Billet invité.
Nous sommes donc entrés dans l’acte II. Dette publique et dette privées, ces deux facettes du même phénomène, sont en compétition pour chercher leur financement sur les marchés. Les Etats, les banques et institutions financières, ainsi que les grandes entreprises, sont entrés en concurrence, devant faire face à des besoins grandissants, l’ensemble menant inexorablement à une hausse du coût de l’argent, comme on l’observe déjà pour certains. Tel un goulot d’étranglement, le chemin de la délivrance se rétrécit au fur et à mesure que les emprunteurs s’avancent, obturant celui de la sortie de crise qu’ils s’attendent à y trouver.
Les piliers du système lui-même, sa monnaie de référence le dollar et la dette souveraine en général, s’effritent par conséquent et ne remplissent plus qu’imparfaitement leur rôle. L’implosion se poursuit, sous la forme d’un affaissement prévisible.
Les investisseurs, dont on était accoutumé à ce qu’ils réalisent des aller-retour rapides entre marchés des actions et des obligations, arbitrant moindres risques et meilleurs rendements, ne trouvent plus leur pitance ni sur l’un, ni sur l’autre et se dirigent ailleurs. Les produits financiers permettant de spéculer sur les marchés monétaires ou des matières premières, ainsi qu’en jouant dans les nombreuses salles du casino toujours grandes ouvertes, via des intermédiaires ayant pignon sur rue ou appartenant au shadow banking, sont bien plus attractifs.
L’absence persistante de toute sérieuse réglementation autorise à profiter sans retenue des bienfaits de la grande saga mondialisée de la finance. Un instant enrayée, l’activité financière s’est vite redéployée, alimentée par les généreuses liquidités des banques centrales, exportant au passage ses dérèglements vers les pays émergents, son nouveau terrain de jeu privilégié où elle s’engouffre sans retenue.
L’avenir y est tout tracé : la guerre des monnaies est loin d’être terminée, l’inflation des actifs et les bulles qu’elle suscite sont toujours aussi menaçantes, la spéculation sur les matières premières continue d’avoir de beaux jours devant elle.
La Chine, deuxième puissance mondiale, fait de manière spectaculaire l’apprentissage accéléré du capitalisme financier. « Un pays, deux systèmes » avait décrété Den Xiaoping dès 1997. Les Chinois sont engagés dans une lente et incertaine dynamisation de leur marché intérieur, ne pouvant lâcher la proie pour l’ombre et lever le pied de leur activité exportatrice, car l’emploi en est tributaire. Afin de se prémunir des effets de la crise mondiale, ils ont multiplié les gigantesques plans de relance et doivent maintenant faire face à une inflation atteignant les prix à la consommation, une énorme bulle immobilière, ainsi qu’un non moins gigantesque endettement des banques ainsi que des collectivités à qui elles ont prêté sans compter (estimé à 1.150 milliards d’euros pour ces dernières).
L’économie occidentale est quant à elle en panne de croissance, sa fuite en avant reposant sur l’endettement des particuliers pour suppléer à la distribution inégale de la richesse désormais stoppée, brutalement confrontée à la réalité économique d’un monde ayant basculé sur son axe dans le cadre d’une mondialisation conçue par les financiers. Prise dans un double piège la condamnant à une récession larvée, si ce n’est à la stagflation. L’acte II de la crise, qui vient de commencer, montre combien les méfaits de la crise financière sont loin d’être terminés.
Le système a quant à lui beau parader, il n’est toujours pas tiré d’affaire et va devoir continuer à être soutenu. Aux Etats-Unis, les banques régionales en profitent déjà grâce à un programme fédéral, la Fed, Fannie Mae et Freddie Mac supportant l’essentiel du formidable poids financier que représente un crédit hypothécaire sinistré. En Europe, loin de révéler l’ampleur du mal, les stress tests des banques vont néanmoins mettre en évidence, à la mi-juillet, la nécessité de soutenir à nouveau certaines. Partout, les banques centrales poursuivent des programmes d’assistance sans lesquels l’ensemble du système risquerait toujours de basculer. La BCE a ses pauvres, les banques irlandaises, grecques et portugaises.
De nouvelles normes prudentielles vont être prudemment appliquées, sous la forme de renforcements des fonds propres des banques et des compagnies d’assurance, dans le cadre de Bâle III et de Solvency II. Application d’une stratégie qui s’apparente à la construction de ces digues édifiées au Japon pour arrêter les tsunami, sans que l’on puisse par avance en déterminer la hauteur indispensable. Sans que l’on sache non plus prévenir et combattre le risque systémique, ce mystérieux et irrésistible déchaînement, ce revers de la médaille d’une finance opaque et fière de l’être.
Les banques tentent de préserver le plus possible leurs rendements à deux chiffres, en raison de l’addiction de leurs financiers. Pris en tenaille, elles adoptent comme valeur d’ajustement la limitation de leurs opérations de crédit à l’économie et aux collectivités pour ne pas devoir augmenter leurs fonds propres ou diminuer leur voilure sur les marchés financiers. Elles se préparent ainsi à contribuer, tout comme les coupes budgétaires opérées par les Etats, à anémier l’économie. Enclenchant une spirale descendante aux sévères conséquences pour le financement de la couverture sociale dans tous les domaines, ainsi que pour l’emploi.
En Europe, une compétition inédite est engagée pour savoir qui, de l’Italie ou de l’Espagne, pénétrera prochainement en premier dans la zone des tempêtes afin d’y rejoindre ceux qui s’y trouvent déjà sans espoir d’en sortir. Les marchés grondent, les vents se lèvent et les taux se tendent, annonçant une nouvelle fois l’orage imminent. Tous leurs pays ont leurs petites ou grandes faiblesses et les investisseurs sont impitoyables, ayant comme objectif de sortir du marché obligataire les moutons noirs, afin qu’ils soient pris en charge par les Etats et la BCE, plaçant ces derniers dans une situation de plus en plus inconfortable au fur et à mesure que le poids financier de l’opération s’accroît.
L’Italie découvre qu’elle porte à bout de bras un gigantesque déficit et doit s’engager dans un second programme d’austérité de 40 milliards d’euros d’ici 2014, tandis que l’Espagne continue ses tripatouillages destinés à contenir sa bulle immobilière, masquer le trou de son système bancaire et planquer sa dette régionale. Où tout cela les mènera-t-il ? La charge financière que ces deux pays représentent potentiellement est trop lourde pour les instruments européens de stabilisation financière disponibles ou en préparation. A reculons, comme d’habitude, les gouvernements devront en convenir et se résoudre à s’engager sur une autre voie, mais laquelle ?
Les bricolages ont une fin, la mise au point du second plan de sauvetage de la Grèce en est la démonstration. Il est désormais question, entre autres hypothèses, de faire racheter sa dette par la Grèce elle-même (bailout), afin de la diminuer en profitant de sa valeur moins élevée, son taux ayant augmenté. Ce qui ne fait que déplacer la lancinante question : qui financera cette opération, les Etats européens ? la BCE ?
Le temps passe, mais la patate est de plus en plus brûlante.
Il est frappant de constater parallèlement dans toute l’ Europe la montée en puissance d’une crise politique multifome. Dans certains cas, les sortants se préparent à ne pas être reconduits, dans d’autres, les coalitions au pouvoir se révèlent fragiles et pourraient connaître le même sort, dans un autre enfin aucun gouvernement ne peut être constitué. Mais les alternances, quand elles interviennent, n’offrent pour autant pas d’alternative. Dans les deux pays les plus touchés par la crise économique et l’austérité, l’Espagne et la Grèce, un mouvement impétueux d’indignés vient bousculer la donne et en offrir une à la résignation, en attendant mieux.
Aux Etats-Unis, où la corde est également très tendue, le match électoral sans merci engagé à propos du déficit fédéral et du déplafonnement de la dette se poursuit. Barack Obama a choisi de placer tant qu’à faire haut la barre, cherchant à obtenir à l’arraché du Congrès des coupes claires et des augmentations des impôts et taxes permettant de dépasser le cap des prochaines élections présidentielles de 2012 sans avoir à y revenir. L’augmentation de l’encours des cartes de crédit (qui financent la consommation) permet aujourd’hui d’amortir très relativement le choc, mais de nouvelles restrictions budgétaires affectant inévitablement les programmes sociaux et de santé vont continuer de faire plonger le pays dans une crise sociale dont l’ampleur ne nous apparaît pas dans toute son étendue en Europe. La première puissance financière et militaire mondiale connaît un développement sans précédent de la pauvreté et de la précarité, image saisissante de ce dont le capitalisme financier est porteur.
Sur le marché de la dette américaine, les investisseurs affectent une grande sérénité, en dépit des échéances qui se rapprochent. Le 22 juillet prochain est pourtant la date retenue par l’administration comme fixant la limite permettant de mettre en musique le relèvement du plafond de la dette et éviter un défaut. Les investisseurs semblent ainsi manifester leur certitude qu’un accord de dernière minute interviendra entre républicains et démocrates, dont les points de vue restent pourtant diamétralement opposés. Foi aveugle du charbonnier ou conviction calculée que Barack Obama va avec leur soutien l’emporter, poursuivant son recentrage politique ?
A suivre…
A suivre : http://www.youtube.com/watch?v=S6BENbnCPN8
pourquoi ne parlez vous pas de ceux qui volent et sont accepter dans des PARADIS FISCAUX ?
A propos des paradis fiscaux, ma propre contribution sur le sujet :
http://bloginlondon.wordpress.com/2011/06/12/les-paradis-fiscaux-en-7-vers-illustres/
Extrait :
« En définitive, les paradis fiscaux s’inscrivent parfaitement dans le projet néolibéral de liquidation de l’Etat-providence. La pression fiscale qu’ils exercent au nom du saint principe de concurrence permet un nivellement par le bas des politiques fiscales des gouvernements (« a race to the bottom » : une course à l’abîme…). Face au siphonage de ses ressources, l’Etat est conduit à mener une double politique : d’une part, réduire ses dépenses, et donc tailler dans les services publics ; d’autre part, trouver de nouvelles sources de financement, et donc taxer davantage ceux qui ne peuvent pas échapper à l’impôt (par exemple, en augmentant la TVA). L’antique maxime de justice fiscale « à chacun selon ses facultés » (en vertu de laquelle chaque personne contribue à l’impôt en fonction de ses revenus) a été mise au rebut au profit de considérations beaucoup plus pragmatiques : aujourd’hui, celui qui paye l’impôt, c’est celui qui n’a pas les moyens d’embaucher un fiscaliste ou d’ouvrir un compte à Zurich. »
Excellent article !
avez vous remarqué , qu’a la fin de l’article que vous citez il y a un lien sur une entrprise conseil sur les placements dans les paradis fiscaux , le cynisme n’a pas de limites , sans plus de commantaires
L’Angleterre, ah, la perfide Angleterre, que le rempart de ses mers rendait inaccessible aux Romains, la foi du Sauveur y est abordée.
pas grand chose n’a changé depuis les temps où Drake et ses hommes pillèrent Saint-Domingue, Carthagène et Sainte Augustine au service de sa gracieuse majesté.
Un texte exhaustif a été écrit par Warren de Rajewicz, l’auteur du Guide des nouveaux paradis fiscaux.
Une liste (non exhaustive) documentée a été étable par le « Journal du Neté en janvier.
Vous pouvez la consulter ICI
grosso modo Warren de Rajewicz est un farouche défenseur des paradis fiscaux et son guide vous expliquera tout ce que vous cherchez à savoir si vous désirez y planquer votre argent….
un conseil, ignorez cette vermine et lisez plutôt l’excellent livre de N.Shaxxton brillamment résumé par E.Quilgars.
très bon article
le livre est il traduit ?
À propos de paradis fiscaux, suite.
Une photo prise vendredi en ville de Genève
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ces-paradis-fiscaux-qui-menacent-le-monde_255283.html
Et dire que NS avait dit que les paradis fiscaux c’était fini …
Ben c’est un menteur , on le sait . Faut s’en souvenir!
Et le pire c’est que certains y croient, à la fin des paradis fiscaux (et aux propos de NS ;)) … la liste de l’OCDE y est pour quelque chose, réduisant comme peau de chagrin au fil du temps. On signe quelques traités, hop là, et on disparaît de cette dernière… le nom change, les faits restent. Ca vaut le coup d’aller voir ailleurs, comme le rapport l’Economie Déboussolée du CCFD-Terre Solidaire par exemple, et soudain, on se rend compte que les paradis fiscaux existent encore bel et bien, que beaucoup en profitent, et qu’il serait peut-être temps de rappeler aux dirigeants de se bouger pour y mettre un terme. Trop de gens en souffrent de par le monde…
Cette concision de texte est tout bonnement admirable.
Un bref passage à 50 km de Milan me permet de confirmer que de nombreuses petites industries sont en perte d’emploi mais que l’information de la réalité est détournée et quelques jeunes rencontrés cherchent l’information comme par exemple l’article traduit en italien du The Economist The man who screwed an entire country http://www.economist.com/node/18805327
mais d’autres pensent que la crise est derrière eux conformément à ce qui se dit dans les
« excellentes chaines TV ».
Et si cette crise n’était pas uniquement financière?
On nous inflige cette analyse: La finance a pris trop de risques, joué au casino. Et a perdu. Il faut reglementer…Et hop ça repart.
Oui, mais pourquoi les gens n’ont pas pu rembourser?
Pourquoi Bush n’a’t-il-pas protégé les proprietaires en défaut, plutot que d’aider les banques? Pourquoi le TARP qui n’est d’autre q’une escroquerie manifeste consistant à acheter des actifs ne valant pas grand chose (50 cents pour un dollar selon Jo Stiglitz) a été choisi sans aucun controle du Congrés?
Pourquoi en Europe on a choisi les méme méthodes en se pavanant de G20 en G20, en pretendant avoir bien réagi et sauvé le Monde avec nos petits bras musclés?
Pourquoi faut-il que les Etats remboursent des dettes de jeux, parce qu’elles ne savent meme pas ce qu’ont les banques dans leurs coffres?
Pourquoi une telle confiance aux banquiers et une telle méfiance envers les peuples et désormais les Etats?
Pourquoi soutenir une banque est-il plus important que de payer des médicaments aux gens?
Le taux de chomage éloquent aux USA demontre une recession persistante des uSA dans son économie réelle. Le Down Jones c’est de la foutaise.
S’occuper des banquier n’a servi à rien, ce n’était pas la le probleme. Il fallait les nationaliser, ou les mettre en faillite controlée. On nous bassine avec Lehman, mais on oublie que les USA ont nationalisé Freddy Mac et Fanny Mae, AIG, Général Motor et autres! Il fallait nationaliser Lehman, voila tout!
On oublie qu’ils font réellement de la planche à billet car les interets de leur T-Bond sont moindre que l’inflation réelle!
Ce quantitative easing ne fait que payer la bulle, c’est a dire consiste à dévaluer la monnaie. Guerre des monnaies? Non, le dollar plonge c’est tout.
La Chine, rivée au dollar, en subit les conséquences: L’inflation.
C’est surtout cela, plutot que ses plans de relances, qui à la difference de ceux des occidentaux, on été positifs. Les banques chinoises n’ont pas tout englouti pour payer des paris perdus sur CDS…
L’Europe va faire avec retard exactement la meme chose que les USA, malgrés ses airs de vieille fille prude. Planche à billet indirect par la BCE. Il faudra nationaliser des banques, parcequ’on va pas leurs refiler du fric par déduction d’impots ad eternam (100 milliards de déficits à la SocGen rappatriés en France. Kerviel à couté 3 milliards de recettes à Bercy.Aprés quoi on s’étonne que les déficits des états explosent!)
Pourquoi en fait le Portugal, la Grece, l’Espagne ont des problemes? Facile; il suffit de voir leur chomage: Récession économique, moins de recettes, avec en plus sur le dos leurs banques à sauver!
Cela veut-dire quoi? Il n’y pas de reprise et l’occident va vers la récession.
Alors l’Allemagne peut jouer les matamores, elle est dans le meme train que les autres.
C’est une question de Relativité. Dans le train on voit les grecs reculer et les allemands avancer. Mais hors du train on voit celui-ci plonger vers le ravin…
d’où l’intérêt de ceux qui osent faire le pas de côté : Jorion, Lordon, Sapir, Corms …
pardon …Georges Corm …
Les banques ont interret et les moyens de faire monter les indices sans volumes certe mais ils peuvent le faire, comme l’état a les moyens de faire disparaitre des chomeurs On est dans du post crise artificiel, l’immobilier fait de même en hausse mais sans volume, oui on prend du temps a crédit alors qu’on a rien fait et qu’on ne compte rien faire a part râler contre les agences de notations alors que c’est de la part des états qu’elles subissent le plus de pression et ce depuis longtemps, sinon tous les pays d’europes seraient déja dégradé y compris l’allemagne vu que c’est elle qui est la mieux placée pour payer la facture et ne parlons pas de la dette des us et de son triple A .
Le mur nous l’avons vu arrivé depuis longtemps c’est a croire que le capitalisme ne peut pas s’appliquer au monde entier, pas plus que la démocratie n’était applicable chez les grecs sans une population importante d’esclaves, Irions nous jusqu’a dire qu’il n’y a plus assez d’esclave sur terre.Oui c’est peut etre la raisonpour laquelle on fait le choix de sauver les banques et les grandes entreprises au dépend des classes moyennes surement que c’est le seul moyen de sauver le système : Créer une nouvelle caste de citoyens aisés et plonger les autres dans la misère..Les rapports de forces sont biaisés car dans nos pays nous ne croyons plus ni a la politique ni a la révolte ni a la révolution une inconscience molle semble être la norme, abrutis de travail pour les plus chanceux , de télé, la réflexion sur l’économie est mal vue, on se fait facilement traité de rabat joie, il n’y a plus l’idéal alternatif du communisme qui semble avoir discrédité tout type de réflexion innovante en matière de réflexion sur la société. Posons nous de temps en temps ces questions simples: Notre société a t elle un but? Les priorités, les idéaux, les choses a protéger, a construire? Ensuite nous trouverons peut etre la place de l’argent. Pour l’instant notre société c’est produire un maximum, vendre des trucs plus ou moins utiles et vites périmés, dans le but d’accumuler le plus d’argent possible pour les plus chanceux ou simplement pour survivre pour les autres.
Peut être que nous valons mieux que ca nous sommes a une époque charnière cela dit la sagesse ne semble pas du coté de nos dirigeants, au bout de la logique capitaliste, il y a la guerre pour les ressources, et la guerre pour détruire pour pouvoir reconstruire et donc relancer un cycle de capitalisme, les guerres ont déjà lieu mais elles pourraient se radicaliser, une harmonisation et une stabilisation du prix des matières premières au niveau mondial serait un bon début, cela dit il faut bien comprendre que pour les mégaspéculateurs il y mieux que profiter d’une crise, c’est de la provoquer et ensuite de vendre les solutions au prix fort pour en sortir.Tant que ces spéculateurs auront ce pouvoir de nuisance, l’avènement d’un monde différent n’est pas envisageable.
Quelque part que diriez vous d’une anullation globale de la dette des états? Les banques n’ont qu’a écrire dans leurs comptes que leurs obligations valent encore quelque chose comme elle l’ont fait pour les valeurs mobilières pourries 🙂 et les états pourraient alors préter aux banques avec un petit raux d »interret 🙂 oui ca revient a une nationnalisation globale des banques, l’argent c’est décidément trop sérieux pour qu’on le confie à des banquiers
A propos d’avenir tout tracé, que diront de nous nos descendants du début du 23ème siècle?
Ho bien sûr, personne de vivant aujourd’hui ne pourra les entendre.
Nous aurons brulé tout le pétrole, tout le charbon, tout le gaz, vidé les mines, pourri la terre de pesticides, d’OGM, de particules radio-actives, pourri la mer de déchets, pourri le climat, détruit partout les éco-systèmes et beaucoup d’espèces animales et végétales.
Je suppose que je n’aurais pas aimé que tout cela soit détruit de cette façon par, disons, Napoléon. Je crois que je n’aimerais pas vivre sur la planète qu’on leur laisse. Je crois qu’ils n’aimeront pas ce qu’on leur a fait.
D’ailleurs je n’aimerais pas être à la place d’un jeune ou d’un bébé aujourd’hui, on ne peut pas dire que son avenir soit enthousiasmant.
N’est-ce pas curieux cette impression qu’un avenir meilleur est derrière nous?
Je pense la même chose que vous, d’après moi nos descendants diront de nous qu’on était plusieurs générations d’égoïste qui ne pensaient qu’a eu, notre trace dans l’histoire ne sera vraiment pas glorieuse et le temps aura du mal a effacé cette trace.. voilà où nous mène la vision du court terme ! Même la civilisation industrielle globalement laissera à mon avis un mauvais souvenir dans la mémoire collectif, car vous avez oublié aussi les guerres, les idéologies que cette civilisation a engendrées et qu’elle va certainement encore engendrée pour mettre la cerise sur le gâteau de sa fin..
Mais est-ce vraiment grave que l’Homme disparaisse en temps qu’espèce, nous allons tous disparaître en tant qu’individu, peut-être la planète s’en trouvera-t-elle mieux, et que la vie des êtres qui survivront en sera plus agréable ? Et puis on a bien la certidude que le soleil va terminer son cycle de vie, un peu plus tôt, un peu plus tard, quelle importance
« dans un autre (pays) enfin aucun gouvernement ne peut être constitué ».
(le lecteur un peu informé aura compris qu’il s’agit de la Belgique).
D’après les statistiques il semble que du point de vue économique, ce pays sans gouvernement ne s’en sort pas si mal. Y aurait t’il une relation de cause à effet ?…
On pourrait presque penser qu’un gouvernement provisoire, uniquement chargé des affaires courantes, en est réduit à ne se préoccuper « que » de l’intérêt général.
Tout à fait d’accord.
Je suis un français vivant à Bruxelles depuis 20 ans et je n’ai jamais vu autant de travaux aussi importants des espaces publics qu’en ce moment il y a donc de l’argent et la cerise sur le gâteau: ils font enfin le boulot pour lequel ils sont payés sans se gausser d’en être les instigateurs
idéologiques. On se pose vraiment la question de leur nécessité…
Par contre l’économie est disons « stagnante.
à nos descendants :
« » »Ne nous pardonnez pas , nous savions ce que nous avons fait « » » »
Il faudrait qd meme se poser « LA » bonne question :
Alors qu’aucune société archaique n’épuise ses ressources , toutes les civilisations le font .
La solution est bien évidemment structurelle .
Vous mettez les archaiques à partir de -5000 – 4000, alors, non ?
(Mésopotamie (nord), irrigation/agriculture/sédentarisation de masse & salinisation des sols par l’irrigation systématique…dixit Rifkin )
@Timiota :
Non . Je les mettrais avant la généralisation de l’agriculture , avant les essais de civilisations .
Une espece prédatrice disparait (localement) avant que ne disparaisse sa proie ou sa ressource .
Nos « essais » de civilisation ont l’apparance vertueuse parce qu’elles mettaient des siecles a épuiser leur resource …… Notre acces a l’énergie gratuite a boosté la perversité du modèle.
A la pauvre nostalgie kercozienne pré-civilisationelle, pré-néolithique même, je préfère sans tortiller la saudade d’un accord majeur Luis de Camóes-Alain Oulman-Amàlia Rodrigues, « Com que voz »…
http://m.youtube.com/watch?desktop_uri=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DRBo6TuUoz7Q&v=RBo6TuUoz7Q&gl=FR
Ps : la civilisation sumérienne, c’est quand même 4 000 ans d’inventions, de découvertes et de progrès avant que les dérégulations et le manque de main-d’oeuvre pour l’entretien des systèmes d’irrigation et de drainage provoquées par les guerres entre royaumes des cités-État comme Umma et Laggash n’entrainent la salinisation excessive des sols, jusque là parfaitement gérée, et sa chute avec l’avènement de l’empire babylonien. 4 000 ans…
Nos ancêtres plus « égalitaires » et « écologistes » malgré eux:
« Le lit était un luxe, et des gens même aisés , même nobles, dormaient souvent sur la paille, par terre; la vaisselle était rare, plusieurs personnes mangeaint leur soupe à la même écuelle de bois et se servaient en guise d’assiettes de tranches de pain rassis. En guise de tables on se servait de planches, posées sur des tréteaux au moment où l’on servait le repas; la vraie pièce de mobilier était le coffre, où l’on pouvait garder vêtements et objets de valeur; il servait également de siège, ou de lit.
Princes et grands seigneurs avaient des sièges en bois sculpté pour les circonstances solennelles mais pouvaient aussi bien à l’occasion s’assoir par terre, sur une natte ou une botte de paille.
Les riches – les nobles – vivaient dans des châteaux bâtis en pierre, et la richesse se mesurait à l’épaisseur des murs et à la solidité des fortifications extérieures; les paysans se construisaient des huttes en terre battue, qui brûlaient périodiquement et étaient presque aussitôt reconstruites, et le propriétaire n’avait pas de grands biens à perdre dans le sinistre; quelques pots de terre, des couvertures en peaux de bêtes; si les sacs de grain brûlaient aussi, c’était la famine – aussi les réserves de grain d’un village étaient-t-elles souvent enterrées. Les maisons des citadins étaient encore plus souvent bâties en bois qu’en pierre, et comme elles étaient entassées les unes sur les autres à l’intérieur de fortifications, les incendies y étaient particulièrement à craindre.
Il n’y avait pas d’égouts, ni de système d’écoulement des eaux; rues des villes et des villages, cours de châteaux étaient – en saison des pluies en particulier – semblables à des bourbiers. Etant donné le nombre considérable de bêtes de somme, le fumier surabondait, même en ville; jusque dans les maisons des grands seigneurs régnait une odeur de chenil, de fumée et de moisi; aux grands repas, chiens et mendiants se disputaient sous la table les bouts de viande et les os que les convives leur abandonnaient généreusement. »
Extrait de « Les croisades » Zoé Oldenbourg
Ce texte m’inspire les réflexions suivantes, malgré les différences de position hiérarchique indéniables dans la société, les conditions de vie matérielles n’étaient pas toujours très éloignées entre le bas et le haut de l’échelle sociale. Il semblerait que le progrès technologique ait accru le fossé entre les modes de vies de ceux d’en haut et ceux d’en bas. Ensuite on était loin de la société de consommation et l’on était écologiste par nécessité.
Zoé Oldenbourg, romancière, trace un tableau bien sombre et totalement erroné de la société aux XIe-XIIe siècles. Donc avant de conclure quoi que ce soit sur les relations entre position hiérarchique et niveau de vie, il va vous falloir diversifier grandement vos lectures.
En guise de hors-d’oeuvre:
P. Ariès, G. Duby (dir.): Histoire de la vie privée, de l’Europe féodale à la Renaissance, Seuil, 1985.
Zoé Oldenbourg était historienne et romancière et non l’inverse. Par ailleurs je n’ai pas attendu vos conseils pour diversifier mes lectures. Il m’arrive d’acheter et de lire le Sarkophage, où je lis des articles de Mr Ariès sur la décroissance. Je ne confonds pas le projet décroissant de Mr Ariès et un retour aux conditions de vie telles que les décrit Zoé Oldenbourg, à supposer que vous lui accordiez la qualité d’historienne.
Joan, je pense qu’il s’agissait là de Philippe Ariès , historien, mort dans les années 80:
il s’est intéressé à l’enfance ancien régime / époque contemporaine; la mort ;
… »Philippe Ariès est d’ailleurs passé à une autre étude : comment l’Occident s’est-il représenté la mort ? Un travail de longue haleine qui conduit à la publication en 1977 de L’Homme devant la mort. Autrefois, la mort était familière, ritualisée ; elle appartenait à l’ordre de la nature et faisait partie des événements courants de la vie sociale. Progressivement, elle change : individualisée, elle n’est plus un rite collectif ; exaltée et dramatisée, elle devient une rupture. Au XXe siècle, l’évolution se précipite : on dissimule la mort, on en réduit les rites, on feint de vivre sans en être affecté. La mort est devenue antisociale, elle est inconvenante : ce phénomène, Philippe Ariès le nomme « la mort inversée ».
Ce travail le consacre comme un « véritable » historien. En 1977, il devient directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Il travaille ensuite à Images de l’homme devant la mort, une somme remarquable dans laquelle l’iconographie joue un rôle démonstratif égal à l’écrit. L’utilisation de l’image comme matériau historique n’aura pas été le moindre apport de Philippe Ariès.
Historien indépendant, il laisse une œuvre qui peut se lire comme une analyse subtile du changement des sociétés et de la modernité. »
.. »Mais il est de ceux qui ouvrent la voie à l’histoire des mentalités, revenant à l’inspiration première de l’école des Annales. Directeur de collection chez Plon, il édite l’Histoire de la folie de Michel Foucault, qui confirme avec force l’idée du « grand enfermement » du XVIIe siècle. »
/ Encyclopaedia Universalis
Ne pas confondre non plus les Allais, Maurice, Emile et Alphonse 😉
…
trois talents pleins d’originalité, dans des styles zé domaines trés différents…
tiens, sans vouloir fâcher outre mesure – tout rapprochement avec l’UE telle qu’en elle-même…
avant amélioration indispensable …n’est pas fortuite :
d’Alphonse :
… » « La bureaucratie, c’est comme les microbes : on ne parlemente pas avec les microbes. On les tue ! »
@M
Merci, j’ai appris quelque chose. Pour ce qui est des Allais il n’y avait en tout cas
pas de confusion de ma part entre l’économiste et l’écrivain, par contre Emile
je ne connaissais pas.
2012: la fin du monde financier !?!
Je me délecte d’avance des belles analyses de FL pour les 6 prochains mois…
@kercoz
Les sociétés achaiques épuisent aussi leurs ressources tout dépend de la taille de la société et de celle des ressources. Regarder l’histoire de l’ile de paques.
Mais l’obsolescence programmée et le culte du pib nous oblige a consommer pour faire travailler tout le monde sauf les rentiers et les chomeurs bien sur , une psychanalyse de la société s’impose, la consommation de masse a pris la place de la spiritualité, c’est notre seul réconfort face a la mort.
Mais admirons la belle méchanique ou chacun a son role: le rentier exploite et fait rêver le travailleur qui rêve de devenir rentier et le chomeur fait peur au travailleur suffisemment pour qu’il ne demande pas trop d’augmentation, ce qui permet au rentier de prospérer car ce dernier profite du travailleur. Tout est bien….Bon bien sur comme le rentier n’en a jamais assez il finit par exploiter aussi les états qui s’endettent pour pouvoir fonctionner comme les travailleurs au lieu d’épargner s’endettent pour pouvoir consommer. Mais vu que c’est le capital qui fait les lois et que les chomeurs n’ont que des dettes et que les rentiers ont les moyens de ne pas payer, il faut faire payer les travailleurs, mais comment faire vu qu’ils sont peu payés et qu’ils sont déja endettés? Telle est la tache ardue que se sont fixés nos gouvernants, un début de solution a déja été ébauché: il s’agit de faire payer les travailleurs qui ne sont pas encore nés grace à la magie de la dette à long terme. Bien sur l’idéal, le rêve de devenir rentier des travailleurs prends forme avec la retraite la solution c’est aussi de faire cotiser le travailleur toute sa vie et de dire a la fin que les caisses sont vides donc moins de retraites.
Bon le chomeur de longue durée n’aura probablement aucune retraite en tout cas pas avant 80 ans la aussi il faut creuser en augmentant le chomage on permet de limiter le nombre de retraites a payer dans l’avenir!! Une très bonne idée qui n’a pas échappé a nos gouverants qui se félicitent du succès de l’autoentrepreneur qui ne cotise qu’un trimestre sur quatre et qui disparait des statistiques du chomage. En fait la société fonctionne plutôt bien pour l’instant du point de vue des rentiers du capital en tout cas les états font des cures d’amaigrissements, et ainsi permettent au système de se radicaliser, plus de superrentier la peur des employés de perdre leur job augmente donc les salaires stagnent …le seul problême c’est de savoir qui va consommer si on augmente le nombre de trav
.
Bonjour,
à propos des investisseurs qui se dirigent vers les marchés monétaires ou celui des matières premières : je suis effarée du nombre de publicités qui apparaissent sur les sites internet les plus divers, à base de promesses type « tradez sur le forex, on vous promet des gains rapides pour zéro euro d’investissement » (ben voyons …). Même le site que mon fils fréquente pour ses jeux d’arcade affiche ce genre de publicité !
J’ignore ce que ces promesses cachent réellement, et si beaucoup de gogos vont réellement jouer sur le marché des changes. J’imagine tout de même qu’un débutant tenté par des gains rapides ira suivre les bons conseils du site auquel il s’est inscrit. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, ce genre de site viserait-il surtout à créer une (ou plusieurs) bulle spéculative ?
Non c’est plus simple que ça Isabelle. Les petits malins s’adaptent à la crise car cette dernières génère de gros différentiels sur les changes. Il s’agit juste de faire venir les gogos avec leurs sous sur un cpte de transaction x ou y, en leur faisant croire aux gains faciles via le boursicotage sur le Forex, càd sur les devises (possibilités de gains qui existent certes, mais seulement pour les pratiquants aguerris)… et ainsi leur prendre leur fric petit à petit, via les commissions. Car, à chaque opération d’achat ou de vente, le gogo paie des frais de transaction qui, jour après jour, font des sommes pas dégueu. Je ne vois pas de bulle la dedans, mais une floppée de petits épargnants qui vont se faire tondre petit à petit, même les plus prudents….. . Un transfert de pognon comme un autre. Ainsi va le commerce…
des gogos qui croient à l’argent facile et bien je félicite les petis malins qui vont les tondre !!
ce genre de sites vise surtout à plumer ceux qui pensent qu’on peut trouver un tas d’or au pied d’un arc en ciel!
Bonjour
Petit billet du matin
Au lire du blog, d’une manière générale, on peut se rendre compte que tout tourne autour de la finance, du pouvoir des aléas techniques qui font l’actualité, masquant souvent, les vrais enjeux.
Lorsque j’étais enfant, cela fait pas mal d’années, mes professeurs me parlaient souvent de l’état et des perspectives des humains, c’était dans les années cinquante, soixante. L’avenir semblait radieux le progrès technologique en marche et l’on parlait du meilleur et non du pire.
Par contre ils s’arrêtaient toujours sur la démographie, soulignant que ce serait le plus grand défi que l’humanité aurait à relever. Nous étions à l’époque autour de 2 milliards d’individus, la France comptait 45 millions d’habitants. Aujourd’hui nous sommes trois fois plus et dans les années qui viennent nous irons à quatre fois.
Je vais comparer la terre à un fruit. Si nous avions une vue de l’espace avant l’ère industrielle, nous ne remarquerions rien ou très peu, mais depuis le fruit est malade, nos grandes mégalopoles fumantes apparaissent comme des taches sur le fruit. Le fruit est malade, et malade de l’homme.
Autre comparaison, lorsque vous pilotez un avion suivez les routes, les autoroutes, vers 2000 m vous verrez les fourmis que nous sommes s’activer se suivre comme des chenilles processionnaires et cela aux quatre coins du globe, sommes nous en train de nous manger le ventre?. En Sibérie orientale en visitant la taïga, quel ne fut pas mon étonnement et le choc de voir dans ces forêts des boites usagées de Coca Cola, des sacs en plastique, des détritus divers. J’y allais pour découvrir une nature sauvage, vierge intacte, et rien de cela
La deuxième guerre mondiale a couté la vie a 40 à 50 millions d’humains .Les grands holocaustes sont ils devant nous ?, comme une façon de résoudre nos problèmes . Il est grand temps pour l’homme de réfléchir philosophiquement à son devenir. La finance, le nucléaire, les infrastructures, les armes ne sont que des outils plus ou moins performants, tout dépend de leur utilisation, dans quel but, tout est dit.
Il faudra bien , que nous regardions en face le problème de l’expansion de notre espèce , je me rend bien compte que là nous touchons au sujet tabou ,l’ expansion de la vie humaine , jusqu’ou et pourtant il faudra bien y réfléchir , avant que la colère ne gagne les hommes qui cherchaient de faux médicament comme les bourgeois dans la chanson de Brel .
Prendre en compte cela, l’explicitée, le dire, comme dans une analyse psy, est une priorité,
Sinon tout est possible et comme d’habitude les plus mauvaises solutions frapperont à la porte, le masochisme a ses limites et la colère est toujours mauvaise conseillère, surtout que la faute incombe toujours à l’autre,et lorsque nous sortirons de l’impasse après bien des misèree , nous ferons un acte de contrition avec un grand pardon général et tout recommencera, a moins que nous ne disparaissions
Que cela ne vous empêche pas de passer un bon dimanche
Bien cordialement à tous
Bon diagnostic!
Il suffirait pourtant de se doter d’une monnaie qui ne peut se refuser en aucune circonstance pour refinancer presque gratuitement, pour que les taux d’intérêts baissent sans déclencher la trappe aux liquidités et du crédit!
Cela serait tellement simple!
Coment faire?
Eh, je l’expose dans un petit livre que j’enverrai à qui me le demande en me laissant son adresse postale sur mon mail: johannes.finckh@wanadoo.fr.
20 euros pour les solvables, gratis pour les autres.
On verra que la sortie de la crise sociale et politique n’est pas si difficile que cela, il suffit de comprendre ce qu’est l’argent.
« Ils ne comprennent pas la nature de la monnaie, parce qu’elle est trop simple », écrivait Silvio Gesell.
Je rappelle au passage que l’insolvabilité actuellement constaté des débiteurs vient simplement du fait que le goût des créanciers pour des rendements élevés est un réflexe inhérent à la logique capitaliste imposé par la monnaie elle-même, à la fois moyen d’échange et valeur refuge (ce qui ne s’échange pas ou pour cher seulement).
Je rappelle aussi que les supposés défauts n’existent que parce que les créanciers ne veulent à aucun prix être de leur poche. Entre nous, qui aimerait être de sa poche?
http://www.videos.lalibre.be/video/iLyROoafYiHA.html
L’implosion se poursuit, sous la forme d’un affaissement prévisible.
Soyez attentifs au petit craquement annonciateur de l’écroulement final.
Pourquoi cette volonté de conclure Piotr ?… Il n’y aura pas d’écroulement final… tout au plus de grosses ruptures de cycles, de confiance, etc… qui seront assez dures comme ça pour ceux qui se retrouveront embringués dedans. Et là tout le monde ne sera pas à la même enseigne.
Rien de nouveau sous le soleil ?
Au dessus du soleil , il y a du nouveau .
Et pas mal de souffrances .
Le peuple français n’a plus de gouvernement: ce que l’on voit n’est qu’une apparence, un leurre, les décisions se prennent en fait à Bruxelles, retranscrites en droit français, sous la coupe d’un complexe militaro – financiaro – industriel tout puissant passant par le FMI, la BCE….
Ce à quoi nous assistons, c’est vraiment le basculement du monde et l’on veut encore nous faire croire que nos fleurons industriels atome, aéronautique, TGV, etc, nous protègeront d’une désindustrialisation au bénéfice de l’Asie, pauvres de nous! les transferts de technologie s’accélèrent et bientôt la France en sera réduite au tourisme, quelques productions agricoles et une petite industrie du luxe;. nous leur avons vendu la corde avec laquelle ils nous pendent!
A force de se laisser envahir par de la camelote bon marché fabriquée par des esclaves, tout notre tissu productif est parti à veau l’eau: sidérurgie, textile, automobile…..le décrochage est patent, marqué par un déficit abyssal qui va nous retomber sur le coin de la gueule un beau matin
En faillite, le gouvernement du Minnesota cesse ses activités.
http://www.rfi.fr/ameriques/20110702-faillite-le-gouvernement-minnesota-cesse-activites
Il y a beaucoup d’autres états qui en sont proches.
@Finckh
Oui les créanciers ne veulent pas en être de leur poche mais ce sont eux qui ont le pouvoir d’imposer leurs lois les rapports de forces ne sont pas en faveur des personnes qui n’ont pas de capitaux le capitaliste écrit , abroge, modifie les lois en sa faveur , il n’a que ca a faire, ca et placer son argent ce qui constitue une occupation a plein temps. On peu se demander dans ces conditions vu qu’il n’y a pas d’alternative politique qui va imposer une réforme de l’économie , une monnaie fondante ou une restructuration de la dette mondiale.
Vous avez sans doute raison, hélàs!
Mais il me semble, néanmoins, que ceux qui ainsi gagnent à tous les coups ne représentent guère que 5% de la population mondiale, voire moins. C’est pourquoi un renversement des décisions me semble, démocratiquement parlant, tout à fait faisable.
Un autre obstacle autrement important n’est pas lié à ce rapport de forces pur entre les possédants et les autres, c’est l’obstacle des mentalités.
Depuis le temps que je m’occupe de ces problèmes, à savoir depuis quarante ans, et d’autres, comme Silvio Gesell avant moi, il me semble que quelque chose dans la nature de l’être humain s’y oppose. Ou alors, ce sont des conditionnements plusieurs fois millénaires qui ne permettent pas aux gens de penser la monnaie, ne leur permettent pas de penser tout simplement.
La monnaie, définie depuis Aristote, voire avant, comme elle est définie, à être moyen d’échange et principale réserve de valeur à la fois, a visiblement puissamment créées les conditions mêmes de la pensée.
Peu de personnes sont seulement sensibles au fait qu’un tel objet, totalement pervers, est intenable logiquement. Comment soutenir, en fait, qu’un objet doit à la fois être donné en échange et servir aussi de réserve de valeur, à savoir d’être que l’on garde et qui entrave l’échange?
A croire que tous croient au Père Noël, aux lendemains qui chantent que, demain, nous serions tous plus riches… Alors que la réalité réelle de la vie n’est absolument pas cela, et que la vie finit toujours … jusqu’à preuve du contraire.
La nature de l’homme est le fait qu’il espère et spécule, nous le savons, c’est l’espoir qui meurt en dernier, quand bien même le monde, toujours capitaliste à cause de cette monnaie, finira bien en ruines. C’est visiblement l’espoir qui nous fait vivre plus que la raison. On croit que l’on fera mieux que par le passé, alors que les informations reçues tous les jours montrent qu’il n’en est rien, que la Loi du Capital s’impose toujours et encore.
Quand même des hommes aussi lucides que François Leclerc, Paul Jorion ainsi que beaucoup d’autres qui interviennent sur ce blog sont incapables d’aller au bout de leur raisonnement et sont incapables de voir que c’est la monnaie elle-même qui est la cause constante initiale et finale de la logique capitaliste, il est, et vous avez raison, impossible d’avancer réellement.
Tous les bons sentiments et toute les « interdictions des spéculations ou de certains CDS » n’y changeront rien! Comme toujours, ces bons sentiments et ces bonnes intentions pavent l’enfer.
La monnaie elle-même est le principal objet initial et terminal de toutes les spéculations et de tous les enrichissements avec, pour corrollaire, l’apauvrissement et la prolétarisation de l’immense majorité.
Et, visiblement, tout le savoir universitaire accumulé ne sert à rien pour aller contre cela.
Je ne cesse d’appeler, non pas les milliardaires et autres riches héritiers qui sont dans leur rôle de faire de l’argent avec de l’argent, mais les intellectuels et autres décideurs, qui n’ont pour eux que leur érudition, pour qu’ils se lèvent en disant que c’est assez!
Une autre voie est possible, une économie de marché débarassée de la perversion capitaliste! Une voie existe qui nous débarasse du parasitisme capitaliste sans pour autant détruire la dignité humaine comme le fait le communisme! Une autre voie qui préserve l’efficacité du marché.
Il faudrait que des économistes cessent d’être les admirateurs béats et serviles du grand capital et qu’ils se réveillent à fonder une économie politique qui ne serait pas qu’ésotérisme et adoration béate et fitichiste de la monnaie telle qu’elle est, comme c’est le cas actuellement.
Il faudrait pouvoir obtenir que les spécialistes de la monnaie pensent par eux-mêmes et créent une monnaie qui circule réellement, une monnaie au service de l’homme et de l’économie et non pas une monnaie qui asservit les hommes et qui creuse les écarts entre riches et pauvres, entre créanciers et débiteurs insolvables. Car, y compris les capitalistes, sont bien asservis à ce système, au point que les riches trop « philanthropes » se voient rapidement délogés de leur position capitaliste, pour être remplacés, au besoin par leurs héritiers.
Cette monnaie telle qu’elle est est accumulative et non distributive!
Je répète ma proposition de prendre connaissance de mon petit livre que viens de faire publier.
Contactez-moi à mon mail: johannes.finckh@wanadoo.fr, et je vous l’enverrai.
J’admire votre courage et votre abnégation pour défendre la monnaie fondante.
A mes yeux, il semble manquer un point important dans la réflexion, je veux parler de la dimension finie de la planète.
Nous aurions besoin effectivement d’un certain type de monnaie fondante pour mettre en oeuvre un nouveau mode de création et de distribution des richesses qui prenne en compte cette dimension.
Je pense que cette question n’était pas à l’ordre du jour du temps de Silvio Gessel, la motivation n’étant que la sortie de la misère.
Aujourd’hui, sortir de la misère pour beaucoup, la peur de la régression de la classe moyenne qui a accédé à un niveau de vie jamais atteint, les limites planétaires complexifient le problème, et demande une autre mentalité tout aussi bien sur le plan économique que sur le plan du système de création des richesses.
Une question que je me pose souvent en ce qui concerne la monnaie fondante est de savoir comment faire se rencontrer l’argent de l’épargne et le besoin d’économie d’énergie qui sont de plus en plus criant pour certaine famille?
Comment remplacer l’intérêt financier par l’intérêt énergétique, en quelque sorte.
Dans un premier temps au niveau des banques éthiques, ne pourrait on pas créer des produits financiers qui feraient en sorte que des épargnants s’engagent à ne financer, épargne plus intérêts, que des projets s’engageant dans les économies d’énergie.
Les économies d’énergie constituant les intérêts avec laquelle on pourra réaliser autre chose.
La situation est telle, qu’aujourd’hui, un nouveau système de création de richesses et un nouveau système monétaire doivent se rencontrer dans une nouvelle symbiose et il n’est pas illusoire de croire que cette dernière pourrait voir le jour en partant de réalisations concrètes à petite échelle qui pourraient essaimer à travers toute la planète.
Je ne dis pas que c’est la solution, c’est juste que je m’interroge.
jf répond à michel lambotte qui écrit le 10 juillet 2011 à 20:31 ceci:
1)J’admire votre courage et votre abnégation pour défendre la monnaie fondante.
A mes yeux, il semble manquer un point important dans la réflexion, je veux parler de la dimension finie de la planète.
jf répond:
Eh bien, non, cette dimension est justement omniprésente en régime SMT (monnaie fndante)!
En effet, le plein emploi est obtenu avec le SMT sans croissance économique, il s’agit simplement d’une technique de meilleure répartition des revenus. La finitude de la planète nous impose dès à présent une contrainte, et, de fait, quand nous parlons de « croissance » économique, nous n’avons pas, sur Terre, une croissance de Masse ou d’Energie, cela est physique. Quant aux sources d’énergie, elles deviendront renouvelables (soleil) nécessairement, car les énergies fossile et nucléaire deviendront moins intéressante dans la perspective durable. Je l’expose dans mon petit livre.
ML:
2)Nous aurions besoin effectivement d’un certain type de monnaie fondante pour mettre en oeuvre un nouveau mode de création et de distribution des richesses qui prenne en compte cette dimension.
Je pense que cette question n’était pas à l’ordre du jour du temps de Silvio Gesell, la motivation n’étant que la sortie de la misère.
JF:
Si, la dimension est déjà présente, car son système fonctionne en regime de croissance nulle.
ML:
3)Aujourd’hui, sortir de la misère pour beaucoup, la peur de la régression de la classe moyenne qui a accédé à un niveau de vie jamais atteint, les limites planétaires complexifient le problème, et demande une autre mentalité tout aussi bien sur le plan économique que sur le plan du système de création des richesses.
Une question que je me pose souvent en ce qui concerne la monnaie fondante est de savoir comment faire se rencontrer l’argent de l’épargne et le besoin d’économie d’énergie qui sont de plus en plus criant pour certaines familles?
JF:
Le choix politique de renchérir certaines énergies se heurte essentiellement aux conséquences sociales dans la situation présente. En régime SMT (monnaie fondante), où le plein-emploi est rapidement obtenu, il devient raisonnable d’orienter les choix économiques de consommation d’énergie vers plus de sobriété, sans que cela menace le fait d’avoir à craindre pour son emploi. Tout cela devient seulement possible en régime SMT.
ML:
4)Comment remplacer l’intérêt financier par l’intérêt énergétique, en quelque sorte.
Dans un premier temps au niveau des banques éthiques, ne pourrait on pas créer des produits financiers qui feraient en sorte que des épargnants s’engagent à ne financer, épargne plus intérêts, que des projets s’engageant dans les économies d’énergie.
Les économies d’énergie constituant les intérêts avec lesquels on pourra réaliser autre chose.
La situation est telle, qu’aujourd’hui, un nouveau système de création de richesses et un nouveau système monétaire doivent se rencontrer dans une nouvelle symbiose et il n’est pas illusoire de croire que cette dernière pourrait voir le jour en partant de réalisations concrètes à petite échelle qui pourraient essaimer à travers toute la planète.
Je ne dis pas que c’est la solution, c’est juste que je m’interroge.
JF:
Sans doute, mais les « banques éthiques » ne peuvent pas s’imposer en régime capitaliste, car les épargnants cherchent le meilleur rendement. En régime SMT, par contre, toute l’épargne sera « éthique », car l’intérêt monétaire net aura disparu. La valeur de l’apargne est, par contre, totalement protégée, evidemment, car les prix seront stables et les insolvabilités seront beaucoup plus rare du fait que les endettements reculeront enfin.
Je réitère ici l’offre de mon petit livre, envoyez-moi un mail avec votre adresse postale, et je vous l’enverrai: johannes.finckh@wanadoo.fr
Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de vous répondre.
excellent! rendez-vous cet automne pour la même chose avec le dollar….
Le dollar,n’est il pas deja une monnaie fondante.
Tiens ..! ,à propos d’ « esclaves » , penser à ceux (nous y compris) qui végétent in extremis,en salle morituri,sous la férule d’une poignée de « décideurs »,les mal-nommés…
Voir vidéo du raout chez un certain « conseiller » du château courant Juin….Beau monde ..!!???
Et,pendant ce temps là ,comme l’exprime si bien Paul Jorion,ces « capitaines » d’opérette à quat’sous accumulent tant et tant, au point de partir un de ces jours prochains à bord de radeaux surchargés,à la merci du moindre souffle .
Et c’est un ouragan qui est là ,tout près,prêt à se déchaîner…
Nous (vous ) ,on s’occupe de nos coins potagers de saison et entassons bois,tourbe pour les mois « noirs » (traduction des « miz du » (mois noirs) de la Langue bretonne.)
Car,entre autre mésaventure,il n’est plus acquis que le courant continue de passer…
Total (l’essence) se chargera de rationner son or noir par l’incapacité d’acquitter les factures à la pompe pour celles et ceux qui émargent à 450 , 900 ou au maximum à 1070,…euros mensuels.
On se rapprochera donc à l’évidence d’un eden où les sans grades (vous et nous et moi) seront saufs et donc reconnus vivants,c’est à dire taillables et corvéables à merci,grâce à l « e-carte d’identité »
Les « dieux » quant à eux vogueront sur des esquifs encore plus précaires que nos masures à venir…Et ce,même sous l’oeil vigilant de miliciens-mercenaires…
A suivre…peut-être..;si le temps( durée) le permet.
et, quelques temps après…les riches :
http://bit.ly/qYQiFC
les pauvres :
évidemment, il faut des côtes, mais Naufrageur, c’est pas mal …
côtes ? voyons : Cornouailles, Bretagne …ah, voilà ! tout est prévu ! …heu …
Est-ce par sectarisme que je suis frustré de ne jamais voir en toute lettre la revendication, le principe d’un impôt supplémentaire sur la fortune, les riches, la finance…? Oui sans doute.
Cependant l’omerta totale des médias sur le sujet de la redistribution des richesses est une force si puissante de dénis qu’elle me semble pouvoir s’insérer et s’imposer partout, malgré tout….
Voilà la force politique et idéologique de la finance, imposer ses tabous.
Evidement les limites du discours seraient vites atteintes: inutile de ressasser l’argument d’impôts, de taxes sur la fortune, le capital, la finance sans pouvoir mettre quoi que ce soit en pratique…
Pourtant la décadence de sapiens par la finance tient beaucoup a ce qu’on lui dérobe de force l’argument nécessaire au bon fonctionnement de son intelligence à savoir celui de prendre l’argent là où il est. En plus de libérer l’intelligence, les solutions pratiques s’enchaineraient peut-être enfin…
Il est des gens qui restent modernes en traversant les siècles Machiavel en fait partie, depuis 1500 , on peut penser que rien a changer
Quelques citations pour terminer la journée
Ainsi en est-il de la fortune, qui montre sa puissance aux endroits où il n’y a point de digues ni de levées pour lui tenir tête.
Car il faut faire tout le mal d’un coup afin que moins longtemps le goûtant, il semble moins amer, et le bien petit à petit afin qu’on le savoure mieux.
Le Prince (1513)
Celui qui pense que, chez les grands personnages, les nouveaux bénéfices font oublier les vieilles injures, il s’abuse.
Contente-toi d’obtenir d’un homme son arme, sans lui dire que c’est pour le tuer avec; quand elle sera dans ta main, tu pourras satisfaire ton envie.
Il y a si loin de la manière dont on vit à celle donc on devrait vivre, que celui qui tient pour réel et pour vrai ce qui devrait l’être sans doute, mais qui malheureusement ne l’est pas, court à une ruine inévitable.
Le Prince (1513)
Jamais les hommes ne font si bien que par nécessité; mais là où chacun, pour ainsi dire, est libre d’agir à son gré et de s’adonner à la licence, la confusion et le désordre ne tardent pas à se manifester de toutes parts.
Le Prince (1513)
Je crois qu’il est plus sûr d’être craint que d’être aimé
L’habituel défaut de l’homme est de ne pas prévoir l’orage par beau temps.
La fortune ne change que pour ceux qui ne savent pas se conformer au temps.
Le Prince (1513)
Les hommes oublient plus vite la perte de leur père que la perte de leur patrimoine.
Le Prince (1513), XVII
Mais l’ambition des hommes est telle que, pour satisfaire l’envie du moment, ils ne pensent à aucun des maux qui doivent bientôt en résulter.
N’importe qui peut voir ce que tu sembles être; quelques rares seulement peuvent tâter ce que tu es.
On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut.
Presque tous les hommes, frappés par l’attrait d’un faux bien ou d’une vaine gloire, se laissent séduire, volontairement ou par ignorance, à l’éclat trompeur de ceux qui méritent le mépris plutôt que la louange.
Un prince ou une république qui a quelque ambition ne peut trouver une occasion plus favorable d’envahir une ville ou une province que celle où ses armées sont appelées pour la défendre.
La crainte de perdre engendre les mêmes passions que celle d’acquérir, car les hommes ne tiennent pour assuré ce qu’ils possèdent que s’ils y ajoutent encore
De quoi réfléchir
Bonne soirée
La réflexion sur le rôle de la lutte des classes dans la formation des prix m’a rappelé qu’un jour de plus grande aisance intellectuelle je m’étais dit la même chose sur la valeur de la monnaie. A savoir que la valeur de la monnaie était directement le résultat de la lutte des classes, à savoir le combat politique et social entre les possédants et les dépossédés.
Toute contestation politique des conséquences sociales des politiques libérales, le refus de celles-ci par les populations (refus des privatisations, contestation du plan « drastique » pour saigner la Grèce) remet directement en cause la valeur de l’euro, puisque celui-ci, très susceptible, ne supporte que l’application inhumaine et stricte des critères de Maastricht.
Evidement nous n’en arrivons jamais là, puisque l’environnement infraculturel animés par les médias aux ordres veille au grain du remboursement à flux tendu des « dettes publiques » par les pays européens. N’a-ton pas été tous suspendus avec les journalistes au vote crucial du plan de restructuration par le Parlement grec, ces journalistes nous enjoignant d’exprimer avec eux un grand « ouf! » de soulagement à l’annonce du « oui, nous les grecs abdiquons devant la finance toute puissante »? Tout ça pour l’euro?Tout pour l’euro…
J’ai une question pour la communauté ;
Suite à une discussion en rapport avec les mesures anti-crises énoncées dans ce blog avec une connaissance travaillant dans les institutions européennes, on s’est vu aboutir à une divergence d’opinions. Cette divergence ne portait pas sur les mesures à prendre dont sa principale qui est l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix mais plutôt sur l’étendue territoriale (comprendre l’entente entre nations) de ses mesures pour garantir leur faisabilité.
Cette connaissance soutenait l’idée qu’il était impossible pour l’Europe d’entreprendre seule l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix sous peine de se voir, dans le cas contraire, exclue du marché et de voir sa monnaie d’évaluer. Ceci devrait donc se faire de manière globale ce qui moi, me paraissait presque utopiste vue la guerre des classes qui est en cour et qui « nulifie » tout désir globale de changement de paradigme. L’europe ne pourrait elle désormais plus faire cavalier seule ?
c’est l’attitude systématique des idéologues libéraux ; ah mon bon monsieur ! que vvotre idée est bonne , j’y souscris MAIS ceci ne sera possible qu’au niveau mondial !
et le tour est joué car c’est vous même et non l’idéologue qui tirera la conclusion que ce n’est pas possible au niveau mondial !
croyez vous sincèrement cette faribole ?
dans le même ordre d’idées : croyez vous que si les salaires étaient bloqués à un maximum ils partiraient tous ailleurs
croyez vous qu’ils sont tous indispensables !!!
leur départ ferait juste redémarrer l’ascenseur social ………..
@Interlude
Vous croyez vraiment qu’on quitte le premier marché mondial sans un regard par dessus l’épaule ? L’Union est une échelle viable pour une restructuration pionnière du secteur financier…
@interlude,
Non,le problème avec cela n’a rien à voir avec une « exclusion du marché » ou la dévaluation de sa monnaie.
Le problème c’est comment faire en sorte pour qu’une telle interdiction soit réellement efficace:
supposons qu’une telle interdiction touche uniquement les résidents de la zone euro
1. comment faire en sorte que ses résidents ne puisse pas facilement contourner cette interdiction en allant effectuer leurs paris à Londres alors que la city et son extraordinaire réseau international de recouvrement de capitaux a déjà mis en place tous les moyens nécessaires en termes d’opacité (par exemple via les trusts et toutes sortes de montages juridiques off-shores) pour rendre invisibles ces transactions aux contrôleurs fiscaux de la zone euro?
2. même en supposant que l’on puisse résoudre le premier problème (il faudrait pour cela mettre en place des barrières réellement hermétiques aux mouvements de capitaux hors zone euro) , en quoi une telle interdiction faite aux résidents de la zone euro changerait il quoi que se soit à la volatilité des cours mondiaux du baril de pétrole (par exemple) qui se négocient à Londres ou Chicago? Ce n’est pas en éliminant les paris de la zone euro qui ne représente pas plus de 10% ou de 15% des échanges de pétrole mondiaux et en laissant le restant du monde parier tant qu’il veut que l’on résoudra ce problème.
Non, pour qu’une interdiction des paris sur les fluctuations de prix soit réellement efficace, il faut qu’elle soit adoptée par une zone économique qui représente une part significative et majortaire des marchés concernés et rendre absolument hermétique tous les mouvements de capitaux hors de cette zone qui pourraient être susceptibles de représenter des tentatives de contournement de l’interdiction par les agents économiques de la dite zone.
Quand à savoir si les parlementaires britanniques ou leurs représentants au parlement européen seraient prêts à voter une telle interdiction qui toucherait la sacro-sainte city et le réseau tentaculaire de paradis fiscaux qui en dépend, je croit bien que seule une véritable révolution de l’autre côté de la manche y parviendrait.
Un dernier point:
je pense qu’une telle interdiction a beaucoup plus de chances d’être adoptée par les nations qui n’ont pas décidé de miser leur avenir sur la finance et la piraterie financière : zone euro + chine + inde + brésil : c’est là dessus qu’il faut travailler
Lundi à Bruxelles, réunion d’urgence ( ce n’est pas une réunion de crise, hein!) au menu,le plan grec et la participation des banques qui coince encore, malgré une proportion »volontaire » digne du pâté à l’alouette ( recette du pâté d’alouette: prenez un cheval – le contribuable européen- et une alouette – les banques…-, mélangez….) et pour rester dans la haute gastronomie, c’est du nouveau, plan Raviolis ( l’Italie sera au menu )…bref, après la Grèce, le Portugal, voilà les petites inquiétudes sur l’Italie qui pointent le bout de leur nez…
question idiote: ça fait pas un peu beaucoup? surtout que dans le même temps, aux US, les représentants des partis de l’âne et de l’éléphant s’empaillent au congrès sur le plafond de la dette: d’un côté on veut augmenter d’un chouÏa les impôts des plus riches, de l’autre on veut tailler à la tronçonneuse dans le peu de prestations sociales qui restent, sur fond de faillite des états…bon; rien de bien grave; au pire, on enverra en vacances forcées quelques centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux le temps de trouver un arrangement!
mais en fin de compte, le mois d’Août est pas si mal pour lâcher le grand krach: les peuplades sont sur les plages ou au diable vauvert, donc on est peinard pour les manifs, du moment qu’ils pourront encore se servir de leur carte bleue pour aller faire leurs courses;
Vacanciers, un bon conseil: restez liquide, avec une enveloppe pour le retour toute prête, sinon ne partez pas dans un pays dont vous ne pourrez pas revenir à pied!
http://www.professeurforex.com/2011/07/zone-euro-deux-reunions-capitales-au-sujet-de-la-grece-sont-attendues-lundi/
j’espère que nous finirons par tourner le dos à toutes ces foutaises
que nous finirons par comprendre que les guerres, toutes les guerres sont inutiles
que feraient-ils si nous abandonnions l’argent, les papiers, et toutes ces contraintes de justifications de nos existences ?
que feraient-ils, tous ces chieurs de règlements à longueurs de vie qui envahissent ma tête, qui envahissent mon esprit !!!
j’ai une grosse fatigue là, alors voilà un gros « ctrl+c, ctrl+v »
origine: http://phil.lemaire.pagesperso-orange.fr/reflexions01.htm
Tahca Ushte parle :
LA PEAU DE GRENOUILLE VERTE
La peau de grenouille verte, c’est le nom que je donne au dollar de papier.
L’idée que s’en font les Indiens et les Blancs est bien ce qui les éloigne le plus les uns des autres. Mes grands-parents ont grandi dans un monde indien où l’argent n’existait pas.
Juste avant le combat contre Custer (la bataille de Little Big Horn), les soldats blancs avaient touché leur paye. Leurs poches étaient pleines de billets verts et ils ne savaient pas où les dépenser. Quelles étaient leurs pensées dernières quand venait les frapper une balle ou une flèche des nôtres ? Je suppose qu’ils pensaient à cet argent inutile, qui ne leur permettrait plus d’avoir du bon temps, ou qu’ils se représentaient une bande de sauvages et d’abrutis faisant main basse sur leur paye bien méritée. Cela a dû les faire souffrir plus qu’une flèche plantée dans les côtes.
Le combat corps à corps, avec autour mille chevaux caracolant et hennissant, avait recouvert le champ de bataille d’un immense nuage de poussière où les peaux de grenouille verte des soldats tourbillonnaient comme des flocons dans la tempête.
Et que firent donc les Indiens de cet argent ? Ils le donnèrent à leurs enfants pour qu’ils s’amusent à plier de toutes sortes de manières ces bizarres morceaux de papier coloré, pour qu’ils en fassent des jouets, de petits chevaux, de petits bisons. Au moins cette fois l’argent servait à se distraire.
Les livres disent qu’un soldat survécut. Il s’échappa, mais devint fou. Les femmes le regardaient à distance et le virent se suicider. Ceux qui ont écrit sur cette bataille disent qu’il avait peur d’être pris et torturé, mais c’est parfaitement faux.
Imaginez un peu la scène. Le voici, accroupi dans un ravin, à observer ce qui se passe autour de lui. Il voit les gosses jouer avec l’argent et en faire des papillotes, les femmes s’en servir pour chauffer de la bouse de bison, ce qui les aidera à faire la cuisine, les hommes allumer leurs pipes avec les peaux de grenouille verte, et, par dessus tout, il voit ces beaux billets de banque voleter dans la poussière, puis s’éloigner au gré des vents. C’est d’assister à ça qui rend le pauvre soldat fou. Il se prend la tête à deux mains, se lamente : « Sacré bon sang de bon Dieu, Jésus tout-puissant, regardez moi ces abrutis de sauvages, ces peaux-rouges de mes deux, qui saccagent un fric pareil ! » Il a dû regarder le spectacle jusqu’à ce qu’il n’y puisse plus tenir, et puis il s’est fait sauter la cervelle avec son gros revolver.
Voilà qui ferait une scène fameuse au cinéma, mais il faudrait un esprit d’Indien pour en saisir le sens.
La peau de grenouille verte, ce fut le véritable enjeu du combat. L’or des Black Hills, l’or dans chaque poignée d’herbe.
Chaque jour, on peut voir à cheval sur cette terre les ouvriers agricoles des ranchs. Ils ont un sac de grain fixé à la selle, et chaque fois qu’ils aperçoivent un trou creusé par les chiens de prairie (Rongeur qui creuse son terrier, le chien de prairie est comparable à la marmotte. Il forme un monticule de terre devant son terrier et se nourrit d’herbe, endommageant les pâturages. Il vit en colonies. Sa fourrure est rougeâtre, mais noire à l’extrémité de la queue.), ils y déposent une poignée d’avoine, tout comme une vieille dame charitable qui apporte à manger aux pigeons dans le parc d’une de nos villes. Seulement, cette avoine destinée aux chiens de prairie contient de la strychnine. Ce qui leur advient après avoir mangé ces graines n’est pas beau à voir. Les chiens de prairie sont empoisonnés parce qu’ils se nourrissent d’herbe. Un millier d’entre eux mangent en une année autant d’herbe qu’une vache. Si donc le propriétaire du ranch peut tuer mille chiens de prairie, c’est une tête de bétail de plus qu’il peut nourrir, et un petit bénéfice supplémentaire dans sa poche. Quand il jette les yeux sur un chien de prairie, il voit seulement de la peau de grenouille verte qui lui échappe.
Pour l’homme blanc, chaque brin d’herbe et chaque source d’eau sont étiquetés selon leur prix. Et c’est ce qui est grave, car voyez ce qui arrive. Le Bobcat (Variété de lynx.) et le coyote auxquels le chien de prairie tenait lieu de proie s’attaquent maintenant à l’agneau égaré ou au petit veau estropié. Le propriétaire fait venir le spécialiste en pesticides pour tuer ces animaux. Cet homme là tire quelques lapins, leur enfonce dans le corps un morceau de bois, et dans cet état se sert d’eux comme d’un appât. Mais au morceau de bois est attaché un explosif, et le coyote qui tire sur le bois écope d’une décharge de cyanide. On a recommandé à l’homme de faire attention. Aussi un avertissement imprimé est fixé au bois : « Danger, Explosif, Poison ! ».
Le malheur est que les chiens de prairie ne savent pas lire, ni certains de nos enfants.
Et nos prairies agonisent, plus de chiens de prairie, plus de blaireaux, de renards, de coyotes. Les grands oiseaux de proie se nourrissaient également de chiens de prairie. Aussi est-il aujourd’hui très rare d’apercevoir un aigle.
L’aigle à tête blanche est votre symbole. Il figure sur vos billets de banque, mais votre argent le tue.
Quand un peuple se met à exterminer ses propres symboles, il est mal parti…
YES!
Il faudrait inviter quelques Tahka Ushte à l’émission de Frédéric Taddei
Quand l’homme comprendra que l’argent, ce n’est que du papier et des pixels, et que ça n’a de la valeur que parce qu’on veut bien lui en donner, ce jour là, nous serons libres.
Il n’y a rien au monde que nous ne puissions faire, le seul obstacle reste encore et toujours ce stupide « coût », qui n’a ni base concrète, ni utilité réelle.
Le mensonge est de croire que l’argent est un vecteur d’échange. L’argent est avant tout un moyen de rationnement des ressources. Le système monétaire a eu son utilité par le passé, lorsque la production de ressources, et par extension la survie de l’espèce, étaient soumis au bon vouloir de la nature. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, on sait faire pousser des arbres sous-terre et des fruits dans le désert.
Notre maîtrise technique et technologique rend désormais l »argent, et plus généralement le système monétaire obsolète. Nous n’en avons plus besoin, mais pourtant nous perpétuons culturellement un mécanisme de rationnement sans fondement.
Si l’homme doit survire en tant qu’espèce, il devra se débarrasser de ce système inadapté, nocif et socialement paralysant.
IL y a deux erreurs de fonds , trés répandues qui sont à mon sens à la base du bordel actuel .
La premiére , qui entraine l’autre est celle de l »abondance facile , le travail ne consiste qu’ à appuyer sur un bouton peut étre .
La deuxiéme sur la monnaie , juste du papier , des pixels , un jeu d »écriture …Faut-il rappeler que la monnaie a trois fonctions reconnues classiquement : mesure des valeurs , moyen de circulation , reserve de valeur . Déja mesure des valeurs n’est pas à prendre à la légére , désolé mais la matiére est dure , la nature est aveugle , et la Terre est basse , méme en tracteur .
Reserve de valeur , méme avec la sécu , les mutuelles et assurances , il faut au moins assurer
une perennité des cotisations , les jeunes travaillent pour les vieux , les biens portants pour les malades , les hommes pour les femmes enceintes , etc cela suppose aussi à proportion .
Quand au logement , qui n’est pas encore remboursé par la sécu , méme à taux zéro çà pése
lourd dans un budget , il semble que çà demande du travail encore et méme assez pénible .
Mais peut étre suis je undécent à parler de travail , comme çà , c’est peut étre devenu un gros
mot ?
Affronter la crise de la dette en Europe
http://www.cadtm.org/Affronter-la-crise-de-la-dette-en
Extrait
11-2011 , les 11 célèbres: Louis 11 , 11 Septembre , 11 Octobre , l’apocalypse des 11 , les 11 apôtres , Fukushima 11 Mars.
Nous sommes le 11 et les changements se font : explosion financière , volcanique , tremblement de terre , accidents.
Aujourd’hui la finance mondiale change , écoutez Van Rompuy , il prit l’euro et le Rompuy.
Deux monnaies s’affrontent , c’est évident , $ et € , toutes deux chargées de dettes.
Elles devraient réduire leurs dettes mais en sont incapables.
Alors c’est à qui survivra.
Le 1° qui tombe est mort et ne se relèvera pas son économie déclinera.
Le second dira que ses problèmes , c’est de la faute du 1°
C’est pourquoi les agences de notation font le forcing sur l’euro.
Le 1° est un bandit , le 2° est Mr propre. C’est simple.
Ainsi le $ pourra continuer à diffuser sa bactérie monetaire insidieuse , l’économie mondiale sera moins touchée.
Si le $ s’écroule le 1° , le monde entier vacille , mais l’€ ne sera pas en bonne santé.
C’est une guerre pour la survie , sortez de ces 2 monnaies.
Les européens sont des gamins quoi , ils se laissent noter comme des élèves ?
La 1° des choses à faire quand on veut être maitre chez soi , c’est de faire le ménage……et de ne dépendre de personne , surtout pas d’un tiers qui donne son avis ……………..qu’est ce que c’est que ce bordel ??????
Aux Etats-Unis, l’état fédéral est en faillite. En plus, des dizaines d’Etats sont en faillite eux-aussi.
Au Japon, l’Etat est en faillite.
En Europe, plusieurs Etats sont en faillite. Les taux de l’Italie sont en train d’exploser !
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR2:IND
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR3:IND
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND
Cher François Leclerc, depuis que je vous lis, ainsi que, bien sur, Paul Jorion, j’ai l’impression d’être un peu moins bête…..passons;
voici ma question, un peu hors sujet,forcément naïve, mais bon…
c’est au sujet du prix des carburants et des propos tenus, la moustache frémissante par le patron de Total, invité à baisser les prix à la pompe, et qui, au contraire annonce une hausse du fait du prix du baril à la bourse des matières premières…et le répercutant illico presto…
Si j’ai bien tout compris, Total a des puits de pétrole qu’il exploite, transporte ensuite le brut dans ses raffineries, puis distribue le fameux carburant dans ses stations services; donc Total, dans ses conditions, n’achète pas de pétrole sur le marché, mais extrait, valorise et vend son produit raffiné, donc coût de production plus coût de raffinage et de distribution plus au final marges diverses et enfin taxes multiples; donc rien à voir avec le prix du marché spéculatif, à moins que….. Total soit assez bête pour aller vendre sa production à disons, une obscure boite de traders en matière première basée dans un paradis fiscal, puis forcée de le racheter au prix fort à cette même boite ou à une de ses filiales pour alimenter ses raffineries, ce qui fait que tout le bénef se trouve dans une boite noire au Liechtenstein ou aux îles Caïman….ça s’appelle un center profit, si je ne m’abuse
question: la moustache en question ne serait -elle pas en train de nous prendre pour des truffes? en bref, nous parler du prix sur le marché alors qu’en ce qui les concerne, ils vont le chercher dans les entrailles de la terre ?
ce n’est quand même pas tout à fait la même chose, non ?
En lisant tout cela je me dis qu’il y a du boulot pour éclaircir tout cela .
Oui nous nous focalisons sur l écume (finance , politique, média ) .
oui aux ménagements des ressources , non à la démographie débridée . Le Non au Capital (Capital productif de valeur au sens de K Marx s’entend) est superflu (et l’on veut des emplois !), il est mort avant K Marx ce qu’on vise par là n’est qu’une parodie , un fantome pour se faire peur .
Une image pour illustrer tout çà : il est convenu de se représenter l’ Irlande du XIX e au moment de la famine due à la pomme de terre comme une ile surpeuplée , dominée par le capital agricole . La réalité est à l’opposé , les 3/4 de l’ile étaient en friche ,il n-y avait de grandes propriétés et encore formellement que des friches, le gouvernement anglais deversait des subventions en pure perte pour introduire du capital dans les terres en friche et des entreprises agricoles de taille . Certes les Anglais ont abusé de violence , face à l’absurdité Irlandaise , çà n’a servi à rien . Mais en quoi consiste donc le probléme Irlandais ? Et si c’était
le notre ?