L'actualité de la crise : TRÈS MAIGRE VIATIQUE, par François Leclerc

Billet invité

In extremis, les Allemands accepteront-ils de débloquer la situation, en saisissant la perche que la Commission vient de leur tendre, pour accepter l’émission d’euro-obligations moyennant de sérieuses contreparties, après avoir déclaré que ce n’était pas de saison ? C’est l’espoir de ceux qui ont l’illusion que cela pourrait contenir la crise, accompagné d’une intervention de la BCE plus conséquente sur le marché secondaire. Mais le plus probable est qu’un accord bien plus limité est déjà dans les tuyaux. Les dirigeants européens s’apprêtent une fois de plus à adopter des demi-mesures.

Le conseil d’administration du FMI vient opportunément de voter la création de « lignes de précaution et de liquidité » (LPL), afin de couvrir des besoins financiers urgents grâce à des prêts de 6 mois à deux ans. Accordés au prorata des quote-parts des pays au FMI et avec un coefficient multiplicateur, de tels prêts pourraient atteindre dans le cas de l’Italie 45,5 milliards d’euros, et dans celui de l’Espagne 23,3 milliards d’euros.

Les LPL permettront de gagner quelques mois, lorsque l’Espagne et l’Italie se seront résolus à les demander, étant donné l’ampleur de leurs besoins de financement, mais ils ne régleront pas le problème. Pas plus que le FESF ne le pourra, une fois additionnés tous les besoins qui se profilent à l’horizon, ainsi que ceux qui pourraient survenir.

Le débat qui a été (mal) engagé porte sur une question très simple à formuler, mais visiblement moins à régler. Il s’agit d’échanger avec les Allemands une mutualisation éventuellement accompagnée d’une monétisation de la dette, suivant un cocktail à déterminer, en contrepartie de l’assurance d’une diminution par chacun de sa dette publique et du respect par tous d’un code de bonne conduite à l’avenir, assorti de contraintes renforcées du respect des règles budgétaires.

Échaudé par l’expérience, n’ayant pas confiance, le gouvernement allemand veut d’abord obtenir des garanties formelles, sous forme d’un accord de révision des Traités. Puis constater de visu de premières mesures budgétaires tangibles et une réduction des déficits en conséquence, le tout avant d’accepter d’accroître son engagement financier. A l’opposé, tous ceux qui cherchent à débloquer l’intervention de la BCE arguent de l’urgence qu’il y a à intervenir et d’un calendrier qui ne peut attendre la conclusion d’un tel processus. Mais ils vont devoir se contenter de ce que le gouvernement allemand voudra bien accorder.

Le commissaire Olli Rehn est à la manoeuvre, essayant de convaincre les Allemands – qui considèrent cela prématuré – d’accepter de discuter du « Livre Vert » de la Commission et de sa proposition de trois formules à la carte d’euro-obligations. « Il est clair que toute forme d’euro-obligation devrait s’accompagner, en parallèle, d’un renforcement du contrôle de la discipline budgétaire et d’une coordination des politiques, comme contrepartie essentielle », a-t-il déclaré à Berlin.

Angela Merkel avait cependant auparavant précisé que, « si on doit la mener, cette discussion doit être menée à la fin d’un processus d’intégration européenne plus poussé ». Ajoutant, « Je ne trouve pas que cela soit le moment pour la mener, en pleine crise, comme si c’était une solution à la crise, car elle ne l’est pas ». En déclarant au journal Le Monde : « On a souvent entendu dire que telle ou telle option constituait la panacée, qu’il s’agisse des euro-obligations, de la BCE ou de la restructuration de la dette grecque. Je crois qu’il nous faut travailler sur tous les fronts », Olli Rehn cherche à accréditer de vagues rumeurs faisant état d’une évolution possible de la position allemande, sans que rien ne le fonde dans l’immédiat. Lui aussi pratique le genre prophétie auto-réalisante.

Les jours qui viennent vont être consacrées à la recherche d’une formule permettant de paraître répondre à l’urgence, tout en donnant aux Allemands les assurances qu’ils réclament. Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des finances, a voulu revenir sur la mauvaise impression causée par ses précédentes déclarations, lorsqu’il a parlé d’un délai de 24 mois pour aboutir à la révision des Traités. Des décisions pourraient selon lui être attendues du prochain sommet européen, le 9 décembre prochain. Des changements limités pourraient être instaurés suivant une procédure simplifiée n’impliquant pas les pays de l’Union européenne hors zone euro (dont le Royaume-Uni qui pose problème). Lui faisant écho, Nicolas Sarkozy a affirmé qu’ « il faut une convergence des politiques [de la zone euro], c’est à dire une convergence fiscale », et qu’il allait faire des propositions en ce sens avec Angela Merkel.

Mais à quoi va aboutir cette nouvelle alchimie, après tant de plans et de décisions bâclés qui n’ont pas produit leurs effets ? Un projet de code bonne conduite, le solde des crédits du FESF et la ligne de précaution et de liquidité du FMI constituent un bien maigre viatique. Cela ne tiendra pas longtemps la route.

L’arrivée de la récession qui menace toute l’Europe se précise, alors que la Fed vient encore de diminuer les prévisions de croissance américaine, et que même le taux obligataire allemand monte, tous les autres sans exception continuant de faire de même et à belle allure au sein de la zone euro. L’effet tenaille sur les budgets est garanti, impliquant soit d’accroître encore et toujours la rigueur, soit de ne pas respecter les obligations de réduction du déficit et de la dette. Il est totalement fait l’impasse sur cette question qui pourtant condamne la stratégie suivie et va immanquablement surgir.

Comme dans tant d’autres domaines, surtout lorsqu’il s’agit de questions financières, il est nécessaire de sortir des cadres de pensée établis. Organiser la restructuration de la dette publique est en réalité la seule véritable issue ; mais il n’est pas question d’y souscrire, car elle impose une remise à plat du système bancaire européen. Tout au contraire, elle en serait une excellente occasion, car ce secteur ne cesse de laisser apparaître sa fragilité, dès que l’occasion se présente de scruter ses comptes, et de montrer combien il lui est difficile de renforcer ses fonds propres. La gâchette est à double détente.

290 réponses sur “L'actualité de la crise : TRÈS MAIGRE VIATIQUE, par François Leclerc”

  1. Et si l’Allemagne n’avait pas entièrement tort ?
    Et si ce que l’on lui demande à corps et à cris n’étaient pas la bonne solution ?
    Et si sauver « l’euro » coûte que coûte n’était pas une façon de sauver de $ , une fois de plus par siphonnage de liquidités vers le $ , que les US soigne avec la planche à billets et en assurant des taux attractifs pour attirer les capitaux qui se retirent de la zone euro ?
    Et la city ?
    Et s’il était trop tard pour mettre en place de tels dispositifs ?
    Les US s’arrogent un AAA immérité .
    La logique dans cette histoire n’est pas de sauver une monnaie au détriment d’une autre . laquelle est primum movens .
    Car nous serions encore plus dans la m…au bout de quelques mois …
    C’est une question que je pose…
    Car naturellement je n’ai pas la réponse .
    Bn.

    1. Je ne vois aucun rapport avec les problèmes du dollar!
      La crise de l’euro est entièrement provoquée par un traitement inadéquat d’états en faillite!
      Vous avez raison, il faut organiser des faillites ordonnées pour la quasi totalité des pays d’Europe, y compris pour l’Allemagne, puis repartir avec des monnaies nationales, après un moratoire de deux ans pour les dettes. je suppose que les créanciers, à savoir les plus fortunés, pourront parfaitement supporter cela.
      Je prédis dans ce cas pour l’Europe des taux de croissance en tre 3 et 5% annuels pendant quelques années!

      1. Je prédis …

        Grand prêtre johannes finckh, zélateur de Croissance, adepte du Capital.

        Johannes Finckh est un croyant, amen.

      2. Plein de petites monnaies « nationales » (à l’heure de la finance globalisée HFT) ! …les spéculateurs auront de quoi s’en donner à coeur joie en jouant les unes contre les autres, les gouvernements laxistes (à commencer par le nôtre, le français) de quoi continuer la démagogie et la gabegie, les industriels de quoi repousser les gains nécessaires de productivité, les syndicats de quoi demander des augmentations de salaires avec de la monnaie de singe qui suscitera l’inflation qui annulera ces augmentations, etc.
        D’accord pour permettre, d’une part, à certains petits pays pas dans la course (ou différemment) de retrouver leur monnaie de naguère pour faire des dévaluations compétitives et ne pas tomber dans la déflation ad vitam, d’accord, d’autre part, pour un gouvernement fédératif (-ratif ? -raliste? -ral ?) d’une zone euro réduite aux grands pays proches (Fr, All, Benelux…), gouvernement qui ne serait pas monopolisé par les inquiétudes allemandes (OK pour des Eurobonds maîtrisés, etc)… mais pas d’accord pour la fragmentation, non, la désintégration des monnaies de la plus grande et plus stable zone productive du monde ! Ce qui, in fine, redonnerait 10 ou 20 ans de prééminence au dollar, le temps pour les Etats-Uniens d’aller jusqu’au bout de leur folie et de se gaver de dettes et de consommation à crédit comme jamais vu, jusqu’à l’écroulement final !

      3. …pour nous envoyer a nouveau dans le mur après « quelques années  » au nom de la sacro-sainte croissance ?…Non merci.
        Quand est ce qu’on sort du « cadre » ?

      4. la croissance n’indique pas grand chose .
        une auto qui brule , et hop la croissance est dopée . mais où on va , là ?
        on voit enfler tout ce qui compense la destruction en bulles financières . assurances et compagnie . mais pas de la croissance en biens . juste une course en avant , vers un « plus » négatif ..

        exactement comme les divorces alimentent les transactions immobilières .
        cela favorise le bâtiment, certes, mais contraint , fait monter les prix . rendant tout le monde esclave .
        comme quoi, « on » a intérêt à favoriser des mœurs déliquescentes pour faire tourner les fonds de commerce juteux . merci la pub .

      5. Et si sans l’euro fort que nous avons grâce et à cause de l’Allemagne, nous devions payer notre pétrole bien plus cher sur le marché internationnal, cela aurait le mérite de nous faire anticiper la crise. Il faut dire que le pétrole est encore tellement bon marché par rapport à ce que nous allons connaître dans les mois – années à venir que tout anticipation de la crise est positive …

      6. Merci pour toutes ces critiques anticroissantistes.
        Vous me ramenez dans le droit chemin.
        Pour ma part, il s’agit simplement de se débarrasser de l’euro tel qu’il est, car cette monnaie est trop forte pour les pays du sud et trop faible pour l’Allemagne, d’où les déséquilibres commerciaux. L’euro a renforcé les zones fortement industrialisées et affaibli les autres.
        Il me semble qu’un fonctionnement plus fédéral aurait pu le sauver, mais cela vient trop tard.
        Ma proposition ne fais sens que dans le cas où le capitalisme est maintenu et où les pays pratiquent une rigueur budgétaire et une vraie justice fiscale. mais cela est nécessaire dans tous les cas.
        Plus fondamentalement, le capitalisme est un système aberrant qui conduira toujours vers les mêmes problème d’enrichissement d’une minorité et d’endettement (appauvrissement) des autres.
        Seul un régime véritablement SMT en viendrait à bout.
        Quant à la domination du dollar, celle-ci ne vient pas du fait que cette monnaie serait forte mais plutôt parce qu’elle est faible et que les USA en fabriquent en quantité illimitée, histoire de lui imprimer un cours forcé. Et s’il y a « croyance » quelque part, c’est de croire que les USA seraient solvables, d’où le crédit illimité dont ils disposent et qui leur permet de faire travailler les chinois pour rien.

      7. Je trouve que les choses évoluent rapidement. Il y a un mois, personne en Allemagne parlait d’un éventuel retour de « l’ECU », précourseur de l’euro, ou de la création d’une zone « euro nord ». Les voix (économistes, journalistes……) qui proposent de telles solutions se multiplient. J’estime que Merkel a, cette fois-ci, raison, au risque d’être isolée en Europe; elle défend la position, les intérêts de son pays. Céder aux proposition de Barroso signifierait un engangement de la part d’Allemagne beaucoup trop risqué, et très probablement à fonds perdus-avec des conséquences inprévisibles.

      8. Cette idée de faillite ordonnée est soutenue par des personnalités éminentes connues pour leur compétence et leur honnêteté. Ces personnalités s’opposent à la monétisation de la dette tout en argumentant que ce procédé s’apparente à de la cavalerie financière. Je crois volontier que l’entropie du système économique et financier franchira le point de non retour si on ne fait rien pour s’y opposer. A moins que tout les seuils n’aient déjà étés dépassés et que la perspective du big crunch ait tout d’une certitude contrairement à ce que nous indique la comptabilité truquée des banques et les stress tests complaisants. Les inventeurs fous de ce système et leur nombreuse descendance de droite et de gauche, comme le fameux 1% de gens si dissimulés aux regards et pourtant si célèbres pour leur cupidité, se préparent à entrer dans les manuels d’histoire dont il ne faudrait jamais les laisser ressortir. Le ventre est toujours fécond d’où sortit la bête avide.

      9. Hé l’as,

        des mœurs déliquescentes

        à propos du divorce ? Ben voyons.
        Et puis pourquoi qu’on vit plus à trois ou quatre générations de pas divorcés sous le même pittoresque toit de chaume aussi, hein ? Et pis si les donzelles trimaient toutes à l’oeil aux champs et à l’oustaou, oh bé là té ! L’paradis mon z’ami ! Jardin d’Eden au bout du ch’min creux. Plus d’chômage et des cochons, des clébards, des zanciens et des lardons bien gardés, une p’tite croissance des familles bien bien nulle commyfaut qui va bien et la paix dans les ménages.

      10. Depuis quand un État peut il être en faillite?

        Un État cesse simplement de payer ses créanciers. Et si jamais ceux ci sont de États étrangers, ça se règle à la force du poignet – entendre à coup de flèches, de canons, ou de bombes intelligentes
        Le vaincu peut être conquis, pour se servir sur la bête, pillé, annexé…
        Bref, les amusements inter états qui sont la trouille des marchands et autres boutiquiers et qui sont le lot de l’humanité depuis toujours et encore aujourd’hui.

      1. Oh oui, cela aurait le mérite de nous rationner …
        Vu l’écart de richesse entre le Sud et le Nord.

      2. …personne, absolument désolé, on a essayé (phalanstères ; communautés sixties ; Mao, Kim Il Sung, Pol Pot), c’est pas non plus comme ça que ça peut marcher…

      3. @xian

        un revenu universel égal pour tous et chacun ?

        C’est difficile à envisager….

        Depuis que le monde est monde, les hommes ont toujours eu besoin d’un aiguillon pour avancer. Nous aurons du mal à trouver un système de substitution pour les récompenser. Par contre il est possible d’agir sur la transmission excessive de patrimoine car c’est elle qui plombe les efforts des nouvelles générations.

        N’oubliez pas!
        Ce que l’état prélève, il le redistribue
        Ce que le financier gagne, il le garde

      4. @Anatine Shan :

        Merci de ce rappel .

        Dans la démonstration faite , je n’y ai jamais bien compris ce qu’il advenait vraiment des impôts directs , car ,si l’impôt sur le revenu y est bien cité , j’ai moins compris ce qu’il advenait de l’impôt sur les sociétés , l’impôt sur la fortune , et les impôts sur le foncier et l’immobilier .

        Toutes choses qui ne sont pas neutres dans les rapports de pouvoir .

        PS : on comprend , au passage , que la prévention vis à vis des ressources pour la fin de vie , la retraite , serait contournée par le caractère permanent du Revenu de base .

        Un tel revenu ne semblerait par contre pas prémunir contre le risque de concentration sans contrôle de capital .

        PS : Quand on parle de dotation par individu , à partir de quel âge est on un individu ( pb allocations familiales ) ?
        Nous ne sommes pas égaux devant la santé : les malades chroniques , invalides … doivent ils être surdotés ? Un régime autonome de sécurité sociale ( revoir ses 4+1 piliers ) devrait-il subsister ?

        De façon plus globale ,s’est-on bien posé toutes les questions très terre à terre , dans le détail , du mode de prise en compte des « risques » actuellement tant bien que mal assumées par notre SS , dans un contexte modifié ?

        Rappel : le budget de l’Etat n’est pas celui de la SS . S’agissant de rtraite , si l’Etat définit les règles pour tous les régimes , il n’est impacté biugètairement que par la retaite des fonctionnaire ( d’Etat) .

        http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9curit%C3%A9_sociale_en_France#Le_budget_de_la_s.C3.A9curit.C3.A9_sociale

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l'%C3%89tat_fran%C3%A7ais

        En tous cas , quand on parle de convergence avec l’Allemagne , le revenu de base fait partie des débats communs franco-germaniques à venir , sinon européens .

      5. Les objecteurs de croissance sont pour un RIE mais ne pensent pas qu’on pourra offrir 3.000 E/mois à chacun du jour au lendemain. D’ailleurs, les études socio-économiques de Tim Jackson montre que les courbes d’augmentation du être-bien, mortalité, morbidité, éducation généralisée plafonnent à 15.000 E/an.pers.
        Evitons donc l’obésité monétaire, source d’effets contreproductifs mis en évidence par Illich il y a 35 ans déjà…

      6. La ‘retraite’ c’est quoi ?
        Retraite = continuité du ‘traitement’, c’est à dire du salaire…Un revenu donc…
        Voir le site du Pavé, conférence gesticulée 5, « travailler moins pour gagner plus…Où l’impensé inouï du salaire », très instructif et drôle !
        Bonne écoute, plusieurs chapitres en vidéos…

      7. Je suis d’accord et même défenseur de cette idée. Un entrepreneur allemand connu pour le succès de sa firme, Götz Werner, demande depuis longtemps un revenu universel, financé par un impôt sur la consommation. Il fait donne des conférences sur ce thème.
        Le montant pour une personne seule serait de 1.500 euros par mois, toutes préstations sociales comprises. Ce montant unique facilerait bien des choses, même au niveau administratif.
        Je trouve que c’est une bonne chose, d’autant plus que le chômage de masse est un phénomène inhérent à la mondialisation économique/financière et non pas un phénomène conjoncturel.
        Mais je doute qu’un gouvernement, quelque soit sa tendance, aura le sang froid pour élaborer un tel projet. Il faut d’abord sauver le triple A, puis le double A…………

      8. C’est la proposition de Jacques Duboin depuis la crise de 1929. Il avait fondé le Mouvement vers une Economie Distributive. L’extraordinaire progrès technique croissant n’a fait que diminuer l’intervention humaine dans le processus productif puisque désormais une très grande part de la production est robotisée. cf. les travaux d’André Gorz « Métamorphoses du Travail »

        Alors, comment donner la possibilité à la population de subvenir à ses besoins si elle ne dispose plus d’un pouvoir d’achat suffisant ? Sans démocratie économique pas de démocratie politique.

        La misère dans l’abondance.

        L’entropie du système est délibérément accélérée. Chaque jour qui passe nous conduit inexorablement à une impasse dans le cadre de pensées de ce système féodal et hiérarchisé dont nous sortirons.

        Les premiers seront les derniers….

    2. @Boson (de Higgs?)

      Et si l’Allemagne n’avait pas entièrement tort ?

      Ben oui, mais il va lui falloir tenir compte de l’évolution de la situation:(Le Parisien de ce 23.11)

      La dernière émission pour 2011 de « Bund », c’est-à-dire d’emprunt obligataire allemand à 10 ans, a rencontré une très faible demande, Berlin n’arrivant à placer que 3,6 milliards d’euros contre une offre de départ de 6 milliards d’euros.
      « Il s’agit de l’émission allemande la plus mauvaise depuis le début de la crise de la dette. Le Bund semble moins bénéficier de son rôle de valeur-refuge et est lui aussi attaqué. C’est une première », a estimé M. Adjedj.

      1. La position allemande n’a pas plus « raison » que les autres positions.
        Il est même sûr que les allemands ne comprennent pas mieux ce qui se passe que les autres.
        Dans tous cas, sans restructuration massive et générale, tout cela va dans le mur, y compris en Allemagne, et cela arrivera qu’on adopte la position allemande ou une autre.
        Car, même en supposant une monétisation massive prochaine, il est clair que cela ne réduit en rien les avoirs financiers et les intérêts ainsi générés. Comment, dans ces conditions, réduire la dette.
        car, peu importe qu’elle soit privée ou publique, elle augmente et génère toujours davantage de rente. Elle ne peut pas se réduire sans l’acte de la restructuration massive, cela est mathématique.

      2. Il parait que l’Allemagne aurait maquillé ses comptes et aurait une dette comme celle de la France(BFM ce matin)….c’est entre autre pour cette raison que ses obligations n’auraient pas trouvé preneur.
        « Les marchés » attendent que cela soit confirmé.

      3. Où se situe la frontière entre attaque spéculative contre les dettes publiques et raréfaction de l’offre de liquidité ?

        En mettant l’accent uniquement sur la spéculation, on passe sous silence le fait que la crise du système économique est bien là.

        On parle à tort de la dette allemande et de la dette américaine comme valeurs « refuge ». Le rappel ci dessus vaut pour l’Allemagne. Pour les US, 70 % des émissions sont pourvues par émission monétaire par la Fed. Parler de valeur refuge et de fuite vers la sécurité est une escroquerie.

        Ne sommes nous pas de retour en 2008, avec raréfaction de l’offre de liquidité due à la paralysie de l’activité bancaire et de la circulation monétaire du fait de l’excès de dettes pourries qui n’ont pas été appurées.

        On a créé un barrage à la crise en 2008 en inondant le système bancaire de liquidités. Las, l’eau est montée imperceptiblement derrière le barrage depuis 2 ans. Et ça commence à déborder de nouveau !!!

      4. Barroso aurait voulu saborder sa propre proposition d’Eurobonds qu’il n’aurait pas choisi un meilleur moment pour la faire : la veille d’une émission allemande.

        Je fais appel à un connaisseur des procédures d’adjudication :

        Comment se fait-il qu’alors que l’émission n’a pas été entièrement placée, son taux soit le plus bas des derniers mois : 1.98% contre 2,09% lors d’une adjudication similaire en octobre et 2,74% en moyenne cette année ?

        Et à quoi rime ce « ratio de couverture » (1,1) qui ne couvre rien ?

    3. Sans vouloir vous embêter, les USA ont perdu leur triple A depuis un bout de temps, déjà. Ils n’en sont pas vraiment morts. Il meurent de leur incapacité à gouverner leur pays, mais ça c’est autre chose.

      Quant à l’Allemagne, étant donné qu’elle joue uniquement avec une optique très court terme, purement interne et électoraliste, et aussi, accessoirement, que sa politique plonge dans la misère des millions de gens, sans le moindre espoir d’amélioration, je pense qu’on peut dire que, oui, elle a tort.

      Maintenant, ça ne veut pas dire que nos gouvernement n’ont pas tort eux aussi. Par exemple, ils devraient avoir envoyé péter l’Allemagne depuis longtemps et refusé ses diktats, l’enjoignant à regarder ce qui se passe pour elle quand tous les autres, son marché d’exportation, s’effondre.

      1. Quand tu es en démocratie, c’est normal que les politiques soient électoralistes car c’est leur devoir de rencontrer les aspirations des votants.

      2. Quand les électeurs sont lobbyistes ( chasse pêche nature , mèdecins , professions libérales , voire syndicats , parti de ceux qui « veulent que le président de la République réponde à la question …. », ….) il n’ y a pas de démocratie .

        On a le droit d’être corporatistes pour exprimer publiquement ce que l’on pense être bon pour un thème donné , on n’a pas le droit d’en faire l’enjeu privilégié d’un vote au suffrage universel .

        Sinon , on a les élus caméléons qu’on mérite .

    4. « Et si l’Allemagne n’avait pas entièrement tort ? »

      C’est bien la le drame, le poids lourd Européen a des arguments de poids. !
      L’Euro ne suffit pas à faire l’Europe, c’est donc bien une question politique dont les adversaires de la monnaie unique profitent démagogiquement.
      L’Allemagne, l’histoire nous l’a appris, a toujours oscillée entre un Atlantisme opportun et une géopolitique Européenne sous tendue par une pacte moral, celui de la paix.
      Je crois (naivement) que si le Dollar était encore une monnaie refuge, elle serait pragmatiquement plus Atlantiste.

  2. Attali, qui se laisse pousser barbe et cheveux (pari perdu ? signe d’affliction ?), parle d’un cinquième suicide historique de l’Europe, si l’Allemagne n’accepte pas les eurobonds et le rôle accru de la BCE. Et nombre de commentateurs vont dans son sens, y compris anglo-saxons.
    Mais les Allemands sont encore massivement contre, à commencer par l’aimable et avenant ministre de l’économie et vice-chancelier d’Angela, que d’aucuns surnomment Dr.No (il est d’origine vietnamienne).
    Alors, c’est plié ? L’Europe va donc précéder les USA dans la déconfiture absurde mais totale ?
    …peut-on espérer un sursaut (les derniers liens donnés remontent à plusieurs semaines) de ce grand peuple voisin, sombrement passionné ?

    1. Pour la barbe et les cheveux, je pense qu’Attali se déguise tout simplement en Indigné, comme il s’est déguisé jadis en cardinal, et comme il pourrait se déguiser en Père-la-Rigueur si le vent tourne.

      Il y a du Leonard Zelig chez cet éternel futur grand homme.

      1. C’est fou comme les grands hommes perdent de leur prestance quand on les connaît plus intimement.

        Ca devrait rassurer ceux qui restent petits et refroidir ceux qui n’aspirent qu’à grandir.

        Merci « Un Belge » pour vos interventions souvent réjouissantes.

        Delphin, petit français

      2. Bonjour à nouveau,

        En recherchant l’auteur de « Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre », qu’on attribue donc à Hegel, j’ai découvert cette maxime qui, je pense, élargit le champ du cas évoqué :

        « Chercher à plaire aux hommes par des discours étudiés et un extérieur composé est rarement signe de plénitude humaine. »
        Confucius

        C’était sur ce blog :lien

        Amicalement,

        Delphin

  3. « Il faut faire confiance aux événements, ils ne manqueront pas de survenir. » disait Alexandre Vialatte.

  4. Si j’ai bien compris pourque l’Allemagne s’engage davantage dans la lutte désespérée contre crise, il faut davantage de fédéralisme budgétaire c’est à dire que les peuples européens auront encore moins de droit de se prononcer sur leur propre avenir. Est ce démocratique tout ça ou cette crise n’est elle qu’un prétexte pour imposer toujours davantage le despotisme déjà étouffant de l’Europe de Bruxelles qui a déjà piétiné toute regle de démocratie(refus de soumettre le traité de Lisbonne au référendum, obligation de faire revoter les Danois et Irlandais jusqu’à ce qu’ils se prononcent pour cette Europe technocratique et sans ame)?

    1. Mais « l’Europe de Bruxelles », ça n’existe pas ! (pauvres Bruxellois, soit dit en passant, d’être ainsi affublés)
      C’est une convention pour désigner effectivement une administration finalement restreinte, mais mise en place au service des intérêts d’une classe de dirigeants politiques oligarques, des NATIONAUX qui s’entendent pour mutualiser, grâce au rapt de l’idée européenne, et en quelque sorte par effet de levier, leurs intérêts de classe (marchande, industrielle, financière) et ériger un homme de paille proposé à l’exécration des foules trompées !
      …personnellement, je pense qu’il faut aller très très vite vers une union fédérative de l’Allemagne + la France + Benelux + quelques petits pays similaires (Autriche ? Finlande ?). Pourquoi toujours le voir comme une confiscation de souveraineté ? …bien sûr qu’il faudrait exiger plus de démocratie, un parlement ad hoc, puisque le Parlement Européen est toujours privé de pouvoirs !
      Une assemblée fédérative pour ce nouveau Zollverein, où tout devrait être harmonisé ou unifié (protections sociales, taxes et impôts, systèmes bancaire et assurantiel, etc).
      …je n’ai jamais compris les nonistes qui n’ont rien fait après leur amère « victoire » : ils devaient s’organiser inter-partis, inter-classes, transfrontières, pour présenter leur plan B, exiger plus de démocratie au niveau UE (pouvoirs accrus du Parlement), etc., total : rien, rien de rien ! Et ils n’ont que faiblement pipé quand Sarko leur a refourgué la Constitution européenne sous forme de traité de Lisbonne !
      Il n’est pas possible de repartir en arrière ou alors pour une déchéance et une sujétion accrues.
      France + Allemagne, en PIB, c’est encore la deuxième puissance économique mondiale au coude à coude avec la Chine et avec de bien meilleurs atouts !
      Mais cela suppose un changement de paradigme : des leaders capables d’expliquer ces enjeux, un véritable débat de fond dans des médias libres, un rejet du ‘soft-power’ anglo-saxon qui a colonisé les esprits depuis tout-petit (séries TV, musique et culture populaires, imageries de « l’americana », etc.) en se faisant passer pour l’expression même du juste, du bon et de la modernité, la nécessité d’une double citoyenneté franco-allemande, d’apprendre en premier la langue du partenaire, d’aller le rencontrer, le connaître, le reconnaître dans son intéresante différence, etc.
      Pari fou ? pari perdu ? …je n’en vois pas d’autres pourtant.
      « Occupy Brussels », « Indignés de Paris-Berlin-Bruxelles », OK, oui, pour réclamer des comptes, reprendre l’Europe à leur/notre compte, aller vers l’union fédérative des peuples par les peuples pour les peuples ! Le printemps 2012 des peuples européens nous attend…

      1. Tiens, Nerima (lipense), la v’là, ta fédération :
        http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111123trib000666172/bruxelles-deconseille-les-hausses-d-impots.html
        « devraient rediriger l’imposition vers des taxes moins préjudiciables à la croissance, telles que des taxes sur la consommation, l’immobilier ou l’environnement. » En s’attaquant aux « exonérations dans la fiscalité des personnes et des sociétés et en limitant les exemptions de TVA et taux réduits » »
        Décodage : faire une baisse des exonérations mais pour faire PASSER en même temps un relèvement de TVA qui touchera les plus pauvres.
        Libéralisme pur et dur.
        A la cowboys.

      2. Ah oui, ce fameux « plan B » qui m’a tellement fait rigoler à l’époque… La première ligne n’en a jamais été écrite par ces bluffeurs. Elle n’a d’ailleurs même pas été pensée… 😀

      3. Dans votre sélection pour l’eurovision, le luxembourg est il pour vous « un petit pays similaire » aux autres ?

      4. Pauvre NERIMA-KUN, ne savez vous pas que l’Europe de Bruxelles est un cheval de troie des Ricains et qu’à part la France d’avant Sarko, tous les autres pays sont atlantistes, pro américains.De plus le tempérament de chaque peuple est différent : qu’y a t il de commun entre un Sarde et un Allemand? C’est une chimère l’union fédérative des peuples. L’histoire a démontré que des grands ensembles hétérogènes finissent toujours par éclater(l’URSS, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie…). Ainsi si les Wallons et les Flamands se détestent déjà dans un petit pays que dire du pachtwork » union fédérative des peuples » travaillée par les forces séparatistes. Meme aux USA , la crise a réveillé le clivage Nord Sud sans parler de la volonté de certains Etats des USA cherchant à quitter l’Union.
        L’union fédérative des peuples n’est ni plus ni moins qu’une fuite en avant face aux problèmes de l’UE. L’UE a échoué donc il faut plus d’UE!

      5. @ Yvan
        Merci pour l’article, c’est édifiant. Mais ce n’est pas « ma » fédération qui est en cause, ici ; c’est la confirmation du caractère antidémocratique et oligarchique de la Commission européenne et de ceux qui la peuplent (Barroso !). Nous sommes d’accord : libéralisme pur et dur à la cow-boy !
        J’envisage une refondation démocratique d’un Etat fédératif à 4 ou 5 maxi, et l’UE ne deviendrait plus alors qu’une zone de libre-échange (rêve britannique). C’est un rêve, bien sûr (déjà, Hugo parlait des « Etats-Unis d’Europe », le pauvre fou).
        @ xas
        Le Luxembourg reste encore un paradis fiscal et le pays qui a le plus fort revenu au monde par tête de pipe. Il n’était pas comme ça il y a 20-30 ans encore. Dans un Etat fédératif responsable, ce nain intelligent devrait rentrer dans le rang ou n’y pas rentrer, bien sûr. Sinon, merci d’insister sur les verrous organiques et techniques dont il faudrait se rendre maître, c’est clair.
        @ maman bobo
        …eh oui, à 10500 km, on a forcément une vision réductrice, idéale et émotive de l’Europe, qui va – selon le mot d’Attali – se suicider une 5e fois, malgré tous ses trésors de culture et d’accomplissements sociaux. Mais vous décrivez l’UE de Bruxelles, ce n’est pas l’Etat fédératif dont je parle et que j’espère : ce serait moins d’UE, bien sûr (3, 4, 5, 6 pays voisins au développement socio-historique proche). Il a fallu des siècles pour faire des provinces françaises un Etat-nation, c’est vrai. Mais vu du Japon, il y a infiniment moins de différences entre un Sarde et un Allemand qu’entre un Allemand ou un Sarde, et un Chinois, un Etats-Unien, un Russe même !
        Oui, l’UE a échoué, je propose le retour à l’Union de pays-frères (si, si : Fr/All, premiers partenaires commerciaux et, hum, historiques !), l’Europe des 5 (désolé, l’Italie n’est probablement pas intégrable). J’ajoute que les Allemands ne sont sûrement plus atlantistes ces dernières années, tous les sondages internationaux le prouvent, avec une minorité ouvertement anti-américaine maintenant proche de la française (dont je fais partie, notamment pour constater, de visu, la sujétion du Japon aux USA et les ravages de l’américanisme dans ce pays).

      6. Maman bobo
        Très peu de Wallons détestent les Flamands et très peu de Flamands détestent les Wallons. Mais les deux communautés sont instrumentalisées par des lobbies politiques qui ont deux buts:
        – être le premier dans son village plutôt que le second à Rome (formulation ancienne de l’ambition des médiocres);
        – divide ut imperat sussuré par des puissances qui ne veulent guère de bien au modèle social-démocrate d’Europe occidentale (les nationalistes flamands viennent d’ailleurs de révéler leurs inspiration socio-économique ultra-libérale – c’est plus des fachos mais des libertariens).

  5. Bon, ça veut dire que l’agonie va durer encore un peu.
    Ca va tenir, encore et encore……et donner raison à BFM et consorts…..je dois avouer que ça me crispe un peu, que j’aurais préféré un effondrement là, tout de suie, pour que l’on puisse passer des fêtes de noël centrées sur autre chose que la « surbouffe », les cadeaux made in china, les conversations sans intérêts….
    Tout compte fait, ils ont quand même assez de talent pour ravauder une situation catastrophique.

    1. Valérie, patience, patience, Eva Joly n’a plus de porte parole, enfin silence, les boulons dévissent sur le verglas, libé dit les patrons qui jouent au golf gagneraient plus que les autres — bien, je vais me déconnecter pour aujourd’hui. Provision pour un voyage;
      Oneohtrix Point Never – Replica – Side A
      http://www.youtube.com/watch?v=3Uwm_T2d_Kc&feature=autoplay&list=UL3r3cBP1xgag&lf=mfu_in_order&playnext=1

      Oneohtrix Point Never – Replica [OFFICIAL VIDEO]
      http://www.youtube.com/watch?v=hiwi7d0f91Y&feature=relmfu

      BABEL
        Babel, ce fut d’abord des fondations profondes.
        Puis des murs, enfin des fenêtres,
        des corniches où l’hirondelle commençait à pondre.
        Alors, les bâtisseurs parlèrent et la tour s’écroula.
        Le tonnerre ? non, les paroles.
        Fallait des chants, voilà !
      NORGE.

  6. Sans doute, la restructuration est la seule issue, tant que nous gardons la monnaie comme elle est.
    Ces restructuration déboucheront sur des problèmes de crédits susceptibles d’être accordés à l’économie.
    Même en faisant des efforts sur les budgets et même si on augmente les impôts des plus fortunés, il me semble douteux que cela réduira la dette. Si, comme par enchantement, la dette publique devait se stabiliser ou même légèrement reculer, cela se fera seulement en augmentant des dettes privés et des insolvabilités privées, et le problème du credit crunch se posera tout pareil.

    1. Diminution de 1,313 mlds € des billets en circulation last week (BCE)…sur 865,139 mlds €.

      La dure leçon de maître $, la farce des outils de l’histoire..financière?

      US Pourri de dettes, mais dispersées et liquides, la gravité des masses (momo né(se)taire-terre).

      Komme dirait l’autre, on ne nous dit pas toutou..à la niche, fissa les banquettes €uropéennes ?

      L’arche d’alliance monétaire (et les restes !) transatlique se négosciera-t-elle en gros ou au détail ?

      Europe est sagement assise entre des chaises explosives, nous sommes le fondement, vulgus pecus impecunius…un peu paralysée par la vigueur et les manières de ses prétendants, la dot ad hoc, c’est tintin ?

  7. Il est « étonnant » de voir que l’Allemagne soit si peu pressée d’agir (sous prétexte de garanties)
    Aurait-elle la possibilité d’un plan B qui la sauverait partiellement même si le reste de l’Europe dégringole?

  8. Il y a deux choses dans la crise, la crise et les raisons de la crise.

    La crise elle-même, les créanciers veulent des garanties ou veulent revendre leurs créances sans perdre de plumes, questions est ce possible de prendre les bénéfices sans prendre les risques, à l’évidence non ..

    Les raisons de la crise, la croissance est en berne, elle était financée par le déficit depuis plus de 30 années, aujourd’hui l’Asie et la Chine en particulier viennent nous prendre chaque jour ce qu’il nous restait de création de richesse, sans déficit et avec l’effet « chinois », sans changer les règles du jeu, aucun espoir …

    Reste la situation particulière de la zone euro, des pays et des peuples indépendants partageant une monnaie figée avec un différentiel de compétitivités insupportable …

    En conclusion c’est comme pour la pollution de la planète, nous savons tous que l’indécision, le chacun pour soi nous ménera à la catastrophe, reste que chacun se dit que ce n’est pas à lui de faire l’effort, que lui s’en sortira mieux que les autres, bref comme il faut l’accord de tous, aucun accord n’est trouvé …

    Pour la crise actuelle, bien évidemment si la BCE rachète toutes les créances, cela sera parfait, reste que cela ne résoudra pas les raisons de la crise, bref on reportera à demain une fois de plus la prise des décisions …

    Je crois que la Suéde a vécu une situation un peu similaire, ses hommes politiques ont eu le courage dans les années 95 de remettre ce pays en état de marche, ce n’est pas de rigueur que nous avons besoin, non nous avons besoin de nous regarder en face et de savoir si nous nous décidons à reprendre l’ensemble de nos problèmes à la base …

    L’indécision du monde face au réchauffement de la planète, de la raréfaction du pétrole, de la crise des pays occidentaux face à la montée de la Chine et de l’Asie, la crise de l’euro, au niveau de notre pays, la dégradation de notre système de santé, de l’éducation nationale, la désindustrialisation, aucun chantier n’est entamé car nous manquons du courage politique de prendre des décisions qui feront mal car elles remettront en cause nos acquis, nos fameux acquis …

    D’une certaine manière, je souhaiterais que tout explose maintenant, je pense que plus nous attendrons pour prendre des décisions plus elles seront compliquées à prendre, les marges de manoeuvre si elles existent encore se réduisent jour après jour, voilà l’homme moderne manque de courage, pris dans son confort de tous les jours, il a perdu le sens du devoir, bref après le mouvement des indignés viendra le mouvement des réformateurs en profondeur …

    1. @ bourdon

      car nous manquons du courage politique de prendre des décisions qui feront mal car elles remettront en cause nos acquis, nos fameux acquis

      de quoi parlez vous ? du droit de vivre digement, de se soigner, d’avoir une vieillesse digne ?

      si nos acquis doivent être revu , ça sera après avoir mis tout le monde au même niveau : les patrons, les professions libérales genre spécialistes de médecine, les cadres sup, …….. on commence par les ramener au niveau de ce qui reste de la classe moyenne inférieure.

      après on en reparle de la suppression des acquis.

      car en plus de gagner du fric au delà de la nécessité, ils ont des boulots intéressants, une durée de vie largement supérieure à la moyenne, ……..

      l’effort de civilisation, c’est le peuple dans son ensemble qui sort de la précarité de la vie !

      depuis 30 ans on vit une guerre contre les peuples pour le luxe ostentatoire d’une minorité.

      signé : un partageux décroissant qui pense que le choix est entre le socialisme ou la barbarie

      1. @ J. Gorban

        Vous écoutez trop la TV, vous n’ouvrez pas assez les yeux, de quoi est ce que je parle, du personnel de l’éducation nationale qui se limite à faire ses qqes heures, prendre ses congés sans chercher à aider les enfants, cela a mis 30 ans à se mettre en oeuvre mais le mal est fait, s’arrogeant en plus le droit de savoir ce qui est bon pour l’avenir des enfants alors qu’ils n’ont jamais travailler de leur vie, je parle du niveau de la création de richesse…

        Je parle des députés et sénateurs en nombre bien trop important, je parle des dépenses inconsidérées, tous ces rond-points que l’on a construit en france, je parle de ces aides à la grande distribution vidant nos villes, je parle de ces aides à la très gde entreprise au détriment de la Pme, je parle de ces médecins qui fixent des tarifs exhorbitants, voulez vous que je continues, arrêter d’écouter la radio et ouvrez vos oreilles…

        Les médias ont réussi à vous faire accroire que les réductions de coûts ne concernaient que le peuple, ils ont réussi et se faisant on oublie l’essentiel, nos pays dépensent des sommes énormes en connerie, nos pays ne se sont pas adaptés à l’économie moderne et ce qui ont le pouvoir sont les 1ers à refuser ces changements…

        Lorsque je parle de la Suède, c’est cela qu’ils ont entrepris, supprimant la 1/2 des hopitaux et suspendant la médecine libérale, supprimant la poste, réformant les retraites, le résultat d’un pays qui avait des coûts énorme ils sont devenus compétitifs, ah oui j’oubliais au niveau médical même en ayant supprimé la 1/2 des hopitaux ils sont redevenus aussi performant que nous, voire plus car leur système de santé leur coûte désormais BEAUCOUP moins cher…

        Mais restez sur votre position très cher et faites la chasse aux riches, cela nous apportera une solution virtuelle et idyllique bien loin de ce qu’il nous faut parvenir à faire, devenir un pays moderne où tout €uro dépensé doit être réellement bien dépensé…

      2. merci Bourdon pour votre réponse

        en ce qui concerne l’éducation nationale je remercie ces salauds de profs qui ont permis , à un fils d’ouvrier, de faire des études supérieures

        en retour , j’ai toujours trouver normal de payer des impôts en proportion de mon salaire très correct car je trouve normal de participer à mon tour.

        quant à l’adaptation au monde moderne, vous voulez certainement signifié la fin des protections sociales et la bonne gouvernance capitaliste des maoistes chinois ?

        rappel : les quelques heures que font les profs : cela signe de quel côté vous vous situez . ouvrez les yeux et arrêtez de n’écouter que tf1

  9. « Organiser la restructuration de la dette publique est en réalité la seule véritable issue »

    Cela va se faire, Mr Leclerc.

    Dos au mur, comme d’hab.

    1. Restructuration des dettes souveraines, certes, inévitable. Sauf que, au moins pour les USA, la GB voire la France, ce ne sont pas les banques qui sont le plus exposées (directement bien sû) à une décote – que le marché secondaire entérine ou anticipe au demeurant de façon de plus en plus généralisée, y compris maintenant pour les bunds, mais bien en premier lieu les fonds de pension ou sociétés d’ass-vie.
      Ben oui, les 50 000 milliards de $ de dettes souveraines, ça paye d’abord des retraites par capitalisation, pas des dividendes d’actionnaires de banques… Le « bon moyen » de soutenir en sous-main et les États surendettés et leurs créanciers aux abois ou inquiets ? Reculer l’âge de la retraite et diminuer conjointement les cotisations et pensions par répartition. Gagnant sur tous les tableaux le bin’s :
      – du répit pour les fonds et zinzins, moins de pensions à verser
      – plus de capacité et d’incitation à abonder les fonds pour les « cotisants volontaires », puisque moins de prélèvements obligatoires par répartition et toujours moins de pension de même nature à espérer.
      – plus de capacité à rembourser des emprunts nouveaux pour les États débiteurs puisque moins de dépenses contraintes sur les retraites et plus de réserves fiscales sur les salaires nets…
      Mais pas trop quand même… au risque sinon de faire perdre au travailleur-cotisant-créancier l’illusion de ne pas avoir jamais qu’à travailler… et donc de le voir choisir de ne plus cotiser – i.e épargner – pour rien…
      Pour les ass-vie à la française par contre, c’est désespéré le truc, vraiment trop avantageux pour les bénéficiaires, à moins bien sûr de s’en prendre drastiquement et rétroactivement aux clauses par trop avantageuses des contrats pour bloquer à long terme le pognon sur les contrats et d’augmenter parallèlement la fiscalité, bref les transformer, nolens volens et par la bande, en « fonds de retraite par répartition bis ». Mais encore faudrait-il dans ces conditions là que le pèze continue d’y rentrer…
      http://lecercle.lesechos.fr/cercle/abecedaire/d/221136462/dette-souveraine-et-creanciers-souverains
      Tiens à propos d’Ordonneau, un banquier qui sait penser et écrire (si si, ça existe… ), ces quelques autres textes savoureux, du même donc :
      http://kritiks.blogspirit.com/finance-crises/

      1. Vigneron.
        Vois comme le Yuan « dévalué » peut provoquer une guerre US-Chine qui est pour l’instant commerciale avant de dégénérer.
        Marrant, ton banquier, mais il oublie que Soros n’a pas hésité une demi-seconde pour faire couler le GBP.
        Bizarre, par ailleurs, que le Zimbabwe soit passé au dollar…

      2. « la marchandise ne vaut que comme support et moyen d’acquérir de la monnaie » (Pascal Ordonneau, le banquier en question)

        L’idée est plaisante mais il faudrait distinguer:
        – 99% pour qui la monnaie ne sert qu’à acquérir des bien et des services (même si les plus privilégiés d’entre eux cherchent à en mettre de côté pour plus tard)
        – 1% qui seraient bien en peine de consommer la part de richesse qu’il prélèvent mais pour qui acquérir de la monnaie c’est acquérir du pouvoir (même quand il achètent des résidences, des bijoux ou des oeuvres d’art leur souci principal est bien souvent d’accroître leur richesse en les revendant.)

      3. En Argentine, la solution fut toute trouvée, il y a de cela quatre ans, je crois : nationalisation des fonds de retraite privés !

      4. L’argentier,
        Les US, à la manoeuvre, en ont profité pour acheter toutes les productions de richesses du pays. Alors l’ « exemple » argentin… tu nous en mettras 6 caisses avec 500 grammes pour la dégustation.

      5. Eh bien, je n’aime pas trop l’idée de la monnaie Parker (Robert M), défendue par M. Ordonneau.
        Parker fait un peu trop la pluie et le beau temps, et par contre coup fait que de plus en plus de producteurs de vins préfèrent l’appellation vin de pays plutôt que d’utiliser les appellations contrôlées lorsqu’ils ont de petites productions.
        Et puis ce brave monsieur à fait monter le prix des vins de Condrieu trop rapidement, et la qualité a baissé chez les plus gros producteurs.
        De plus son idée de monnaie locale pour éviter que les prix montent me parait pour le moins farfelue, surtout appliquée au marché de l’immobilier Parisien.
        Je préfère Charlie Parker.

      6. Cher Yvan, merci de m’ouvrir enfin les yeux. Je sais désormais que tous ces Brésiliens sont en fait des Nord-Américains avançant masqués. Putain, qu’est-ce qu’ils prononcent bien « braziou », ces gringos…

  10. @ François

    Pourriez-vous svp préciser qui va décider et quand de l’activation des CDS corrélés aux différentes dettes/obligations en souffrance ? J’avoue de pas bien comprendre le mécanisme qui nous pend au-dessus de la tête. On nous avait dit qu’une décote de la dette grecque était assimilable à un événement de crédit, donc déclencheur des CDS. Je ne vois toujours rien venir…

    Y a-t-il eu intervention politique ou d’autre origine pour interdire cette activation auprès de ce truc (dont j’oublie le nom mais que vous avez déjà cité) ? Lui a-t-on signifié de ne pas bouger ? N’est-il pas indépendant et souverain pour décider ? Les critères de déclenchement sont-ils flexibles ? Bref que se passe-t-il de ce côté-là svp ?

    1. Les CDS ne pourront pas être activés en ce qui concerne la décote de 50% des dettes publiques grecques car les grandes banques ont accepté volontairement la décote.
      C’est l’International Association of Swaps and Derivatives, qui déterminent si oui ou non il y a lieu d’activer les CDS du fait d’une faillite souveraine.
      Une décote de 50% n’est pas considérée comme une faillite.

      1. « Une décote de 50% n’est pas considérée comme une faillite. »

        Je la garde pour la ressortir a mon banquier 😉

      2. 50% de décote volontaire n’est donc pas une demi-faillite ?
        Moi aussi, je la garde pour mon banquier, celle-là !
        Donc 100% non plus ?
        Mais alors qu’est-ce qu’une faillite exactement ?

      3. Plus sérieusement, je pense que cette association IASD se retrouve dans une situation intenable:

        1) soit elle constate la faillite (la demi-faillite si vous voulez) donc le déclenchement des CDS (la moitié aussi ?) , et il y a fort à parier que ça déclenche l’ouragan financier

        2) soit elle ne la constate pas. Dans ce cas, elle se décrédibilise et les marchés trouvent tous seuls le moyen de prendre acte de cette carence et constatent tous seuls cette faillite (ce qu’ils font déjà depuis qq temps). Ce ne sera pas l’ouragan mais la montée inéluctable des eaux (une analogie avec les taux obligataires serait abusive ?).

        En clair, cette IASD pourrait décider, selon ce qui arrangent les uns ou les autres, de ce qui est une faillite ou pas ? Voyons, ça manque un peu de sérieux, ça, vous ne trouvez pas ?

        Si les marchés, comme cela semble être le cas, décident que la faillite est déjà là, alors ils agissent logiquement : ils poussent les acteurs à le reconnaître. Comment ? En faisant monter les taux jusqu’à ce que ça craque et que les politiques le reconnaissent officiellement. On ne doit plus être très loin de ce point, je pense.

      4. Les CDS seront peut-être déclenchés.

        L’IASD qui a affirmé qu’une décôte volontaire n’était pas assimilable à une faillite ne jouit d’aucune autorité légale. Ce n’est qu’une « association ». Ce sont des contrats de droit privé, et en dernière alternative, sur le déclenchement des CDS, c’est le juge qui tranchera. Et l’IASD est mal, très mal même.

        Le bain de sang juridique ne va pas tarder. Suivi du bain de sang financier.

      5. Eeeet … si ce n’était pas une décote….????
        Car, et il faudrait une confirmation de Monsieur Leclerc, SI l’info est disponible, si cette « décote » est de 50% sur le principal tout en étalant la dette, le montant des intérêts peut très bien augmenter de façon identique. Soit, le coût total du prêt reste identique.
        Tout simplement.
        Rachat de crédits.

      1. Carl, méfiez vous, cet article reproduit certes l’expression jorionienne d’interdiction des paris sur les fluctuations de prix. Mais pour le reste c’est du conspi premier grand cru classé. Site d’origine de l’article : le site antisémite d’extrême-droite et lié au Club de l’Horloge Polémia.

      2. @Carl

        C’est exactement la réponse.
        Les banques fonds américains (ensemble appelé communément Wall street) sont gavés de CDS en position vendeur (ils encaissent la prime d’assurance, mais paye le nominal en cas de défauts) sur les états et les banques européennes.
        Les banques et assurances européennes sont généralement la contrepartie du CDS (position acheteuse) afin de couvrir leurs importants stocks d’obligations européennes.

        Le message envoyé par le non déclenchement des CDS grecs est qu’un CDS n’est pas une couverture fiable. Les banques européennes se séparent donc d’une partie de leurs stocks d’obligations pour être moins exposées : seulement en le faisant, elles font monter les taux des obligations à venir.
        Du coup, les états ont de plus en plus de mal à se financer et ça augmente les probabilités de faillite de ses états.

        Et on est repartie pour une nouvelle boucle….qui fait monter les taux.

        Pour l’instant Wall street a eu chaud, mais ça risque de ne pas durer :
        puisque si les CDS souverains ne sont pas déclenchés, ce seront les banques européennes qui prendront les pertes et ferront peut être faillite : cela déclenchera les CDS sur les banques européennes.

        D’un autre coté, si c’est les CDS souverains qui sont appliqués en premier, wall street tombent, entrainant les USA dans la chute : Les banques européennes sont elles très exposées aux obligations américaines (souveraines ou autres).

        Bref, on s’amuse bien en ce moment.

      3. Cédric, vous avez raison, c’est tellement agréable une explication qu’explique tout avec un grand méchant au milieu, des marionnettes autour, pas une source à contrôler, pas un chiffre, pas un début de preuve, et en plus, Nirvana, Béatitude extrême, Orgasme tellurique, un scribouillard anonyme qui nous pond vérité ultime, son colombin de première bourre, sur un site facho de chez facho ! Que demande le bon peuple ?
        Julien, t’as sourcé, t’as calculé le lien de Carl ? Peut-être que t’as bien fait de squeezer le lien que j’avais mis vers cette saloperie de Polemia, mais n’empêche que le lien de Carl, il en vient bien lui, de Polemia, et il est toujours là.

        1. Vigneron, ton explication est claire, ça sert d’avertissement. Carl a tenté de se justifier, de telle sorte qu’il a creusé son propre trou, raison pour laquelle il n’interviendra plus sur le sujet. Ça, c’est mon avertissement. Fin du sujet.

      4. J’imagine même, Cédric, la tête des « zinvestisseurs-qui-prennent-des-risques » en ce moment…
        Ce serait amusant d’en voir un scruter fébrilement son écran en prononçant une phrase dans le style : « Ma cassette, ma chère cassette,… »

      5. @ Julien Alexandre,

        Bonsoir,

        Et autant pour la qualité de modération de Boursorama !!

        Là vigneron, good job. Pooonn !

        Je change de site pour suivre le hochet du CACA 40.

        Ils auront peut être un motif d’embauche..les zarchiprêtres du pur-sang tage ?

        Bravo monsieur Berruyer
        Ce lien méritant visibilité, z’le remet !
        http://www.les-crises.fr/lettre-ouverte-a-daniel-bouton/

        Bravo Eva Joly, vous redonnez sens au mot politique, les idées ET la réalité qui va avec.
        Soutien : 99%
        Merci à vous.

        Le banquier à belle prose, vigneron, okdac sur le fond, mais comme une méfiance de forme, l’humour des zabrités du chiffre cause toujours comme un frisson..

      6. @ Cédric

        Ne pas déclencher les CDS c’est les affaiblir…
        Bon sang mais c’est bien sûr, j’y avais pas pensé à celle-là ! Et du coup, ça affaiblit aussi les obligations ! Par ici la sortie : tout droit, il y a un mur (d’argent ?)

    2. Le paradoxe doit être relevé: qu’est ce qu’une assurance dont la garantie n’est effective que si son émetteur veut bien le considérer ?

      Il en découle que, pour une banque qui a acheté des CDS, son intérêt est que le nouveau programme de décote volontaire ne fonctionne pas, afin que le sinistre soit inévitable et qu’elle touche sa prime !

      Cela ne ferait pas l’affaire des banques qui ont émis les CDS, dont les représentants siègent au comité de l’ISDA qui décide de leur activation…

      Le véritable choix des banques consiste à comparer les pertes qu’elles peuvent encourir, si elles ont émis des CDS, avec celles qui résulteraient d’une décote volontaire (dont le taux est fixé à 50%, mais les conditions de l’échange en discussion).

      1. Donc, Monsieur Leclerc, ne devrait rester que ceux qui décident VRAIMENT sur les CDS, soit une dizaine de banques aux US, non..??

      2. Merci pour ces éclaircissements . D’Autres points obscurs:

        Dans quelle proportion les CDS (sur les bonds souverains) sont émis par des banques?
        Corollaire: qui peut créer et vendre des CDS?

        Et finalement, comment peut-on se « hedger » avec des CDS? Comment peut-on à la fois parier sur un évènement sur son contraire, tout en en tirant un profit? J’ai déjà entendu une explication mais Le type parlait vite et il n’ y avait pas d’image… 😎
        Une référence SVP? Du type « CDS pour les nuls »…

        Questions d’un physicien qui s’ennuie de la simplicité de la mécanique quantique .

      3. Merci François.
        Puisqu’on vient d’évoquer les CDS bancaires (assurant risque de faillite des banques), comment est ce marché, autrement dit qui vend, qui achète, où, pour quels montants ?

      4. Le chemin a été tracé avec la Grèce.
        Ce n’est plus un chemin pour le reste, c’est une autoroute sans péage (des CDS).

      5. Je rebondis sur la remarque d’Antoine Y.

        L’IASD ne serait qu’une association couvrant des contrats de droit privé.
        Alors dans ce cas, que sont les obligations souveraines ? Privées parce que garanties par des CDS qui le sont ? Ou publiques et dans ce cas les CDS aussi ?

        C’est complètement dingue si on y réfléchit: on a des obligations publiques qui sont garanties par des assurances privées, elles-mêmes négociables et cotées indépendamment desdites obligations sur les marchés sur lesquels interviennent opérateurs publics ou privés. C’est bien le principe de l’assurance sur la maison du voisin.

        Mais ce qui me choque le plus c’est qu’un événement aussi fondamental que le déclenchement ou non des CDS soit laissé à l’appréciation d’une entité représentant les seuls intérêts privés.
        C’est comme si les assurances pouvaient décider ce qui est une catastrophe naturelle ou pas et, même mieux, décider ce qui est une demi-catastrophe !

      6. Savez vous si certains détenteurs de CDS ont lancé des actions en justice pour faire reconnaître la décote de 50% comme un défaut ? Et dans ce cas qui peut trancher ?

      1. @ Thom
        Pour le coup, le diable est dans les détails:
        beaucoup de chiffres sur dettes et CDS,
        et données juridiques sur leur déclenchement
        comme sur le concept de défaut.
        Document utile pour la campagne audit et annulation de dettes.
        On peut aussi consulter plein de ressources ici:
        http://www.cadtm.org/Francais

  11. La récession c’est mauvais pour la société, mais très bon pour la planète.
    En fait les allemands sont de grands écologistes. Reste le problème de la répartition équitable des sacrifices. Entre pays et à l’intérieur des pays, là on est loin du compte.

    1. La récession est loin d’être une décroissance contrôlée, et bon pour la planète c’est faux : dépolluer coûte trés cher et c’est un processus actif imaginez que l’on laisse les centrales à l’abandon vous n’aurez raison que dans 25000 ans. Imaginez aussi les stocks de produits chimiques inutilisés etc…. Rien de trés bon pour la planète me semble t il. Décroître (le mot est mal choisi d’ailleurs) ce n’est pas se tourner les pouces en attendant que sa ce passe.
      Cordialement

      1. Exemple: « sortir » du nucléaire est impossible !

        Arrêter d’accumuler des déchets radioactifs en arrêtant les centrales est ce qu’on peut faire de mieux. Cet arrêt n’a rien d’une « sortie »: il faudra déconstruire les centrales puis stocker de manière la moins périlleuse possible ce qui en résulte, décombres, déchets et combustibles non utilisés compris (on pourra y joindre les résidus des armes nucléaires, qui ne valent pas mieux et sont très abondants.) Déconstruire une centrale sera probablement plus long et plus coûteux que la construction (comme on ne l’a jamais fait pour des installations conséquentes, de même qu’aucun stockage satisfaisant n’a été réalisé, on peut seulement supposer que ça donnera lieu à une activité industrielle au minimum du même ordre de grandeur que la construction et le fonctionnement des centrales.)

        Je trouve très ennuyeux que le slogan de ceux qui préconisent la meilleure solution soit un mensonge par omission.

      2. Croissance, décroissance? où est la solution?
        Juste entre les deux,au moment où l’on se parle pendant que c’est encore possible il faut fixer notre demande avoir une croissance nulle. À terme (quelques années) avec des mesures adéquates, déjà évoqués comme une économie basé sur l’efficience, mais sans échos, nous pourrions vraiment stabiliser voir diminuer la demande en ressources et laissé la planète renouveler ses ressources.
        Car le vrai problème est là, L’ÉPUISEMENT DES RESSOURCES, si vous redémarrez l’économie à l’intérieur du cadre actuel, croissance et capitalisme extrême, tout sera à refaire parce que le vrai problème surgira avec encore plus d’acuité et encore plus difficile à régler voir impossible.

        Mais comme le préhumain agit seulement quand il a le nez écraser au mur, vitement le retour à la croissance parce que plus vite le nez nous fera mal plus rapidement nous pourrons appliquer les solutions si il ne sera pas trop tard, par cette fois un réelle manque de ressources .
        En attendant le spectacle du redémarrage est pathétique.

      3. @ Charles A

        A Fukushima ils sont très loin d’en être sorti !

        Superphénix, le grand échec des pro-nucléaires en France, est arrêté depuis des années mais toujours très dangereux et pas prêt d’être déconstruit, etc:.

        Pour ce qui est du nucléaire il n’y a pas que les mots qui comptent.

      4. GL
        On ne sortira hélas jamais de l’erreur grandiose que fut l’électro-nucléaire et c’est la raison pour laquelle il faut arrêter de continuer à s’y enfoncer…

      5. Je crains effectivement que certains dommages soient irréparables.
        Raison de plus pour limiter les risques au plus vite.
        Et comme le démontre le document posté, comme d’autres d’ailleurs,
        on peut commencer, tout de suite.

      6. Centrales nucléaires

        Penser à fermer l’eau et couper l’électricité avant de « sortir » ne suffira pas !

        Dans le cas de Fukushima il y a eu deux problèmes:
        – celui des réacteurs qui ne se sont pas arrêtés parce que l’arrêt nécessite beaucoup d’eau, de l’électricité et du temps
        – celui des combustibles « usés » (usés mais au moins aussi dangereux que ceux pas encore utilisés) placés dans une « piscine » à l’intérieur du bâtiment de chaque réacteur: Il faut refroidir constamment et pendant des mois ou des années ces combustibles « usés » (dont on peut d’ailleurs faire des bombes nucléaires, ce qui est la raison pour laquelle les centrales sont construites comme elles le sont.) C’est les tentatives souvent folkloriques pour arroser ces piscines avec de l’eau de mer qui ont permis de constater que TEPCO avait perdu les pédales!

        Si on « sort du nucléaire » on en a pas fini avec le nucléaire pour autant

        On continue à avoir besoin de s’en occuper pendant des années. Les compétences des spécialistes, les équipements de « haute technologie », les budgets en milliards d’euros et même la recherche (technologies nouvelles pour le stockage) restent indispensables. Il est exclu de fermer la Hague par exemple.

        C’est tellement décourageant que personne n’en parle, mais il vaut peut-être mieux le dire quand même ?

  12. Une mini-bourde de vocabulaire financier dans une chronique comme d’habitude de grande qualité :

    Le second marché était un marché de la bourse de Paris dédié au valeur moyennes, supprimé il y a 10 ans. La BCE, si elle doit intervenir, le fera donc davantage sur le marché secondaire dédié aux transactions après émission de la dettes.

    Encore bravo pour vos écrits.

    Cordialement,

    1. Pour être plus précis, les compartiments (premier marché, second marché, nouveau marché) ont été fusionnés.

      Ceci étant dit, c’est effectivement de marché secondaire qu’il faut parler. C’est corrigé.

  13. @François Leclerc,
    Dans votre billet du 6 Aout 2010, vous mentionnez un rapport du FMI traitant du Bancor:

    Très discrètement, le FMI a rendu public en avril dernier un document qui vient seulement d’être remarqué et n’a pas d’autre portée immédiate que de prendre une fois de plus date. Intitulé « Reserve Accumulation and International Monetary Stability » (L’accumulation de réserves et la stabilité monétaire internationale), il a été rédigé sous la responsabilité de Reza Moghadam, son directeur de la stratégie. En 35 pages très charpentées, il préconise rien de moins que la substitution au dollar du bancor imaginé par Keynes, au terme d’un long processus qui pourrait passer par un rôle accru des droits de tirage spéciaux du FMI. Il n’en avait jamais été autant dit. La voie sera longue, mais elle est tracée.

    Dans les commentaires qui suivent, vous dites ne pas avoir lu, à l’époque, en détail ce rapport. Vous l’avez sans doute fait depuis, mais je n’ai pas repéré parmi vos articles suivants, vos conclusions sur ce plan de remise à plat du système monétaire international. Pouvez-vous nous les rappeler?

  14. Tant qu’on parle de prêts, on parle de débiteurs (esclaves) et de créanciers (maîtres) et nous tournons en rond dans le cloaque de la domination-soumission source de tous les maux destructeurs !!

  15. Bonjour et merci pour la mise en perspective.

    On voit donc des montages de plus en plus acrobatiques pour refiler les reconnaissances de dettes souveraines à des prêteurs de dimension mondiale, cofinancés par leurs membres.

    Quand le FMI sera créancier de tout le monde (comme la BCE est en voie de l’être pour l’Eurozone), il faudra nécessairement rediscuter… Les négociations belges (avec quelques « négociateurs » pour qui l’essentiel est « non négociable ») laissent présager ce que seront, ce que sont déjà les négociations européennes et mondiales…

    Le pire est que tout cela est accessoire, dans un contexte de crise écologique majeure.

    1. En 1960, nous étions 2,5 milliards d’humains sur Terre.
      En 2011, nous sommes à 7 milliards.
      En 2050, nous serons à 9 milliards.
      C’est à dire qu’une personne née en 1960 et décédée en 2050 (90 ans) aura vu la population mondiale être multipliée par 9/2,5=3,6
      Donc, envoyons nos politiques à travers le monde, avec leur bâton de pélerin, afin qu’ils prêchent partout, de faire l’amour sans procréer pendant 20 ans, afin de revenir à 2 ou 3 milliards..

      1. Rassurez-vous, Xian, les deux pays les plus peuplés de la planète présentent des déséquilibres démographiques tels qu’ils vont rapidement (une ou deux décennies) entrer dans une spirale mortelle de contraction démographique dont il leur sera presque impossible de sortir :
        – Chine : enfants uniques, déficit de la population féminine, vieillissement massif de la population sans système de protection sociale (retraite, maladie…) qui vaille.
        – Inde : paupérisation et désespérance de la population agraire à rebours de l’embourgeoisement d’à peine 300 M d’urbains (sur 1,2 milliard, bientôt 1,5 !), déficit de population féminine marqué, vieillissement massif dans deux générations (pas le temps, probablement, de mettre au point une certaine justice commune à toutes les classes ou… castes).
        En revanche, c’est l’Afrique qui va exploser, passant de 1 milliard à 3 milliards (« fringe benefit » : ça fera remonter la place du français dans le monde, qui deviendra une langue africaine à près de 80%). Le dernier continent exploitable par le néolibéralisme, avec son énorme force de travail à rémunérer une misère.
        Mais les démographes estiment que le ralentissement est plus rapide que prévu (années 60) et que le plus haut démographique n’ira guère au-delà de 9 milliards ; à ce « tarif » et hors problèmes de répartition ou d’aggravation climatique cataclysmique, il y aurait de quoi (terres, techniques) nourrir tout le monde.

      2. A Xian :

        La planète supporte sans problème 9 milliards d’humains africains ruraux, mais pas 4 milliards d’européens et encore moins d’américains du nord.

        Est-il si difficile d’avoir un impact « africains ruraux », sans la pauvreté ?

        Delphin

      3. Non pas un ‘bâton’, un Bourdon de Pèlerin…

        Beaucoup de démographes annoncent aussi un tassement et une stabilisation de la population mondiale, le taux de natalité par femme étant en nette baisse un peu partout, grâce à l’alphabétisation et aux moyens de contraception, Emmanuel Todd explique ça très bien !
        Et il y a assez de ressources et de techniques pour nourrir tout ce monde, et en ‘bio’ en plus !
        Le seul problème c’est le partage de ces ressources, et le gaspillage excessif…

    2. Quand je parlais de crise écologique majeure, je ne pensais pas (ou pas seulement) à la démographie. On ne peut pas toujours en revenir aux chiffres et aux plannifications… alors que ce qui est en jeu est tout simplement incalculable.

      Autant parler de la consommation de fuel du Titanic en vue de l’iceberg.

  16. Les dirigeants allemands n’ont pas de difficultés majeures pour obtenir l’obéissance de leur peuple, quelle que soit la politique appliquée, et s’agacent qu’il n’en soit pas de même chez leurs voisins. S’ils n’obéissent pas d’eux-mêmes, il faut les y contraindre, pensent-ils…

    1. Et que dire des Français, qui ont mis (laissé mettre) au point un Etat autoritaire : synchronicité des élections et des mandats présidentiels et législatifs ; parquet servile, plus bas que terre, véritable courroye de transmission ; magistrats mutés, subjugués, achetés, vilipendés, appauvris, inquiétés ; presse cartellisée (cartélysée) et autres medias-plans de com ; syndicats squelettiques et anti-chômeurs, anti-jeunes, anti-faibles ; réformes des retraites et des assurances sociales parmi les plus rudes d’Europe ; police incontrôlée gavée de GAV ; soutien et participation aux guerres néo-coloniales anglo-saxonnes ; multiplication des potentats et impôts locaux (la régionalisation démocratique !) ; chute libre de la sécurité, la morale et l’éducation publiques, on en passe et des meilleures !

      1. Les salariés français n’ont pas encore accepté massivement des baisses généralisées du montant de leurs salaires. Lorsqu’on en sera là, on verra …

  17. Ce n’est que de l’argent…(même pas du sonnant et trébuchant, au mieux du papier et de l’encre) il n’ y a pas mort d’homme
    Avec la crise les pauvres resterons pauvres et les riches deviendrons pauvres
    Finalement la démocratie risque de surgir là où on ne l’attendais plus !

  18. Oyé oyé Braves Gens, le Grands Intendant des Finances du Royaume de France a parlé :

    Les mesures d’austérité n’auront aucune incidence sur la croissance française

    Et

    L’évolution des taux en Europe, dont la référence est l’Allemagne, n’a pas d’impact sur la gestion de la dette d’un pays comme le nôtre aujourd’hui. Les taux n’ont jamais été aussi bas en Europe malgré la crise.

    Ça va mieux en le disant…j’ai eu peur du contraire à un moment. Moment d’égarement sans doute.

    J’essaie de décrocher de la réalité en ce moment, pour ne plus être en décalage avec ce que je lis et entends un peu partout. Ce blog ferait bien de suivre mon exemple, la réalité, c’est surfait, ce n’est pas dans l’air du temps.

    Une question quand même : Mais à qui ces magnifiques tirades s’adressent-elles ?

    1. La réallté existe t’elle et quelle réalité ?

      Celle de l’humain qui n’a conscience que d’évènements de durée supérieure à 0,3 secondes, qui entend entre 200 hz et 20000 Hz, qui voit du rouge au violet ?
      Ou bien la réalité du dauphin qui perçoit des sons jusqu’à 50000 Hz,
      Ou la réalité de l’abeille qui voit dans l’ultra-violet
      Ou encore la réalité capturée par les appareils photo-numériques dont la vitesse d’obturation est de 0,01 sec ?
      La matière existe t’elle ou existe t’il uniquement des sensations de matière ??

      1. shiki soku ze kû kû soku ze shiki : « donc la forme, c’est le vide et le vide, c’est la forme ».
        Extrait au coeur du Sûtra-Coeur (jp. Maka Hannya Haramita Shingyô ; skr. Mâha Prajnâpâramitâ Hridaya Sûtra), texte au coeur de la doctrine bouddhique.

      2. @pseudo cyclique
        Nous savons depuis l’école de Copenhague qu’on ne peut séparer l’observé de l’observateur et comme tout passe par nos sens (sauf peut être l’intuition et l’intention), nous voyons tout au travers de nos persiennes .. qui varient selon le capteur de l’UN..

        @Nerima-kun
        Les formes.. En effet, on a beau creuser partout, on y trouvera que des formes.. L’action (energie x temps), la mémoire, la conscience se trouvent ailleurs ..
        Certains disent en effet, qu’au début, il n’y avait « rien » (seule notion qui n’entraine pas de questionnement sur son origine) et que c’est ce « rien » qui a « tout » fait et que ce « tout » n’est que du « rien » dans sa globalité

  19. Moi, ce qui me paraît évident, c’est qu’on en arrive à lever le masque ou le maquillage des faux semblants intelligents, drapés de chiffres et englobés sous des noms d’institutions barbares, pour arriver enfin au vrai problème qu’est la souverraineté, et les rapports de dominations que cela suppose.

    Bref, on en revient à ce qu’il y a de plus primaire entre les hommes, et cela conduit malheureusement, sauf extraordinaire, à se taper sur la tronche, intra muros et à l’extérieur.

    On arrive véritablement à la croisée des chemins, les recherches technologiques et bactériologiques permettant de faire passer le monde de TERMINATOR pour une plaisanterie.

    Point de salut si l’on reste à croire que l’homme est le centre de tout, car là, le besoin de domination qui est canalisé en chacun de nous par la parure de la logique et de l’intellect va sortir de son déguisement. L’homme en sa fureur est plus à craindre que toute bête, aussi féroce soit-elle.

    1. En nait fait, Antoine.
      Ce que j’ai d’ailleurs pu remarquer chez les plus grands patrons, et quelques très riches, est que le moteur de leur « réussite » fricaisque est surtout dû à une frustration dans l’enfance.
      Ils possèdent une haine de leurs semblables qui, lorsqu’on les ECOUTE (ouais, écouter quelqu’un est souvent difficile), revient à la surface de façon flagrante.
      De fait, les « AUTRES » ne doivent plus être leurs semblables. Interdit.

      Raison de plus pour s’en débarrasser en coupant les sources de pognon, soit, supprimer l’outil de la haine.

      1. L’outil de la haine n’est selon moi rien d’autre que nous mêmes.
        La personnalité naît de ce que l’autre est dans un monde rationnel. Ainsi, chacun façonne son image par différenciation, ou adhésion à ce qu’il rencontre sur son chemin.
        De là naissent toutes les frustrations, car le fait d’être unique, d’avoir des sentiments propres ne permettent pas d’être celui ou celle que l’on adule, ou n’empêchent pas de ressembler à celui ou celle que l’on déteste, en premier lieu, ses père et mère.

        L’argent, faux outil de compensation de la frustration, donne le pouvoir de posséder son prochain, et donc de s’offrir ce que « la nature » n’a pas pu accorder, par un jeu de soumission.

        Cette possession est bien réelle, puisque sans argent point de vie correcte possible.

        Mais cette possession ne permet pas d’ôter à l’individu l’image qu’il s’est forgé de lui même, et qu’il cherche à fuir, sans porte de sortie possible, à l’aide de ce pouvoir de soumission que sont ses dollars ou ses euros.

    2. En 2005, je m’étais amusé à écrire des articles de la nouvelle constitution et le premier article était:

      « L’entourage immédiat a le devoir de maîtriser et immobiliser le premier (ère) qui veut commander ou obéir, et ce autant de fois que nécessaire, afin que ces manies sortent de la programmation génétique et issues du règne animal !! »

      1. Ce premier article est délicieux. On salive de lire les suivants.
        Si tu passes un jour de l’amusement au sérieux, un conseil, enfile un bon gilet pare-balle.
        Des fois que certains obéissent à tes « articles »…

  20. Courrier de BNP Paribas :

    Cher Monsieur,
    Chacun se pose, un jour ou l’autre, des questions sur la fin de sa vie. De plus en plus de gens font plus qu’y réfléchir. Ils prévoient l’argent nécessaire pour s’assurer des funérailles conformes à leurs souhaits.

    Venant d’une banque condamnée, ça ne manque pas d’ail.

  21. Mercredi 23 novembre 2011 :

    L’Allemagne s’est heurtée aujourd’hui à une demande insuffisante lors d’une émission de dette à dix ans, adjugeant seulement 3,644 milliards d’euros de nouvelles obligations à 10 ans alors qu’elle espérait en lever 6 milliards. Le rendement moyen ressort une nouvelle fois en baisse, à 1,98 %, contre 2,09 % lors d’une adjudication similaire en octobre, et 2,74 % en moyenne, a précisé la Bundesbank.

    Le ratio de couverture, qui mesure l’appétit des investisseurs, n’a atteint que 1,1, contre 1,56 en moyenne. Plusieurs analystes ont jugé l’opération très mauvaise.

    « Les Bunds commencent à perdre leur attrait parce que les marchés doivent commencer à croire à l’histoire des euro-obligations, et que l’Allemagne s’apprête, en substance, à garantir la dette d’autres pays », analyse Achilleas Georgolopoulos, stratège pour la Lloyds à Londres.

    L’Agence allemande de la dette a déclaré dans la foulée de l’adjudication que son résultat reflétait un environnement de marché très nerveux, mais ne signalait pas un goulet d’étranglement pour le refinancement du budget fédéral.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/11/23/97002-20111123FILWWW00462-l-allemagne-peine-a-ecouler-sa-dette.php

    L’Allemagne voulait émettre 6 milliards d’euros : elle n’a réussi qu’à placer 3,644 milliards d’euros.

    L’Allemagne elle-même est entrainée vers le fond de l’océan.

    L’Allemagne elle-même est entrainée vers le fond de l’océan par les Etats européens en faillite.

    1. Mais comment les taux de ces obligations peut-il baisser alors que la demande est faible? Les taux ne devraient-ils pas remonter suivant le rapport entre l’offre et la demande? Qui décide des taux? Un spécialiste dans la salle?

      1. C’est vendu par adjudication, les meilleures offres sont choisies, mais quand y’a pas d’offres d’achat suffisantes comme là, ben c’est la Bundesbank qui a acheté les bunds dont personne ne veut plus à ce prix et vu le merdier qui arrive sur le marché obligataire, la dette allemande, trop chère la camelote.
        D’ailleurs sur le marché secondaire, on s’y est pas trompé, le yield du bund 10 ans a grimpé de plus de 11% à cette heure, passant de 1,92 à 2,14%… Kolossal Katastrof…

      2. Merci.
        2,14%, sont encore bien gentils. Parce que quand les défauts arriveront en cascade, je vois pas ce qui fera que les allemands y échapperont. Et ça vaut aussi bien pour les suisses ou les japonais. D’ailleurs ils seraient bien cons de rembourser alors qu’autour d’eux ils font tous défaut…

  22. Même les taux Allemands sont touchés à présent.

    Markets fall as Germany fails to sell 35pc of the bonds it offers at auction, sending the euro lower, and the Bank of England says the crisis in the region is getting worse.

    dt

  23. « Il s’agit d’échanger avec les Allemands une mutualisation éventuellement accompagnée d’une monétisation de la dette, suivant un cocktail à déterminer, en contrepartie de l’assurance d’une diminution par chacun de sa dette publique et du respect par tous d’un code de bonne conduite à l’avenir, assorti de contraintes renforcées du respect des règles budgétaires. »

    La phrase essentielle de votre démonstration, en dehors de sa conclusion.

    La question est avant tout politique. Et de haute voltige…

  24. lu sur le Nouvel Obs, commentaire d’un lecteur à la suite d’une interview d’Alain Lipietz :

    « Madame Joly est à mon humble avis une femme infiniment respectable. Le traitement qui lui est réservé est inadmissible et intenable pour elle. Elle aurait du démissionner depuis quelques jours déjà car EELV ne mérite pas une candidature telle que la sienne. Quant à l’opportuniste Jadot, prétexter des divergences de fond pour quitter le navire est une vaste plaisanterie. En tant que porte parole, qu’était-il sensé porter, la parole de madame Joly ou la sienne propre ?
    La vérité c’est que sa veste tourne avec le vent.
    Madame Joly ayant un registre plus large que celui de la seule écologie (ce qui entre parenthèses est peut-être ce qui pose problème à l’appareil qui préfère se cantonner au nucléaire, aux petits oiseaux ou autres vélib et ainsi ne pas heurter de front le PS, en d’autres termes être soluble dans la sociale démocratie), je pense que si elle ne décide pas d’abandonner purement et simplement ce combat politique, elle aurait plus que sa place au sein du front de gauche. C’est une erreur de casting à mon sens car en son for intérieur elle ambitionne sûrement plus et mieux que d’être juste une tête d’affiche de la gauche plurielle 2 qui s’annonce. Et je la comprends. »

    Quel désordre !!

    1. Belle soeur de Sylvie Joly, ancienne juge d’instruction de l’affaire Elf entre autres affaires magouilleuses, esprit viking sans concession , elle represente une menace pour tout le marigot politicien et financier ….

      Le drakkaar a déjà éperonné le frèle pédalo !

    2. « qui préfère se cantonner au nucléaire, aux petits oiseaux ou autres vélib et ainsi ne pas heurter de front le PS »

      Alain Lipietz n’a pas tout à fait raison. Ils ont laissé tomber le sujet du nucléaire, car là aussi ça pourrait facher le PS. Restent donc les petits oiseaux et les vélibs. Sans oublier les strapontins ministériels évidemment. Ils sont quand même là pour ça…

      Mais que fait Eva Joly dans le même camp qu’un Cohn-Bendit et autres bobos green-washers?

    3. Dimezzano,
      Vous aurez beau agiter votre grelot à démonciation dans tous les sens, il ne suffit pas d’avoir des idées il faut être capables de les faire partager par d’autres et non pas rester dans sa pureté idéologique. Par exemple pour une bonne partie de EELV de construire un autre système économique pour mettre en place une nouvelle croissance. Hors, non seulement ils sont contre les entreprises y compris celles qui font du Développement Durable (qui d’ailleurs votent UMP) mais aussi, ils veulent obliger les autres à faire ce que eux même ne font pas. Autre point auquel ils ne peuvent se résoudre, pour avoir des moyens financiers dans un pays comme celui-ci il faut être capable d’avoir des élus tout seul. Hors là aussi, EELV non seulement n’est pas capable de faire élire des candidats mais il a besoin du PS à chaque échelon : communes, région, AN pour vivre sa vie de coucou.
      Alors lorsque l’on est en quasi faillitte soit on disparait en coulant avec le navire, c’est ce que veulent certains Verts soit l’on fait des compromis pour continuer à exister, c’est le début de l’intelligence politique. Cela ne plait pas ? Eh bien nous verons bien si le réalisme va aux Verts comme une selle à une vache !!

      1. @Genetais: « il faut être capables de les faire partager par d’autres et non pas rester dans sa pureté idéologique »

        Expliquez-moi comment on fait partager à d’autres ses idées sans rester dans sa pureté idéologique. Sot comme je suis, je pensais que les idées de Jésus ou Gandhi passaient mieux parce qu’ils avaient été idéologiquement purs. Mais non, je me trompais complètement, en fait, ils auraient été beaucoup plus convaincants si par exemple Gandhi avait été un peu violent pour faire plaisir aux extrêmistes ou si Jésus avait fait un peu de compromis avec les pharisiens ou les marchands du Temple. C’est bien cela que vous dites?

      2. Encore un petit effort, à force d’amalgames sans vergogne du genre Duflot / Jésus Christ, et monsieur Moi saura peut-être différencier Vérité Révélée de discours politique, texte sacré et fondamentalistes de programme politiques et marieurs politiciens. Ahhhh la pureté politique… Et lesquels sont les plus « purs » chrétiens, monsieur Moi, ou les moins « impurs » : les casuistes arrangeants de la Compagnie de Jésus ou les trappistes cisterciens de la stricte observance confits en dévotion et contemplation ?

      3. Je rejoins MOI dans sa conception de la pureté idéologique.

        Il ne peut y avoir, sous prétexte de tenir compte des forces réfractaires, un changement de perception, auquel cas, l’idéologie n’est plus la même, et les forces ne sont plus réfractaires.
        Tenir compte de ces forces réfractaires, c’est créer une nouvelle idéologie, avec d’autres nouvelles forces réfractaires.

        Bref, le compromis n’est pas une solution politique selon moi, car cela ne permet pas de donner de véritable direction.

        Le pouvoir me paraît nécessairement totalitaire. Seul son mode d’exercice importe pour l’humanité.

        Le totalitarisme est toujours présent, même en démocratie, où l’on arrive à reconnaître les pensées dissidentes de celles de la voie unique.
        Les conceptions du vivre ensemble, soit individuelle, soit collective, ne sont pas fondamentalement différentes. Elles se définissent l’une par rapport à l’autre. L’alternative au pouvoir n’a rien d’un changement de la nature du pouvoir, qui reste totalitaire, le mode de vie n’étant en rien changé, tout au plus le train de vie de certains modifé ou atténué. C’est juste un modus vivendi.

      4. Vous savez que vous êtes un être politique excessivement dangereux, Antoine ? Et que la compagnie de monsieur Moi sur cet « axe » totalitaire, si elle ne lui siéra peut-être guère, ne me surprend nullement.

      5. Notes, Vigneron, une bonne Trappiste bien fraiche procure un petit plaisir non négligeable.
        Je reste par contre attaché au blanc pour la choucroute.
        La bière marque plus le palet et me gâcherait un peu le gout du chou.
        Et là, ça descend comme un petit jésus en culotte de velours.
        Toi, passes-moi un jésus en culotte de velours, que je sente bien la différence 😉

      6. @ Moi,

        Bonjour,

        +1, comme on dit.

        « L’intelligence » politique c’est la manipulation psychologique des urnes, casse les burnes !

        La politique n’est pas le monopole des partis d’usure..de la citoyenneté.

        N’en déplaise aux appareils en place.

        Bravo au citoyen Berruyer pour sa lettre ouverte à « monsieur » bouton ( un tosu d’émotion en lieu et place de tous à corriger), qui mériterait amha large diffusion, en compensation des frais humains nous étant imposés par la logique du cadre et de ces super-cadres, cela reste fort symbolique !!

        Créer de la valeur c’est la définir, les arbres sont un capital négligé sous de multiples rapports, par exemple, entre autres.

        « Extrêmement » favorable à l’attitude morale de madame Joly, combien même la pertinence du terrain présidentiel peut être débattue par monsieur daniel CB, non sans brio, du cadre des passés.

        Oui à un retour moral à l’effort et au plaisir de la terre et ses saines cultures, ce sol économique ne doit pas pouvoir être possédé, concentré, hors ses habitants accordés en partage.

        Retrouver la dignité de la terre des hommes. Réapprendre cet amour essentiel.

        Que l’humilité remonte aux plus hauts échelons, si le rouge ne vous monte aux joues, il vous souillera les mains et le nom.

        Quand tout sera par terre, vous pourrez gémir à la répétition des dictatures, ou partager et défendre les devoirs et les fruits de vos plaines, collines, lacs, mers et montagnes.

      7.  » Hors, non seulement ils sont contre les entreprises y compris celles qui font du Développement Durable « 

        Ah bon? Je ne savais pas.
        Mais c’est que vous allez vraiment me les rendre sympathiques, pour le coup!

      8. @vigneron: « à force d’amalgames sans vergogne du genre Duflot / Jésus Christ »

        Euh, mon amalgame serait plutôt Joly/Jésus. La Duflot, c’est Judas.

        « monsieur Moi saura peut-être différencier Vérité Révélée de discours politique »

        Ah bon, Jésus et Gandhi n’avaient pas un discours politique? Tu m’en apprends dis donc.

        « Et lesquels sont les plus « purs » chrétiens »

        Les pécheurs repentis, vigneron. Allez, repens-toi, oublie le PS, Dieu te pardonne ta social-traîtrise.

        PS: au fait, tu confonds :
        1) totalitarisme, qui est « imposer ses idées aux autres » ou « refuser aux autres d’avoir des idées différentes aux siennes » (ce que tu pratiques souvent)
        2) refuser toute compromission face à ce que l’on croit injuste.

        Faut faire gaffe, hein, parce que tu risque de confondre ainsi des martyrs et des bourreaux.

      9. MOI,

        Votre définition du totalitarisme m’évoque plus la tyrannie.

        Le totalitarisme me paraît être l’idéologie dominante, à laquelle les minorités vivent avec, bon gré malgré et la respectent donc. Elle n’empêche pas ces minorités de pouvoir penser comme bon leur semble, puisqu’elles existent, mais elle empêche ces pensées de prendre une ampleur contraire à ses fondamentaux, tout en tolérant leur existence, tout au plus.

      10. La caractéristique , fabrique de marque , du totalitarisme , c’est :

        La fin justifie les moyens .

        La dictature ou tyrannie est dans ce cas , puisque c’est la peur qu’elle inspire ( le moyen ) qui sert la fin ( quand il y en a une ) .

        L’aristocratie peut être totalitaire quand l’honneur ( qui est sa condition ) devient le motif invoqué pour justifier toutes les turpitudes ( moyens ) en vertu d’une fin déclarée comme bonne par l’aristocratie (berceau de l’oligarchie ) .

        Seule une démocratie aboutie , respectant en particulier la DDUH posée en article premier de sa constitution ( mais pas que ) , peut nourrir l’espoir de faire passer la fin avant les moyens . La démocratie a pour condition la vertu individuelle citoyenne , car chacun contribue à , et porte , la vie collective .
        Hors de ces conditions minimales , une démocratie formelle peut également être totalitaire ( la terreur chez nous ) .

      11. C’est sympa pour la discussion la pureté idéologique mais je préfère élire quelqu’un qui sait négocier et faire des compromis grâce à une analyse pertinente des rapports de force tout en maintenant un certain cap en fonction de la direction globale de ses convictions. Faire passer des idées est une chose, les appliquer en est une autre.

      12. L’Etat qui peut être une dictature , une aristocratie , ou une démocratie formelle peut être totalitaire , et l’est dès qu’il donne aux moyens la primauté sur la fin .

        On élit pas un maire comme on élit un député , qu’on élit pas comme un président .

    4. Les dirigeants voudront toujours avoir le contrôle de l’énergie, car sans énergie, aucune politique n’est possible !!

    5. Une explication (dont j’ignore si elle est vraiment fondée mais qui n’a rien de farfelu) sur Mariane2 : sans députés élus pas de remboursement des frais pour la campagne d’Eva Joly.

      Exclusif : la face cachée de l’accord Hollande-Duflot

      Ces questions de fonds électoraux sont insupportables: soit les indignés ont raison (plus de partis) soit les électeurs se décident à financer les campagnes (mais comment ? l’exemple d’Obama et de ses campagnes pour aller lever des fonds ne vaut pas mieux!)

      1. Pour le financement des partis politiques, il y a deux choses : au delà de 5% les frais de campagne sont remboursés.

        Le financement du parti lui est assuré si il présente des candidats (Députés) et si ceux ci sont élus. Dès lors le financement proportionnel du parti est assuré pour la durée de la législature.

        Dès lors , les Verts qui sont incapables de s’assurer des députés ont besoin du PS pour les couver. Ils espèrent qu’ensuite une loi viendra modifier le mode de scrutin pour avoir un bout de proportionnelle puisque là ils croient qu’ils ne seront pas obligés de tirer les sonnettes et de monter les escaliers des électeurs…

    6. Il ne faudrait pas oublier qu’en 2007, Mme Eva Joly s’était rapproché de Bayrou, mais sa non investiture par le modem l’a conduit à entrer chez les verts.
      Elle se fait élire aux primaires d’EELV, et ensuite voudrait n’en faire qu’à sa tête. De deux choses l’une : soit, elle ne pense qu’à sa propre personne et se fout de l’avenir de son parti (peu probable), soit elle est un peu « manipulée » par Mélenchon qui voudrait bien exister un peu plus dans les sondages et ne pense qu’à emm…. Hollande (de la vraie politique « politicienne », quoi !!).
      Sur beaucoup d’idées, on peut être proche de Mélenchon mais un seul candidat peut battre Sarko, c’est Hollande. (j’aurais préféré Montebourg)
      Mais d’un naturel méfiant, je me réjouis que les verts aient un groupe parlementaire qui puisse peser à l’assemblée en cas de victoire.

      1. Et ils ont tous le même objectif en retard d’une crise:
        réformer le capitalisme, quand la seule sortie, c’est « hors du cadre ».
        Histoire d’aller à la soupe dans la comédie dite Alternance pour les dirigeants…
        Par contre volonté fort respectable de changement sans révolution pour le peuple
        Celui-ci apprendra, dans la barbarie qui vient,
        qu’aucune classe dirigeante n’a jamais laissé la place à cause des urnes…

        Voici ce qu’en a dit la regrettée Danielle Mitterrand:

        « je lui demandais à François : Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi que d’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant 14 ans. Même s’il essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement. »
        Source: http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122649

      2. Sur beaucoup d’idées, on peut être proche de Mélenchon mais un seul candidat peut battre Sarko, c’est Hollande

        merci pour cette analyse politique !

        Le non en 2005 était donné perdant par la majorité des sondeurs, journalistes, politiques, etc
        alors, tout espoir est permis . . .

        Le programme du PS est affligeant, il n’envisage aucune sortie du cadre . . .
        contrairement à celui du Front de gauche, première sortie à gauche, la constituante, un gros morceau . . .

      3. J’appris ainsi que d’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme.

        (Danielle Mitterrand)

        Même si beaucoup de gens vont voter et regardent même la télé quand le président y fait un discours, je m’interroge sur la proportion de ceux d’entre eux qui pensent qu’un président de la république a vraiment de l’influence sur le chômage, les délocalisations, les prix et toutes ces sortes de choses…

        Ça concerne d’ailleurs tout à fait le billet de François Leclerc, lequel fait comme si le principal souci de Sarkozy et Merkel et all. était autre que d’essayer que ça reste le plus calme possible le plus longtemps possible. Mitterrand reconnaissait en privé qu’il n’avait finalement que des ambitions beaucoup plus limitées que celles qu’il proclamait dans ses discours, je soupçonne les chefs d’état – du moins ceux qui sont élus – d’être moins stupides (ou moins aveuglés par l’idéologie) qu’ils n’en ont l’air et beaucoup moins ambitieux qu’ils ne le prétendent…

        Analyser ce qu’ils font en faisant comme s’ils cherchaient vraiment à remédier à ce qui ne va pas revient plus ou moins au même que leur reprocher de faire semblant de vouloir y parvenir ou est-ce une perte de temps?

      4. Le programme du FdG est tout aussi défaitiste que celui de Hollande.
        Trois exemples
        – pas d’annulation de la dette
        – pas d’expropriation des banques
        – pas d’expropriation du CAC 40
        – pas de sortie du nucléaire (promesse d’un référendum…)
        Bref, les soins palliatifs au capitalisme à l’agonie
        PS et FdG: deux programmes faits pour aller ensemble à la soupe.

      1. fitch est contrôlé par un français qui a reçu une breloque de Sarkozi comme son ami jacques servier ……………………………………

  25. Il est sûr que si Hollande est élu, il va y avoir quelques maroquins à saisir, « côté Verts »…
    Et l’on sent déjà que s’aiguisent les poignards…
    Ah…la politique…C’est pas, mais alors pas du tout, pour les purs, comme nous savons tous.

    1. La politique n’est pas pour les « purs ». Si tu regardes l’Histoire, plus le mec se prétend pur et plus il en fait baver aux autres (ses concitoyens ou ailleurs). La « pureté » (générosité, spiritualité, art, ascétisme,… seraient quelques facettes que j’imaginerais) ne peut que se vivre individuellement et éventuellement donner l’exemple. Vouloir l’imposer aux autres a toujours conduit à des totalitarisme, de la secte de quelques membres aux cas historiques que nous connaissons tous ici.

      C’est une des grandes raisons de mon respect pour les auteurs de ce blog qui proposent leurs analyses et visions pour qu’elles soient reprises et diffusés en multi-canal sans se positionner précisément sur l’échiquier politique (bien qu’une certaine sympathie semble aller vers le FDG mais peut être sont-ce certains commentateurs).

  26. http://pierresartondujonchay.over-blog.com/article-monnaie-nation-federation-confederation-89234462-comments.html#anchorComment
    Monnaie, nation, fédération, confédération
    De quoi parlons-nous ?

    Le terme de « souveraineté monétaire » peut être remplacé pour ceux qui n’aiment pas le « souverainisme » par « responsabilité juridique nationale du crédit international de l’État-nation ». Si une nation est un patrimoine spirituel et matériel collectif de vivre ensemble dans un même droit, alors il est logique que les nations constituées soient solidaires en crédit comme en débit des pertes et des gains de patrimoine face aux autres nations. Les outils de cette solidarité nationale de crédit sont la monnaie et les budgets publics.

    Un budget met en correspondance par la comptabilité en monnaie le droit et l’interprétation économique du droit. Une même monnaie implique un même droit et un budget commun. Sans les trois outils alignés de la juridiction, du budget et de la monnaie, les nations qui veulent rester distinctes sont obligées d’avoir des monnaies propres pour ne pas s’anéantir réciproquement. La variation du change d’une monnaie dans l’autre traduit en temps réel la variation relative des patrimoines nationaux entre deux nations en relation d’échange matériel, intellectuel et spirituel. La relation de crédit international est civilisée par les monnaies nationales.

    Dans un contexte international, les règlements de crédit qui sont la contrepartie des excédents de livraison de biens et services réels ne peuvent pas être soldés autrement que par un règlement patrimonial ; un règlement en prix d’une capacité de production de biens et services réels dans le futur. Un règlement patrimonial international est une variation de change : le débiteur net en excès de dette dévalue par rapport à ses créanciers.
    Sortir de la contradiction qui nourrit la spéculation

    Dans un contexte d’accumulation excessive de dettes internationales, le seul moyen de rester en bons termes juridiques est le règlement patrimonial par la variation du change entre monnaies nationalisées. La dévaluation est l’alternative à la suspension de paiement qui est un acte juridique de rupture.

    La crise de la zone euro est de nature politique. Les traités fondateurs de l’euro ont omis de prendre position sur la nature politique de la zone euro : nation unique ou fédération de nations. La monnaie unique est venue contredire l’organisation politique qui est restée confédérale. La zone euro n’ayant pas encore choisi entre fédération ou confédération ne peut pas se dispenser de rétablir des monnaies nationales jusqu’à la constitution d’un budget fédéral substantiel assis sur des institutions fédérales.

    La zone euro est de fait une confédération. Tant qu’elle le reste, il lui faut une monnaie commune pour réguler les changes et les crédits entre les nations qui la composent. Sans restauration des monnaies nationales, la confédération européenne et a fortiori la fédération sera brisée par la conflagration entre des nations européennes qui ont conservé leur identité. La monnaie n’est pas seulement une représentation de la matière mais aussi de l’intelligence et de l’esprit qui sont encore nationaux.

    (Le règlement en bancor des échanges commerciaux des pays adoptant le bancor est neutre du point de vue des pays n’adoptant pas le bancor. Pour une raison simple : que le bancor n’a pas de pouvoir libératoire à l’intérieur des zones monétaires. Ni des zones monétaires intégrées au bancor, ni des zones monétaires non intégrées au bancor.

    Quand un pays bancor règle une dette à un pays non bancor, soit il exporte des biens et services réels pour le montant en monnaie non bancor de la dette, soit il emprunte la monnaie non bancor de son créancier. Or le principe de l’adhésion nationale ou personnelle au bancor est l’obligation d’assurer toutes ses dettes et toutes ses créances internationales en bancor. Assurance de la parité monétaire empruntée par une prime de change en bancor ; et assurance de l’emprunteur dans le pays bancor par un CDS (prime de crédit) en bancor.

    Ce mécanisme d’assurance par la compensation multinationale ouverte en bancor consiste simplement à basculer dans la sphère publique multinationale les actuelles opérations de couverture financière gérées par les réseaux bancaires privés internationaux. Le bancor est exclusivement une monnaie de compensation internationale publique par des primes de crédit d’opérations en monnaies nationales ou régionales.

    Les règlements internationaux sont actuellement régis par les contrats privés des réseaux interbancaires où s’intègrent les Etats et les banques centrales. Dans la compensation en bancor, une société libre d’Etats nationaux se pose en garante d’un système de garantie réciproque de toutes les dettes internationales librement déposées dans le système de compensation publique multinationale.

    Tous les acteurs privés des compensations actuellement privées peuvent librement basculer dans le système de compensation publique. La seule contrainte qui leur soit imposée est de se domicilier dans un Etat fondateur du bancor afin d’être soumis au contrôle du pouvoir judiciaire public pour l’exécution de toutes les opérations financières de compensation.

    Le principe politique de la compensation en bancor est de permettre la réintégration de la finance internationale dans le droit des nations. Les acteurs internationaux choisissent librement en bancor le droit qu’ils appliquent mais sont obligés d’en choisir un national qui les mette sous le contrôle d’un juge souverain. Les acteurs financiers qui ne se placent pas dans la compensation en bancor déclarent ouvertement qu’ils s’appliquent le droit qu’ils peuvent s’acheter.

    Le SMI actuel est compensé à hauteur de 60% des règlements internationaux par le dollar. Si des parties en litige sur une dette en dollar s’accordent sur l’arbitrage d’un juge étatsunien, elles savent que la partie la mieux dotée en moyens financiers et en réseaux d’influence étendus pourra acheter le jugement. N’importe quel jugement s’achète aux Etats-Unis en payant suffisamment d’avocats et de lobbyistes.

    Hors des Etats-Unis les jugements s’achètent par la dette internationale dont tous les pouvoirs politiques sont devenus dépendants afin d’acheter l’électorat par des allègements d’impôts et des subventions sociales gratuites. La compensation en bancor n’interdit pas la corruption financière mais crée la possibilité d’une indépendance financière du pouvoir politique contrôlé par la démocratie et l’autonomie financière de la justice.

    La compensation multinationale publique en bancor rétablit l’autonomie financière des Etats de droit qui mettent l’égalité des droits entre citoyens au-dessus de leurs rapports économiques. Le mécanisme classique et éprouvé de la compensation proportionne l’émission de bancors aux souscriptions de primes et aux appels de marge sur les prix nominaux en monnaie nationale.

    La compensation est un mécanisme juridique d’émission monétaire. Elle limite l’émission monétaire par l’application effective et vérifiée du Droit. L’emission monétaire en bancor est économiquement contrainte par le prix en monnaie nationale des actifs réels échangés en compensation multinationale. La masse monétaire en bancor est logiquement indexée sur les crédits remboursables dans les monnaies cotées en bancor. Tout crédit non remboursable détruit de la monnaie en bancor ou dévalue la monnaie nationale sous-jacente.

    Le bancor est un paradigme économique inverse à celui qu’impose le SMI en dollar. Le droit détermine les lois de l’économie en monnaie. Les Etats de droit dirigent la finance et non l’inverse. Le régime d’échange économique par défaut est l’égalité des droits au lieu d’être le rapport de force financier.

    L’Union Européenne constituée sur une société multinationale de démocraties peut immédiatement se transformer en zone juridique de compensation. Il lui suffit de créer une chambre de compensation surveillée par la Cour Européenne de Justice ; de suspendre le pouvoir libératoire de l’euro dans la zone euro ; d’émettre des euros à partir de la nouvelle compensation ; et de coter toutes les dettes et monnaies de l’Europe et du monde en euro.

    L’euro devient le bancor. Le dollar redevient la monnaie des Etats-Unis utilisable selon les règles que les Etats-Unis formulent comme ils veulent. Et les Européens échangent avec le reste du monde uniquement par l’euro sans que leurs monnaies nationales aient pouvoir libératoire de fait hors de leurs juridictions nationales. A la place du dollar actuellement instrument international de ploutocratie, les Européens transforment leur monnaie commune en étalon de crédit international de démocratie. )

    1. Avec les taux qu’elle propose, ce n’est pas étonnant. Le tout, pour un risque un peu plus faible que la France. Un différentiel de 200 points de base n’est pas justifié. Il devrait normalement tourner autour de 80 ou 100…

  27. Petite annonce : pour cause de sur consommation site d’information économique recherche d’urgence peinture rouge et flèches qui descendent, la rupture de stock menace.

  28. On peut décerner des bons et mauvais points autant que on veut, regretter ceci ou cela, accuser tel ou tel, le constat est de toute façon établi depuis longtemps, il n’y pas d’Europe politique donc pas de politique européenne.
    Ensuite, la question est de savoir si une Europe politique est souhaitée par une majorité de peuples et dans chaque peuple par la majorité de citoyens.
    On nous assène depuis toujours que c’est le cas.
    Nous Français avons refusé en votant contre le traité de Lisbonne de croire au bobard de l’existence de l’Europe politique.
    Les Hollandais aussi ainsi que les Irlandais…
    Alors les Grecques, les Allemands, les Anglais, etc. les vingt sept, on imagine leur réponses aujourd’hui …

    En conclusion; peut-on alors construire ce qui ne l’a jamais été ?

    1. Estimé FL,

      « Occupons l’Europe ».

      1. Bien sûr on peut construire ce qui ne l’a jamai été.

      2. Le grand sous-courant aux Pays-Bas était la méfiance des électeurs vis-à-vis le gaspillage financier des politiciens et officiels en Europe ainsi que leurs grandes avantages et privilèges et leurs attitudes élitistes, créant et renforçant les monopoles et les oligopoles.

      Le peuple, en France, en Irlande, aux Pays-Bas, n’est pas fou et a senti parfaitement ce qui nous disait Paul Jorion à plusieurs reprises.

      Le manque de participation active des populations dans la préparation, dans la prise et dans l’évaluation (et son rétro-alimentation) des décisions budgétaires était une autre source de grande méfiance et d’irritation augmentante aux Pays-Bas.

      Enfin, la continue communication hautaine et élitiste des EuroCrats, comme le disents les Anglais, renforçait la répétition aux Pays-Bas des mots de la dame de fer, la très corrupte et perfide chimiste et colonialiste Anglaise, Margareth Thatcher adressés dans la direction de Bruxeles: « I want my money back ».

      Alors, les référendums dont vous parlez, ne sont qu’un point remarquable sur une ligne d’attaques infatiguables non-interrompue du coté des Etats Unis vers une Europe qui irait plus loin qu’une Europe de Marchands (re: Paul Jorion), avec deux agents: numéro 1, le Royaume Uni, le numéro deux sur la liste des investissements directs Américains en Europe, et immédiatement après, les Pays-Bas comme numéro 2, et attention s.v.p., depuis longtemps numéro 1 sur la liste des investissements directs Américains dans le MONDE entier.
      Alors: le Royaume Uni comme une main de fer, et les Pays-Bas comme le gant de laine autour de cette main, battant sur l’Europe « plus que marchande », essayant de la détruire.

      3. Cette ‘Europe de Marchands’ (gros ventres…), comme nous a enseigné M. Jorion, le père sage de Paul Jorion, bienque née sur les ruines de la guerre mondiale 1914 – 1945 qui a causée la mère de Paul Jorion de se refugier de Rotterdam vers la Belgique généreuse, a bien servi les intérêts des groupes priviligiés, mais n’a jamais PU atteindre un objectif qu’on ne l’a toujours nié.

      4. Malgré les grands résultats en termes de paix et élimination des frontières en Europe, et son rôle trop souvent oublié positif en Amérique Centrale et en Colombie, tous ces point positifs ont été et restent toujours trop peux et trop fragils.

      Il nous faut une Europe beaucoup plus à nous, il nous faut une Europe sociale, solidaire et égalitaire, durable et exemplaire bref, une Europe qui a besoin d’un traitement de choc démocratique et occupateur par nous tous.

      5. Un « Reveil des Européens pour Tout Le Monde » avec un clin d’oeil à Jacques Attali (« Le reveil des humiliés ».)

      6. Allons-y à Bruxelles, et commençons NOTRE Europe.

      Bien à vous tous!

      JL

      1. Johan Leestemaker,

        Vous répondez de la meilleur manière à ma question, je n’en espèrerais pas autant.
        Tant il est vrai que le vendéen d’adoption que je suis, trouve dans le probable « flamand » que semblez être un vrai frère d’Europe.

  29. Controle des budgets

    L’Allemagne veut à toute force un contrôle à priori des budgets pour imposer des comptes équilibrés. Mais un budget, ce ne sont pas que des dépenses de fonctionnement et de prestations sociales lesquelles sont d’ailleurs parties du pacte social.

    Un budget c’est aussi des investissements. Là la discussion risque d’être tout autant très hard pour savoir qui fait quoi et qui investi dans quoi ? Un budget Fédéral serai celui qui réparti sur tout le territoire les moyens de production pour que tout le monde ait les chances de s’en sortir et de produire des richesses à répartir. Le congrès de al CDU a bien trop mis l’accent sur la rigoureuse rigueur et pratiquement pas sur l’animation économique de la zone Euro. Est-ce la parti concédée au SPD et aux Verts en Allemagne ??

  30. Bien à vous tous,

    Puis je vous recommander de lire la déclaration ci-après citée à Washington du ministre des Finances du Brésil, M. Guido Mantega, né en Italie en 1949 à Genoa, travaillant étroitement avec le PDG do Banco Central do Brazil, Alexandre Tombini, fils de la grande ville de Porto Alegre, Rio Grande do Sul, lieu de naissance de « procesos participativos presupuestales ».

    http://www.fazenda.gov.br/portugues/institucional/guido_mantega.asp
    http://www.bcb.gov.br/pre/ImagensBC/Autoridades/Download/01_Tombini02POSP.JPG
    http://www.bancomundial.org/foros/valdir.htm

    Ces deux hommes, Mantega et Tombini, sont bien déterminés à éliminer au maximum la spéculation, renforcer l’inversion productrice, et contribuer généreusement au bien être international.

    S.v.p. lire avec attention ce que le ministre Mantega nous dit sur l’attitude des pouvoirs traditionnels (USA, DE, JP, FR, UK et autres) au sein du FMI…

    http://www.imf.org/External/AM/2011/imfc/statement/eng/bra.pdf

    Bien à vous tous!

    JL

  31. Mais à quoi va aboutir cette nouvelle alchimie, après tant de plans et de décisions bâclés qui n’ont pas produit leurs effets ?

    A la mise en place progressivement d’un plus grand Dictat Sociétal. Tout ce qui se dit par devant n’est que de la com, et on entendra alors de moins en moins la voix du narcisse et de l’absinthe sur les places publiques.

  32. Le programme de la ‘Junte’ de Bruxelles.Bientôt suppression des partis politiques et ensuite la dictature carrément.Au secours fuyons.
    La Commission veut renforcer son contrôle sur les budgets nationaux.

    La Commission européenne a proposé mercredi de mettre en place de nouvelles procédures pour accentuer encore son contrôle sur les budgets nationaux, quelques semaines à peine après l’adoption de sanctions financières contre les pays s’écartant de la ligne commune. Elle veut que tous les gouvernements de la zone euro lui adressent dorénavant leurs projets de budget chaque année à la mi-octobre. Les budgets trop peu rigoureux seraient rejetés. Secouée depuis 2008 par une crise financière sans précédent depuis la guerre, l’Europe a déjà adopté un « semestre européen » de coordination budgétaire, puis un paquet législatif (« six-pack ») renforçant nettement les sanctions financières contre les pays déficitaires, endettés ou en déséquilibre courant. La Commission a fait savoir qu’elle n’hésiterait pas à se servir de ses nouvelles compétences. La Belgique, parmi d’autres, est menacée d’amendes à brève échéance.

    Mais ces réformes ne suffisent pas aux yeux de la Commission, qui veut renforcer encore sa surveillance. « Il faut compléter la démocratie des États nations par une démocratie de l’UE, sous peine de voir la démocratie passer sous le contrôle des marchés financiers », a affirmé son président, José Manuel Barroso.

    Concrètement, la Commission propose d’imposer à chaque État de lui remettre un projet de budget avant le 15 octobre. En cas de déviance importante avec les principes européens, elle pourrait demander au gouvernement de revoir sa copie. Dans d’autre cas, elle émettrait simplement une opinion, qu’elle pourrait même venir défendre devant les parlements nationaux. (JAV)

    http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/160528/budget-2012-rehn-repete-ses-menaces-de-sanctions-contre-la-belgique.html

    De quoi s’occupe ce individu non élu?Menaces, amendes, sanctions c’est ça leur Europe…

    http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/160527/le-debat-sur-les-euro-obligations-est-lance-malgre-l-opposition-de-berlin.html

  33. Crise: l’Allemagne peine à se financer, les lignes pourraient bouger.

    La crise de la dette a affecté une émission obligataire à dix ans de l’Allemagne, qui a rencontré mercredi une demande extrêmement faible. Dans le même temps, l’agence de notation Fitch prévient que la note française pourrait être remise en cause en cas d’aggravation de la crise. Face à la contagion, la chancelière allemande finira-t-elle par céder du terrain aux partisans d’une intervention de la BCE ?

    http://www.rtbf.be/info/monde/dossier/europe-itineraires-de-sortie-de-crise/detail_crise-l-allemagne-peine-a-se-financer-les-lignes-pourraient-bouger?id=7123783

  34. Commençons à nous entendre entre Européens, entre la cigale Sarkozy et la fourmi Merkel. L’intransigeance de Merkel est fondée par la mémoire de l’inflation de 1923 qui a laissé des traces génétiques dans la mémoire des Allemands et contre les visions irresponsables d’un Sarkozy qui veut se servir du FESF et de la BCE pour faire marcher la « Planche à Billets ».

    1. Pourrait-on expliquer à un profane en économie pourquoi il est irresponsable que la BCE batte monnaie ? Il me semble que dans le cadre de l’Europe, ce serait la solution la plus à-même de sortir l’europe de la crise et d’une dépendence maladive aux « marchés » ?

    1. A ne pas rater;
      Olivier Berruyer, toujours excellent,
      remet Bouton à sa place avec un talent jubilatoire.

    2. Oh que c’est bon !!

      Suggestion : ce blog pourrait-il édicter un prix mensuel de la plus belle ânerie politico-financière ? Sûr que Daniel Bouton aurait le « con d’or » ce mois-ci !

      1. Bonne suggestion.
        Le prix Lagarde décerné par le Blog Jorion.
        Tous les premiers et deuxième jours du mois,
        Alexandre ouvre un billet où on propose des citations du futur lauréat pour le mois précédent,
        et un jury facétieux choisi par Paul vote vite fait.
        Puis communication à la presse…

      2. le « con d’or »

        no pasara ! ce serait lui faire trop d’honneur !

        Mais où est donc Anasthasie

        – qui frappe régulièrement pour des billevesées ?

        D.B. : pompeux (ou grandiose) abruti , non ? =) tiens, une idée : si on mettait un failli ex-prétendu-grand banquier en gage « chez ma tante » : voilà qui serait une belle et bonne leçon pour les jeunes générations ! =) on lui promet que dans 90 ans, on viendra récupérer sa momie ! Alors là, qui sera en capacité de prendre la vénérable relique à ce moment là ? [ Iguana demandée en ligne ] =) l’Empire du Milieu, peut-être ? Allez,la momie-DB à la Cité Interdite …
        ou bien un trafic de reliques ( les bouddhistes aussi sont forts sur le coup !), avec un pari sur la fluctuation du prix, en nu position ! Ah, la belle fin pour cet individu, non !

        Ma doué, Surcouf, Dugay-Trouin, ô mannes inestimables, réveillez votre courroux ! Chassez les imposteurs !

      1. Si c’est vrai, c’est une très prudente décision que prennent les russes.
        Vous mettez en avant le « budget social ». Mais la quasi totalité du développement économique de la Russie, et donc le niveau de vie des russes, repose de manière quasi exclusive sur le contrôle de l’extraction et des flux de matières premières.

        Le lobby milataro-industriel US n’aura bientôt plus rien à perdre. Déjà que quand tout allait bien il se permettait des opérations de destabilisation, voire d’agression, constantes et inqualifiables à l’encontre de la Russie (guerre psychologique par la multiplication du nombre d’associations et d’ONGs sur le sol russe, stratégie méticuleuse d’encerclement dans une optique d’attaque nucléaire, l’air de pas y toucher, le tout toujours censuré dans la presse occidentale), on n’ose imaginer les débordements possibles quand ils seront dos au mur.

        Les USA redéploientlleur « diplomatie » en Asie du Sud-Est: les russes ont raison de poser tout de suite des limites, le temps que les chinois soient assez fort demain pour les virer de la mer de Chine.
        Et puis surtout il y a la lutte pour l’Arctique. Les USA ne digérent pas que de telles richesses puissent leur échapper (ce qui constitue également une source de tension très sérieuse avec le Canada – en plus de la question de l’eau-, et qui justifie des manigances diverses et variées avec la Suède et la Norvège, manigances dont l’union européenne semble exclue…).
        Sans parler de la Syrie, de l’Iran… et du jeu des alliances.

        Quoiqu’il en soit, cette opération de com, pilotée par le Lobby, intervient fort à propos au moment où l’échec des négociations sur le financement de la dette US implique des coupes budgétaires sérieuses dans le budget du Pentagone (pas tant que ça en fait).
        Le Lobby défend son steack, soutenu par la Chamber of Commerce, comme d’habitude.

    1. « Capitalistes répugnants », tiens ça rime richement avec Épargnants et Gnangnans.
      Répugnants zépargnants gnangnans.

  35. « BNP Paribas Fortis veut faire porter les économies sur les contribuables » .

    Le syndicat libéral entend dénoncer « une démarche de BNP Paribas Fortis visant à faire porter les économies de fonctionnement, que voudrait réaliser une banque en pleine santé financière, sur l’ensemble des contribuables »

    http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/701977/bnp-paribas-fortis-veut-faire-porter-les-economies-sur-les-contribuables.html

    Dexia: des « lacunes » dans la supervision centralisée des risques.

    « Le conseil d’administration recevait les informations du management. Il ne voyait que des chiffres globaux », a expliqué M. Narmon, entendu durant près de trois heures par les députés sur l’ambitieuse politique d’expansion du groupe entamée dès 2000.

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/701970/dexia-des-lacunes-dans-la-supervision-centralisee-des-risques.html

  36. Cassandre avait le dont de voir l’avenir, mais ayant repoussé Apollon, celui-ci la condamna à ne jamais être entendue.
    Monsieur Paul travaillait pour les grands banquiers, il refusa de se gaver avec eux, alors ces derniers le condamnèrent à ne jamais être entendu, malgré toute la connaissance que Monsieur Paul avait du système financier…..

  37. Qui acheterait des euro-obligations, ne sachant s’il s’agit de dette Grecque, Irlandaise ou Allemande?
    La confiance en la zone Euro s’est envolee, meme en monetisant, les capitaux continueraient de fuir aux USA, creant de l’inflation en Europe.
    Le diktat de l’Allemagne et l’Europe fiscale, ajoutons-y une Europe de la balance des echanges. Introduisons un index qui punit ceux qui consomment trop et ne produisent pas assez mais aussi ceux qui produisent trop et consomment peu (c’est pour vous Mme Merkel).
    Remplacons l’Euro par cet index et retournons a nos monnaies nationales, empruntees a nos banques centrales sans interets.
    Restructurer la dette et nationaliser les banques en faillite est inevitable dans cet optique.
    Et au diable le Dollar, les agences de notation et la pression des « investisseurs ».

    1. J’ajouterai que dans un second temps, les ressources n’etants pas intarrissables, cet index servirait d’echange de matiere premiere, eliminant le besoin d’argent qui pourrait simplement servir pour le commerce interieur.
      La reussite personelle serait toujours d’actualite, seulement le capital amasse ne serait plus productif de part lui meme.

    2. @beaufou

      Et au diable le Dollar, les agences de notation et la pression des « investisseurs ».

      Vous savez ce qui est formidable avec vous, c’est qu’à force de vous entendre vous plaindre à longueur de commentaires de l’Europe, on finirait par croire que dans le monde d’avant la monnaie unique européenne il n’y avait point d’actionnaires, point d’investisseurs, point de capitalistes. Mais au fait, petite question : comment les europhobes expliquent-ils les indignés de Wall Street ? Après tout, les américains ont gardés leur monnaie nationale, isn’t it ?

      1. Les indignés de Wall Street ?
        Les memes que ceux d’Europe, celle fabriquee pour le gain de certains au depend des autres.
        Et ne comparez pas le Dollar a l’Euro, c’est une monnaie de reserve.

      2. Beaucoup,

        Et ne comparez pas le Dollar a l’Euro, c’est une monnaie de reserve.

        Sauf que l’Euro est la seule autre monnaie de réserve face au dollar -grosso-modo un quart des 5000 milliards de $ de reserves en devises contre 60% pour le $; le reste, Yen, Livre Franc suisse, c’est peanuts. Et ces 25%, c’est plus que les réserves mondiales en Mark et FF d’avant l’euro.

      3. @beaufou

        Justement. Même avec une monnaie de réserve et une Fed qui imprime, les Etats-Unis sont dans la mouise. Les britanniques et leur monnaie même pas de réserve celle-ci naviguent à vue dans le fog le plus épais depuis 2008. Je ne vous parle même pas du Japon. Quant aux émergents, pays plein de monnaies nationales comme vous les aimant tant, ils ne vont plus tarder à connaître les joies de la récession mondiale. Bref, ça va mal partout. Mais que la crise soit mondiale, vous n’en avez rien à faire. Que l’origine du merdier se trouve ailleurs qu’à Bruxelles, vous vous en foutez. Au fond vous, ce que vous voulez, c’est juste pouvoir être plus malin que tout le monde avec votre petite monnaie bien à vous !

  38. Il serait aussi intéressant de parler de la situation en Chine.
    J’ai discuté tout à l’heure avec ma femme qui est là bas: elle me dit que ça commence sérieusement à se tendre. Les gens en ont assez: le scandale des faillites frauduleuses de Wenzhou a fait beaucoup de mal, tout comme le constat de l’étendu des désastres écologiques, sanitaires et industriels.

    J’étais là bas il y a quelques semaines: j’ai vu de mes yeux l’étendu de la bulle immobilière chinoise. A Chengdu, la capitale du Sichuan, qui connait d’ailleurs actuellement une vague de délocalisation provenant des régions cotières de la Chine, vous pouvez voir à l’ouest de la ville de nouveaux quartiers, née en deux ans, directement sous l’effet du plan de relance chinois.

    Ce sont des tours et des tours d’habitations de deux cent mètres de haut qui s’alignent les unes à côté des autres jusqu’à l’horizon, encadré par des autoroutes 4×4 voies vides…

    Les habitants en sont des jeunes gens endettés sur 30 à 40 ans sous l’effet d’une pression sociale et d’un matracage publicitaire omniprésent. Il faut avoir conscience qu’il est quasiment impossible à un jeune homme chinois de la classe moyenne d’épouser une jeune femme sans être propriétaire d’un appartement.
    Et donc la bulle immobilière s’est emballée, activé par une politique désespérée de crédit zéro lancé par le gouvernement après le creux de croissance de 2008. Le PCC devant l’ampleur de la bulle a d’abord tenté de restreindre le crédit, mais peine perdu! Les entreprises et les particuliers ayant des liquidités ont alors organisé un shadow banking system, avec des
    taux usuriels, sur lequel le gouvernement et la banque centrale n’a que peu de prise!

    Face à cette situation critique et à la colère sociale, qui explose régulièrement comme le montre les grandes grèves durement réprimées de Shanghai par exemple, le gouvernement a fait octroyer d’importantes hausses de salaires pour les travailleurs les plus pauvres: l’inflation des prix est ainsi monumentale sur les produits de première nécéssité, comme l’alimentation et les vétements: j’ai constaté un doublement des prix en deux ans sur ces deux catégories de produits!

    Par ailleurs, les fonctionnaires et les salariés de la classe moyenne n’ont pas eu d’augmentation de salaires durant cette période. Clairement, le PCC semble vouloir les sacrifier et désamorcer la bombe financière par l’inflation, en essayant d’acheter la paix des catégories populaires.

    Ah j’oubliais! Au milieu du quartier dont je vous parlez à Chengdu, on peut voir de grandes bannières blanche de 20 metres de long et large de 5 à 6 metres, accrochées au milieu des tours et qui flotte au vent. Elles sont convertes d’idéogrammes écrits en noir.
    J’ai demandé une traduction à ma femme: Ce sont des slogans anti corruption m’a-t-elle dit, mais ce ne sont pas ceux du PCC: ce n’est pas ni leur style littéraire, ni la présentation habituelle de ce genre de chose…

    Il faut donc voir que si nous tombons, nous européens, la situation deviendra alors rapidement explosive en Chine, et si ce dernier pays chute, alors là, on peut craindre le pire…

    1. Pas de sushi, ce sera le pire :
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/11/23/chine-l-activite-manufacturiere-ralentit-craintes-sur-la-croissance-mondiale_1607843_3234.html

      ‘fin, ça fait 3 ans qu’on en discute tranquille sur le blog.
      Le système de concentration de richesse est FAIT pour se casser la figure.

      L’autre sushi est que la propagande des oligarques chinois qui a été depuis des années de dire qu’il fallait bosser comme des fous pour « vivre comme les Occidentaux » va rattraper les oligarques.
      Dis à ta femme de se tirer de là, Blob.

      Ouais, notes, les banderoles anti-corruption ne pourraient pas être sarkosiennes. Ca se saurait.

      1. T’inquiete yvan, elle s’est tirée puisqu’elle vit en France… Mais bon, elle a ses parents là bas. Du coup, maintenant, ils scrutent les taux des obligations françaises à 10 ans: dès qu’ils arriveront à 6%, leur compte en euros risque de passer un mauvais quart d’heures…

        Sinon, pour l’étude de HSBC, ce sont quand même des sacrés gignolos pour croire la propagande du PCC des taux de croissances de 13%, à moins que cela soit comme dans la novlangue du PCC: quand on écrit noir, il faut penser blanc…

        Quand aux bannières, je me dis que ceux qui les accrochent sont parmi les mecs les plus couillus du monde.

    2. Même si je ne prend pas pour généralité un aperçu par une personne, je vous remercie vivement pour cet éclairage de l’intérieur qui met en relief certaines informations que l’on peut avoir partiellement ici.

      1. >Wilmotte Karim

        Oui, mais pensez plutot au scénario suivant: l’europe trébuche, ce qui se traduit par une recession et parallèlement les USA bascule à nouveau en récession. Pas très fort, mais suffisament pour qu’en contrecoup le Japon bascule…

        Et là, le chaos s’installerait en Chine. A ce moment là, ce ne serait plus une simple récession qui toucherait le monde, dont on pourrait se tirer en attendant, mais une vraie dépression: les investissements faits dans le monde entier en Chine, qui étaient faussement présentée comme le pôle-de-croissance-en-derniers-recours s’avèreraient de la poudre au yeux et devraient être remboursés par tous les moyens. D’où alors une guerre commerciale de tous contre tous et ce qui s’en suivrait ne pourrait être que tragique…
        J’ai l’impression qu’on ne mesure pas le fait que la Chine est devenue la pierre de d’angle du capitalisme mondial: si ce pays bascule, c’est réellement un raz de marée qui balayerait le monde et qui ferait tomber le peu qui reste en l’état chez nous.

        C’est pour cela que je suis a priori contre une participation chinoise dans le FESF: non pas par nationalisme (même si les questions politiques et géopolitiques doivent être évoquées aussi) mais bien parce que ce pays est totalement opaque à la plupart des décideurs occidentaux, ( et même aux chinois eux mêmes…): ce serait lier du chaos à du chaos. Autant dire qu’on ne stabiliserait pas grand chose par ce moyen, et qu’on ajouterait encore plus d’indécision et d’obscurité à nos prises de décision.Or ce dont nous avons besoin à moyen terme, du fait de la crise écologique, c’est de prendre des décisions dont certaines seront radicales et qui doivent être accepter et comprises par nos populations: aller vers plus d’obscurités, c’est aller vers plus de chaos et donc rendre de fait impossible l’application de ces décisions, même par des moyens autoritaires. Le modèle chinois qui hantent les rèves humides de nos dirigeants n’est tout simplement pas applicable.

  39. Mercredi 23 novembre 2011 :

    Maintenant, ce n’est plus seulement la périphérie de la zone euro qui est touchée par l’explosion des taux d’intérêt.
    Maintenant, le cœur de la zone euro lui-même est touché : le cœur de la zone euro voit ses taux d’intérêt devenir exorbitants.
    Les investisseurs internationaux n’ont plus confiance dans six Etats européens.
    Pour six Etats européens, les taux des obligations à 10 ans sont au-dessus de 5 %.

    Belgique : 5,483 %.
    Espagne : 6,646 %.
    Italie : 6,969 %
    Irlande : 8,207 %.
    Portugal : 11,313 %.
    Grèce : 29,041 %.
    Aujourd’hui, il n’y a plus que trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro.

    Qui sont les trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro ?

    1- Dieu.
    2- Le petit papa Noël.
    3- Chuck Norris.

    http://www.chucknorrisfacts.fr/index.php?p=parcourir&tri=top&PHPSESSID=ee239d05568fdf808501c20f016f45d7

    1. bon bah ça va si il y’a le petit papa Noël on est sauvé, Noël est pour bientôt, faut juste tenir jusque la.

    2. « Qui sont les trois personnes qui peuvent empêcher l’explosion de la zone euro ?

      1- Dieu.
      2- Le petit papa Noël.
      3- Chuck Norris. »

      Quel âge avez-vous BA ?

    3. Non, BA.
      Mac Giver. Car dans Giver, il y a give. Qui veut dire « donner son fric aux banques suisses » en anglais.
      T’inquiètes, j’ai toujours la solution, je giver tout le temps.

  40. Des grands groupes qui refusent constamment de reconnaître leur propre responsabilité, ce sont vos primes, vos larmes, vos deuils, vos privations, vos sacrifices, c’est la confiance qui s’en va.

    Sinon j’aimerais bien investir en bourse mais en ce moment je sais pas, c’est dans l’air.

    1. Difficile de porter généreusement secours envers quelqu’un ou une médecine qui ne voulait pas trop se montrer généreuse dans le secours, une locomotive qui tousse et peine de plus en plus à convaincre les premiers gogos.

  41. Vous dites

    Il est totalement fait l’impasse

    et plus loin

    mais il n’est pas question d’y souscrire

    .
    Je n’aime pas trop ce genre de phrases avec des « il » pas clairs que le lecteur doit interpréter. Alors je pense savoir de quel « il » il s’agit mais tout de même, je préférerai une formulation plus précise du style

    la commission européenne

    ou

    les allemands

    etc.
    Les « il » et les « on » sont à proscrire en général dans un document. De même l’ironie suppose un contexte commun que tout le monde ne possède pas.
    J’aimerai pouvoir distinguer facilement ce vous pensez de ce que les autres pensent ou font.
    Merci.

    1. « Les « il » et les « on » sont à proscrire en général dans un document. De même l’ironie suppose un contexte commun que tout le monde ne possède pas.
      J’aimerai pouvoir distinguer facilement ce vous pensez de ce que les autres pensent ou font.
      Merci. »
      ———-
      Ca protège un peu celui qui s’expose à la possible vindicte facilement en germe dans un lectorat aussi conséquent.

      Il est plus difficile de faire feu sur une cible un peu incertaine.

      Longue vie à François Leclerc.

      Delphin

  42. Comme dans tant d’autres domaines, surtout lorsqu’il s’agit de questions financières, il est nécessaire de sortir des cadres de pensée établis.

    Je vous le fais pas dire, souvent les gens en Amérique ou en Europe ont des périodes d’inactivités, ils se laissent trop aller à penser, réfléchir, mais ça veut pas dire dans les mêmes cadres bien établis que ça les bonifie pas.

    Sans changer de monde, nous aurions tant besoin d’avoir de meilleurs manageurs chinois. Ils paient bien là ?

  43. Très maigre viatique.

    Si je comprends le voyage vers l’enfer – ou le paradis, ou le purgatoire – se fera le ventre vide et très médiocrement oints…

    Dans les prescriptions de l’Église, à l’approche de la mort, il est conseillé au fidèle de recevoir le viatique au sein d’un ensemble de trois sacrements : successivement le sacrement de pénitence et de réconciliation, l’ onction des malades et l’eucharistie donnée en viatique.

    1. TRÈS MAIGRE VIATIQUE,

      On fait ce qu’on peut dans les premières places faut pas trop nourrir l’affamé.

      Pourquoi les décideurs qui vivent bien confortablement devraient-ils changer d’école ?

      Pourquoi les premiers décideurs publics ou privés devraient-ils moins se faire cadeaux ?

      Pourquoi préfèrent-ils tous se lécher le cul entre eux et mes autres pains de propositions ?

      Pourquoi les premiers grippe-sous de la terre ne donnent plus guère que de la cendre ?

      Pourquoi celle qui aurait connu l’envers serait-elle de meilleure conseil envers autrui ?

      Pourquoi celui qui ne renie pas l’éthique n’est pas mieux payé dans son témoignage ?

      Pourquoi mon Dieu à Noël les portes ne sont pas plus ouvertes chez les décideurs ?

      Pourquoi ne ressemblez-vous pas à tous ceux qu’ils préfèrent promouvoir chez eux ?

      Pourquoi l’exemple de leur vie passera toujours bien avant votre amateurisme ?

      A la diette des premiers décideurs les gens sont souvent mieux traités et piqués !

      Pourquoi les premiers décideurs préfèrent-ils tous se soutenir avec déshonneur ?

      Ils vous en reprocheraient même de ne pas porter chanel 5 a l’approche de la mort !

      Ils auront peut-être réussis à fouetter la veuve mais ça ne leur portera pas chance !

      Quand bien même il y aurait plus grand désappointement ils vous reprocheraient cela !

      Alors le prophète dit lamentations à vous premiers décideurs sans foi ni loi du monde !

      Parole du pauvre il y a longtemps qu’ils auraient du faire lamentations dans le silice !

      Car même s’ils ne veulent plus guère ralentir le grand ravin ne s’en rapproche pas moins !

      Pourquoi tant de primes d’iniquités dans les grands groupes et si peu pour la veuve en peine ?

  44. Front syndical des 17 pays de la zone € face aux créanciers:
    aucun pays ne remboursera + que 50 % de ses dettes
    aucun pays n’empruntera à + de 3%
    la BCE rachète TOUT ce qui dépasse ces limites.
    (dans le contexte: il faut sortir du cadre pour résoudre le problème des dettes publiques)
    Ils font quoi, les marchés, face à cette détermination?

    1. « Front syndical des 17 pays de la zone € »

      Tout en prétendant « faire converger » la fiscalité, la flexibilité de l’emploi, les retraites et sans le dire explicitement les salaires entre les pays de la zone, l’existence de ces 17 pays a permis et continuera peut-être à permettre de jouer sur les divisions (de même que les intérêts des chômeurs, des CDD et des CDI ou des fonctionnaires et du privé ne sont pas réellement opposés mais que la méthode diviser pour régner fonctionne bien.) De (rares) tentatives de luttes communes contre les délocalisations ont eu lieu, sans vrais résultats.

      D’un autre côté une grève européenne, quelques millions d’européens dans les rues de Bruxelles ou toute autre forme d’action suffisamment massive ça aurait probablement un certain effet !

      Ça revient plus ou moins à supposer que, les états s’étant révélés incompétents, les choses deviendraient plus claires si elles se passaient directement entre « Bruxelles renforcé » et les gens concernés : trop tôt pour en juger ?

  45. Le bond Allemand 10 ans prend un incroyable + 12%.
    Voilà qui va peut être les aider à assouplir leurs positions.

  46. Le racket organisé de la dette publique
    par Olivier Chantry
    http://www.cadtm.org/Mythes-et-fonctionnement-des

    Conclusion

    Nous devons penser de manière urgente au démantèlement de la finance privée, des marchés et des oligopoles… qui seraient remplacés par des organismes démocratiques locaux articulés régionalement et mondialement. Il est grand temps d’avancer vers la récupération citoyenne des débats et des décisions politiques comme par exemple la valeur et l’accès aux aliments… l’allocation des moyens de production… Ces débats et décisions si importants ne doivent pas rester confiés à l’utopie capitaliste du marché et ses oligopoles privés bien réels…

  47. Aucun mot sur la crise dans le journal de 20h sur TF1, a la place des sujets sur tout et n’importe quoi, c’est juste hallucinant dans le contexte actuel ! Dormez brave gens même si tout s’effondre autour de vous…. si ce n’est pas une preuve en plus que les médias sont à la botte des politiques !

  48. Pour les Visiteurs du Mercredi (soir)…

    Le Monde livre des extraits d’un chat intéressant avec Bertrand Badie, analysant les mutations de l’ordre économique et politique, et celles, nécessaires, de la démocratie. (ICI).

    Extrait : Il faut laisser aux acteurs sociaux la possibilité de s’exprimer directement sur les scènes mondiales, les Etats étant nécessairement amenés à perdre leur monopole diplomatique. Il faut envisager les moyens de faire renaître le débat public, étouffé par la pensée unique, la montée de cette vision technique et experte qui systématiquement brise tout échange libre entre citoyens.
    Au lieu de décourager au nom de l’expertise les citoyens de s’exprimer sur le nucléaire, sur l’emploi, sur l’évolution de l’éducation, sur les questions d’environnement, on gagnerait à relancer ce débat.
    Après tout, n’oublions pas que la démocratie est née de l’invention de ce débat public (…) Elle est menacée aujourd’hui par cette obsession technique et par ce découragement porté à tout débat public, y compris par les partis eux-mêmes.

    1. Le fait de pouvoir stocker ses livres dans une bibliothèque qu ils aient été achetés ou loués ou écrits par soi même ou servant a ranger ses photos (livres d’ images) est différent du fait que des heritiers d’ auteurs aient des droits (discutables a long terme ?) sur le contenu de certains de ces livres. Si on met en place une taxe sur toutes les bibliotheques pour ce motif, on taxe le fait d’ avoir besoin de culture, comme on taxe le fait de respirer ( emettre du Co2 ), seul le pretexte change.

      Ci apres un exemple d’ utilisation d’ un jargon technico legal pour noyer un gros poisson : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/11/23/l-exception-pour-copie-privee-bientot-inapplicable_1608212_651865.html

      La traduction en langage humain par un commentateur de ce que les politiques sont en train de faire à ceux qu’ ils devraient défendre.

       » Cette histoire de rémunération des ayants-droit automatiquement pour la vente de matériel est la raison #1 pourquoi on vend si peu de CD et DVD vierges en France. Ailleurs en Europe ils sont littéralement 10x moins cher. Il est de ce fait *illégal* de s’approvisionner en supports vierges ailleurs en Europe, ce qui contredit le principe de libre circulation des biens et des personnes dans l’EU. Il est temps de mettre fin à ce dispositif abusif. »

      Mais qui défendent t’ ils ?
      Il faudra les juger un jour .

      1. L’exemple le plus éclairant est constitué par les premiers dessins animés de Walt Disney, basés sur le « pillage éhonté » ( 😉 ) du folklore traditionnel européen (contes de Grimm qui lui même, etc) mais dont les droits sont préservés par l’allongement répété de la durée des droits d’auteur grâce à un lobbying aussi coûteux que rentable. Le Congrès US décide, les autres s’alignent.

        Les traditions orales sont basée sur …la diffusion publique de copies privées !

  49. @VV!!

    Ces gens ne sont pas seulement courageux, mais nous donnent troix leçons à la fois:

    1. La démocratie représentative nécessite le scepticisme permanent. Pour citer des mots Francais que j’ai toujours admiré: « La confiance n’exclut pas le contrôle. »

    Puisque… être au ou dans le pouvoir politique corrompe, toujours et sans exception.

    2. La démocratie du scepticisme nécessite une entrée permanente et dominante dans tous les couloirs du pouvoir, surtour et peut être avant tout dans les structures de violence monopolisée par l’état comme l’armée et la police, et il faut ajouter dans nos jours les entreprises privées utilisant des moyens de violence.

    Cela c’est la grande leçon après les dictatures militaires en Amérique Latine appliquant l’Ecole de Chicago et le Washington Consensus.. (Chile, Amérique Centrale, Pérou, Brésil, Argentine entre autres).

    (En outre et aussi je suis très interessé de mener des discussions avec Raoul Castro et Hugo Chavez pour les proposer la liberté d’organisation démocratique de leurs militaires et policiers, si ou non en service obligatoire, et pour ne pas les choquer trop, commençant par le modèle Suédois des systèmes d’ombudsman élu(e) ou choisi(e) démocratiquement et librement. Ne pas oubliant nos ami(e)s en Russie, en Chine, en Indonésie, en Afrique et tous les autres états-nations ‘guidés’ par des macho-paternalistes en uniforme ou militarisés).

    3. La nécessité urgente d’appliquer d’innovations de niveaux et de systèmes de démocratie, qui n’ont rien à voir avec des partis politiques ou avec la démocratie représentative, comme la démocratie participative aux décisions budgettaires en Amérique Latine, ou les grands systèmes démocratiques d’Ombudsman en Scandinavie, et, trop souvent négligés, les systèmes coopératifs des CONSOMMATEURS, ayant passés par les maladies d’enfance des années 1900-2000 (les modèles fragils style Robert Owen versus les modèles robustes de la Scandinavie, l’Allemagne et la Suisse).

    Bref: comme le dit « RV » sur notre BLOG: démocratie, démocratie, démocratie, et plus, je dirai.

    Il nous faut trouver une belle Place Européenne pour notre mouvement d’Occupation d’Europe.

    😉

    Des candidates inspiratrices?

    Bien à vous tous!

    JL

  50. Dépenses de l’ Union européenne : une subvention de 411 000 euros a été accordée par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) en février 2009, à une entreprise hongroise, pour la construction d’un centre de fitness pour chiens dans le village de Dregelypalank, au nord de la Hongrie.

    Objectif : «améliorer la qualité de vie et le niveau de vie des chiens» par l’hydrothérapie.

    Parmi les accessoires, le « Diamant Vibrogym », un appareil vibrant comportant 65 000 cristaux Swarovski insérés à la main, qui a coûté plus de 50 000 € ! (The Independent, 14-11-2010).

    La société bénéficiaire de la subvention a construit des bâtiments, qui sont restés vides et sont aujourd’hui envahis par la végétation… Les gens du cru n’ont jamais vu un seul employé de l’entreprise dans les parages.

    http://www.observatoiredessubventions.com/2011/union-europeenne-une-subvention-de-411-000-euros-pour-un-centre-de-fitness-pour-chiens/

    1. Franchement à ce niveau, l’escroquerie tient du génie. C’est beau…

      Je lance un concours: celui qui, avec le projet le plus pitoyable, réussit à obtenir quand même des subventions.
      Qui est partant?

      1. C’ est pas mal comme gros niquage (ou niquation ? ), mais un pouah’ Al Gore, un tantinet Hard (ils ne se sont pas fatigué pour les décors )
        Celui là est complètement bien aussi :
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=31249#comment-261228
        Mais je trouve le style beaucoup plus rafiné, les décors des assemblées sont très chouette, et la scène du vote, tout en finesse…mais après, pour les scènes d’ extérieur avec les cocus que nous sommes qui avons fait confiance à ces gens là pour nous représenter , c’ est interdit aux moins de 18 ans.

    2. Bravo Dissy, passionnant… et je vois que les sites populistes des Contribuables Associés, émanations de la Droite Populaire ne vous retournent pas l’estomac. C’est bien… Faites feu de tout bois, tout est bon contre les eurocrates, hein ?
      Un échantillon de leur militance citoyenne à travers les pétitions qu’ils ont lancées :

      Stop au scandale des fraudes sociales
      Halte au scandale de la taxation sur les plus-values immobilières
      Le Sénat doit reverser sa cagnotte au budget de l’Etat
      Il faut diminuer le nombre d’élus en France (Pétition à adresser au parti de votre choix)
      Pétition nationale à l’attention du Ministre chargé de la Fonction Publique Plus un sou d’argent public pour les Syndicats qui prennent la France en otage
      Pétition pour la suppression des régimes spéciaux des retraites adressée à Nicolas Sarkozy
      Transparence des frais de mandat des députés et sénateurs

      Plus évidemment leurs « campagnes de fidélisation » du genre « Stop à l’immigration »…
      Et toujours sur leur page de présentation :

      Aujourd’hui les Contribuables associés c’est :
      146 000 membres ralliés à notre cause
      3,5 millions de messages de sensibilisation et mobilisation envoyés chaque année
      10 millions de pétitions signées en 16 ans
      577 députés côtés à l’Argus,
      De nombreux projets de lois déposés à l’Assemblée nationale:
      sur les droits de succession, le service garanti, la suppression du statut de fonctionnaire pour les nouveaux embauchés ou encore la suppression de l’ISF… Les comptes de Contribuables Associés

      Leurs comptes…
      http://www.contribuables.org/qui-sommes-nous-001/ca-qui-sommes-nous/comptes/

  51. Je me demande bien où est passé Optimiste ? J’aimerais bien avoir son avis sur la situation actuelle, les bourses sont en train de monter et la crise est en train de se résorber comme il nous l’avait si bien annoncé non ?

  52. Elementaire mon cher Whatson : Que se passe-t-il ? Il se passe que tout fout le camp,ce ne sera plus comme avant.Sauf que avant c’était bien,mais ça peut être encore mieux !Donc ils préparent l’après-clash.L’après-clash doit se préparer au niveau national et européen et international(au niveau mititaire, comprenons-nous bien… )Combine de temps faut-il pour organiser la contre-révolution ?6 mois ? 1 an ? 2 ans ?C’est ça le problême de la démocratie,c’est le TEMPS !!!!
    Le temps qu’il faut en fait pour penser…à régler les « problêmes » pour tout le monde.Et en l’occurence,le Monde on s’en fout,c’est juste le profit que l’on veut sur le dos de tout le monde…
    Il n’y a rien à attendre de gens qui ne veulent que du PROFIT quitte à faire une guerre ( des guerres ) etc…
    Si jamais des gens de la france d’en-haut,sachez que le peuple ne veut pas la guerre,mais il se défendera si on l’attaque,c’est logique,non ?

  53. Oui, il faut dès maintenant envisager l’organisation de la résistance non-violente dans un contexte ultra-autoritaire. Inutile de palabrer sur la chute du système en cours, sa non-viabilité a déjà été totalement démontrée ici. Le recours à la dictature pour maintenir les pouvoirs en place a déjà été théorisé, réfléchi et mis en pratique ici et là. La seule raison pour laquelle ce type de régime n’est pas actuellement en place est que son coût économique est élevé et qu’une société représentée est plus productive qu’une masse d’esclaves.
    Lorsque les partis, les associations, les regroupements sur la voie publique et la libre expression seront suspendus et qu’une bonne partie d’entre nous seront internés, il sera trop tard pour se demander quoi faire.
    Préparez-vous, organisez-vous.

    1. La recherche du « moins coûteux » n’est pas l’objectif de ceux qui vivent de la rente du capital. Au contraire, plus c’est coûteux (pour les payeurs débiteurs), mieux c’est pour eux. C’est pourquoi la restructuration, beaucoup moins coûteuse que la continuation du creusement des dettes, ne les charme guère…

  54. 3 mois maximum avant la fin de la zone euro selon le frérot de Sarko ( Olivier Sarkozy, le demi frère )


    L’argument du rendement peu attractif est peut être recevable… mais la réalité est peut être plus sombre: en cas de récession ou d’éclatement de la zone Euro (comme l’anticipe sous 3 mois Mr Olivier Sarkozy, le demi-frère du Président qui dirige une filiale de Carlyle), c’est l’Allemagne qui présente les plus forts risques de récession à l’horizon 2012/2013.

    1. filiale de Carlyle

      alors là, aucune crainte à avoir : la maison mère est pétrie d' »Humanisme » ! le renseignement fourni est gratuit et désintéressé.
      sinon, ce serait de la théorie du complot ! non, c’est vilain ! des gens qui ont un regard si « équilibré » sur le Monde ! j’ose le dire : de « purs bienfaiteurs de l’humanité dans son entier »,
      et vers les quatre points cardinaux .

  55. En résumé,

    Le nouveau président espagnol semble préparer l’opinion à des révélations sur le niveau exact des déficits, voire de la dette souveraine;

    L’Irlande demande une ch’tite ristourne sur sa dette;

    L’Italie ne pipe mot, ce qui n’est pas plus rassurant (évaluation en cours, comme en Espagne?);

    La Grèce attend de voir combien elle peut encore gratter avant de tirer un bras d’honneur aux créanciers, qui hésitent franchement à remettre au pot (c’est vraiment je te tiens, tu me tiens…);

    En Allemagne, ma lecture du déroulement de l’adjudication d’hier, couplée avec des déclarations de plusiseurs responsables (Ifo, Bundesbank,…) est un coup monté (la totalité de l’émission aurait pu être souscrite en accordant quelques bp de plus) pour mettre la pression sur les dirigeants allemands en leur montrant ce qui peut arriver s’ils mollissent sur la défense de l’euro fort. En tout cas le message est clair, si les Bunds sont boudés, alors les Eurobonds le seront plus encore et il faut arrêter de s’accrocher à cette nouvelle Lune. De ce point de vue, les commentaires sur le thème « Ca y est les allemands sont également touchés » peuvent sembler un brin gnangnan.

  56. Et pendant ce temps là, au large des côtes Syriennes… (référence sur le site Zero hedge)

    Aircraft Carrier CVN-77 Parks Next Door To Syria Just As US Urges Americans To Leave Country « Immediately ».

    En gros, l’idée exposée par Stratfor est celle d’une intervention arabo-turco-occidentale en Syrie, obligeant l’Iran à répliquer, donnat le prétexte aux interventions en Iran.

    Il manquait cette touche dramatique en ce moment. Comme disait Francis, c’est pas la fin de l’histoire, c’est juste le début d’une nouvelle.

    1. Ben alors, Strategix, soyez cohérent avec votre pseudo et dans votre discours. Que ne nous avez-vous alertés aussi lorsqu’au mois de février dernier, pour la première fois depuis la révolution islamique, les « nouvelles » autorités égyptiennes ont laissé entrer en Méditerranée deux navires militaires de la République Islamique iranienne par le canal de Suez ? Pas content, et pas sans réaction, le grand rival régional de la puissance perse, i.e. l’Arabie des Saoud…

  57. Pour parler des pauvres : médecin…..30 consults l’AM à 20 € , 10 le soir à 50€ , 20 consults à 30€ le matin…..et il estime celà normal………………………..!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    1. 30+10+20=80 patients / 24 H ???
      1 patient tous les 1/4 d’heures pendant 20 heures …. 4 heures pour dormir, se sustenter, gestion des excrétas …..
      Quelle stupide démonstration ….

  58. Ce matin à la radio un ministre belge : la situation dramatique de l’europe dans laquelle nous sommes………..etc…….
    Dramatique , oh que non , quel bonheur , que de voir toute cette gabegie d’états s’écrouler , qu’ils s’étouffent sans crédit , qu’ils en meurent de leurs crimes économiques.
    Enfin le monde sera débarassé des ces sangsues.
    Heureusement que les agences de notation peuvent dégrader les pays.
    Pas besoin de place tarir pour obtenir un écroulement de ces états ripoux.

  59. mais quel est ce virus qui dit qu’il faut toujours un directeur de la masse ? qui a réduit les hommes à une masse ? quelle pensée ? quel esprit ?
    on est à côté de la vie . qui est art . et don .
    on a laissé faire des entités monstrueuses , des abattages en série , des esclavages en grand nombre , des grand-messes noires , obscures, ténébreuses et anonymes , indifférenciées , nivelant et privant les talents . privant les talents de talent .

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