Billet invité
Plus que jamais règne une grande confusion ! À court terme, le déblocage des fonds destinés à empêcher que la Grèce fasse défaut reste en suspens. La bombe à retardement n’est toujours pas désamorcée. Le gouvernement grec affiche fébrilement la certitude que tout rentrera à temps dans l’ordre, mais la Troïka n’est toujours pas revenue à Athènes et son rapport, qui doit ou non permettre de débloquer l’argent, tarde d’autant.
Des rumeurs insistantes font état de la constitution en cours d’un front de sept pays (sur dix-sept) de la zone euro, emmenés par l’Allemagne, qui voudrait renégocier le plan de sauvetage de la Grèce, anticipant un rapport de la Troïka qui pourrait conclure qu’elle a besoin d’un financement plus élevé que prévu.
Les banques seraient sollicitées pour accroître leur participation financière et accepter une décote supplémentaire à celle de 21 % qui avait été négociée sous les auspices de l’Institute of International Finance, bien inférieure à celle du marché. Les établissements financiers, bien entendu, cherchent à y couper.
Les Français seraient particulièrement opposés à cette initiative, en raison de la forte exposition des banques françaises à la dette grecque. Une telle remise en question aurait comme inévitable conséquence d’imposer une recapitalisation des banques européennes – qui n’avance pas – et pourrait aboutir à ce qu’un défaut grec intervienne entre temps, vu les délais qui seraient nécessaires à conclure ce nouveau processus de négociation.
On apprenait entre temps que l’objectif – qui semblait loin – et qui consistait à réunir l’engagement des banques pour qu’une décote de 21 % soit appliqué à 90 % de la dette grecque faisant l’objet de la transaction était atteint. La menace d’une décote supplémentaire faisant sans doute son petit effet.
Aucun éclaircissement n’a par ailleurs été apporté aux projets de renforcement du FESF, qui pourrait être doté d’un important effet de levier multipliant ses possibilités financières, par un moyen qui reste à l’étude. L’objectif étant de disposer d’une force de frappe permettant de prévenir une extension de la crise à l’Espagne et à l’Italie, toujours plus menaçante, en ouvrant à leur attention des lignes de crédit qui les dispenseraient d’affronter le marché obligataire.
Deux émissions d’obligations à court terme de ces deux pays ont hier été sanctionnées par les marchés, qui y ont souscrit en imposant des taux fortement à la hausse. Un signe qui ne trompe pas quant à leur impatience, alors que les bourses s’enflamment tel un feu de paille, les investisseurs avisés engrangeant leur bénéfice et les commentateurs prenant des vessies pour des lanternes, anticipant de manière prématurée le règlement de la crise. Après avoir chuté, les valeurs financières rebondissent, dans l’espoir d’une recapitalisation orchestrée de leurs fonds propres qui ne vient pas.
Deux hypothèses sont possibles, si l’on scrute les déclarations allemandes afin de percer leurs intentions. Soit ils privilégient l’adoption des accords du 21 juillet par la majorité gouvernementale au Bundestag, pour ensuite y revenir et engager une nouvelle étape. Soit ils considèrent dès à présent inacceptables les dispositifs permettant d’augmenter les capacités du FESF, en raison de l’implication inévitable de la BCE et/ou d’eux-mêmes qui en résulterait. Le premier cas est politiquement scabreux, le second financièrement incertain. Car contenir un défaut grec serait dans ces conditions très hasardeux, imposant par exemple l’effort supplémentaire des banques dont les rumeurs font état et qui nécessite des prolongations risquant de tout faire sombrer.
Pour tout arranger, une polémique supplémentaire vient d’éclater, à propos de la concrétisation du gouvernement économique de la zone euro proposé par les Allemands et les Français, qui marginaliserait la Commission et sanctionnerait une gouvernance de celle-ci par les États… La Commission se rebelle, ajoutant à la cacophonie ambiante. Afin d’intéresser la partie, José Manuel Barroso fait entendre sa petite musique à propos des euro-obligations.
Enfin, La Tribune révèle aujourd’hui à sa « une » un « plan secret » mis au point par des consultants proches d’Angela Merkel. Il s’agirait d’un décalque appliqué à la Grèce de la structure de défaisance mise en place lors de la privatisation des entreprises est-allemandes. Le gouvernement grec y placerait ses actifs (ports, télécommunication, aéroports, immobilier) et recevrait en échange 125 milliards d’euros d’une structure montée sur la base du FESF – c’est leur valeur estimée – aux fins de rachat au FESF et à la BCE de ses obligations. Ce Kriegspiegel ramènerait la dette grecque à 80% de son PIB, induisant une baisse de ses taux obligataires estimée à 50%, et le tour serait joué avec quelques astuces complémentaires. C’est beau comme un camion et devrait être annoncé à Athènes, pour voir le résultat dans la rue !
La Grèce cantonne l’ensemble de ses actifs publics (banques, immobilier, téléphonie, ports…) dans une structure commune, sorte d’équivalent de la Treuhandanstalt créée en 1990 en Allemagne pour privatiser quelque 8.500 entreprises est-allemandes. Ces actifs sont évalués à 125 milliards d’euros, en fonction des valorisations déjà connues sur un certain nombre de biens figurant dans la liste de privatisations « officielle ». Cette structure est achetée par une institution européenne, financée par les États, dont le siège pourrait être situé au Luxembourg, proche de celui du Fonds européen de stabilisation financière. Cette structure est chargée de piloter la privatisation de ces actifs, avec une échéance fixée à 2025 pour déboucler les opérations.
Fin de citation.
L’expression la plus importante dans ce plan pipeau, c’est la suivante :
« Cette structure est achetée par une institution européenne, FINANCEE PAR LES ETATS, dont le siège pourrait être situé au Luxembourg »
En clair :
Ce sont les contribuables européens qui vont payer l’addition, à la fin.
Comme d’hab.
Quelle que soit la solution, ils paieront. Les gros contribuables paieront plus, au moins il le faudrait. C’est pour cela qu’il faut se battre.
Beau comme un camion, yeah !
Avec ce « plan secret » le problème de la dette grèque serait enfin résolu??? (hormis contestations sociales)
En gros. On y comprend plus rien. Tout le monde tirant à hue et à dia pour défendre son pré carré !
… pour défendre ses chances de réélection, pour rester au pouvoir et servir ses amis.
c’est quasi du crédit hypothécaire c’plan secret !
Complètement. Et rien ne prouve qu’il n’y aurait pas saisie pour non-remboursement. Une Grèce allemande en devenir… Notez, les Allemandes ne sont pas réputées pour être maigres.
Quoique. Avec un port déjà devenu chinois…
à yvan,
Tu brûles.
Les maîtres du monde, parmi lesquels figurent certainement ceux qui tiennent les rênes en Allemagne, en Chine, et ailleurs, envisagent de se partager les restes du festin.
La bonne question est :
Des restes, tu rêves, Marlowe.
Dans la logique du système de concentration que tu as SOUS les yeux, as-tu remarqué que la pauvreté progresse en France comme dans TOUS les pays…??
Il faut surtout les laisser aller le plus loin possible histoire que ce mouvement marque bien les esprits et serve de leçon pour l’avenir.
Le problème c’est que si l’état grec transfére toutes ces valeurs les 80 % du PIB de dette restante seront eux garanti par la seule possibilité de l’état grec a taxer ses citoyens. Bref pas sur que le taux diminue tant que celà.
« »La Commission (européenne) est le gouvernement économique de l’Union, pour cela nous n’avons assurément pas besoin de davantage d’institutions », a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg. »
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/barroso-rejette-l-idee-franco-allemande-de-gouvernement-de-la-zone-euro-28-09-2011-1629605.php
de l’autre coté, à l’eurogroup
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7KR34I20110927
« UE-Juncker pour un gouvernement économique étendu au social »
« »Cette notion (de gouvernement économique) doit avoir un champ d’application large allant des politiques financières, budgétaires, économiques, fiscales et autres, en n’oubliant pas les politiques sociales car, qui dit gouvernement, dit aussi politiques sociales« , a estimé le Premier ministre luxembourgeois devant le Parlement européen. »
ah bah, non, pas de l’autre coté : « »Je n’aimerais pas que les chefs d’Etat et de gouvernement dirigent les choses au point que l’Eurogroupe ne puisse plus faire son travail, parce que je sais que c’est un travail de plusieurs heures au quotidien », a-t-il dit. »
C’est la bataille conseil/commission!
le plan « secret » (eureca (sic!) : un secret avec un plan comm’!) : http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110928trib000652367/le-plan-secret-allemand-pour-sauver-la-grece-.html
petit détail : « « Notre plan de redressement poursuit un objectif clair: aider financièrement la Grèce à restructurer son bilan et à générer une croissance pérenne », explique Martin Wittig, CEO de Roland Berger.
Même si ce plan est « porté » par un groupe de consultants, il est très probable qu’il n’a pas été conçu en dehors de l’entourage d’Angela Merkel et des experts de la Troïka. Roland Berger est par ailleurs un bon connaisseur du sujet des privatisations puisque c’était déjà ce groupe qui était à la manœuvre dans la conduite des opérations de la Treuhand… » (cf : http://en.wikipedia.org/wiki/Roland_Berger )
Probabilité bizarre : la troïka, c’est UE, BCE et FMI (et eurogroup, j’ajouterais), ceux là même qui s’opposent à un gouvernement d’élus (le gouvernement économique de merkel/sarkozy en gros). Quitte à payer, l’allemagne aimerait donc acheter? (et se faire acheter son accord?)
Juste une impression : çà me rappelle le rastani : faire des affaires même, et surtout, quand çà coule…
Merci pour vos nouvelles mr Leclerc!
Paul Jorion de plus en plus cité, à la radio par exemple, une fois hier, et à l’instant par Hubert Huertas sur Fr. C (12h30), comme ayant « anticipé la crise ».
Même Ségolène s’en revendique !
C’est ce que j’ai cru entendre aussi dans l’énonciation des influences des candidats à la primaire socialiste:
Segolène Royal se revendiquerai du Jorionisme…
Savons-nous déjà quelle sera le lieu de notre place de la révolution française du XXIeme siècle ou cela reste-t-il à choisir ? Il ne faudra pas oublier de bloquer les casernes pour que l’on ne nous refasse pas le coup de « l’armée remet de force les ouvriers au travail » et de « l’état d’urgence », etc. Nous avions dis « pas de goulag pour les coupables qui nous amènent droit dans le mur », mais alors quelle justice au final ?
J’ai hâte que cela pète ! il y a longtemps que mon vase a débordé !
Si les zélites me laissent sauf pendant la révolution, je serais fier de narrer nos actes de résistance à nos mômes. Une pensée pour nos anciens qui ont résisté et une pour toutes celles et tous ceux qui sont le terrain dans le monde et qui luttent contre le capital.
Papillon
« C’est beau comme un camion ».
Etant donné l’aspect mesquin et le secret de l’affaire, je dirais plutôt « beau comme une camionnette bâchée » 🙂
pour ceux qui croient que le cac va bien,
cac 5ans 6168
cac3ans 4169
cac1ans 4167
cac6mois 4137
cac3mois4023
cac1mois 3295
cac 1semaine3055
Je vous laisse imaginer le graphique seulement au lieu de rejoindre avec des traits lineaire les differents
point de votre graphique,vous les rejoignez par des traits en dents de scie et ca donne ce que vous voyez certains jours(prises de benefices),mais le cac lui c’est sur continuera sur sa courbe depuis 5ans a descendre avec une accentuation bien marquee depuis 3 mois
Aujourdh’ui a la fermeture cac 2995 donc la chute libre continue, cqfd.ca sent le sapin !
il me semble que dans l’affaire de la Treuhandanstalt,il y a eu dans les années suivantes de multiples affaires d’escroqueries,des assassinats,des inculpations d’hommes politiques et d’industriels ,du grand classique comme dans la structure de defaisance du crédit lyonnais,plus ça change plus c’est pareil !!
Je vais peut être passer pour un fou sanguinaire, mais, vu que de toutes façons il y a une impossibilité de faire face aux dettes publiques + quasi publiques (y incluant la recapitalisation des banques), autant faire défaut dès maintenant et organiser ledit défaut… Mais j’ai le sentiment que De Gaulle et Churchill sont pas à bord…
Vu que ça constituera un défaut pour le reste du monde, ils devront bien s’assoir à la table des négociations. Au lieu de ça c’est le salaire de la peur : on fait une route escarpée au volant d’un camion chargé de nitroglycérine, qui ne demande qu’à exploser au premier gros nid de poule.
On peut faire une veillée d’armes comme ça très longtemps M. Leclerc, ça finira bien par arriver…
Rassurez vous Alistair, sur ce blog vos propos sont plutôt modérés.
Personnellement je considère comme fous sanguinaires ceux qui ont transformé l’économie en camion chargé de nitro.
Cependant, la seule chose qui peut les pousser à négocier, si là est votre but, ça n’est pas de faire sauter le camion, c’est de les ficeler sur le capot.
Qui est Alessio Rastani ? Trader sans foi ni loi ou mystificateur efficace ?
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/09/27/qui-est-alessio-rastani-trader-sans-foi-ni-loi-ou-mystificateur-efficace/
Merci beaucoup pour vos passionnantes analyses qui nous permettent d’y voir plus clair. Chacun de vos billets est un vrai régal;
J’aimerais bien savoir si le plan secret révélé par La Tribune a qelque chance d’être proposé.
A mon avis, non ! Mais dans ce monde tel qu’il est…
En fait de plan secret, c’est un coup de comm’ d’une entreprise allemande de conseil en gestion, présenté officiellement et distribué largement à tous les médias économiques. Voyez ici
Les Yes Men, la solution « miracle », ont démenti ce matin sur leur site :
http://www.yeslab.org/rastani
« We’ve never heard of Rastani. Despite widespread speculation, he isn’t a Yes Man. He’s a real trader who is, for one reason or another, being more honest than usual. »
Donc, si je comprends bien, en gros, le plan allemand, c’est
1- toi, le grec, tu me files tout ce qui a un peu de valeur chez toi,
2- je te donne en échange 125 miards d’euros
3- les 125 miards, tu me les refiles et
4- en échange je considère que tu ne me dois plus rien…
trop cool…
je serais grec, j’accepterai…
…sauf que je rajouterais une étape 5 :
5- moi, le grec, je te nationalise les actifs que je viens juste de te céder pour 125 miards.
@ Carlo,
Bonjour,
Cela dépendra de l’évolution du cours des médias.
L’ETF synthétique médiatico-politique parie ferme et « planche » sur l’hypothèse d’une série 2
Les « producteurs » suivent les indice « d’écoute » avec le plus vif intérêt, assure le porte-parole d’hollywood.
michael jackson is alive indice? 0’50
http://www.youtube.com/watch?v=BHkWzQJn33U&feature=fvsr
qui porte le joli nom évocateur d »Eureca…
Donc, si on comprend bien, on confisque tous les actifs publics grecs et on les bazarde à qui veut bien les prendre.
Évidemment, avec ce génial plan, on ne remet surtout rien en cause et circulez, Mme la marquise.
On peut savoir combien Roland Berger a pris pour pondre ça ?
Il me revient que, dans un entretien à l’hebdomadaire der Spiegel , en mai dernier, Jean Claude Junker avait souhaité la mise en place pour la Grèce d’un processus de privatisation calqué sur le modèle de la Treuhand qui avait été chargée de la privatisation – et de la liquidation d’une partie du potentiel industriel- de l’ex-Allemagne de l’Est
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110928trib000652367/le-plan-secret-allemand-pour-sauver-la-grece-.html
Ou bien, la zone euro s’effondre ou elle se met définitevement à la remorque de l’Allemagne.
Ce plan est surtout intéressant parce qu’il montre que c’est en croisant les points de vue que des pistes peuvent se dégager, sans pour cela préjuger des contenus. Si on devait discuter des contenus, il faudrait critiquer l’option néolibérale. mais encore une fois, ce n’est pas le plus important.
Les Allemands regardent ce qu’ils ont fait à l’Est pour faire la réunification, les contestations Arabes analysent la prise de pouvoir par le parti turc islamique sans tomber dans les solutions iraniennes, les Polonais ont regardé comment les Espagnols avaient fait pour renverser la dictature de Franco sans effusion de sang, les pays d’Amérique du Sud ont cherché une voie pour sortir de l’infeodation aux E U en tentant de mettre fin aux guérilla de tous ordres, et, ce par voie électorale etc… C’est ce que je retiens de cette proposition allemande, c’est oser le croisement.
Et encore merci à Mr Leclerc de reprendre chaque jour sur son dos la question de la crise à la lumière des infos du jour. C’est un travail grandiose de lecture-relecture, de déconstruction-reconstruction. Pour nous lecteurs, à chaque fois notre point de vue court le risque d’être modifié. C’est ce que nous cherchons en vous lisant.
Un journaliste belge a fait le même travail que vous, il y a 25 ans, à propos des tueurs fous du Brabant. Pour rappel, au milieu des années 80, la Belgique s’est retrouvée avec 27 morts exécutés par une bande sur des parkings de grandes surfaces. Et, chaque jour, il a réécrit le même article, à la lumière des informations du jour. Toute la question était de savoir si les nouvelles informations allaient modifier oui ou non l’interprétation qu’il se faisait de ces événements. Il s’appelait René Haquin et était journaliste au journal « Le Soir ». Le problème de ce journaliste c’est que son journal ne l’a jamais lu. S’il l’avait lu, le journal aurait dû changer de point de vue, ce qu’il n’a jamais fait.
En fait, votre travail est du même acabit..
Vous êtes presque tous au courant des protestations de Main Street contre Wall Street à NY
Voilà comment, même un TV « main stream »a été obligé de rendre compte
de la brutalité de la répression.
http://www.youtube.com/watch?v=QwPn_c0dONc&feature=player_embedded#!
Le capitalisme à l’agonie ne recule devant aucune barbarie.
Autant le savoir et se préparer à le mettre en échec,
loin des rêveries de sénateurs et autres synécures.
…et loin des rêveries des gentils lecteurs de blogs…….
Le blog n’empêche pas de s’engager très concrètement, il y incite.
C’est comme ça que cela se passe, c’est comme ça que résiste le capitalisme. Plus l’agonie avancera, plus il sera violent.
Il y aura toujours un pauvre prêt à en frapper un autre pour quelques sous.
La question est de savoir ce que chacun est prêt à mettre sur la table pour s’opposer :
– sa réputation
– son argent
– son équilibre familial
– sa liberté
– son intégrité physique
– sa vie
Plus vous avancerez, plus les rangs seront clairsemés…sorte de figure pyramidale.
Cà, c’est la vision 1940 des pleins pouvoirs à Pétain.
Nous n’en sommes plus là.
Les noyaux de résitance s’organisent,
et l’indignation s’étend.
http://www.livestream.com/newchannel/popoutplayer?channel=globalrevolution
Et voici comment la police japonaise traite les militants anti-nucléaire:
cyberaction N° 434 : appel contre arrestation à Tokyo d’un militant anti-nucléaire
La résistance n’est jamais vaine.
Monsieur Leclerc. Je ne pense pas que vous aurez le temps de répondre mais un truc me traverse encore l’esprit. Comme d’hab.
Le montage allemand banque pourrie-BCE veut-il se faire l’équivalent du couple infernal trésor cowboys-FED..??
Parce que dans ce cas, c’est même pas la peine d’essayer.
A Morlowe,la question serait plutôt de savoir si nous participerons au festin en tant que convive ou entant que nourriture des convives US(surtout),chinois et allemands….Vous avez trouvé la réponse ,en prolongeant le cirque actuel nous finirons comme les grecs ,comme une vulgaire pitance bénie ,comme le pain par nos UMPS…
« Aucun éclaircissement n’a par ailleurs été apporté aux projets de renforcement du FESF, qui pourrait être doté d’un important effet de levier multipliant ses possibilités financières, par un moyen qui reste à l’étude. »
En tout cas, l’annonce dans les médias hier faite que le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) serait ‘plus puissant’ à la suite de l’introduction d’ un effet de levier est à mon sens à 100% de l’ Intox absolue et une mesure extrêmement dangereuse.
Il faut dénoncer cette imposture intellectuelle qui nous fait courir tout droit à la catastrophe.
« Effet de levier » plus important signifie avoir 1 pour renflouer 90 ou 100 au lieu de 10 ou 20, (différence entre capital disponible et titres émis et/ou rachetés), tout en laissant les spéculateurs continuer à spéculer sur les dettes des Etats et sur tout, par les ventes à « nu » : la même méthode que les banques d’investissement ayant 100 de capital et qui prenaient des risques en prêtant 1000.
Il est projeté de doter le FESF d’un statut de banque qui, ainsi pourrait se comporter de la même façon que les banques d’investissement : actuellement dans les banques privées, on ne peut pas savoir l’étendue du risque à venir, et savoir si les ratios prudentiels Bâle III sont assez sécurisés car le marché est incapable de mesurer le risque, puisque les produits ont intégré comme règle le « moral hazard » (too big to fail, les Etats renfloueront si pb) : or, le « moral hazard » ici ne peut jouer pour les Etats eux mêmes : y a personne derrière…
Faire croire que cet effet de levier va rendre le FESF plus puissant, c’est de l’escroquerie intellectuelle : de la monnaie de singe assise sur un tas de dettes qui ne vaudront plus rien.
En copiant les méthodes des marchés financiers privés, sans réformer le fonctionnement de ces derniers, les Etats Européens risquent de terminer comme Lehman Brothers…mais pas comme AIG (renfloué par les Etats, en l’occurence les US), car il n’y aura alors personne en dernier ressort pour les renflouer : en effet, à règles actuelles inchangées, la BCE ne peut comme la FED acheter directement des obligations des Etats membres de la zone euro.
Donc lorsque le FESF sera gavé de dettes utilisées pour « faussement » renflouer et « aider » les pays de la zone euro en difficulté, les spéculateurs pourront continuer à posséder des CDS et à spéculer sur les dettes des Etats sans même posséder de titres physiques de cette même dette.
En effet, la possession de CDS sans posséder le titre physique (vente à nu) n’est interdite que pour les bons du Trésor allemands (bizarre, non ?), mais sur toutes les autres dettes de la zone euro, les spéculateurs peuvent continuer à parier sur la mort des Etats, et ainsi faire grimper les primes de risque sur les taux d’intérêt servis dans chaque Etat membre. Et si on prend l’exemple de la Grèce, les taux atteignent un tel niveau tel que même en éliminant tous les fonctionnaires et en privatisant tous les actifs publics grecs, l’argent ainsi récupéré permet à peine de payer les intérêts démultipliés sur la dette grecque depuis le déclenchement de la crise financière des 2010, pendant que le capital emprunté ne cesse de gonfler (ratio Dette (en hausse)/PIB (en baisse) toujours en hausse depuis les mesures d’austérité) : c’est comme si votre voisin achetait un assurance sur votre crédit-habitation sans la posséder et fait tout pour que vous dépensiez votre argent à boire et non à rembourser votre crédit, afin que vous deveniez insolvable, car il gagnera alors de l’argent en touchant une prime d’assurance.
Et d’où vient cette riche idée, soufflée aux Européens d’introduire une effet de levier très important au FESF ? Devinez ? « Les Etats-Unis ont lancé l’idée d’utiliser un effet de levier pour démultiplier la capacité d’intervention du FESF. »
Le problème c’est que l’euro n’est pas le dollar. Les US peuvent peut-être se permettre à court terme de faire marcher la planche à billets, parce que droit de seigneuriage mondial (on se demande avec quelles méthodes : Mais nous, en Europe, ne pouvons pas copier ces méthodes sans nous mettre en danger. En effet, l’euro n’est pas une monnaie mondiale, et toute tentative pour s’en approcher, par exemple de vouloir libeller nos exportations et/ou importations (notamment) de pétrole en euros est tuée dans l’œuf par les USA, allant jusqu’à des interventions directes dans les pays du Moyen orient pour en reprendre le contrôle (l’autre interprétation à la William Engdahl de la géopolitique pétrolière à l’origine de la suprématie du dollar).
Tenter de faire une relance budgétaire keynésienne (fin 2008 se soldant en 2011 par un échec) et/ou monétaire (depuis 2009 et aujourd’hui) sans reprendre le contrôle des marchés financiers devient suicidaire : on donne les clés à ceux qui nous cambriolent le « bien commun », pire ont tout intérêt à ce que notre maison Europe brûle, via les CDS.
Il devient alors plus dangereux de faire ce type de relance sans contrôle que de pratiquer la rigueur, couplée à la mise sous contrôle des marchés : la RIGUEUR c’est au marché d’abord d’en faire preuve et de lui imposer afin que ce dernier assume enfin les risques qu’il a pris jusqu’en 2008 et continue d’ailleurs à prendre depuis.
Les Etats européens ont capitulé devant les spéculateurs et les US sont en inceste total avec les spéculateurs : Zéro changement de règles du jeu du casino actuel Et nos Etats se transforment en pourvoyeurs de came aux spéculateurs drogués de jouer 24h/24 au casino de nos vies matérielles à tous, citoyens non traders, et bientôt nos vies tout court, lors du passage à la phase politique de cette crise systémique
J’ose encore espérer un sursaut républicain et européen à cette situation gravissime : réveillons-nous. La seule solution sensée, en plus d’interdire les produits spéculatifs, me semble, à condition que les responsables politiques aient alors ensuite le courage d’affronter les marchés financiers en les muselant, comme le préconise Eva Joly, un « audit européen sur la dette publique » afin ensuite d’annuler la partie injuste de dette publique uniquement causée par la spéculation sur les CDS sur la dette souveraine.
Quitte à aller au clash avec les marchés et engager un bras de fer, qui, au stade où en est, coûtera au final moins que de laisser ce cycle infernal continuer.
La fin de la crise :
Ci dessous des extraits du plan secret qui va conduire la France à l’équilibre budgétaire dès 2013
Comment retourner à l’équilibre des finances publiques ?
– Une consolidation budgétaire a habituellement plus de chance de succès lorsqu’elle est initiée au tout début de la reprise économique…
– Un plan de consolidation budgétaire doit être mis en place graduellement…
– L’annonce d’un plan crédible de réduction du déficit a des effets positifs sur l’économie…
– Il est préférable de faire ses propres ajustements budgétaires plutôt que de se les faire imposer par ses créditeurs…*
Nul doute qu’avec une assemblée qui rabote les niches, un sénat qui augmente les recettes et un gouvernement maitrisant son sujet, en quelques navettes le budget 2012 va être présenté à l’équilibre pour la première fois depuis … ans.
Un vaste plan d’aide sera lancé pour soutenir la reconversion des fonds qui se nourrissaient essentiellement de la dette publique.
Pendant ce temps , lancement de l’Institut de la finance structurée et des instruments dérivés de Montréal ( le 26 septembre 2011 )
(*)Cette stratégie a été mise au point par un organisme gouvernemental
français directement rattaché au premier ministre. Nul n’est prophète…
Merci de nous apporter chaque jour des compléments d’information . Merci de votre analyse .
M. Leclerc,
Dans votre divertissante croisade contre l’IIF, vous omettez régulièrement de mentionner une chose. La décote de 21% sur laquelle vous ne cessez de revenir, comme la plupart des journalistes, et sur laquelle les politiques semblent maintenant se focaliser, occulte complètement l’autre aspect du deal (tout aussi intéressant du point de vue d’un économiste) : la maturité des obligations. Si l’échange a lieu, la décote est certes moindre comparée au prix de marché actuel (en admettant que celui-ci reflète une quelconque réalité, dans la mesure où les échanges se font rares sur le marché secondaire grec), mais permet à la Grèce de ne plus avoir à débourser d’argent pour rembourser les obligations arrivant à maturité, et ce pendant plusieurs années. Ainsi, cela laisserait théoriquement plus de temps à la Grèce pour rééquilibrer ses finances publiques, voire atteindre un excédent primaire afin de rembourser progressivement sa dette, et sans subir de nouvelles pressions externes (autre que l’implémentation du programme d’austérité).
Une décote de 50% rendrait les choses plus simples pour la Grèce mais les chances d’atteindre une participation de 90% dans un échange volontaire se réduisent considérablement. Imposez cet échange aux détenteurs d’obligations Grècque et vous mettez la Grèce dans une situation identique à celle de l’Argentine, où le pays pourrait être privé d’accès aux marchés de capitaux pendant plusieurs années suite à des poursuites judiciaires… ce qui créerait évidemment des complications pour tous les autres pays de la zone euro, tout particulièrement si l’on devait se diriger vers la garantie d’obligations grècques par ses partenaires européens ou l’EFSF.
Je n’aurai jamais pensé que cette chronique était « divertissante »… et ne me suis jamais senti l’âme d’un croisé !
La question n’est pas de rendre les choses pour la Grèce « plus simples », mais tout simplement possibles, car sinon c’est reculer pour mieux sauter. Du point de vue des banques – celui de l’IIF – le choix est simple: accepter une décote supplémentaire ou prendre le risque qu’elle soit imposée… et perdre davantage. Le prix de marché, dites-vous non sans raison, ne signifie pas grand chose sur un marché où les échanges sont rares, certes. Mais je vous retourne la question: sur quels calculs s’est appuyé le taux de 21% ?
@ François,
Bonjour,
Clin d’oeil « à la française », ces 21% rappellent ici furieusement le taux de charges salariales..du salarié !! Une réflexion de « pari bas » ? Une « quinte » et des valets ?
Un regard « cosmique » sur la climatique :
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/energies-environnement/environnement/221137853/cloud-experience-siecle-climatologie
Sous les étoiles..
Les 21% ne correspondent pas à un calcul de soutenabilité de la dette à la base, comme vous devez vous en douter. Mais c’était le seul compromis qui semblait acceptable à la fois pour les banques (qui poussaient pour une décote moindre), et pour les autorités publiques (qui poussaient pour une décote supérieure). Public et privé se sont finalement mis d’accord sur ces 21%, et les calculs de soutenabilité ont suivi. La raison pour laquelle les autorités ont accepté de « jouer le jeu » est, à mon avis, lié à ce que j’expliquais précédemment : personne n’a intérêt à un subir un défaut désordonné, Grèce, partenaires européens, créditeurs privés.
@Julien
De votre improbable délayage n’émane qu’une lancinante et unique impression pour tout lecteur normalement constitué : l’IIF comme la FBF semblent tout à fait satisfaites des 21% de décote et souhaitent ardemment n’en point bouger, deux trois ans de répit sur la dette grecque à moindre frais, voire à bon prix, et après moi le déluge. Point.
Z’ont encore des progrès à faire sur le volet « pédagogique » de leurs « missions » nos lobbys bancaires, pour le moins… non ?
Je rappelle la liste des entreprises publiques à privatiser. Est-ce que cela vaut 125 Mds d’euros ? Et le coût social après ces opérations ? Est-il estimé par les « experts » ? Quid des dettes de ces entreprises publiques ? Sont-elles comprises dans les 125 mds de valorisation ?
Article sur l’Expansion.com du 16-06-2011 Grèce : le calendrier des privatisations
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Dans la liste qui suit, le premier chiffre indique la participation détenue actuellement par l’Etat au capital de la société, le deuxième, la part mise en vente, suivi de la date prévue de transaction. Pour certaines sociétés, le pourcentage de la participation mise en vente n’a pas été indiqué.
++++ 2011 ++++
– Ote, Télécoms (16% – jusqu’à 16% – au 2e trimestre 2011)
– Banque Postale (34% – jusqu’à 34% – entre 2e et 4e trim 2011)
– Port du Pirée (75% – jusqu’à 75% – entre 2e et 4e trim 2011)
– Port de Salonique ( 75% – jusqu’à 75% – entre 2e et 4e trim 2011)
– Société d’eau de Salonique (74% – jusqu’à 40% – entre 2e et 4e trim 2011)
– EAS, systèmes de défense (100% – jusqu’à 66% – 4e trim 2011)
– Loterie nationale ( 100% – 49 à 66% – 4e trim 2011)
– DEPA, Gaz (65% – jusqu’à 32% – 4e trim 2011)
– Trainose, chemins de fer (100% – 49 à 100% – 4e trim 2011)
– Larco, Mines (55% – jusqu’à 55% – 4e trim 2011)
– Odie, pari mutuel, hippisme (100% – 100% – 4e trim 2011)
– Casino Mont Parnes (49% – 49% – 4e trim 2011)
– Licences téléphone mobile (100% – 4e trim 2011)
– Hellinikon, ancien aéroport (100% – 4e trim 2011)
++++ 2012 ++++
– Aéroport Int Athènes (55% – jusqu’à 21% – 1e trim 2012)
– Autoroute Egnatia Odos (100% – jusqu’à 100% – 1e trim 2012)
– Poste Hellénique (90% – jusqu’à 40% – 1e trim 2012)
– Opap Paris sportifs (34% – jusqu’à 34% – 1e trim 2012)
– Ports régionaux (77-100% – 43 à 66% – 2012)
– Société d’eau Athènes (61% – jusqu’à 27% – 3e trim 2012)
– EVO, défense (51% – jusqu’à 16% – 2e trim 2012)
– Caisse des Dépots & consignes (100% – 2012)
– DEI Electricité de Grèce (51% – jusqu’à 17% – 4e trim 2012)
– Sie autoroute Hellene 1 (100% – 2012)
– Aéroports régionaux 1 (100% – jusqu’à 49% – 2012)
– Hellinikon, IIe tranche ( 2012)
++++ 2013 ++++
– Participations bancaires ( jusqu’à 100% – 2013)
– Banque agricole ATE (76% – jusqu’à 25% – 2013)
– Aéroports régionaux 2 (100% – jusqu’à 49% – 2013)
– Ports – 2 (77-100% – 43 à 66% – 2013)
– Sie autoroute Hellene 2 (100% – 2013)
Mais, c’est carrément un hold-up international, cette idée de contrepartie aux 125 milliard de prêts !
C’est ce qu’on obtenait au siècle dernier avec des chars et des divisions blindés : une capitulation. Je ne vois pas les grecques accepter une telle chose. On a sa fierté quand même. Mieux vaut la sortie de l’euro et la nationalisation des …armateurs pour qu’enfin ils rapportent quelque chose à l’état grecque.
oui, c’est totalement répugnant ! « le divin-marché » est pornographique ! vente à la découpe !
désappropriation des individus dans leur travail, et dans leur vie, dans ce qu’il y a de plus intime
pour un Peuple : son histoire; ce qu’il a construit; ce qu’il a mis en place …
la gauche molle ne suffira pas à inverser le processus .
c’est terriblement inquiétant.
je n’oublie pas quelle banque a été à l’origine de tout cela, même si tout le système financier est maintenant dans le coup.
Fascisme financier : voilà la dernière « invention » des oligarques-ploutocrates . Ces êtres, qui s’abritent fort peu courageusement derrière des structures opaques sont haïssables.
Tout ça pour ça !
Mais les mémoires humaines ne s’endorment pas si vite. Il y a toujours un retour du refoulé .
Merci Francois Leclerc,je me demande face a tous cela comment et surtout avec quelle motivation peut on enseigner l’economie aujourd’hui.
Il faut changer de dogmes, c’est clair. C’est à devenir schizophrène d’apprendre des trucs à l’école à longueur de semaine sachant qu’ils conduisent ce monde à sa perte !!!
Toute une éducation à refaire les gars les filles…
Papillon
Bonjour à tous
Pour ceux que cela intéresse, Zero Hedge a mis en ligne une étude de la banque Morgan Stanley sur l’endettement en europe. il y a 89 pages mais beaucoup de graphiques.
A Panorama Of The European Debt System » – The Definitive Primer Of The Eurozone
Submitted by Tyler Durden on 09/28/2011 16:46 -0400
Cordialement
Quand la batiment va tout va bien!
http://www.boursorama.com/patrimoine/information/detail-actualite.phtml?num=78870375868d3a2826f49338bdc38b26
le plan allemand vu l’historique des privatisations en allemagne ex de l’est sent bon l’escroquerie
ca continue a mal aller pour l’italie http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=56ae3ee2c5dcbbe97929cc19e7175741
Jeudi 29 septembre 2011 :
L’Italie lève 7,85 milliards d’euros avec des taux en forte hausse.
http://www.oblis.be/fr/l%E2%80%99italie-leve-785-milliards-d%E2%80%99euros-avec-des-taux-en-forte-hausse-13374
Plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux en forte hausse.
Plus les jours passent, plus l’Italie se rapproche du défaut de paiement.
Et les soi-disant « plans de sauvetage » ne rassurent pas du tout les investisseurs internationaux.
Et le peuple allemand, à travers ses députés, choisi très majoritairement… l’euro !
L’Allemagne va payer, avec évidemment un droit de regard, et prend donc de nouveaux risques pour soutenir les pays en difficulté de l’Eurozone. En parallèle, le débat sur la mutualisation des dettes avance tranquillement dans l’opinion allemande.
On achète ainsi du temps, le temps pour l’Espagne et l’Italie, avec l’aide de leurs partenaires, des nouveaux outils et de la BCE, de se refaire une santé aux yeux des marchés et de ne pas être entraînés à leur tour quand la Grèce fera défaut pour de bon.
Ca prendra certainement plusieurs mois et le pire n’est pas certain.