Billet invité.
Rappelons-nous ! Données comme modèles éclatants, toutes les réussites économiques d’hier se sont révélées être des fiascos, à commencer par celles de l’Espagne et l’Irlande. Aujourd’hui, on discerne même les dessous de celle de l’Allemagne, pourtant si magnifiée. Les images de la pauvreté au Royaume-Uni font écho au passé, mais celles provenant des États-Unis sont pour beaucoup une découverte tardive. Même l’insolante croissance de la Chine, en baisse, ne masque plus l’étendue des déséquilibres qui minent la société chinoise, tandis que la croissance du Brésil a brutalement chuté. Le BRIC n’est plus ce qu’il était.
Des deux côtés, le modèle de développement impulsé par la mondialisation est en panne, là où l’on ne voit qu’une succession d’accidents de parcours sans liens entre eux. Ayant atteint sa maturité et fait basculer l’axe économique de la planète, cette globalisation de l’activité économique reposait sur une division des tâches aux principes affirmés : aux pays à bas niveau de salaire la production des marchandises (et de certain services), aux autres leur consommation grâce au levier du crédit. Et au système financier de tirer les marrons du feu. Or ce partage imposé a perdu son équilibre quand la montagne de dettes accumulées n’a plus été étayée par des montages financiers atteignant leurs limites et ne pouvant plus les supporter.
Deux remèdes sont recherchés afin d’y faire face et de remédier aux effets négligés de la mondialisation, pour redonner aux économies occidentales leur compétitivité. Un rééquilibrage des parités monétaires est préconisé par les États-Unis, et un abaissement du coût du travail par les Européens. Comme si les pays développés pouvaient ainsi récupérer des activités productrices perdues et les émergents leur offrir de nouveaux débouchés en développant leur marché intérieur !
C’est vite aller en besogne, surtout s’il s’agit de combler l’écart des salaires ou des obstacles dressés au changement de modèle. Et ne pas tenir compte des savoir-faire acquis, qui ne laissent aucun secteur de la production réservé, ou des compétences technologiques, désormais partagées, à de plus en plus rares exceptions près. Ne sont pas davantage intégrés, les effets durables du désendettement et de l’inévitable baisse de rendement de la machine à produire du crédit, obstacles à la reprise de la consommation, le principal moteur de la croissance dans les pays développés.
À y regarder de plus près, et en dépit de contextes très différents, la mondialisation produit des effets de même nature côté émergent et côté développé. Elle a simplement deux faces. Ainsi, l’informalité, que l’on croyait propre aux seconds, se développe chez les premiers à la faveur de la crise actuelle : quand l’État ne remplit pas ou plus son rôle, il faut vaille que vaille survivre.
Mais comment concevoir un modèle alternatif commun de développement ? Observer ce qui se passe dans les pays émergents peut aider à l’appréhender afin de favoriser un sursaut émancipateur, au lieu de préconiser un retour conservateur aux barrières douanières. Chez ces derniers, on constate les ravages environnementaux et le développement déséquilibré produits par un modèle prioritairement orienté vers l’exportation. L’élévation moyenne du niveau de vie dissimule l’accentuation des disparités sociales, en dépit de l’essor de classes moyennes elles-mêmes très hétérogènes. Mais c’est aussi dans ces pays que l’on trouve le plus de réalisations sociales novatrices dans les domaines de l’accès à l’eau, l’énergie, l’éducation, la santé, etc. qu’il serait utile de mieux connaître et dont il serait profitable de s’inspirer en ces temps de tiers-mondisation. Car elles ont une portée qui dépasse les circonstances de leur naissance et sont pour nous exemplaires.
Une autre mondialisation est-elle possible et sur quels autres piliers reposerait-elle ? Prioritairement sur la définition et la satisfaction des besoins selon une toute autre logique. Notamment grâce au financement par la collectivité des biens publics, afin de les rendre accessibles sans discrimination de revenu. Ce qui impliquerait, en raison des progrès constants de l’automation du travail et de sa raréfaction relative, une élaboration sur la garantie d’un revenu minima à vie pour tous. Ainsi que l’extension de la sphère des services et des rapports non marchands, pour laquelle la gratuité d’innombrables services disponibles via Internet constitue à l’échelle de la planète un exemple précurseur et une démonstration éclatante. La diversification et le foisonnement des modèles économiques et tarifaires actuels incite à s’inscrire dans ce mouvement, mais dans une autre perspective, afin de mettre en œuvre d’autres principes.
La production des biens est également en question. Une aventure singulière peut alimenter la réflexion : celle de la voiture low cost (à bas prix), conçue pour les marchés émergents et qui a trouvé une clientèle en Occident, mouvement freiné par les constructeurs soucieux de ne pas cannibaliser leur bas de gamme. L’avenir de l’industrie automobile va en dépendre, sauf pour le haut de gamme ; cette mutation ne sera que retardée par l’offre de renouvellement des voitures hybrides, puis électriques, si toutefois leur coût baisse suffisamment. Ce qui induit de simplifier leur conception : on a vendu du rêve, le retour au fonctionnel s’impose.
Dans tous les domaines de la production industrielle, dont beaucoup ne peuvent plus prétendre qu’à des marchés de renouvellement, et dont seule l’obsolescence programmée permet de soutenir le marché, la même réflexion peut être menée. L’innovation technologique est souvent au service de causes discutables et pas à celui de la conception de produits fonctionnels, économes en énergie et à bas coût, dont le marché serait considérable (et commun). C’est aussi le cas pour l’industrie agro-alimentaire, qui prétend mettre l’innovation agronomique au profit de l’alimentation du monde sans y parvenir.
Pour trouver d’autres pistes, il suffit d’inventorier les avancées ou grands projets de la financiarisation de l’économie et de les prendre à rebrousse-poil : par exemple les assurances médicales et les retraites par capitalisation, ou tout ce qui pousse à modestement mettre la main dans le pot à confiture pour en être tributaire et solidaire à la fois : les assurances-vie, l’accession à la propriété immobilière, etc… Dans les pays émergents, la tendance est à octroyer des titres de propriété aux habitants des bidonvilles afin qu’ils puissent les apporter en garantie aux banques pour emprunter, ou bien à accorder des étalement de paiement sans intérêt sur les biens de consommation, non sans avoir préalablement majoré leur prix.
A tous les niveaux de l’appareil économique – conception, production et distribution – des changements considérables sont intervenus en l’espace des dernières décennies. Signe, s’il en est besoin, que rien dans ces domaines n’est immuable. C’est simplement leur finalité qui est à chaque fois en cause et doit être modifiée.
Reste à traiter la question de la propriété, cheville ouvrière du système avec la rente ! Pour l’aborder par le petit bout de la lorgnette, évoquons l’absurdité qui consiste à ce que chaque foyer urbain dispose d’une machine à laver le linge, qui pourrait être communautaire, tout en mettant en garde contre les formules de location – par exemple celle des batteries des voitures électriques, comme elle est prévue – qui visent à créer des clientèles captives et à générer de fortes marge en diminuant la mise de fonds initiale, à la manière éprouvée des cartouches d’encre pour les imprimantes… Réfléchir sous cet angle est vite productif, à rebours des marketing audacieux aux effets dispendieux.
L’affirmation d’un nouvel modèle de développement permet d’éviter le double piège du repli et de l’enfermement – le protectionnisme – et d’une mondialisation parvenue à son apogée. C’est également le point de rencontre avec l’écologie, ce profond inspirateur avec lequel il ne peut être à terme biaisé. Il n’est de toute façon plus possible de concevoir le futur à une autre échelle que celle de la planète ! Pour y parvenir, rien de mieux que de sortir du cadre en faisant acte de raison…
« Reste à traiter la question de la propriété, cheville ouvrière du système avec la rente ! Pour l’aborder par le petit bout de la lorgnette, évoquons l’absurdité qui consiste à ce que chaque foyer urbain dispose d’une machine à laver le linge, qui pourrait être communautaire, tout en mettant en garde contre les formules de location – par exemple celle des batteries des voitures électriques, comme elle est prévue – qui visent à créer des clientèles captives et à générer de fortes marge en diminuant la mise de fonds initiale, à la manière éprouvée des cartouches d’encre pour les imprimantes… Réfléchir sous cet angle est vite productif, à rebours des marketing audacieux aux effets dispendieux. »
réaction, pour avoir essayé d’installer dans les projets le local à machines à laver collectives….dans le début des années 80, eh ben, je me suis fait ramasser par tout le monde, à part dans les cités U, les immeubles de studios genre « résidence des célibataires » etc.
donc plutôt un modèle économique individuel indéfiniment réparable qu’une solution collective!
La piste » mutualisation » se heurte effectivement à l’individualisme des désirs . L’automobile en est l’illustration phare .
Ceci étant , et dans tous les domaines , les choses peuvent changer sous une double contrainte :
la conscientisation quotidienne et au plus près de la dégradation de la planète et de notre « enveloppe de vie » ,
et la « cherté » accrue des biens considérés aujourd’hui comme basiques et « dus » ( en dépit des « gains de productivité » et de l’esclavagisme ).
A moins que la machine à s’endetter continue à anesthésier et aveugler les « économistes » qui servent une idéologie jusqu’à ce que mort s’ensuive .
Dans tous les cas , le changement de modèle de développement s’accompagnera d’un changement de nature des biens consommés , de la façon de les consommer et de la façon de les posséder et rendre .
Et selon moi , le « modèle » va se modeler un peu tout seul ( François Leclerc en cite déjà quelques exemples ).
Reste à savoir si ce sera « à côté » , voire seulement pour « soulager les tares les plus nuisibles » , d’un système qui faillit .Mais si ça participe de la suppresion des accumulations dans les mêmes mains privées .anciennes ou futures…
Si la vie est bien le but final , ça arrivera .
« Le changement de nature des biens consommés, de la façon de les consommer et de la façon de les posséder et rendre » s’accompagnera également d’une nouvelle conception de l’habitat, une nouvelle façon de cohabiter non pas chacun chez soi en ignorant son voisin mais en mettant en commun ce qui peut s’y prêter. La machine à laver est un bon exemple. Mais il y en a d’autres (aspirateur, télévision, tondeuse à gazon, vélos, livres, jeux de société etc …) Il faudrait pour cela prévoir dans chaque résidence un espace collectif qui servirait en même temps de lieu de vie sociale entre voisins. Un espace communautaire de mise à disposition des ressources permettant non seulement aux gens de faire des économies mais également de lutter contre le gaspillage et diminuer les déchets. Je crois que l’habitat collectif prendra vraiment tout son sens quand il aura intégrer cette dimension collective dans son architecture capable d’influer sur les comportements.
A tout hasard , l’affaire a déjà été tentée dans les années 60 et pratiquement tous les immeubles collectifs ont été construits dans cette conception . Les locaux correspondants ( dont certains ont fini par servir de mini local de prière pour les habitants souhaitant pratiquer leur culte de l’islam) , ont pratiquement tous disparus au fil du temps .
Revoyez aussi Le Corbusier et ces cités de Marseille ou Firminy .
Mais les temps ont changé. Avec la crise et la nécessité de s’organiser autrement, je pense que beaucoup de gens seraient prêts à changer leurs modes de consommation. Le covoiturage, la colocation, le cojardinage, font déjà partis des habitudes de vie. J’ai la chance d’habiter à coté du Corbusier à Marseille et je suis une groupie de ce grand architecte qui avait compris que « L’urbanisme et l’architecture sont les deux mains qui disposent, dans l’ordre, le jeu naturel de l’individu et des groupes, cette action complexe dont l’enjeu est la liberté individuelle et le rayonnement abondant de la puissance collective. » » (Le Corbusier [2] p.15).
Je connais , mais au fil de mes avnetures je me suis parfois demandé si c’était le bâti qui façonnait l’individu et le collectif , ou le contraire , sachant que les « longueurs d’onde » des temps des contraintes « techniques » et des désirs humains ne sont pas les mêmes .
Entre les deux et autour d’eux : l’espace ( le terrain ) , le travail , les lieux de convivialité et d’échange d’informations ( la forme des convivialités )ou de biens ( y compris spirituels ) , les conflits de voisinage ,les rythmes de vie jour/nuit , l’accès entrer et sortir et se déplacer dans , la place » par rapport « au reste de la cité et au delà .
Je n’ai pas la clef en dépit de mes longs efforts , juste des échecs ou réussites dont je ne suis pas complètement sur des causes .
Par contre je suis sur que la qualité des espaces publics et de tout » bâti » , est une trace sans faille de la qualité de ceux qui les conçoivent , réalisent , habitent , entretetiennent .
L’habitat participatif permet de créer cette dynamique de groupe car les gens peuvent se projeter dans leur façon de vivre individuellement, familialement et communautairement dès la conception du projet d’habitat.
Il y a donc là interaction entre le milieu de vie et ceux qui l’ont conçu.
http://www.developpementdurable.com/insolite/2011/02/A5805/lhabitat-participatif-renait-en-france.html
Je connais effectivement des lotissements conçus dans cet esprit . J’ai souvent ressenti un malaise dans ces essais qui me laissent un arrière goût de ghetto mental ; mais ça peut être des réussites écologoques et économiques , et même des réussites tout court si la réalisation devient » partie de » et non pas « enclave » ou « satellite » .
C’est toujours ce qui est le plus difficile à garantir dans l’instant , et dans le temps que grandissent les enfants .
C le cas depuis longtemps en suede. Le sous sol de la plupart des immeubles collectifs ont une salle en sous sol pour lave linge, sechoir, etc.. A noter que tout appartement se vend cuisine equipee. Et la notion de propriete direct n’zxiste pas, c une forme de location a tres long terme
j’ai fait un rêve, Sarko et ses médialansquenets étaient battu et la « gauche » avait gagné les élections …
autrefois à la radio, il y avait le réveil musculaire : maintenant, il y a le réveil lavage de cerveau !
Ecouter les « journalistes » de France-Inter (service public !!)
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-jean-luc-melenchon-5
deux vidéos à re-regarder : je me dis qu’il est urgent de créer une information radio et télévisée pluraliste rendant compte des problèmes sociaux et de l’avis de la majorité des Français qui -et je n’ai pas rêvé!- ont voté en mai et juin pour un changement démocratique ; pour que la gauche, dans toute sa diversité, ait les moyens de s’exprimer, de discuter et de s’expliquer !!
une piste pour le changement de fond en plus de la gratuité et du salaire minimum :
http://www.faclab.org/
Tout à fait d’accord avec cette démarche.
1°) Il ne peut y avoir sortie de crise qu’à l’échelle de la planète.
2°) Il s’agit de réaménager notre mode de production pour qu’il soit compatible avec la survie de l’espèce; autrement dit stopper ou tout au moins ralentir la crise écologique.
La crise financière n’est que la manifestation en dernière instance d’une crise beaucoup plus globale; la preuve pratique que le système ne peut plus continuer à fonctionner.
Mais cette crise financière n’a pas de solution financière.
Elle nous contraint à une rupture globale.
C’est le signal qui indique que le mode de production capitaliste a vraiment épuisé ses virtualités. Si nous ne sommes pas capable d’en sortir maintenant, alors c’est bien le cycle de l’effondrement décrit par Jared Diamond qui se met en place.
J’ajouterais deux conditions essentielles pour une solution globale: l’égalité et la démocratie.
Réduire les inégalités à l’échelle de la planète, inégalités dont nous nous sommes trop longtemps accommodés, c’est le seul moyen de mobiliser des forces sociales suffisantes pour un aussi gigantesque effort.
Un pari aussi ambitieux ne peut réussir qu’avec la participation libre et entière de tous. Il faut pour y arriver inventer un système démocratique à une échelle sans précédente.
Effectivement de nombreuses solutions locales sont d’ores et déjà en oeuvre.
Ce qui est affligeant c’est le retard d’élaboration et d’organisation sur le terrain politique.
Les forces nécessaires pour imposer une rupture se rassemblent en Europe, comme ailleurs dans le monde. Mais si nous ratons cette échéance, il est à craindre qu’un affaiblissement social généralisé nous entraîne dans le sens de la décadence.
La grenouille doit sauter hors de la casserole avant que l’eau ne soit trop chaude!
Ouaouw !
François vous vous êtes surpassé. Quelle vision d’ensemble, quel souffle … Décidément nos piètres « élites » devraient vous lire plus souvent….et méditer au monde de demain matin qui s’avance. Merci pour ce texte.
Ce qui m’épate c’est qu’après toutes ces années — déjà, l »énergie, la force de conviction, la qualité des analyses sont toujours au rendez-vous. Et cela s’affine encore ce qui est logique, car la crise s’approfondissant, les pronostics, les intuitions premières, trouvent toujours plus de confirmations. Paul et François forment décidément un sacré tandem.
Je l’ai déjà dit plusieurs fois, mais je n’y résiste pas ! 🙂
Sans oublier Julien Alexandre et ses synthèses éclairs. Et tous autres contributeurs visibles et invisibles. 😉
vous devriez être invité de « ce soir ou jamais » avec Paul Jorion pour enfoncer les clous :
Soleil de sortie à Paris pour le beau succès de ce rassemblement qui a réuni plus de 80 000 personnes contre la ratification du Pacte budgétaire et pour la résistance aux politiques libérales.
Après le Portugal, l’Espagne, la Grèce, les Français se sont déplacés en masse pour dire « NON » et crier « Résistance » à l’Europe de l’austérité, aux licenciements boursiers, au nouveau budget de rigueur.
Cette mobilisation est le début d’un refus grandissant des inégalités et des diktats de la finance.
bonne idée : je vais relire le « Capital » de Marx !Nous vivons la fin de l’ancien régime libéral…
Hors sujet : quelqu’un aurait-il un lien valable où l’on pourrait trouver le taux d’endettement des grandes banques françaises (et mondiales) ?
JT, pas le temps de rechercher le dossier mais il y avait un excellent récapitulatif très complet sur la situation et l’évolution des systèmes bancaires nationaux et particulièrement de leur structure d’endettement avant, pendant et post 2008 sur le site du CADTM.
L’étude doit dater à peu près d’un an.
Je voudrais signaler la parution de l’ouvrage de Michel Aglietta, La voie Chinoise, chez Odile Jacob.
Cet ouvrage est remarquable par ce qu’il montre mais aussi par ses points aveugles… Aglietta par exemple, qui travaille auprès de Groupama sur la Chine depuis plusieurs années n’évoque quasiment pas la corruption (à peine 5 ou 6 pages sur 430!) ni la qualité de l’appareil statistique chinois.
J’en recommande cependant la lecture, avec un oeil très critique!
Pourquoi il ne faut pas toucher au cœur de l’orthodoxie du système : le libre échange ? Quand l’élite ouvrière roumaine et payée 400 euros/mois. Quand le vietnam refuse de financer un système de santé … Par quelle construction mentale on arrive à qualifier de conservatisme la protection des populations ?
On s’aperçoit qu’une mondialisation qui n’est de fait que l’organisation du « libre échange », n’ est qu’une profonde connerie pour les peuples.
Ca ne marche plus, et cela ne marchera jamais.
Comme certains ne le savent pas ou veulent l’ignorer, l’introduction du libre échange par Turgot en France, avait été une catastrophe, les campagnes s’étaient révoltées et les marchands de grains attaqués.
Turgot avait été viré. Et on avait remis, les douanes et autres taxes échangistes qui existaient entre les régions françaises.
Il faut signifier, que la théorie archaique Adamsmithienne, de la main invisible, que l’égoisme des uns profite à tous, n’est qu’une formidable foutaise historique. Du reste sa conception de la division du travail était fausse, les calculs d »Adam Smith étaient faux!
Pratiques rigoureusement inverse à l’idéal chrétien.
Si on n’élimine pas ce libre échangisme stupide et criminel, que l’on ne détruit le concept fallacieux cette division du travail délirante et esclavagiste, il n’y aura aucune autre solution pour l’avenir que le chao.
Je me permets de croire que cet article est, de loin, le plus clairvoyant de tous ceux que j’ai pu lire sur ce( excellent) site . Les problèmes des finances et que les financiers nous créent, ne sont pas négligeables certes, mais rien comparés à ceux posés par les ressources naturelles. Un article de Pour la Science de ce mois :
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-helium-la-penurie-menace-30412.php?utm_source=pls420&utm_medium=newsletter&utm_content=helium&utm_campaign=pls420
pointe le problème de l’hélium qui paraîtrait secondaire s’il n’était utilisé pour les IRM, et étant en quantité limitée venant à sa fin.
Ha ! L’hélium ! M’en parlez pas, j’en dors plus la nuit d’la pénurie d’hélium ! Sans dec, c’est pas du ballon d’baudruche un sujet pareil.
Ps : achetez de l’Air Liquide.
>Vigneron
Vous feriez mieux de vous renseigner sur le sujet: la pénurie d’hélium est toute sauf dérisoire. Bon nombre d’infrastructures scientifiques mais aussi pratiques comme dans le domaine médicale dépendent de l’accès à de l’hélium peu coûteux. Les appareils d’IRM par exemple en nécessitent de grandes quantités.
De même, on commençait à l’utiliser dans l’électrotechnique, par exemple pour refroidir à des températures supraconductrices des câbles qui servaient de fusibles dans des noeux d’interconnexion des réseaux électriques. Lorsque l’intensité les parcourant dépassait une valeur critiques, ils cessent d’être supraconducteurs et devenait isolant: on a donc là un superfusible.
On a même envisagé dans certains cas d’utiliser des boucles supraconductrices géantes, mais aussi des câbles en courant continu comme réservoir à électrons pour régulariser l’intermittences des fermes d’éoliennes et solaires… Mais comme ces idées reposaient sur l’usage de grande quantité d’hélium…
Indépendamment de cela, la pénurie d’hélium se fait ressentir en physique fondamentale: on commence à retarder ou à annuler certaines expériences qui en consomment de grandes quantités, par exemple dans certains détecteurs de matières noires.
Votre goût pour l’ironie facile vous perdra un jour… 😉
Blob, oulala, me voilà gravement édificationné sur le gravissime problème insurmontable de la pénurie menaçante et pourtant baudruchienne d’hélium dis donc. C’est encore bien pire que je ne pouvais l’imaginer. Je tressaille littéralement d’émouvante épouvante. Et je plaisante pas, moi Meuhsieur.
Pourriez pas vous autocensurer un (petit) peu, M. Vigneron?
On l’autocensure déjà pas mal Arnould 😉
100 fois moins que moi Julien. Crois moi j’te mâche le boulot. Tu poses les rideaux, moi les parpaings.
Kessila l’naunauld là ?
ça semble s’arranger pour l’ hélium ( pas tout lu , ça me gonfle …si je puis dire) :
http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?f=13&t=6025&start=30
Ah la République de Platon, toute droit sortie de l’imagination d’un Philosophe qui a conçu pour nous la cité idéale.
Il est étonnant qu’à aucun moment dans ce texte, le fait politique ne soit évoqué. Quand je dis politique je ne fais pas référence aux institutions qu’il faudrait mettre en place, mais à une réflexion sur les capacités d’action de chaque groupe social pouvant influer sur le cours des évènements.
Le protectionnisme n’est évidemment pas la panacée. Je crois même volontiers qu’il a des effets récessif sur une économie. Pourtant, la chose que possède les travailleurs, c’est leur patrie, et l’Etat qui va avec. C’est à partir du réel, et des rapports de force qu’il faut élaborer des stratégies et non procrastiner en échafaudant des mondes imaginaires.
Oui les recours au protectionnisme vont provoquer des chocs brutaux, non cela n’est pas évitable. Nous sommes entrée dans un phase de démondialisation chaotique. C’est à partir de là qu’il faut réfléchir.
Coma81
Comment voulez-vous augurez d’un monde plus vivable, plus solidaire, si d’emblée, on ne se fixe pas un horizon à la hauteur de l’enjeu ? En vous repliant sur un cadre d’analyse national, vous vous privez de la cohérence d’une vision globale seule à même d’inscrire les luttes sous l’horizon d’une véritable alternative. Quitte à lutter contre un système mortifère, autant placer la lutte au niveau où se situe le problème. C’est à la fois plus efficace et plus mobilisateur.
La seule difficulté réside dans l’insuffisance prise de conscience. Or ce n’est pas en se cantonnant dans son pré carré que l’on facile cette prise de conscience.
L’intérêt de cet excellent billet de François Leclerc c’est qu’il esquisse justement les contours d’un autre monde possible, non pas comme vous le dites en imaginant une cité idéale, mais au contraire en partant d’un existant qu’il faudrait amplifier.
S’agissant des institutions elles sont inscrites en filigrane dans le raisonnement, puisque celui-ci affirme la nécessité d’une systématisation des tendances qui sont déjà à l’oeuvre dans le monde.
Enfin, ce billet a le mérite de nous faire presque toucher du doigt ce que serait ce monde en évoquant certains objets de notre vie quotidienne.
correction :
augurer au lieu de augurez.
« Le mobile des solidarités internationalistes existe surtout dans les têtes des élites intellectuelles internationalistes. La pratique est sensiblement différente – moins reluisante si l’on veut : on commence d’abord par manifester pour soi, et l’on constate ensuite d’éventuelles solidarités de situation. »
frédéric lordon
Etre internationaliste ce la ne signifie pas qu’il ne faille pas lutter localement.
Seulement on perd beaucoup de temps et d’énergie à lutter localement en utilisant des arguments qui font abstraction de la nature globale des problèmes.
C’est pourquoi les « élites intellectuelles », enfin, je dirais plutôt, tous ceux qui pensent un peu plus loin que la ligne bleu des Vosges, pour nous rappeler à des souvenirs calamiteux, doivent tenir un discours internationaliste, et s’y tenir.
Si ceux-là mêmes qui passent pour être des intellectuels n’ont à proposer à leurs lecteurs et auditeurs qu’une vulgate protectionniste pour peuple imbécile, supposé pas en âge de comprendre que la sortie elle s’effectue par le haut, pas l’adoption de nouvelles règles transnationales, aptes à déjouer le jeu des transnationales sises dans les paradis fiscaux, eh bien c’est qu’ils manquent d’ambition.
Il faut lutter, y compris au niveau national, mais c’est du temps de perdu si n’est pas mise en avant l’argumentaire internationaliste.
Voir l’action de Montebourg actuellement. Il joue admirablement son rôle de Don Quichotte mais il n’y a pas derrière l’intendance qui suit, à savoir un gouvernement et un président en première ligne pour défendre une alternative. S’agit juste de défendre des emplois et des salaires. C’est une partie du problème mais ce n’est pas le tout du problème. On reste dans la posture syndicale, laquelle vous l’avouerez n’a pas beaucoup fait avancer le schmilblick ces quelques dernières décades.
C’est avec tous les bagages intellectuels dont on dispose qu’il faut partir billes en tête soutenir les luttes. Ou alors autant rester chez soi et parler entre soi.
@ Pierre-Yves D. 1 octobre 2012 à 10:46
Admettons que des luttes aient une certaine efficacité à l’intérieur d’un certain territoire. Mais très vite chaque communauté en arrive à faire le compte de ses possessions et de ses propres capacités de survie sur son territoire. Elle préfère se désolidariser d’un regroupement naissant, dès lors qu’elle a plus à y perdre qu’à y gagner.
Voyez ce qui se passe au niveau de l’Europe. Le Nord a plus de ressources que le Sud. De ce fait il est plus fort (moins faible) que le Sud et il joue de ce rapport de force pour imposer ses conditions au Sud. Vous avez beau prôner l’idée égalitaire elle ne tient pas longtemps quand on ouvre le chapitre des sacrifices à consentir. Car les plus faibles appartenant au camp fort, voient rapidement que ce sont eux qui y perdront le plus. Ils appellent à la générosité à l’intérieur de leur camp, mais ils n’y sont plus favorables lorsqu’il s’agit d’intégrer davantage de faibles avec lesquels ils devront partager.
Il est à craindre que l’Europe du Nord soit plus attirée à se regrouper avec l’Est et la Russie qui possède de meilleures chances de survie, à cause de ses ressources naturelles qu’avec l’Europe du Sud qui est très démunie sur ce plan.
jducac
Vous le savez, je ne partage pas votre vision unidimensionnelle où n’apparaît que la belle et grand compétition, du spermatozoïde à la guerre économique.
Montez donc dans un ballon gonflé à l’hélium fourni par le CAC 40, tant qu’il en reste, et prenez alors une bonne hauteur pour simplement regarder notre belle petite planète.
Vous verrez alors que les nuages n’entrent pas en compétition avec la pluie, que le blanc de la Terre n’efface pas le bleu.
Puis redescendez sur Terre et faites l’expérience mentale de considérer que différents humains qui occupent l’espace terrestre sont les uns pour les autres comme les blancs nuages dans le ciel bleu. Comme des nuages qui donnent de la pluie.
Pour une fois je me permets cette petite licence poétique car les arguments me manquent pour vous dire que vous faites fausse route.
Non pas que je doute de la justesse de mes arguments, mais que je doute que vous puissiez seulement les considérer avec l’attention qu’il requièrent.
@ Pierre-Yves D. 1 octobre 2012 à 13:44
Si je comprends bien, vos arguments sont justes, mais ils vous manquent. Cela révèle bien la faiblesse des sciences molles face à la rigueur et à la force des sciences dures.
N’est-ce pas vous qui prétendiez que, dans le domaine des connaissances, le qualitatif précède le quantitatif ?
Ne venez-vous pas de faire la démonstration inverse, cachée sous le voile séduisant d’une belle écriture ? Chapeau. Un peu de douceur dans notre monde de brutalité, ça ne peut faire que du bien.
jducac,
lisez pierre-yves et prenez de la graine, entre idéal de puissance et idéal de perfection, la recherche d’une harmonie apaiserait vos réflexions et calmerait vos angoisses, un peu.
« Le protectionnisme n’est évidemment pas la panacée. Je crois même volontiers qu’il a des effets récessif sur une économie »
Vous ne remarquez pas l’effet récessif sur l’économie réelle des USA et de l’Europe due au libre échangisme?
Le protectionnisme n’est pas qu’une fermeture des frontières avec des droits. Il peut prendre une autre forme : c’est le protectionnisme monétaire dont nous sommes tous les victimes.
La rupture du modèle protectionniste ne date réellement que depuis 1/2 siecle et n’ a été possible ( a un tel niveau) que par l’ abondance d’énergie gratuite .
La dynamique globalisatrice est inhérente au modèle « civilisation » …….elle etait jusqu’ici freinée et contenue par le manque d’énergie ( vitesse de circulation des materiels et informations) . …c’est la raison pour laquelle les civilisations mettaient un max de temps a s’effondrer …Nous allons encore battre un record !
Il y a 2 modèle antagoniste de gestion des groupes :
Le modèle naturel , a outil complexe , morcelé , fractal , jamais centralisé
Le modèle (tentative) humain , groupe hypertrophié , centralisé , s’ hypertrophiant
C’est l’ opposition entre la naturalisme et le constructivisme .
La dérive constructiviste débute avec l’ étatisation des groupes ( remise en cause actuellement comme echelon obligatoire par les archeologues ) .
La vie et meme l’ économie ne peuvent exister que par l’ alterité …..et le modèle morcelé a tendance autarcique est le seul qui n’épuise pas cette altérité en l’ utilisant .
Voir Zyzek « rehabiliter l’ intolérance » …ou il montre que la tolerance totale est nécessaire aux liberaux pour asseoir la liberalisation .
François,
Merci pour cet excellent billet qui ouvre bien des pistes de réflexions.
Dans la fin du troisième paragraphe, vous auriez pu évoquer un peu plus l’absurdité des discours sur la compétitivité, la croissance. Compter sur des débouchés me semble effectivement utopique. Je me demande si notre Président ne l’a pas compris.
Un autre modèle à venir alors…
un autre modèle est possible si l’on fait fi du remboursement de la dette car sinon ce sera de qui la croissance ou la dette galopera le plus vite. Mirage de la croissance qui s’éloigne au fur et à mesure que l’on veut s’en approcher. Pendant ce temps l’âne court toujours. Un nouveau modèle de développement suppose une refonte du système financier, une réflexion sur le rôle de la monnaie, du crédit qui peut être social au lieu de servir les intérêts des banques, et par conséquent de la dissociation du travail et du revenu.
La sortie est claire: mettre l’économie au service des besoins
démocratiquement déterminés, y compris soutenables.
L’obstacle est politique: une classe dominante d’expropiateurs
de longue date qu’il faut enfin exproprier.
Mais elle dispose d’appareils d’Etat puissant.
Il faut un objectif clair: mettre un terme à sa dictature,
et s’en donner les moyens,par le nombre et la force.
Tout cela est d’une brûlante actualité,
car la crise avance, comme le montre encore l’excellent article ci-dessous,
démontrant que ni l’austérité ni la relance, cette fois-ci,
ne mettra un terme à l’agonie du capitalisme.
http://thenextrecession.wordpress.com/2012/09/30/can-austerity-work/
Vous faisiez partie du « nombre et de la force » ce 30 septembre dans les rues de PARIS ?!
Bien entendu, comme moyen de construction de l ‘opposition
à l’austérité des gouvernements bourgeois, soutenus depuis toujours,
de près ou de loin, selon la tactique des écuries électorales,
par les politiciens de droite comme de gauche.
.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=vTyInKUtt3k#t=2391s
Parler de l’humanité, c’est parler de soi-même. Dans le procès que l’individu intente perpétuellement à l’humanité, il est lui-même incriminé et la seule chose qui puisse le mettre hors de cause est la mort. Il est significatif qu’il se trouve constamment sur le banc des accusés, même quand il est juge. Personne ne peut prétendre que l’humanité est entrain de pourrir sans, tout d’abord, constater les symptômes de la putréfaction sur lui-même, sans avoir lui-même commis de mauvaises actions. En ce domaine, toute observation doit être faite in vivo. Tout être vivant est prisonnier à perpétuité de l’humanité et contribue par sa vie, qu’il veuille ou non, à accroître ou à amoindrir la part de bonheur et de malheur, de grandeur et d’infamie, d’espoir et de désolation, de l’humanité.
C’est pourquoi je puis oser dire que le destin de l’homme se joue partout et tout le temps et qu’il est impossible d’évaluer ce qu’un être humain peut représenter pour un autre. Je crois que la solidarité, la sympathie et l’amour sont les dernières chemises blanches de l’humanité. Plus haut que toutes les vertus, je place cette forme que l’on appelle le pardon. Je crois que la soif humaine de pardon est inextinguible, non pas qu’il existe un péché originel d’origine divine ou diabolique mais parce que, dès l’origine, nous sommes en butte à une impitoyable organisation du monde contre laquelle nous sommes bien plus désarmés que nous pourrions le souhaiter.
Or, ce qu’il y a de tragique dans notre situation c’est que, tout en étant convaincu de l’existence des vertus humaines, je puis néanmoins nourrir des doutes quant à l’aptitude de l’homme à empêcher l’anéantissement du monde que nous redoutons tous. Et ce scepticisme s’explique par le fait que ce n’est pas l’homme qui décide, en définitive, du sort du monde, mais des blocs, des constellations de puissances, des groupes d’Etats, qui parlent tous une langue différente de celle de l’homme, à savoir celle du pouvoir.
Je crois que l’ennemi héréditaire de l’homme est la macro-organisation, parce que celle-ci le prive du sentiment, indispensable à la vie, de sa responsabilité envers ses semblables, réduit le nombre des occasions qu’il a de faire preuve de solidarité et d’amour, et le transforme au contraire en co-détenteur d’un pouvoir qui, même s’il paraît, sur le moment, dirigé contre les autres, est en fin de compte dirigé contre lui-même. Car qu’est-ce que le pouvoir si ce n’est le sentiment de n’avoir pas à répondre de ses mauvaises actions sur sa propre vie mais sur celle des autres ?
Si, pour terminer, je devais vous dire ce dont je rêve, comme la plupart de mes semblables, malgré mon impuissance, je dirais ceci : je souhaite que le plus grand nombre de gens possible comprennent qu’il est de leur devoir de se soustraire à l’emprise de ces blocs, de ces Églises, de ces organisations qui détiennent un pouvoir hostile à l’être humain, non pas dans le but de créer de nouvelles communautés, mais afin de réduire le potentiel d’anéantissement dont dispose le pouvoir en ce monde. C’est peut-être la seule chance qu’ait l’être humain de pouvoir un jour se conduire comme un homme parmi les hommes, de pouvoir redevenir la joie et l’ami de ses semblables.
Stig Dagerman 1950
la seule façon d’obtenir un pardon de la part des éléments déchainés c’est de ne plus être cause des maux qu’on ignore . il est possible qu’on y perde sa vie , mais impossible de perdre la vie .
y a-t-il une école de l’amitié ? désapprendre l’hostilité , se déconditionner de ces réflexes, pour apprendre autrement . pour sûr, l’exemplarité parle mieux que la langue . il y en a désormais partout , si je ne m’abuse , des gens qui prennent et font autrement . ça fera tâche d’huile .
Cela rejoint l’utopie de l’Abbaye de Thélème qui ne fonctionne qu’entre individus partageant les mêmes valeurs et qui n’ont pour seul gouvernement que celui de leur intelligence de coeur.
Oui baraka, avec une règle élastique, souple , composée de mailles larges , un filet qui laisse passer les baleines et ne lâche rien dans l’ombre .
Et il semble bien que les 2 sont structuralistes (Rabelais et Dagerman), car ils font le pari d’un homme bon par nature, perverti par la structure dans laquelle il s’inscrit.
Têtes raides – Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.
http://www.dailymotion.com/video/x56aua_tetes-raides-notre-besoin-de-consol_music
Une nouvelle manifestation anti-austérité dégénère à Madrid.
http://www.france24.com/fr/20120930-espagne-une-nouvelle-manifestation-indignes-degenere-a-madrid-violence-police-rigueur?ns_campaign=editorial
Tu es BRIC et sur cette BRIC je bâtirais mon église.
Et que celui qui n’a jamais fauté me lance la première pierre …
La mondialisation c’est du BRIC olage…
je me souviens des enfants qui cassaient des briques , ouvriers du bâtiment , sans doute capitalisaient ils .
Il me semble que les premières pages de mon premier livre d’apprentissage de la langue anglaise , nous entrainaient à ce jeu de prononciation surréaliste :
The PIG (S) kicks the BRIC(k) .
La dialectique peut-elle casser des briques ?
C’est drôle. Je viens d’écrire dans le journal « France-Antilles » du 25/09 un article qui reprend certaines grandes lignes de ce qu’a écrit ici François Leclerc….
Pillage colonial…
Oh dion ! j’a pris peur… j’ai cru que tu me répondais par anticipation… et juste en plus…
Quand les Français voient le mot « Antilles » ils pensent « colonie » et pillage ». Cela dénote une sorte de mauvaise conscience atavique.
Patrons salariés mobilisez vous par filières pour réduire les délais de paiements , refusez d’être payés ou de payer à 30/60/90 jours , payez à 10 jours maxi ;
le crédit interentreprises est de 1600 milliards comme la dette de l’état.
C’est une drogue qui vous tue et mange la moitié de votre bénéfice.
En effet lorsqu’une entreprise génère 2 % de bénéfice votre banquier à pris aussi aupréalable 2% de votre chiffre d’affaire.
Ainsi vous doublerez votre bénéfice , payerez des impôts doubles à l’état qui n’aura pas besoin de faire de rigueur.
ce sera le 1° pas vers l’assainissement car nombre d’entreprises zombies ne survivent que grâce aux délais de paiement.
c’est quoi ces entreprises de zombies ? 😉
Un exemple: travail accompli ou marchandise fournie le 1 octobre. Facture envoyée le 30 octobre. Délai de paiement accepté 30 ou 60 ou 90 jours fin de mois. Cela veut dire que le revenu ne sera reçu (au mieux) que 60 jours après fourniture.
Certains jouent à l’élastique avec ces délais. Imaginez les produits fournis vendus dès la première semaine. Que font-ils avec ces montants pendant les 83 jours suivant? Placement? La grande distribution est reine dans cette pratique.
Au quotidien, tout abonnement (téléphone, métro, train…), place (concert, théâtre…), chambre d’hôtel ou vacances,, etc, réservés, c’est de l’agent fourni pour un service que vous n’utilisez que partiellement ou pas du tout pendant un certain moment.
Ah les délais de paiement!
savez vous que ces pauvres commerçant (enfin distributeur plutôt) vous paye à 120 jours et en plus, parce qu’ils sont très gentils, vous propose de vous prêter immédiatement la somme qu’il vous doivent moyennant bien sur paiement d’intérêt.
C’est-y pas beau quand même!
et ça fait longtemps que ça dure,, il y en a, m^me qui les plaignent!
Ben ouais tchoo, travail de banquier avisé quoi, de l’escompte sur traite classique. Là tu l’tiens bien par les deux, d’joyeuses, le fournisseur kamême, ça fait vite un eunuque pour tout vous dire, en tout cas faiblement dosé en testostérone, sûr…
Cela dit faut savoir que c’est pire encore pour un producteur-adhérent de coop, en cave par ex. 365 jours et des prouts, quand tout va bien, avant paiement final des apports…
Et un négociant bordelais c’est traite à 90 jours (dérogation après accord unanime de « la profession » – producteurs, caves, courtiers, négociants, « hé bé voui kesvouvoulez ! la fautàlagédé ! » ) après retiraison, ce qui peut faire 100, 120, 130, 180, 240 (…) jours après contrat, sauf problème évidemment où la c’est Saint Glinglin le terme…
Le propre : c’est sale, et la propriété : c’est le droit de salir. La démonstration en est donnée par Michel Serres, elle mérite une écoute :
http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/le-sens-de-l-info/l-antanaclase-751981-2012-09-30
C’est bien et c’est encore mieux de lire ce merveilleux petit bouquin , le MalPropre .
Mais , que Pignouf premier découvre enfin cette lecture de la propriété m’est une heureuse surprise .
Pignouf premier et François Leclerc même combat ?
Disons que je m’intéresse un peu à l’étymologie, et un peu plus à l’exégèse, ça permet de comprendre des sens oubliés ou qui ont tellement évolué qu’ils provoquent l’incompréhension de choses qui devraient être simples.
Pour en revenir au sujet, la saleté n’est pas intrinsèquement bonne ou mauvaise. C’est l’aspect religieux qui l’aborde en premier : le judaïsme prescrit de se laver les mains avant le repas ; l’aspect hygiénique arrivera des dizaines de siècles plus tard. Dans tous les cas nous ne pouvons pas faire autrement que faire avec cette réalité, en lui consacrant des efforts souvent plus considérables qu’à ce qui est « propre » par nature. Cette évidence de disproportion est presque toujours ignorée ou refusée par dégoût, bien qu’on puisse la constater chaque jour : quel effort pour construire une centrale nucléaire, quel effort pour la démanteler ? 100 fois supérieur ? 1000 fois ? Prendre en compte ceci, c’est se donner une chance de progresser.
« Pignouf premier et François Leclerc même combat ? »
Non, mis à part que je reconnais bien volontiers les abus d’un ensemble de personnes suffisamment influentes pour corrompre pratiquement tout ce qu’elles veulent. S’en tenir à l’hypothèse capitaliste ou libérale est insuffisante, car la spoliation et toutes les formes d’expropriations sont aussi anciennes que les guerres de voisinage. L’Etat n’est pas un simple système mais un phénomène apte à corrompre celui qui le dirige, que sa forme politique soit républicaine, monarchique, ou despotique. Je préfère un bon roi à un président « normal », bien que la démocratie soit particulièrement attrayante si l’on est entouré de personnes un minimum éduquées et connaissant les règles de vie en société. Or, systématiquement, les mentalités tendant à gauche nient ceci et leur corolaire est que la violence, l’insécurité, sont le prix à payer pour accepter cette démocratie plutôt que de réclamer l’ordre à un despote. Dès qu’il y a recherche d’excuse ou victimisation, c’est qu’il y a arnaque, et c’est malheureusement le fonds de commerce des forces gauchistes d’aujourd’hui. Donc forcément, je m’en tiens très loin.
Le désir de propriété est effectivement , à mon sens aussi , particulièrement ancien , et , successivement, la brute , le prêtre , le prince et les aristocrates ,les marchands et la bourgeoisie se sont faits les acteurs de cette prise de « possession »
Outre qu’il faut s’interroger sur les sous tendus du « désir » ( qui échappe largement à la raison ) , il est par contre devenu vital que la raison remette la « matérialisation » du désir , quand celle ci devient malpropre et attentatoire à la vie (et d’une certaine façon assèche le désir , ou plutôt ce qu’il sous tend )
La forme structurelle sur laquelle fonder cette » action de raison » , a eu et a des formes diverses : clan , tribu , communauté de croyances , communautés de défense ,communautés de travail ,baronnies , provinces , alliances , royaume , empire, nation , état , fédérations , G20 , ONU , aristocratie , despotisme ….,
Les anarchistes , pour les premiers, ont tenté ( sans y parvenir ) d’apporter un début de réponse au casse tête de la liberté individuelle concilié avec l’intérêt collectif .
On en est toujours là .
De la même façon que nous n’avons pas encore le système économique qui remet la propriété dans les clous ( à qui la confier maintenant et dans quellles conditions ?), nous n’avons sans doute pas encore le système politique qui assureque la gestion des ressources et talents permet …..(voir utopie réaliste en ce qui me concerne !).
Je me mouille seulement de poser que les deux sont liés et que la démocratie reste la meilleure voie pour avancer et superviser le tout , et que le champs de jeu final a la taille de notre planète autarcique .
C’est dre si ça n’est pas simple , et pourtant je ne crois à aucune autre issue .
C’est mon TINA à moi .
PS : je ne crois pas que François Leclerc fonde ses projections d’avenir dans les Etats comme nous les connaissons. Il voit sans doute , comme beaucoup d’autres nourris d’autres vécus , plus d’espoir dans les multiplications des expériences » locales » de terrain nées de la nécessité et de l’imagination , mais ne répond pas selon moi au dilemne de la « prise de décision aussi éclairée que possible » à l’échelle de la planète , car pour ma part je ne crois pas , quellle que soit la richesse de la » mise en réseau » , qu’elle suffise au bonheur du » Tout » .
Je ne vois toujours pas comment l’addition des réussites locales assure la réussite globale , ni où se trouve la démocratie , à coup sur , dans cette mise en réseau .
Par contre je suis convaincu que c’est par ces expériences que l’on échappera aux plus violents et immédiats des impacts assassins de la fin d’un système de proprité qui s’appelle le capitalisme .
deuxième paragraphe :
» que la raison remette au pas la matérialisation … »
Ah ! j’oubliais !
Je ne sépare jamais Démocratie de République.
Liberté , Egalité , Fraternité ( étendue au vivant ) !
C’est la devise d’un Etat Nation ?
Non , c’est l’avenir planétaire , pour ne pas dire universel ( à cause de l’autarcie …) !
@juan
« Les anarchistes , pour les premiers, ont tenté ( sans y parvenir ) d’apporter un début de réponse au casse tête de la liberté individuelle concilié avec l’intérêt collectif . »
Il y a un grand pas entre la théorie anarcho-romantique et la réalité du terrain. En Espagne ce sont ceux qui se revendiquaient de l’anarchisme ou de l’union marxiste qui ont commis les actes les plus ignobles ; quand ils ont pris la fuite ou ont été mis en déroute, ce sont leurs proches, leurs familles qui ont subi la répression franquiste. Cette lâcheté, autant vous dire qu’elle nous reste en travers.
« Je ne vois toujours pas comment l’addition des réussites locales assure la réussite globale , ni où se trouve la démocratie , à coup sur , dans cette mise en réseau . »
Le problème de l’initiative locale est qu’elle rappelle fortement les kibboutz, qui ne sont pas une réussite.
« Je ne sépare jamais Démocratie de République. »
Un régime parlementaire (monarchie) est-il satisfaisant ?
Je ne sais pas où commence et où finit votre lecture de la théorie anarchiste , mais nous ne semblons pas avoir lu les mêmes textes .
Comparez les kibboutz à une » initiative » locale m’inquiète quant à votre acuité de jugement .
Pour ce qui est de la démocratie , j’attends encore la réalisation sans faille des repères énoncés par Montesquieu .
Mais ma vérité est par là .
Ce que j’ai sous les yeux ne me suffit pas , mais je ne jette pas au fossé les héritages des effforts des anciens .
@juan nessy
« Je ne sais pas où commence et où finit votre lecture de la théorie anarchiste »
Je me base sur ce que je sais de personnes se revendiquant de l’anarchisme et qui prenaient la chose suffisamment à coeur pour participer à un conflit armé sous la bannière anarchiste. C’est un peu plus valable que la lecture, puisque les faits contredisent souvent la théorie.
« Comparez les kibboutz à une » initiative » locale m’inquiète quant à votre acuité de jugement . »
Donc pour vous le kibboutz se situe hors de la sphère de l’initiative locale, je vous remercie d’avoir précisé. L’expression « initiative locale » est bien souvent trop floue pour être comprise, c’était un essai de ma part pour essayer de comprendre votre pensée. Mais pour en revenir au kibboutz, il figure bien dans ce qui figure sous la dénomination « localisme » :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Localisme#Le_Kibboutz
« Ce que j’ai sous les yeux ne me suffit pas , mais je ne jette pas au fossé les héritages des effforts des anciens . »
Je suis bien d’accord ainsi que pour Montesquieu. Le problème, je pense, est la théorie du « pas d’omelette sans casser d’oeufs », autrement dit on excuse beaucoup trop de choses sous prétexte que c’était le passage obligé avec pertes collatérales. Du coup, le collatéral est vu comme secondaire, mais c’est une vue toute subjective car on pourrait au contraire considérer qu’une opération est un échec si elle s’en prend à des personnes non concernées.
Vu de loin, les pays les moins souvent engagés dans des conflits armés sont ceux qui sont soit éloignés géographiquement, soit régis par une politique non expansionniste (pas de colonies, pas de DOM ou TOM). Il s’agit donc de circonstances géographiques ou de maturité des dirigeants, plus que du système qu’ils dirigent.
1- sur l’anarchisme :
je visais dans l’ anarchisme ( qui s’est essentiellemnt développé dans les pays d’origine latine et catholique) le fait que par construction , il s’est trouvé dans l’obligation de résoudre l’équaution toujours sans solution satisfaisante, du passage de l’individu au mondial . Sa proposition consiste en » communautés de base » de libre association ( et dissoultion ) , fédéralisme , internationalisme (confédération des fédérations_ dont les Etats unis d’Europe d’ailleurs ) ;
Il avait par contre très bien vu arriver qu’un 3etat même prolétarien » pouvait tomber dans le despotisme , et Lénine et ce qui a suivi en a été la démonstration numérique .
Réduire la pensée anarchiste aux années terribles en Espagne ( où les anrchistes n’étaient pas euls en armes ) , est peut être tentant pour exorciser de vieilles terreurs , mais ne dédouane pas d’une lecture moins pervertie par la trivailté de l’Agir qui a échoué .
2 – Sur initiative locale et Kibboutz :
La différence fondamentale est non pas dans le terme » locale » , mais dans le terme » initiative » …et ce qui la sous tend .
3 – Sur Montesquieu , la Démocratie et la République :
Je n’ai pas bien pigé comment de « Liberté , Egalité , Fraternité » ,et » tenir compte de l’héritage pour s’en montrer digne et l’améliorer » , vous alliez directement à la case Conflits armés , Dégâts collatéraux , DOM /TOM
Assurément , vous n’êtes pas guéri de vos traumatismes anciens , et l’avenir doit vous être bien désespérant , localement et mondialement .
« En Espagne ce sont ceux qui se revendiquaient de l’anarchisme ou de l’union marxiste qui ont commis les actes les plus ignobles »
« Cette lâcheté, autant vous dire qu’elle nous reste en travers. »
Modérateur, j’ai du mal à garder mon calme face à ce porte-parole du fascisme décomplexé.
Pour l’anarchie , un « sans foi ni loi » est souvent un « ni dieu ni maitre » qui n’ a pas verbalisé sa démarche .
@juan nessy
1 : OK, merci pour vos précisions, vous avez raison d’élargir le contexte
2 : le mystère reste entier pour ce que vous entendez par initiative. Pour reprendre les mots de P. Jorion quand il dit qu’on lui posait la question de ce qu’il sous-entendait par « sortir hors du cadre », je reste pour ce point dans l’ignorance. Et j’ai du mal à imaginer qu’elle ne soit pas liée de près ou de loin aux formes de localisme.
3 : j’aurais peut-être dû préciser que démocratie et absence de conflits sont en partie synonymes, car c’est le fil conducteur de ce que je racontais. Si elles ne sont pas synonymes, on peut facilement imaginer un degré de maturité permettant d’évaluer le régime par sa paisibilité ?
En fait l’instauration du régime démocratique en France s’est accompagnée de nombreux épisodes de répression (Terreur, Colonnes de l’Enfer, les Communes,..), donc à ce stade la démocratie n’est pas découplée de la violence. Ce régime supposé vertueux démontre aussi le même niveau de violence vis-à-vis d’entités distinctes, via l’impérialisme, les colonies, et d’autres actions d’ingérence. Ces 2 comportements me font dire que la démocratie, telle que nous la connaissons et essayons de la vendre aux autres, ne garantit pas grand-chose en termes de savoir-vivre. Je donne en contre-exemple des pays qui se sont abstenus de se poser en donneurs de leçons tout en démontrant qu’on peut y vivre pacifiquement et qu’il est peu probable qu’ils soient engagés dans des conflits externes (au regard des statistiques établies sur les derniers siècles).
Pour les conflits anciens, je n’en sais rien ; pour l’avenir désespérant, oui je pense qu’il y a matière à s’inquiéter.
@Moi
« Modérateur, j’ai du mal à garder mon calme face à ce porte-parole du fascisme décomplexé. »
Où m’avez-vous vu prendre parti pour le fascisme ? Relisez si vous doutez de ce que je raconte : il s’agit de la « terreur rouge » dénoncée par 2 personnalités connues S. Weil et G. Orwell.
Au sujet de la fuite de certains protagonistes craignant pour leur vie après la défaite, ce sont presque toujours leurs familles qui ont payé à leur place : prison, mauvais traitements, expropriations, etc. Donc ce régime était abject, et les fuyards qui ont voulu s’inventer une révolutionnaire une fois bien à l’abri ne valaient pas mieux. Je sais que mon propos est dur, mais il faut savoir tout ça pour bien comprendre les mécanismes et qu’ils ne se reproduisent pas.
@Moi
lisez simplement ceci, ce sera suffisant pour cerner le sujet, où l’on y apprend que « la majorité d’entre eux avaient cependant été arrêtées sans motif ni jugées » sur ordre de socialistes et communistes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Paracuellos
« En Espagne ce sont ceux qui se revendiquaient de l’anarchisme ou de l’union marxiste qui ont commis les actes les plus ignobles »
Je dois lire quoi pour confirmer que l’anarchisme a commis les actes les plus ignobles pignouf? Orwell (sic) ou Weil? T’es un troll, voilà tout.
Et c’est qui qui t’as appris à défendre les fascistes? Ton oncle anar déporté en Allemagne, que tu as subitement sorti de ta poche?
Pignouf, tiens, regarde ça : http://en.wikipedia.org/wiki/Paracuellos_massacres
« At Paracuellos, however, a massacre resulted. According to British historian, Antony Beevor, the order to kill the prisoners most likely came from the Spanish Communist José Cazorla, or, more indirectly, from the Soviet advisor Mikhail Koltsov. »
« The first shootings took place before dawn on November 7, and continued at a fast pace until November 10, when they were temporarily halted after the anarchist Melchor Rodríguez (who opposed executions) became head of the Madrid prison system.
The executions resumed on November 14, when Rodríguez resigned, and didn’t stop until he resumed the post in early December. »
Mais tout ça, ton oncle anar te l’avait déjà expliqué, n’est-ce pas?
@Moi
Votre document est identique à celui que je cite, où est le problème ? Pour vous, tous les anarchistes se sont bien comportés, c’est loin d’être le cas. J’arrête de discuter avec vous, c’est complètement stérile comme conversation.
Article un et unique :Une économie au service des hommes dans le strict respect de la planète et de ses ressources.
Trois cercles concentriques.
Et Basta.
Le concept de « planete » est un théme mondialiste et globalisateur qui va bien avec le libre échange actuel.
C’est une méthode habile pour ancrer dans les idées, un système qui va vers le chao.
La planete n’est pas une est indivisible. Si c’était la cas, le climat et surtout la météo ne seraient pas aussi compliquées à prévoir.
la planète est dotée d’un plan plat net ?
Bon, tu avais envie d’écrire cela. Prendre le prétexte d’un mot dans un énoncé pour déconsidérer l’ensemble est aussi vieux que les procès d’intention. Pour un peu tu me renverrais à Pétain voire pire…
Je t’invite à relire ce que j’ai écrit et notamment la deuxième phrase. Je ne retire pas un mot et certainement pas le mot planète. Quant à l’introduction du concept de planète, tu sais bien que cela n’a rien à voir.
Ce qu’il y a de bien avec ce billet , c’est qu’on va pouvoir compter les mondialistes …et les autres ….
Le constructivisme est un caractere inéluctable livré semble t il avec le cognitif …c’est pas « en option »….faut faire avec !
Meme face aux pires dégats occasionnés de façon évidente par cette croyance simpliste issue de « LA RAISON » , on ne se pose pas de questions …on fonce ……. On a de la merde jusqu’ au cou… et on nous dit d’avancer …
Il est vrai que la dynamique globulisatrice est une pente savonneuse ;..Chaque perversité issue de la globulisation précédente ne se corrige ( ou plutot s’atténue…et pas pour longtemps) que par une globulisation ( gouvernance !!) supplémentaire ….qui elle meme induira ..etc
Croire qu’il suffit de changer de gouvernail ou de gouverneur …implique que la perversité ne soit pas dans la structure globulisatrice .
Il me semble qu’il y a 2 impossibilités immédiatement accessibles pour adhérer au constructivisme …
L’une est mathématique ( interactions exponentielles suivant la taille du groupe)
L’ autre est Sociologique parce que chez l’espèce humaine, la taille du groupe est contrainte par l’ affect (la connaissance de l’ autre ) et est une variable majeure de la modélisation aboutissant a la premiere impossibilité .
Diaboliser le protectionnisme n’est pas un argument.
François a raison de le condamner.
Le protectionnisme est le complément du libéralisme économique.
Il est le leurre agité par les politiciens de droite
et de gôche qui veulent sauver la mise des capitalistes.
Démonstration:
Protectionnisme et altermondialisme
par Michel Husson
http://www.contretemps.eu/interventions/protectionnisme-altermondialisme-0
A Charles:
Essaie de penser par toi meme …Je t’ assures ..on y arrive ..et meme sans slogans , on peut développer ses propres idées .
La dynamique constructiviste , hors le fait qu’elle puisse ou non etre pertinente, n’a pu se développer qu’avec des resources illimitées et gratos …..( 150 esclaves virtuels ou kw /personne dit Jancovici )….Cette valeur va inéluctablement tomber a 20 ou 30 , et la poursuite de la globulisation (meme si elle n’était pas condamnée par les math et la physique) …demanderait de remplacer cette énergie disparue par une autre ou de la ponctionner sur l’ efficience du système …….C’est de facto , esclavage et dictat ……
« le double piège du repli et de l’enfermement – le protectionnisme »
un protectionnisme à l’échelle des continents est-il un enfermement ? D’ailleurs est-ce encore un protectionnisme ? Ou une régulation intelligente …
« Il n’est de toute façon plus possible de concevoir le futur à une autre échelle que celle de la planète ! »
Pure assertion gratuite qui ne repose que sur un argument d’autorité. Comme les classes dirigeantes actuelles savent si bien s’en servir. Ou de l’art de faire passer pour inéluctables leurs fantasmes !
Bien sûr que si c’est possible. C’est même hautement souhaitable. Ce qui ne signifie pas bien sûr la fin des échanges intercontinentaux ! Mais chaque chose en son temps. Le soleil brillera encore demain …
Il serait bon de ne pas trancher aussi arbitrairement ce genre de débat au fondement même de la réflexion sur les possibles en matière de projet de société. Car nos sociétés ont avant tout un grand besoin de vitalité démocratique. Au moins sur le mode de ce que propose la Fondation sciences citoyennes qui accomplit un travail remarquable.
Oui, on se demande pourquoi il y a des cellules étanches dans le corps humain…
Cela doit etre une erreur, selon le libéralisme…
Pourquoi pas comparer plutôt au monde minéral ?
Ce serait encore plus statique (et déterminé ?)…
l’athéisme c’est nocif, la preuve par charles a. non, charles, une cellule vivante n’est pas qu’un tas d’atomes !
La seule entité qui vit en autarcie , c’est la planète . Elle n’échange rien de marchand avec » l’extérieur » .
A l’intérieur de cet ensemble autarcique , il y a par contre inévitablement « échange » parce qu’il y a vie ,et pour qu’il y ait vie . L’économie de marché est donc un fait et une nécessité , mais le capitalisme en tant que système de structuration des échanges , n’est ni une nécessité et encore moins une solution unique ou divine .
Ce n’est pas le marché qui est le problème , c’est le capitalisme qui tue la vie et démultiplie les inégalités , en tant que système d’appropriation et de paris sur des concepts et non des réalités .
Un autre problème est que des siècles de ruine de la pensée traduite en action politique , par paresse , ignorance ou intérêt , n’ont pas sérieusement fait la critique d’un désastre annoncé pour avancer d’autres façons de concevoir le marché .
Transformer ou détruire : deux façons de concevoir le monde .
Le premier économiste visionnaire , c’est ….Lavoisier .
Rien ne se perd , rien ne se crée , tout se transforme .
A un boson de Higgs près ?
Et oui, « Le soleil brillera encore demain » . . . comme dit Juan Nessy
Si vous considérez la planète au sein du système solaire, sans doute, encore que c’est le système solaire qui est en autarcie, mais si vous considérez la planète en tant que telle, elle bénéficie, depuis sa création, et pour quelques milliards d’années encore d’un apport extérieur incontournable, celui de l’énergie solaire, sans laquelle elle ne serait pas du tout dans l’état que nous lui connaissons aujourd’hui.
Que voulez vous bien vouloir dire par « un échange marchand avec l’extérieur » ?
– Avec qui ? Jusqu’à plus ample informé il n’y a personne à l’extérieur de la planète, personne à notre portée – pour laisser la porte ouverte à d’éventuelles rencontre avec des Extra-terrestres –
– Que l’énergie solaire est « gratuite » ?
Mais toutes les énergies sont gratuites ! Ou plutôt elles sont « à notre disposition » puisque nous nous sommes donnés les moyens techniques de les extraire, du pétrole, du charbon, des chutes d’eau, du gaz, de l’atome, des mouvements de la mer, de la croute terrestre etc.
La planète n’est pas en autarcie, elle est en continuel échange avec son environnement, l’espace, dans le cas contraire, par exemple si elle recevait cette énergie solaire sans pouvoir la dissiper dans l’espace en retour par émission infra-rouge, elle se serait volatilisée depuis longtemps . . .
Alors je dirai plutôt qu’elle est en équilibre avec les apports extérieurs, en équilibre instable, qui se stabilise par périodes sur des valeurs différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui.
La vie s’est « adaptée » à ces différents équilibres au cours des périodes précédentes, elle a changé de forme, en passant d’une vie anaérobique dans un premier temps à une vie aérobique que nous lui connaissons aujourd’hui.
Digression qui nous emmène un peu loin du capitalisme, sauf en ce qui concerne l’utilisation que notre société capitaliste fait des sources d’énergies mises à notre disposition par la planète et le soleil . . .
Mais en ce qui concerne l’énergie c’est le coté « productiviste » du système capitaliste qui nous entraine vers la catastrophe et, le productivisme, n’est pas l’apanage du seul système capitaliste.
Le sauvetage de l’écosystème propre à la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui devra s’affranchir du productivisme, du moins dans l’état actuel de la technique . . .
Je maintiens » autarcie marchande » au seul sens que le terme marchand a sur le blog : il nécessite un vendeur et un acheteur , et un outil référence d’échange qui se trouve , sauf dans le troc , être la monnaie .
Quand je brûle du charbon , je ne l’achète pas à celui qui en est le vrai fournisseur . Hélas .
Alors , même si certains tirent des plans sur la comète ….
Qu’entendez vous alors par « l’extérieur » ? Qui peut bien être cet acheteur ou ce vendeur extérieur à la planète ? Quel rôle avez vous voulu donner à ce préambule qui m’apparait, avec votre dernière précision comme pouvant relever d’une lapalissade . . . je cherche juste à comprendre, ne le prenez pas mal !
Ben justement il n’y a pas d’acheteur extérieur , donc pas de marché possible et c’est pour ça que je dis que notre planète est une autarcie . Elle est condamnée à ne concevoir de marché « humain » qu’en son sein .
C’est effectivement une lapalissade , mais ce sont toujours les évidences qui sont les plus difficiles à être conscientisées ;
Une fois ça admis , le champs du » marché « , où beaucoup de choses sont à transformer et aucune à détruire , est défini .
Si l’ équilibre de la planète a des échos dans les règles à donner au marché ( comme je le pose ) , c’est bien à cette échelle qu’est le juge… de paix , sinon de félicité complète .
PS : j’ai admis que les extra-terrestres n’existent pas , ou que , s’ils existent , ils n’ont aucun économiste parmi eux !
Un petit graphique pour illustrer cette baisse de rendement de la machine à produire du crédit.
Reconstruire un contrat social au niveau local.
Commencer par le bas, ainsi que le préconise Jean Zin avec sa coopérative municipale, parce que c’est l’échelon sur lequel on est le moins impuissant. Marinaleda en fait une expérience positive.
Si le contrat social explose à l’échelon national et qu’il ne réussit pas à prendre forme au niveau mondial où il est devenu nécessaire du fait de l’intensification des échanges, alors il semble sage de ne pas attendre pour en reconstruire un au niveau local, ce ne sera de toutes façons pas perdu.
En Europe il existe aussi la coopérative Longo Maï
http://humanismepur.free.fr/communautes/longo_mai.php
Intéressant. Toutefois, l’autogestion ne fonctionne que si ce n’est pas tout à fait de l’autogestion comme on l’entend, c’est à dire une personne une voix sur tous les sujets. Dès que le système devient un peu gros, ça ne fonctionne plus. De même, en général, quand les fondateurs qui ont une autorité légitime et une forte motivation (artistique, la coopérative est leur oeuvre), disparaissent, l’organisation mise en place ne fonctionne plus. A nier le besoin de hiérarchisation, il arrive que les organisations génèrent des dominations non-dites plus féroces que celles générées par une hiérarchie assumée. Si la coopérative se dote d’outils de décision comme la sociocratie, alors ça fonctionne quand même mieux.
@Michel Martin
Tout à fait.
Le refus de la hiérarchisation ne peut venir que d’égos boursouflés genre anars 68ards . Dans le cas de Longo Maï on a frisé parfois le fascisme . Rien de plus écoeurant que ces conflits larvés camouflés de belles paroles.
Le sujet de la prise de décision n’est pas simple en effet .
J’ai déjà cité ici les différents types de réunions de prise de décison et leurs conditions .
A l’expérience , j’en étais arrivé à préférer une structure de type hiérarchique affichée ..avec possibilté de faire la peau au chef quand il déconne ( ou au moins de pouvoir de temps en temps le contourner quand il emmerde trop ( id est organigramme théorique VS circuit réel, jeux pervers ) , à une structure participative auto-gestionnaire où l’imputation de la décision ( laquelle est parfois illisible) est impossible et où les jeux pervers installent ,de fait ,un ou des chefs implicites.
La perversité me parait un plus dans le système hiérarchique et un désatre rédhibitoire dans un système participatif égalitaire .Comme je ne sais pas parer à la perversité , je donne donc la prime à un sytème hiérarchique !
Mais tout ça est sans doute à relativiser en fonction de la nature et de la taille du sujet à trancher .
Le principal est de savoir dans quel scenario on se situe au moment de la prise de décision , pour que la mesure d’impact de la décison ait un sens …et un ou des responsables .
Je trouve très intéressant ce que dit Michel Martin sur l’organisation.
L’autogestion sur des bases de démocratie directe n’a fonctionné que lorsque les conditions s’y prêtaient: nécessité de mobiliser pour produire comme en Espagne en 1936 ou en Argentine en 2001. Ce n’est pas tant une question de nombre pour prendre les décisions. S’il s’agit en effet du fonctionnement d’une entreprise c’est la raison dans ce cas qui l’emporte. La fabrique de pâtes marchera si l’on est approvisionné en farine. Voilà les possibilités.
Et décision de la commission ad hoc. En effet on ne peut réunir une assemblée générale chaque fois qu’on a besoin d’acheter quelques stylos bille
Controle et suivi. Rotation des tâches autant que possible… Je suis en train de vous parler d’une entreprise argentine qui fonctionnait ainsi jusqu’à ces derniers temps, La Ceramica.
Mais cela dépend de l’implication de chacun. Et là je rejoins Michel Martin. S’il y a un désintérêt, une minorité va finir par prendre toute seule les décisions.
A terme c’est donc aussi une éducation nécessaire. Etre responsable. Savoir dire « je » et tenir compte des autres…. Cela n’est pas évident dans une société qui valorise la concurrence et l’égocentrisme.
@Michel Martin :
Les « Parsonniers » ont duré des siecles , sous diverses formes et en diverses régions sans aucune organisation , sans meme savoir que d’autres existaient .
Oui Kercoz, je me souviens que tu m’as déjà servi ce modèle des parsonniers, mais il y a de fortes restrictions: il s’agit d’une culture orale, taisible, non écrite. La parole donnée, c’est un processus très précis qui ne donne aucun jeu, contrairement à l’écrit, plus souple (tu peux lire les romans de l’albanais Kadaré qui t’apporte une vision de ce qu’est la parole donnée et de son importance organisatrice très codée). D’autre part, il s’agit en général de communautés familiales, cad en définitive de familles étendues. Comme on ne sait à peu près rien des détails de leur organisation, je me demande où tu es allé chercher qu’elles n’en avaient pas. Aurais-tu des documents un peu inédits sur le sujet?
pour les parsonniers, l’auteur a utilisé le mode « roman » pour exposer leur mode de vie , meurs emmerdes et leurs interets….
Pour la hierarchisation…….Il faut penser une hierarchisation croisée ….L’ unité c’est le lieu , comme au theatre , unité de lieu et de temps ….
Dans un lieu vit un groupe d ‘ individus divers ..meme si la proximité historique va réduire les alterités , il va y avoir des hierarchies croisées ds divers domaines de compétence ou de valeur .
Si tu étudie une cordée ou un atelier de menuiserie , …il n’est pas nécessaire de faire des élections ..les hierarchies sont connues de tous , et non discutées ….
Qd les activités sont diversifiées ( peche chasse et traditions belote) , une hierarchie globale ne peut exister ( sauf superman) …et ne pourra etre que virtuelle ( comme le centre de gravité d’ une chaise est hors de la chaise) et fluctuante suivant les necessités , le climat et les circonstances …..
De ce fait l’ individu qui va in-carné le role de décideur doit etre mythifié ( on respecte la robe ,pas le gus) …et est révocable .
L’ important , me semble t il , c’est que ce jeu de role ne se peut faire que ds le modèle ou nous avons été formaté : un groupe restreint ou_ l’ affect et l’ importance de « la face » peut jouer son role .
Il s’ensuit qu’ un groupe doit toujours etre un groupe de groupes.
La subsidiarité
La propriété a longuement été traitée ici, en particulier sous l’angle de la propriété qui possède le propriétaire. Il se peut aussi que la propriété soit un refuge pour cause de contrat social défaillant, pas assez crédible et solide pour que le sens collectif puisse trouver emploi. Parmi les éléments de reconstruction, je crois que la notion de subsidiarité peut efficacement réduire le besoin de propriété. Ce qu’on souhaite, c’est pouvoir décider, faire des choix pertinents au plus bas niveau politique (choix collectifs) possible. Si les règles en place ne sont pas satisfaisantes, c’est la jalousie, le désir mimétique qui l’emporte, et le droit de propriété évite alors les débordements, avec l’inconvénient que nous connaissons de permettre aussi des excès, cad une appropriation excessive par quelques uns.
La propriété est facilement abolie quand le bien en question ne vaut plus rien. Usine ou fabrique en faillite par exemple. Un intéressant regard sur la propriété est donnée dans « Vivre l’utopie » le film docu qui fait parler des témoins et des acteurs des collectivités espagnoles de 1936. On en retrouve une fragance dans le film de Ken Loach Terre et Liberté.
@Nemo3637,
En effet, propriété et possession vont de pair, il faut bien que la possession ait un objet, si la propriété ne vaut plus rien, l’objet disparaît.
Le sentiment de possession est primitif. Chez les prédateurs, le regard code la possession, la territorialité. On ne peut regarder en face le possédant. Deux jeunes viennent de le payer de leur vie. C’est une situation extrême, mais en même temps c’est cette loi de la possession du plus fort qui se remet en place spontanément quand les institutions font défaut.
Alors protectionnisme? Ou mondialisme?
Peste, ou choléra?
La providence des Etats-nations, ses élus, ses damnés…
La mondialisation heureuse, qui gambade, guillerette…
Et les systèmes D, qui fleurissent -il faut bien vivre- un peu partout, mais qui ne sont hélas pas des systèmes. Ni nationalistes, ni mondialistes.
Nos systèmes D, improvisés, même agglomérés, ne sont pas de nouveaux modèles. Tout juste des laboratoires. Marginaux.
Comment émarger?
La question du passage de ces expérimentations à une autre échelle dépasse de loin la querelle entre alterheureuxmondialistes et cancres de souche douanophiles: éminemment stratégique, elle nous impose de relever plusieurs défis: créer nos propres structures évolutives, les fédérer en réseau, nous doter d’outils d’évaluation sociométrique, le tout sous contraintes environnementales et, semble-t-il, temporelle: la dictature continentale européenne nous fait perdre un temps précieux.
Salutation anarchistes
@Cyber :
Qu’elle soit alter ou liberale , une structure , de part sa taille , ponctionne le gain de productivité que son hypertrophie lui a fait gagner …..
La méga structure IBM , a , je crois explosé du fait de cette hypertrophie et de vouloir conserver un modèle centralisé simple .
C’est pas moi qui l’ai trouvé, mais j’aime bien:
Préparez-vous français, en Belgique, les allocations chômage vont dégringoler de 12 à 40% dès novembre
Chômage en Belgique: diminution des allocations de 12 à 40% dès novembre.
Les allocations de chômage diminueront, par phases, en moyenne de 25% à partir de novembre. Le but de cette règle est d’inciter les chômeurs à trouver plus rapidement un emploi.
Il existe un consensus en ce sens, que la ministre de l’Emploi Monica De Coninck (sp.a) va traduire dans un arrêté royal, écrivent La Dernière Heure, Het Nieuwsblad et De Standaard ce jeudi.
Ces mesures ne touchent en fait qu’un peu moins de la moitié des chômeurs, soit environ 130.000 des 300.000 personnes qui perçoivent une allocation.
Les chefs de ménage verront une diminution de 12%, les isolés une baisse de 17,5%. Les cohabitants seront les plus touchés : leurs allocations diminueront de 41,5%, à 484 euros par mois. La diminution se fera par phases.
Source: Levif.be
Le suicide collectif de l’Euro et de l’UE continue:
France: l’activité du secteur manufacturier au plus bas depuis avril 2009 (PMI)
Paris (awp/afp) – L’activité du secteur manufacturier en France a continué de se dégrader en septembre, l’indice en mesurant la performance globale atteignant son plus bas niveau depuis avril 2009, a annoncé lundi la société Markit qui publie cet indice PMI.
L’indice des acheteurs PMI, corrigé des variations saisonnières, est tombé de 46,0 en août à 42,7 en septembre, son plus bas en 41 mois.
http://www.romandie.com/news/n/France_l_activite_du_secteur_manufacturier_au_plus_bas_depuis_avril_2009_PMI13011020121131.asp
Grèce: le budget prévoit une 6e année de récession en 2013, à -4% PIB
ATHENES – La Grèce doit vivre une sixième année de récession en 2013 avec une contraction de 4% de son Produit intérieur brut, selon l’avant-projet de budget qui doit être introduit lundi au parlement, a indiqué l’Agence de presse grecque (Ana, semi-officielle).
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Grece_le_budget_prevoit_une_6e_annee_de_recession_en_2013_a__4_PIB_64011020121223.asp
Espagne: les ventes de voitures plongent en septembre, de 36,8% sur un an
Madrid (awp/afp) – Les ventes de voitures neuves en Espagne ont plongé en septembre, de 36,8% sur un an, a annoncé lundi l’Association nationale des fabricants d’automobiles Anfac, espérant une reprise du marché avant la fin de l’année grâce au nouveau plan d’aide au secteur.
http://www.romandie.com/news/n/Espagne_les_ventes_de_voitures_plongent_en_septembre_de_368_sur_un_an61011020121230.asp
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_le_chomage_grimpe_a_114_en_aout_un_niveau_record90011020121225.asp
Zone Euro où pas…
Laissons la Mancha et passons la Manche, coté Grands Bretons, pas la forme Olympique non plus…
Magnifique dessin de l’avenir, cher François Leclerc comme toujours visionnaire.
Il y a pourtant une donnée que vous ne semblez pas prendre en compte, ici comme dans beaucoup de vos articles : la puissance des élites en place, en particulier états-uniennes et leur capacité à maintenir le système en place en jugulant par la force ou la manipulation les vélléités de changement des peuples. Le rôle des médias mainstream consistant à faire de l’actualité un feuilleton aussi trépidant qu’incohérent, sans plus de questionnement, instrument redoutable de l’idéologie dominante.
En dépit de votre justesse d’analyse maintes fois démontrée, vous voit-on sur TF1, France 2 ou M6 ?
La crise financière qui se joue depuis 2007 est la plus parfaite illustration de la puissance de ce pouvoir. Elle aboutit in fine à un renforcement de l’élite et de son crédo libéral : moins d’Etat, moins de service public, des privatisations à prix cassés, un marché du travail dérégulé, un contrôle accru des instances de fonctionnement majeure par des affidés dudit pouvoir (Cf. Draghi, Monti, Lagarde…). Beaucoup dans la finance considèrent à ce titre que l’euro a fait l’objet d’une attaque en règle et coordonnées de la finance anglosaxonne à l’été 2011.
Ce pouvoir qui se joue en sous main, met en jeu à qui mieux mieux les paradis fiscaux, une partie de la plus haute finance (dont j’ai fait partie), du monde économique et politique, des services secrets et des médias?
Il ne s’agit aucunement d’un complot mais d’une entente autour d’intérêts bien compris comme l’illustrent les prises en main à visée énergétique de l’Irak (a-t-on demandé des comptes au gouvernement Bush après ses mensonges éhontés?) ou de la Lybie.
Quand on voit François Hollande et l’équipe du PS se déjuger sans vergogne et adouber le biais libéral de l’Europe, on peut se demander si votre vision, aussi « juste » et censée soit-elle, prend vraiment le chemin d’une réalisation.
Avant cela, il faudra reprendre le pouvoir d’une manière ou d’une autre.
personnellement je ne partage pas tout de la « vision » de l’article ; mais je vous suis complètement sur le danger dictatorial des USA et de.. l’europe.. aux mains des anciens de Goldman sachs qui ont tissé leur tentacule dans tous les lieux de pouvoir (les médias en premier, voir « c dans l’air » avec ses sois disant experts tous membres des instances europhiles et avec leur discours dictatorial, ç’est l’euro et l’europe de l’austérité sinon rien), et vous posez la question en de bons termes : avant tout reprendre le pouvoir..
@MAGELLAN,
Profondément d’accord. Mais un point, si vous le permettez.
Vous admettrez que toute formulation (même à valeur « d’exclusion »)
précédant l’assertion essentielle conditionne (connote) cette assertion.
Vous dites: « Il ne s’agit aucunement d’un complot
mais d’une entente autour d’intérêts bien compris ».
Du coup, notamment avec l’accentuation qu’apporte ce « aucunement » (à interroger),
ces « intérêts » bien compris sont ressentis
comme quelque peu banalisés, pas si graves,
voire allant de soi (dans le système).
D’où ce point précis : ne devrait-on pas, sauf étude directe,
éradiquer de toute analyse (actuellement)
le mot « COMPLOT », employé dans la dénégation ?
Et éventuellement, ce qui y est afférent (théorie du complot, etc) ?
Le DÉNI trop récurrent des fameux « complots » pose vraiment problème.
Je vous rassure : je ne suis pas « pro-complotiste ».
Néanmoins, j’attends le mot juste, car les faits sont là,
et de longue date. Donc…? Cdt.
Qu’on les nomme complots, manipulations, ententes, collusions, etc. ce sont des comportements inhérent à la nature humaine qui comme vous le soulignez ont émaillé l’histoire de tout temps.
La puissance et l’argent (c’est aujourd’hui la même chose mais ça ne l’a pas toujours été) ont le pouvoir de tourner les consciences. Et l’insatiabilité qu’ils génèrent mène parfois au pire.
@RDV et Magellan:
Qd on glisse dans une pente , il n’ y a pas « complot » de la gravitation et du coef.de frottement , il y a « Opportunisme » de la fatalité ( fracture) ou du ludique (ski) .
En ce qui concerne l’économie comprise comme la gestion des échanges, et le « pouvoir » inside , si l’ on veut trouver un complotiste , ce serait ds la structure des groupes qu’il faudrait chercher .
Les caracteres (considérés comme négatifs) de l’ individu : egoisme, arrogance , domination ….etaient contraints ds le groupe initial archaique ….On peut meme soutenir la thèseque ces caracteres etaient « vertueux » et positifs , car structurant du groupe ( l’ arrogance consistait a donner et non a recevoir) ………c’est le changement de structure ( hypertrophie du groupe) qui permet a ces « caractères » de se développer et de devenir néfastes .
On peut en trouver la « raison » ds le fait que la faible population autorise des interactions basés sur la connaissance intime et historique des acteurs et donc basés sur l’ affect .
Ceci dit , il est probable qu’inconsciemment ou sciemment , les opportunistes vont accentuer une dérive qui leur est profitable .
Il ne me semble pas possible que des rétroactions légalement imposées ,(qui ne peuvent etre que tardives) puissent se substituer , avec la meme efficacité , aux rétroactions comportementales validées par des milliers d’années de formatage.
Zone euro: écrasée par l’austérité, la zone euro s’enfonce dans le chômage
(synthèse)
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_aspar_l_austtla_zone_euro_s_enfonce_dans_le_che_RP_011020121407-10-251790.asp
Bienvenue au club…
Slovénie: la banque centrale plus pessimiste sur la croissance en 2012 et 2013
Ljubljana – La banque centrale slovène a annoncé lundi prévoir une contraction de l’économie de 1,8% en 2012, soit une récession plus forte que prévu précédemment (1,2%), et a appelé le gouvernement à mettre en oeuvre ses réformes sans attendre.
La Slovénie devrait encore être en récession en 2013, avec un Produit intérieur brut (PIB) en recul de 0,7%, alors qu’en avril dernier, la banque centrale comptait encore sur une croissance de 0,6%.
http://www.romandie.com/news/n/_Slovenie_la_banque_centrale_plus_pessimiste_sur_la_croissance_en_2012_et_201381011020121448.asp
Les ‘vrais faux stress tests’déja critiqués..
Espagne: la recapitalisation des banques peut-être pas suffisante (Moody’s)
Madrid (awp/afp) – La recapitalisation prévue des banques espagnoles est positive mais son montant ne sera peut-être pas suffisant, a prévenu lundi l’agence de notation Moody’s, qui pourrait dégrader la note souveraine du pays à la catégorie spéculative dans les prochains jours.
« Les montants de recapitalisation publiés par l’Espagne sont inférieurs à ce que nous estimons nécessaire pour les banques espagnoles afin de maintenir la stabilité dans nos scénarios adverses et très adverses », juge Moody’s, qui évalue ces besoins entre 70 et 105 milliards.
« Si les acteurs du marché sont sceptiques sur ce test de résistance, le sentiment négatif pourrait miner les efforts du gouvernement pour rétablir la pleine confiance en la solvabilité des banques espagnoles », ajoute l’agence.
Moody’s pourrait être la première agence de notation à placer l’Espagne en catégorie spéculative, dans un contexte de forte pression des marchés pour que le pays, quatrième économie de la zone euro, demande son sauvetage financier.
http://www.romandie.com/news/n/Espagne_la_recapitalisation_des_banques_peut_etre_pas_suffisante_Moody_s22011020121000.asp
Bien que m’étant récemment fâché pour cause de caviardage sur son site , je note comme une piste allant dans le sens d’une soustraction au pouvoir du capitalisme , des initiatives telles que celles ci :
http://blogs.lexpress.fr/attali/2012/09/17/l%e2%80%99economie-positive/
Et comme la mèdecine m’appelle , je vous abandonne aussi pour quelques jours .
Mais promis , je fais tout pour être au rendez vous demain soir .
La caractéristique de cette mondialisaton capitaliste,
mettant les travailleurs du monde entier encore plus en concurrence
est la hausse du taux d’exploitation,
à l’origine elle-même de la suraccumulation et surproduction conduisant
à la crise la plus sévère du capitalisme, qui ne fait que commencer.
Ce document du US Dept of Labor, riche à tous égard,
rend bien compte de la hausse du taux d’exploitation (page 41),
relevé souvent ici, notamment par Paul:
http://www.bls.gov/fls/chartbook/2012/chartbook2012.pdf
Charles,
C’est un peu plus compliqué et pervers que ça non ? Exemple : les primes (kolossales) sur bénéfices touchées par les ouvriers et cadres de VW en 2011, c’est le résultat d’une mise en concurrence effrénée ou bien celui de la captation massive de la plus value du travail d’ouvriers non-nationaux par de zentils zouvriers zallemands un peu beaucoup capitalistes sur les bords ? Et ce n’est qu’un exemple à peine exagéré du mécanisme mondialisateur tel qu’il fonctionne effectivement. Là sur du profit industriel mais plus encore sur le profit financier.
Précision utile.
100 % d’accord !
Les données du tableau p 41 sont passionnantes,
et confirment que les gains de productivité
vont avant tout aux rentiers, pas à ceux qui travaillent.
Mais elles sont globales.
Pour maintenir l’ordre de plus en plus barbare, il faut acheter des secteurs entiers
et entretenir un appareil d’Etat répressif de plus en plus coûteux.
Les politiciens, avec costumes droite et gauche du théatre de l’Alternance
sont ceux qui touchent les meilleurs cachets.
On peut mettre aussi les remarques de Michel Leis (sur ce blog et dans son livre « Crises économiques et Régulations »…Ed du Cygne ) en parallèle…
Le gouvernement Belge envisage d’interdire certains syndicats..la dictature à nos portes.Tout cela avec le PS Libéral au pouvoir..honte à vous,traitres.
Interdire la FGTB en tant que groupe radical ?
Et si un jour la FGTB, qui promeut une « transformation totale de la société », était interdite par le Gouvernement belge ? Ce scénario-catastrophe semble ahurissant ; c’est pourtant une des conséquences possibles de la future loi contre le radicalisme.
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/interdire-la-fgtb-en-tant-que-groupe-radical/article-4000186319603.htm
je suis globalement en accord avec les idées de cet article avec 3 bémols:
– Collectivisation des outils ménagers : l’idée est encore trop négative. Qui ne se souvient des horreurs ménagères décrites dans « Rue du prolétaire rouge » ? En revanche, il faut exiger des instruments réparables dès leur conception. Les produits asiatiques retrouveraient un juste prix ( pas grand chose…) et le S.A.V. est un gisement d’emploi à ne pas négliger.
Voir les droits attachés à la propriété selon l’angle des outils ménagers, c’est regarder par le petit bout de la lorgnette. Le plus important, qu’il s’agit de contester, est la propriété des outils de production, y compris agricoles, ou la propriété immobilières. Certaines autoroutes ou voies ferrées récentes font des virages bizarres uniquement pour ne pas écorner des propriétés: de tels errements par rapport à la loi garantissant l’intérêt collectif contre l’ intérêt individuel résultent d’une corruption.
Dans ces domaines, les textes existent mais parfois les volontés sont défaillantes. En matière agricole, il suffit de priver de moyens les SAFER pour que rien ne soit possible.
– Quoique que nous fassions, ce sera seuls. D’évidence, les Chinois et Indiens tiennent à faire toutes les erreurs que nous avons commises. Avec 5 à 10 ans de retard sur le phare de la modernité que sont les USA.
Qui serions-nous pour oser leur dicter leur conduite et les priver des joies d’une consommation débridée ? Donc, nos projets ne peuvent avoir qu’une valeur d’exemple et non d’efficacité.
– Si nous devons rompre des lances avec le libéralisme, il nous faut contester l’ouverture des frontières ( « porte ouverte quoiqu’il arrive »), symbole du libéralisme le plus retardateur. Le protectionnisme est une idée qui n’a pas été étudiée valablement. Nous ne devons pas le repousser a-priori.
Le refus dogmatique du protectionnisme nous classera comme tenant du libéralisme et nous expose à la récupération, du genre consommer pour soutenir l’emploi. Le protectionnisme est une idée neuve, qu’on en soit convaincu. Les mésaventures advenues à des Européens de plein droit, dont des textes nationaux et européens organisent le déni du droit de se déplacer en Europe libérale, montrent bien les limites de leur idéologie. Leur libéralisme est celui du pognon, libre quoiqu’il arrive.
Sommes-nous prêt à l’accepter ?
Je me demande en fait parfois plutôt si la collectivisation de l’outil de production n’est pas le rêve du capitalisme , et d’ailleurs je n’ai pas le sentiment que les joueurs de casino se battent beaucoup pour acheter des usines , les machines ou les terrains qui les supportent , qui sont par définition un risque à externaliser .
( sauf si le terrain passe d’indutriel à résidentiel ) .
Le rêve du capitalisme est de vendre tous les rêves et surtout celui de l’anti-capitalisme.
j’enlève rêve et lui substitue intérêt .
Mais les ondes de ce Plouf là seront vite amorties .
@juan nessy,
Bonjour. Joli paradoxe, qui à mon tour me laisse… rêveur.
Car il y a quelque chose de vrai dans ce que vous avancez.
Et pourtant, ce n’est pas cela…
Quel affûté analyste nous le disséquera ?
Bien à vous.
Sur les courbes bizarres des autoroutes ou voies ferrées , il ne faut pas trop fantasmer non plus ( surtout sur les VF ) .. Si je peux (ne pas ) vous citez au moins un exemple réel et déjà ancien ( mais je ne suis pas sur de la prescription ! ) où une courbe s’est infléchie pour épargner un « Conseiller » de très haut rang , je vous affirme qu’il y a vraiment beaucoup d’occasion , dans la majorité des cas , pour allumer ( en douce ) des contre feux pour que le phénomène reste anecdotique et sans impact réel autre qu’un goût amer dans la bouche .
le doigt du tsar :
http://www.geo-trotter.com/europe/russie/map-russie-insolite-doigt-du-tsar.php
A l’époque on n’utilisait que les polynomes et pas encore la clothoïde !
UE/L’Espagne « ne s’en sortira pas » avec la politique actuelle (Verhofstadt)
Bruxelles (awp/afp) – L’Espagne, soumise à la pression des marchés, n’a aucune chance de sortir de la crise si l’Union européenne persiste à ne pas mettre en place un fonds d’amortissement de la dette ou un marché obligataire unique, a estimé lundi le chef de file des Libéraux européens, Guy Verhofstadt.
« Avec la politique actuelle suivie par l’Union européenne, l’Espagne –mais aussi l’Italie– ne pourra jamais sortir de la crise », a dit l’ancien Premier ministre belge à l’occasion de la présentation à Bruxelles de son livre-manifeste pour les Etats-Unis d’Europe, cosigné avec le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.
http://www.romandie.com/news/n/UEL_Espagne_ne_s_en_sortira_pas_avec_la_politique_actuelle_Verhofstadt_RP_011020121727-15-251920.asp
@F. LECLERC
Merci d’avoir ainsi répondu à la question que je posais à Paul avant-hier sur la possibilité de hausser les conditions sociales dans un monde de libre échange.
Lecteurs assidus de ce blog, nous ne sommes pas seuls à rejeter le modèle actuel de mondialisation. A l’intérieur de l’Europe, certains luttent pied à pied contre les tentatives d’enfermer le peuples d’Europe dans des Traités iniques.
Voici une information qui circule à Strasbourg dans les couloirs du Parlement Européen :
« Le pacte budgétaire n’est pas en conformité avec le droit communautaire tant au niveau formel que matériel » a déclaré la présidente GUE/NGL Gabi Zimmer en s’adressant à la presse ce matin. C’est le résultat d’une analyse écrite par un expert juridique allemand, le professeur Andreas Fischer-Lescano (Centre de droit et de politique internationale, université de Brême), qui était aussi présent lors de la conférence de presse sur le TSCG.
Le groupe GUE/NGL a demandé cette opinion juridique afin de déterminer si les règles du pacte budgétaire sont en accord avec le droit communautaire ou non. Selon le professeur Fischer-Lescano, en raison de l’absence de véritable consentement de la part des Etats membres ou de l’UE pour le recours aux institutions ou à leur implication dans l’exécution du traité, de la procédure de vote inversé prévue par le traité, du manque de contrôle démocratique sur la Commission et du fait qu?il ne respecte pas les droits du Parlement européen, « le pacte n’est pas en conformité formelle et matérielle avec le droit communautaire (?) et il ignore les droits de participation du Parlement européen ».
En conséquence, la présidente du groupe Gabi Zimmer a déclaré « Nous allons désormais porter la problématique plus avant au Parlement européen, demander le soutien du président du PE et des autres groupes politiques et eurodéputés pour référer le problème à la Cour de justice européenne (CJE) ».
Le fait que le TSCG bafoue les règles de participation parlementaire et donne aux politiques d’austérité la primauté structurelle face à d’autres objectifs « est hautement problématique selon nous » a dit l’eurodéputée Zimmer. « Les droits démocratiques des parlements et du droit communautaire doivent être respectés et défendus ».
GUE/NGL Press Contacts:
Gay Kavanagh +32 473 84 23 20
David Lundy +32 485 50 58 12
gabrielle.kavanagh@europarl.europa.eu
david.lundy@europarl.europa.eu
European United Left / Nordic Green Left
European Parliamentary Group
http://www.guengl.eu
PS : On peut trouver l’avis juridique en trois langues, à la fin de l’article en anglais ici.
Le lien n’a pas marché.
L’article est ici
Géniale idée que de contrer le tournant anti-démocratique qu’est en train de prendre l’Europe sous l’angle constitutionnel.
Presenting Spain’s Economic Collapse In Context.
Spain’s adventure in the Eurozone has sent it into an economic tailspin the likes of which have not been seen, with the exception of the Spanish Civil War, since the 19th century.
http://www.zerohedge.com/news/2012-10-01/presenting-spains-economic-collapse-context
Mas avisa de que las “amenazas políticas” solo crean más independentistas
Si Cataluña evoluciona hacia un Estado propio, « no dará la espalda al Estado español », afirma
http://politica.elpais.com/politica/2012/10/01/actualidad/1349125528_700343.html
@lon
1 octobre 2012 à 14:16
HELP ! COMMENT FAIT-ON POUR RÉPONDRE À UN INTERVENANT PRÉCIS
QUAND LE MOT « RÉPONDRE » NE FIGURE PAS, OU PLUS,
APRÈS SA CONTRIBUTION ?
Au sauveteur ami, merci.
Bon. Ceci sera peut-être néanmoins lu.
lon : « … d’égos boursouflés genre anars 68ards ».
Cher lon,
Vous n’avez pas tout à fait tort.
Mais on voit bien ce que recèle ce genre de phrase,
lâchée au détour d’un coup de clavier définitif !
Ben voyons ! Voilà l’ennemi !
Les « egos » sont visiblement si peu « boursouflés » aujourd’hui…
Et pour rester dans le sujet,
les « grands » patrons, les « grands » banquiers, etc,
n’ont absolument pas un « ego » boursouflé.
Ah ! Comment pourrions-nous polémiquer en rond
s’il n’y avait pas ce bâtard, ce pelé, ce galeux, de « 68 »
(que tout un chacun connaît évidemment fort bien),
COMME CONTRE-RÉFÉRENCE DÉSORMAIS OBLIGÉE ?
lon, me trompé-je ? Démentez-moi.
Serviteur. Et « rdv » etc…
@RDV:
Il te faut remonter au dernier »répondre » précédent …et interpeler ton gus si tu ne réponds pas directement a ce « repondre » , en mentionnant son blase , les maniaques précisent meme l’ heure
pour Lon , en tant qu’anar 68 tard , je lui retourne son arrogance bien profond …..tous les égos sont ds la nature …l’ a du avoir une enfance salement malheureuse et donc des circonstances atténuées .
Pls questions m Leclerc :
« Une autre mondialisation » : « financement par la collectivité des biens publics, afin de les rendre accessibles sans discrimination de revenu. Ce qui impliquerait, en raison des progrès constants de l’automation du travail et de sa raréfaction relative, une élaboration sur la garantie d’un revenu minima à vie pour tous »
-je ne saisi pas la causalité : pourquoi « impliquerait »?
-vous avez évité « service public », ou ne correspondait il pas (et dans ce cas pourriez vous préciser bien public son remplaçant? Doit on avoir il la même définition sur l’ensemble de la planète? Si oui, comment le fait on passer auprès par exemple des états unis?)?
-le « revenu minima », doit il être le même sur l’ensemble de la planète? Quels obstacles envisagez vous?
« Mais comment concevoir un modèle alternatif commun de développement ? Observer ce qui se passe dans les pays émergents peut aider à l’appréhender afin de favoriser un sursaut émancipateur, au lieu de préconiser un retour conservateur aux barrières douanières. Chez ces derniers, on constate les ravages environnementaux et le développement déséquilibré produits par un modèle prioritairement orienté vers l’exportation. L’élévation moyenne du niveau de vie dissimule l’accentuation des disparités sociales, en dépit de l’essor de classes moyennes elles-mêmes très hétérogènes. Mais c’est aussi dans ces pays que l’on trouve le plus de réalisations sociales novatrices dans les domaines de l’accès à l’eau, l’énergie, l’éducation, la santé, etc. »
-les BRIC n’ont ils pas de protections douanières? (ou les conclusions de Paul Bairoch vous semblent elles fausses?)
-vous affirmez l’existence d’une causalité directe entre un modèle tourné vers l’exportation et des « ravages environnementaux » et un « développement déséquilibré », pourriez vous expliciter?
-vous semblez reprendre l’idée que des barrières douanières seraient les barrières et seraient l’extrémisme (« repli », « enfermement »), mais n’est ce pas le libre-échange, concept lui effectivement totalisant, qui est extrême (ainsi que l’amalgame entre des barrières et un enferment : le protectionnisme serait il pour vous synonyme de corée du nord?)?
Plus généralement, l’instauration au niveau mondial d’un quelconque modèle, par un accord général des pays de la planète, n’est elle pas bien plus difficile que son instauration par des accords bilatéraux (c’est d’ailleurs ainsi que la mondialisation économique actuelle procéda)? Mondial sinon rien, n’est ce pas un bon moyen de reporter la chose sine die?
Et enfin, protectionnisme et libre échange sont deux faces du libéralisme, et personnellement je préfèrerais la coopération entre pays de bonne volonté (par ex sur la base de la charte de la havane de l’onu, qui fut torpillée par le congrès américain qui la remplaça avec ses « alliés » par les accords du gatt qui aboutirent à l’omc, comme le propose J. Nikonoff (un texte, un passage radio)), mais à défaut de coopération? Car il s’agit aussi de protéger localement les mesures que vous préconisez pour la planète (salaire minimum, bien public) du libre-échange.
L’idée de base de mon papier, que vous semblez partager, était d’échapper au choix mondialisation libérale/protectionnisme salvateur en proposant de sortir du cadre de cet enfermement. Je n’ai pas traité comment y parvenir, qui est une autre histoire, mais seulement tenté d’ouvrir des pistes le permettant.
1. Décréter la gratuité des biens publics ne me semblant pas envisageable, il est nécessaire pour que l’accès en soit garanti qu’un revenu minimum le soit aussi.
2. Bien public et service public sont deux choses différentes. Voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_public.
3. Un revenu minima devrait être indexé sur un panier de biens publics, poursuivant la même logique.
4. Les dégâts environnementaux des pays émergents résultent d’une industrialisation à marche forcée, dont l’URSS avait donné en son temps l’exemple et que des pays comme l’Inde, la Chine ou le Brésil n’ont fait que reproduire. Leur développement déséquilibré n’est plus à démontrer, il est d’ailleurs au centre des débats actuels des dirigeants chinois, qui s’en inquiètent, à la faveur du renouvellement de la direction du parti communiste.
5. Les barrières protectionnistes – plus ou moins revendiquées et souvent masquées – ne sont évidemment pas le propre des pays développés. A distinguer des mesures plus spécifiquement financières que prennent les pays émergents afin de tenter de se protéger du carry trade. La Corée du Nord exprime en effet un protectionnisme poussé à l’extrême mais, quand on y regarde de plus près, les mesures de cette nature se cachent souvent derrière d’autres dispositions, à suivre notamment les péripéties de l’affrontement Boeing/Airbus devant l’OMC ou bien le définition de normes diverses qui n’ont en réalité par d’autre objet !
J’espère avoir répondu à vos remarques.
Oui, merci bien.
Je découvre cette notion de bien public…assez étrange…présentée, par wiki du moins, avec des exemples bizarres voire fallacieux. Là au pied levé, je ne vois que les idées (en particulier le savoir) qui soient réellement non-rivales et non-exclusives.
Mais donc, si le bien public est la chose ou l’objectif (la qualité de l’air), sa mise en œuvre par un financement des collectivités est un service public (l’agence machin-truc), non?
(d’ailleurs, entre une aide social (revenu minima) en permettant l’accès et une gratuité d’accès, je ne vois pas de différence au final, l’un et l’autre étant financé par les collectivités)
Et, oui, une barrière douanière, par taxes, par taux de change ou par normes, comme une subvention, est une manière de permettre le développement ou la perduration de ce qui est considéré comme utile voire stratégique ou indispensable, de la production aux compétences ou à la santé, en passant par les acquis sociaux…de même que l’environnement, le tissu industriel ou social ne cicatrise pas instantanément.
Cela peut être une mesure temporaire (le temps de reconvertir), plus rarement définitive (chasse gardée).
Ceci dit, vu son état, la corée du nord doit avoir d’autres motivations : voir la politique de ce pays en puissance derrière toute mesure douanière n’est pas mon argument préféré.
Il vaut mieux un accord de coopération dans un domaine sensible, que ce soit d’intégration ou de non concurrence, mais, à défaut, dans un environnement non-coopératif…
Une constitution économique correcte et mondiale (quoique je me méfie d’une constitutionnalisation de principes économiques 😉 ) serait encore mieux, et la charte de la havane en était une, mais me semble encore géopolitiquement irréaliste. Toujours cet environnement non-coopératif.
Pour Airbus, c’est une multinationale (mettant en jeu peu de pays européens, un point intéressant étant qu’un airbus motorisé est à ~50% américain. Il y a une part japonaise aussi si je me souviens bien) : ce n’est pas l’affrontement UE/EU souvent scénarisé.
Par ailleurs un des buts affichés à la constitution du marché commun UE/EU (sous le nom de grand marché transatlantique, initialement prévu pour 2014 mais dont les négociations n’ont pas encore commencé) est l’imposition de facto de normes mondiales.
Toujours pas de coopération, et ils s’accrochent à leur pseudo politique de puissance.
Il s’agirait donc à mon sens de créer un espace coopératif par des accords bilatéraux (comme en partie en amérique du sud, comme à un moment la CECA), pourquoi pas à géométrie variable selon le domaine, pourquoi pas sur la base d’une charte générale (comme celle de la havane), d’abord indicative et explicitant l’esprit des traités, avec comme horizon son adoption comme « constitution économique internationale ».
Pendant que j’y suis, j’aimerais un avis sur une façon de barrière douanière : taxer des produits à l’entrée, et reverser le montant de la taxe au pays exportateur (avec une contrainte d’utilisation du montant, par exemple le développement de son marché intérieur, ou de son système social).