du réacteur N°4 grosse problème juste avant l’explosion , celle-ci aurait été mise hors eau , avec création de vapeur et boom . Remplie avec le l’eau de mer et ce serait pour cela que sur la vidéo filmée par la suite on voit des traces blanche dues au dépôt de sel ? Mais mes connaissances restent plus que limitées sur le sujet .
    http://fukushima-informations.fr/?p=4109
    http://fukushima-informations.fr/?p=724

  5. L’équation économique de l’électronucléaire prend une toute autre tournure quand arrive le moment où est présentée l’addition de ses faux-frais
    et le coût de la lente agonie de la centrale de Brénnilis en Bretagne ??
    et s’il advenait un accident nucléaire à l’Ile Longue ?

  6. A ce que j’ai compris, ces 100 milliards ne tiennent pas compte du coût du démentèlement: il ne s’agirait que de la décontamination et du dédommagement des victimes.

    1. @ xas
      Le dessin sur la tour de refroidissement m’a toujours interpelé , un enfant qui fait un château de sable !!! prémonition ?

  7. Le nucléaire est rentable puisqu’on vous le dit, surtout si on sous-évalue le cout des décontaminations, le nombre des victimes et que les victimes ont le bon goût de mourir avant d’avoir pu être indemnisées.
    Déjà qu’on a pas fini de chiffrer le cout de Tchernobyl ni même celui des essais nucléaires Français dans le désert: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CCgQtwIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.europe1.fr%2FFrance%2FEssais-nucleaires-scandale-innommable-776495%2F&ei=2G2aUK63O4qc0QXjgoGQBg&usg=AFQjCNGSFSTeVF9gRyHQdt10oTjYq1uP6Q
    Alors il y a toujours des pro-nucléaires pour faire des calculs à partir des données officielles
    Il y a aussi la contamination de la Sardaigne
    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CCgQtwIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.europe1.fr%2FFrance%2FEssais-nucleaires-scandale-innommable-776495%2F&ei=2G2aUK63O4qc0QXjgoGQBg&usg=AFQjCNGSFSTeVF9gRyHQdt10oTjYq1uP6Q
    Après on peut toujours baratiner sur la rentabilité du nucléaire mais pour ça il faudra me dire combien vaut la vie d’un homme et combien vaut l hectare de champs contaminés
    pour les experts qui évaluent la rentabilité du nucléaire.
    Vu que personne ne peut décontaminer efficacement un champs à l’heure actuelle l’utilisation du nucléaire devrait être tout simplement interdite en attendant qu’on sache combien ça peut couter sinon on va contaminer petit à petit l’ensemble de la planète sans rendre de compte à personne sous prétexte que c’est une technologie rentable! Ben non c’est pas rentable, c’est hors de prix , c’est incalculable.

    J’ai une réponse pour ce qui est de la valeur de la vie d’un homme: rien, et la valeur d’un champs :rien ça n’a de valeur que quand il y a indemnisation or il n’y a pas d’indemnisation
    ou très peu donc le nucléaire est rentable tant qu’il n’indemnise personne ni n’est jugé responsable des contaminations des sols ou que ces contaminations sont jugées acceptables par ceux qui contaminent et qui fixent les normes.

    1. Ben non c’est pas rentable, c’est hors de prix , c’est incalculable.

      Entièrement d’accord avec vous !
      Le nucléaire n’est pas rentable en terme économique, et est une crime si on intègre le facteur humain.
      Que les grands défenseurs du nuke , experts ad hominem de cette technologie mortifère et grands mathématiciens devant l’éternel se plongent dans le calcul :
      Etude + construction + maintenance + démantèlement des centrales + stockage pendant des siècles des déchets = bénéfices pour qui ?

    2. @ Allfeel
      … » on va contaminer petit à petit l’ensemble de la planète… »
      T’inquiètes pas , l’affaire est déjà bien avancée .

  8. Mais le plus dingue -à mon sens- dans cette folie du nucléaire n’est-il pas que des ingénieurs, des techniciens, des physiciens, enfin en gros des gens qui sont par définition intelligents et équilibrés, aient élaboré des systèmes industriels ne pouvant pas être inertes ? Qui ne peuvent pas rester dans un état stable sans le concours d’énergie extérieure ? Surtout en voyant ce que donne l’instabilité dans le domaine nucléaire…
    Dans le nucléaire ce n’est pas l’atome le plus dangereux, c’est la vision qu’en a l’homme, encore une fois dans un affolant court-termisme (copyright P.J je crois 🙂 )

    1. (…)des gens qui sont par définition intelligents et équilibrés(…)

      Non, ce sont tous des fous dangereux.

      1. Non, ce sont tous des fous dangereux.

        La grande classe…

        Depuis que vous nous assénez vos lieux communs pseudo situationnistes mon cher Marlowe, c’est ce que vous avez sortie de plus médiocre.

        N’est pas Cioran ou même Guy Debord (qui au moins savait écrire, même si c’était souvent un ramassis d’aneries) qui veut.

      2. trois possibilités : la bombe, la (r)évolution ou la lobotomie générale . la troisième me semble en très bonne voie .

  9. Et tout cela n’est rien à côté de ce qui se passera quand, de nouveau, la Bombe sera utilisée.

    Note. Ce n’est ni un souhait ni une prévision, mais une possibilité.

    1. Une centrale qui exploserait vraiment [ce à quoi on a de justesse échappé tant à Tchernobyl qu’à Fukushima], c’est bien pire que l’explosion d’une bombe A. Question de quantités…

  10. 100 milliards d’euros, c’est beaucoup, mais d’après Wikipedia, les centrales nucléaires japonaises ont produit 263 TWh en 2009. Si on divise 100Mds€/263TWh ça fait 38 centimes d’euro par KWh produit en 2009. Si on divise par 38ans de fonctionnement, ça fait 1 centime par KWh en supposant qu’il n’y aura pas d’autre catastrophe sur la durée de vie de l’ensemble de ces centrales.
    En fin de compte, c’est pas si cher que ça… si je ne me suis pas trop emmêlé dans les zéros.

    Là je n’ai pas le temps, mais on pourrait à rebours estimer la valeur de la vie d’un mineur de charbon chinois en partant du nombre de morts annuels (quelques milliers ?) et en remontant à la quantité de KWh produits par ce charbon, par exemple en imputant tout le coût du charbon à ces pauvres vies.

    1. Les chiffres ont ce côté rassurant de pouvoir être manipulés sans pour autant sortir son compteur geiger toutes les 5 minutes…

      Et si la calculette permet à quelque têtes de noeuds de sortir un discours aussi inhumain que débile et qu’en plus ça leur fasse plaisir, pourquoi pas en fait… Ils sont dans le stream commun de notre époque….

      « …en supposant qu’il n’y aura pas d’autres catastrophes sur la durée de vie de l’ensemble…. ». Mon dieu, rien compris du tout….. Un roc, un pic, je vous dis….

    2. Ces 100 milliards ne suffiront probablement qu’à couvrir les frais pour les deux prochaines années, (c’est à dire avant que l’impacte sanitaire ne commence à se faire sentir et avant cette quarantaine d’années de démantèlement ne soient financées. Et quarante ans d’absence d’accidents nucléaires majeurs dans le monde..c’est très peu probable).
      Il faut arrêter le nucléaire avant qu’il ne nous arrête.

      1. L’argument ultime que les nucléaristes peuvent utiliser c’est qu’il est trop tard pour arréter le nucléaire.
        Il est vrai que, maintenant que le mal est fait et que nous tous, qui ne voulions pas du nucléaire, avons perdu les premières batailles, cet argument pourrait avoir une certaine valeur -ou un certain prix – si nous ne nous considérions pas la vraie nature du nucléaire.
        Cela fait plus de trente ans que je suis persuadé que les nucléaristes sont protégés par la nature de l’organisation sociale actuelle fondée sur la croyance religieuse au marché, à sa main invisible et à toutes les sortes de progrès techniques et scientifiques vantés par la domination.
        Il reste qu’il faut penser au financement de l’arrêt des centrales tout comme à la dénucléarisation militaire totale et que les forces qui pourraient exiger pratiquement ces résultats demeurent à ce jour invisibles. Je pense, par exemple, qu’aucun débat sur les sources d’énergie ne peut faire l’économie (que la langue est belle !) d’une critique de l’utilisation de ces énergies.

      1. Merci, mais je ne pousserai pas la provocation jusqu’à comparer ces pauvres morts bien réels avec les horribles risques que Fukushima entraîne de faire croître de combien : 0,5% ? 0,00005% ? la probabilité que nous autres ou même les Japonais mourions d’un cancer induit (sachant qu’en France, la mortalité par cancer c’est déjà environ 25%, tous cancers confondus).
        En fait je tiens moins au nucléaire qu’à la démocratie (qui chaufferait du moins le coeur), et si les gens n’en veulent plus, eh bien qu’on arrête.

        Sur la question de Ailurus sur les assurances, je signale que le professeur suisse Jean Rossel, dans son excellent bouquin antinucléaire Songes et mensonges du nucléaire (1978) reprochait entre autres au nucléaire d’avoir su se faire dispenser de s’assurer ! cf p 31 : « menaces d’ailleurs si considérables que dès ses débuts l’exploitation de l’énergie nucléaire a été dispensée des exigences de responsabilité civile et des conditions d’assurance qui ont cours dans d’autres secteurs industriels ». Si quelqu’un en sait plus, il sera le bienvenu !

  11. Merci pour ce billet.

    Je cite : « Tepco va créer un centre de recherche afin de concevoir les technologies susceptibles de réaliser un programme… »
    On touche là toute l’aberration de l’utilisation civile de cette technologie qu’est le nucléaire.

    C’est un peu comme si votre GPS vous disez :
    « Vous roulez à 130 km/h et vous n’avez pas de frein ? Peunault va créer dans les jours qui viennent un centre de recherche afin de concevoir les technologies susceptibles de palier à ce problème, soyez rassuré. »

  12. Je rigole : « La création de pools d’assureurs et de réassureurs ne suffisant pas, étant donné l’ampleur du risque à couvrir »…..ben pourquoi faire puisqu’on nous dit qu’il n’y a pas de risques ?
    Et puis ça fait 40 ans que j’entends qu’on a l’électricté la moins cher…..bon, ils ont un peu oublié les coûts indirects, mais Tepco est en train de le faire pour nous….
    Ce qui va être drôle, c’est qu’il va être de moins en moins possible de claironner que le nucléaire c’est pas cher et sans danger….mais il y en a encore qui vont s’y essayer. Beau spectacle en perspective !

  13. JAPON ET FUKUSHIMA : A TOKYO AUJOURD’HUI LES CANCERS EXPLOSENT, tout particulièrement ceux de la thyroïde. Pas un mot ni sur le BLOG, ni dans les commentaires, sur les populations exposées qui n’ont pas pu s’enfuir par manque d’argent et aussi par ignorance…

    1. Je ne sais pas si le verbe « EXPLOSER » est ici à sa place 😉
      ça n’enlève rien au dramatique de la chose…

      Je vais faire un peu mon Molflow 🙂 vous vous basez sur quels documents ?

      1. Merci Erde.
        Pourquoi ces résultats ne m’étonnent absolument pas ?
        Pourquoi de tels résultats alors que les partisans du nucléaire nous affirment que cette technolgie est sans danger pour la santé ?
        L’étude se base sur des chiffres de l’AIEA, on peut penser qu’il faut les augmenter… augmenter le nombre de cancers à venir…
        Pauvre peuple japonais 🙁 Ils paient des impôts pour Tepco, ils paient leurs futurs cancers !
        Aberration abjecte d’un système moribond !

  14. @ Learch

    Aberration abjecte d’un système moribond !

    Et oui ! D’autant plus abjecte qu’ils se trouvent des « humains » pour venir, avec leurs sombres statistiques et leurs dégoutants calculs, faire la promotion de cette industrie.

  15. Au fait, on croise les doigts pour San Onofre ? A l’arret depuis le debut de l’année pour cause d’usure plus que prematuree / defaut de conception suivi de quelques chtites fuites…

    mais voila qu’Ils veulent redemarrer fissi…euh fissa ^^ des le mois prochain…

    http://www.youtube.com/watch?v=kxrzRXHAnRE
    http://latimesblogs.latimes.com/lanow/2012/11/nrc-friends-of-earth-request.html
    http://www.youtube.com/watch?v=1fkI1wHDZPs
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_San_Onofre

    Pour les ennemis des probabilités et les amis des plaques et des failles, c’est une « chance » sur 58000 que les vagues passent le mur et nous fassent un Fukushima bis 😉

Les commentaires sont fermés.