Paul Krugman titre sa dernière chronique dans le New York Times « When Zombies Win » (Quand les zombies l’emportent). Il la débute ainsi : « Quand les historiens étudieront les années 2008-2010, ils seront interloqués par l’étrange victoire que les idées fausses y auront remporté. Les fondamentalistes du marché libre, qui ont eu tort sur tout, dominant la scène politique plus fortement que jamais. »
La question mérite en effet d’être posée. Est-il possible que le système financier, qui a implosé et dont la crise se poursuit sans être maîtrisée, puisse continuer à parader en prétendant retomber sur ses pieds ? De quelles nouvelles promesses désastreuses sera-t-il dans ce cas capable ? Toutes les hypothèses, après tout, doivent être posées, même les pires.
Si l’on considère les Etats-Unis et l’Europe, des chemins opposés y sont pour l’instant empruntés, selon le rôle qu’y jouent ou non les banques centrales. La Fed et la Bank of England utilisent généreusement la planche à billet, tandis que la BCE s’y emploie plus modérément en s’en défendant maladroitement. Le déficit public américain ne cesse de croître, tandis que les Européens prétendent le freiner brutalement sans attendre.
Mais les choses changent du tout au tout, si l’on adopte un autre critère de comparaison. Dans les deux cas, on assiste en effet à un rétrécissement du rôle de l’Etat, des organismes sociaux et des administrations publiques ; conséquence d’allégements fiscaux – voie privilégiée des Américains – de restrictions budgétaires ou de diminutions des prestations sociales. Ouvrant en Europe grande la porte pour de nouvelles intrusions du privé dans des domaines où il n’intervenait que de manière relativement limitée. Paradoxalement, la crise lui donne l’occasion d’élargir son champ d’action.
Si cette tendance devait se confirmer, on assisterait à une extension du rôle du marché financier, à qui il serait confié de nouvelles responsabilités, alors qu’il a sans conteste failli. Qui plus est, sans qu’il soit encadré par de strictes mesures de régulation, afin de si possible éviter que cette situation ne se renouvelle. Comme si aucune leçon n’était tirée des événements et que la poursuite de ces turpitudes allait de soi.
Cela accentuerait alors encore plus les déséquilibres déjà bien engagés dans les sociétés développées. Additionnant aux effets de l’émergence de nouvelles puissances industrielles et commerciales ceux d’une inégalité sociale accrue, dans un contexte où la machine à faire de la dette ne pourra plus remplir le même rôle afin de la rendre moins douloureuse.
Si l’on se tourne du côté des mégabanques, comment prévoient-elles de s’adapter à la nouvelle donne, continuant de bénéficier pour une longue période de liquidités à bas prix mises à leur disposition par les banques centrales ? Conscient d’une chute prévisible et inévitable de leur ROE (return on equity, retour sur investissement), elles tentent de limiter les dégâts en se raccrochant aux branches, actives sur tous les fronts. Elles poursuivent leur résistance acharnée à l’adoption de mesures de régulations financières contraignantes, réorientent une partie de leur activité vers les nouveaux marchés émergents et cherchent à réduire leurs coûts, notamment grâce à l’utilisation de nouvelles technologies.
Rien ne sera plus tout à fait comme avant. Dans les pays développés il faut exploiter d’autres gisements et, chez les émergents, s’implanter localement de manière plus solide face à des banques locales imposantes et protégées par les Etats qui y défendent des intérêts. Les mégabanques se préparent à jouer pour les grandes entreprises de ces pays le rôle qu’elles ont joué dans les années 70, en aidant les entreprises occidentales à devenir des multinationales. Ainsi qu’à développer des marchés financiers encore embryonnaires, afin d’ouvrir des salles de jeu à l’identique de celles où les mises sont désormais restreintes.
Mais il est illusoire de relancer le marché de la titrisation et de retrouver un marché de la dette identique, ainsi que de retrouver les mêmes effets de levier faramineux, que la réglementation de Bâle III va restreindre. Bien que plus ou moins encadrés dans des chambres de compensation, les produits dérivés ne seront plus aussi profitables. L’interdiction aux Etats-Unis du proprietary investment, le trading sur fonds propres des banques, va également peser sur leurs résultats.
Tout additionné, les retours sur investissement atteignant 20 à 25% seront désormais hors de portée, les investisseurs devant se contenter de 10 à 15 % maximum, pour les banques les plus profitables, d’aux environs de 10% pour la catégorie au dessous, et encore moins pour les autres. Il devrait en découler une course à la dimension et une nouvelle vague de concentrations bancaires.
Réparer la machine financière est un travail de longue haleine. Ce ne sera pas à l’identique et va se faire au détriment des économies des pays développés, délaissées, accentuant une nouvelle donne mondiale déjà bien engagée. Voilà le mauvais tour que le capitalisme financier prépare, à total contre sens.
Merci à Paul de tenter de contrer la désinformation institutionnalisée, mais il y a du travail :
comme on peut le voir avec la Fédération bancaire française. Ils ne manquent pas d’air … 🙁 Voir les grandes pages dans les quotidiens en ce moment
« Parlons de la banque et parlons-en vraiment : une communication collective des banques françaises«
On peut pas leur enlever une chose à nos banquiers, c’est le sens de l’humour, ou l’optimisme, mais j’y crois moins. Extrait du communiqué propagandiste de la FBF :
Pour le moment, quoique dexia ou Natixis, kâmême, c’était moins juste…Le Crédit Agricole a admis vendredi une perte de 1,25 milliards d’euros à cause de sa participation dans la banque italienne Intesa Sanpaolo. Italienne. Pas grecque, pas portugaise, pas espagnole, pas irlandaise. Non, une banque italienne. L’action de la banque italienne a juste perdu 34% de sa valeur depuis un an. 1,25 milliards.
Bah, pas grave. Les caisses régionales vont remettre au pot. Moi je subodore par contre que ma caisse régionale du CA se posera crescendo des questions quant à « sa décision sur l’avenir de sa participation » de 100% dans le financement de ma trésorerie… J’entame un bras de fer avec les 5 petits cochons. Hardi petit ! C’est moi le grand méchant loup !!?
« Roll over my short debt » ! « Roll over my short debt » !
M’en va lui faire ma chuck’s duck dance à ma banquière ! 🙂
« Well, early in the mornin’ I’m a-givin’ you a warnin’
don’t you step on my blue suede shoes.
Hey diddle diddle, I am playin’ my fiddle,
ain’t got nothin’ to lose.
Roll Over Beethoven and tell Tchaikovsky the news.
You know she wiggles like a glow worm,
dance like a spinnin’ top.
She got a crazy partner,
oughta see ’em reel and rock.
Long as she got a dime the music will never stop ».
Vigneron, vous avez le groove du mutualisme durable ; et si Chuck fait parfois des canards avec ses riffs, il reste le king de la « danse » des canards !
@karluss
Pas pire que l’original : http://www.youtube.com/watch?v=HPSU1AS7QkU&feature=related
En sus Le Credit Agricole Aquitaine s’installe sur Second Life, j’en dors plus la nuit…
Et Manu Payet, stratosphérique, en version Osez osez Joséphine, Usez, usuriers.. du « Crédit Tagricool : nous sommes faits pour nous comprendre ! »
je pensais pas qu’on trouvait les pubs sur Youtube… j’ai parfois honte d’être un homme…
bravo Manu !
je suis de loin votre blog, malgre tout l interet qu’il porte. je voulais au passage signaler juste une petite faute je crois. vous avez ecrit elles te
dent de se raccrocher aux branches. je pense que vous vouliez dire tentent de se raccrocher aux branches…. bref. c’est tout pour moi. cordialement.
Coucou,
Ben oui, la dette n’a plus de credit !!!!
Ou est ce le contraire ?
Je viens de signer un contrat de compte courant dans une grande banque. Un package que je paye 6 ou 10 € par mois, avec 1500 € de decouvert autorisé. Le paradoxe, je paye 6 € et en plus, des agios malgré le decouvert autorisé. Le beurre et l’argent du beurre …. J’aurais du rester dans l’autre banque. Je payais un peu pus cher, mais j’avais pas d’agios à 21% en cas de découverts .
La maison ne fait plus credit, ou à un taux tellement exhorbitant, que …. Quand on sait que les banques achetent l’argent à 1% à la BCE. Avec les impayés, disons 5%, çà rapporte un max, le credit, ou la dette, je ne sais plus.
C’etait en direct live de Mr Baloo michu, nouveau client d’une banque « too big to fail » ou presque
Le capitalisme n’agit pas à contre-sens, puisque vous venez de démontrer que l’on baigne dans le non-sens.
Indiquer une direction et etre pret à faire demi-tour pour avoir l’avenir dans le dos, aller dans tous les sens …
L’univers, selon Mr Luminet serait dodecaedrique; la même lumière arrive d’un coté pour ressortir par un autre donnant l’impression fausse et trompeuse sur le nombre d’etoile et la taille de l’univers….
Alors, qu’est ce que le contre sens ?
Je vous le demande emile ? Il va peut-etre nous peter à la gueule, mais le pire n’est jamais sûr.
Ecoutons les apôtres du non-sens. QE2, critères de maastricht, 10% sur la grèce, 12% sur l’irlande, 300% sur le Japon, 3000 Biliard sur la chine, 3000% sur les patates douces …
quel est le bon rapport de la dette ? à credit ?
Un peu de bon sens s’il vous plait !
Stéphane
Vous avez raison les banques sont devenus de véritables vampires : elles rançonnent les clients via des taux prohibitifs et des commissions en tout genre (il faut dire que l’euro l’a bien aidé car 10 € paraît moins cher que 65 F) et spéculent contre les pays avec l’argent des clients et les fonds prêtés par la BCE sur la base de créances pourries. C’est à dire qu’elles étouffent les pays avec leur substance.
Les banques sont les têtes de l’hydre, il faudra les nationaliser pour reprendre le contrôle de la machine infernale.
J’ai 37 ans de banque et une envie de m’enfuir de ce milieu putride le plus vite possible.
« quel est le bon rapport de la dette ? à credit ? »
Investissez dans l’or et les matières premières (surtout la nourriture), vous verrez, votre capital sera sauvé.
Une info entre nous, le café va bientôt se prendre 60%. Et le marché de l’eau est très tendance.
Le riz aussi, peut faire mourir de faim beaucoup de population.
Il y a des opportunités qu’il ne faut pas rater.
Bien matèriellement votre.
@yvan
C’est cela qu’on doit appeler ironie mordante… Sacrée mâchoire! 😀
à sonnances et trébuchantes
pourquoi? il vérifie le bon aloi avec ses canines?
« du franchement mauvais au moins pire »
classement du « Prix Rapetout » décerné par l’AFUB à partir de 2 300 plaintes :
http://www.afub.org/rapetout_maitre.php
Zero Hedge fait une publication avec tous les graphiques qui expliquent l’exposition des banques américaines et européennes tenant compte des crédits dérivés dont jusqu’à ici il semblerai qu’ils étaient laissés de côté. Ces graphiques concernent l’exposition exacte allons du Portugal à l’Espagne, la Grèce et l’Irlande.
Néanmoins, il faut rémarquer l’exposition de l’ Allemagne (513 milliards), la France (410 milliards) et les US (353 milliards).
Hélas l’article est en Anglais. Cependant, si vous pouvez vous servir d’un traducteur en ligne, croyez-moi que ça vaut la peina de le lire.
Lien de l’article : http://www.zerohedge.com/article/easter-egg-out-bis-us-banks-are-hook-piigs-over-350-billion
Je pensai pas que l’exposition des banques US étaient aussi fortes sur les PIGS.
Merci du lien.
46.000 sociétés commerciales menacées de faillite en Irlande!
Total des pertes évalué à 288 milliards d’euros.
Almost 46,000 firms at risk of going bust
http://www.independent.ie/business/irish/almost-46000-firms-at-risk-of-going-bust-2467176.html
Les partis d’opposition en Irlande s’opposeront à la diminution du salaire minimum et envisagent d’annuler la baisse d’un euro de l’heure, votée par le gouvernement sortant..
http://www.independent.ie/national-news/budget/news/opposition-will-act-on-minimum-wage-2455806.html
Trichet très inquiet à propos de l’Irlande (des banques surtout).
ECB fears on Irish bank Bill.
http://www.irishtimes.com/newspaper/breaking/2010/1220/breaking6.html
Pourquoi l’Espagne fera faillite en 2011:
http://www.cotizalia.com/disparate-economico/deuda-crecimiento-claves-economicas-20101220-4593.html
Selon PIMCO Grèce, Irlande et Portugal doivent quitter l’Euro asap.
http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_europe/-Grece-_Irlande_et_Portugal_doivent_sortir_de_l-euro-_%28Pimco%29.9001466-3323.art
« Et une fois la croissance et la confiance des marchés obligataires retrouvées, ces pays pourraient réintégrer l’union monétaire »
Bin voyons … ca a l’air si simple comme ca. On est bete nous autres europeens ou quoi ??
Alors moi je propose, sur le meme ton serieux que ca ce charmant fond speculatif americain, que la Californie actuellement en faillite sorte des Etats Unis, abandonnent le dollar et adopte le peso mexicain. Du coup les californiens pourront exporter a leur convenance. Et puis et puis, si l’envie leur en prend, ils pourront toujours reintegrer les US et le billet vert.
Du grand grand n’importe quoi.
s’il y avait seulement la Californie !
« …Selon Meredith Whitney, plus de 100 villes américaines pourraient faire faillite l’an prochain. Le cumul des dettes des États et des villes atteint d’ores et déjà les 2 000 milliards de dollars. .. »
… » Dans ce domaine, la ville de Detroit (Michigan) est en pointe, elle a déjà rogné dans ses principaux budgets : police, éclairage, réfection des routes, services de nettoyage… près de 20% de la population ne bénéficient plus des services de base. L’état voisin de l’Illinois a environ six mois de retard sur ses paiements. Son Université phare est endettée à hauteur de 400 millions de dollars. Les « chances » de voir l’État de l’Illinois faire faillite sont de 21%, selon les bookmakers boursiers. C’est énorme. Près de la moitié des écoles publiques de Kansas City sont en voie de fermeture. Même topo en Virginie. L’Etat d’Arizona a été contraint de vendre son capitole et les bâtiments de sa Cour suprême à des investisseurs privés. … »
http://www.lesmotsontunsens.com/une-centaine-de-villes-us-en-faillite-des-2011-8729
Mr Leclerc, cela vous dérange-t-il de questionner le présupposé de ce type de billet, savoir : nos gouvernants travaillent pour la société, ont souci de l’intérêt général et autres fariboles…
Je vous conseille : moins de paroles, moins de salives, affûtez vos machettes.
Face à une attaque de zombies, la 1ère solution : viser la tête ! 😉
Mais bon, on parle ici d’un monstre à plusieurs têtes… des solutions plus locales peut-être ?
tirer dans les genoux cela ralenti la bête
Faudrait connaitre leur talon d’Achille ! 🙂
Les bourses ? :o)
ou bien, des têtes d’ail ? ….
Quelques extraits qui font du bien à lire:
« Les fondamentalistes du marché libre, qui ont eu tort sur tout… »
« le système financier, qui a implosé… »
» … alors qu’il a sans conteste failli. »
Le reste est moins jubilant:
En résumé, fin de système social européen
par privatisation forcenée.
Les avancées sociales de 1945 abolies.
Et bien sûr, 15 % en rendement espéré, c’est encore trop.
Pourquoi ne pas définir un taux usuraire sur les actions ?
Votre diatribe, ( -Car c’est une diatribe argumentée et justifiée;
je perçoit une colère de votre part, comme
si, enfin , vous cessiez d’être le strict esclave de l’actualité.)
donc votre diatribe nous engage à saboter
leurs plans et prévisions. Ce qu’ils nous préparent
à moyen terme est sans aucun doute pire qu’un statu-quo
‘raisonnable’. Et on ne le verra pas venir : trop
jeune pour pouvoir comparer ou trop vieux pour avoir
droit au chapitre…
Reste l’Europe et son corset fondamentaliste du marché libre.
( Attention: les capitaux , pas les personnes si elles se nomment
Roms ou pauvres.)
oui, avec leurs taux d’usure
leurs faux et usage de faux
ils font fi de nos usages
de nos us et coutumes
ils nous usent
en mésusant de nos Lois
sus aux banksters ! ….
Le problème n’est pas là: réparer la machine financière? pour qu’elle continue ses pratiques? Le problème de la crise actuelle qui n’est pas seulement financière (contrairement à ce qu’on veut nous faire croire) touche aux fondamentaux d’une certaine doxa qui domine les esprits en Occident: la libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes, mais dire cela conduit à être censuré…….
Mais pas censuré sur ce blog…
Donc que chacun s’exprime.
Cela fait un moment qu’un grand nombre d’entre nous ont démasqué l’épouvantail facile
de l’origine « bancaire » ou « financière » de la crise »
Par exemple:
« Rappel en quelques lignes : dans la concurrence effrénée de la mondialisation, la part du travail dans la valeur ajoutée s’est effondrée, réduisant considérablement la demande des salariés. Ce qui conduit nécessairement à une crise de surproduction très prononcée, comme en 29. Des artifices financiers divers se sont succédés et ont retardé son explosion. »
Pour aller plus loin:
« La crise financière puise ses racines dans les inégalités »
Explication détaillée dans cet interview de Pascal Franchet (CADTM)
Vous devez faire erreur.
J’avais écrit, il y a longtemps, que la crise
n’ avait pas de causes techniques.
( finance -subprime- banques ou methodes
pognonesques, ou bourseuses)
mais morale.
Certaines gens ont pulvérisées des limites
morales pratiques conventionnelles,
généralement admises ou enseignées
dès le plus jeune âge.
C ‘est-à-dire une morale quasi universelle
( ou peut-être seulement occidentale ou chrétienne)
mais facile à comprendre et sans substrat
théorique compliqué, une morale
construite sur l’expérience ancestrale des
sociétés qui ont survécues; une morale pragmatique
en un mot.
A l’ époque -2 ans je crois- je n’ai pas été censuré.
J’admets ne pas avoir compris qu' »ils » avaient aussi
d’autres défauts: rigidité psychologique et inintelligence
en particulier.
Par ailleurs je viens d’écrire: « tout » nous
invite à saboter ce système failli et foireux.
( pas de censure).
En dernier lieu, un détail erroné:
la doxa, symbolisé par le TCE, met
en premier la liberté de circulation
des capitaux, quoi qu’il arrive.
( en somme, liberté des capitaux: toujours,
égalité et fraternité si c’est possible; et on vient
de me dire que ce ne sera pas possible;
plus tard peut-être quand la crise sera finie).
MAIS certains textes limitent drastiquement
la liberté de circulation des Européens, en particulier
Roms. Ne parlons pas de ceux qui se noient
en Méditerrannée. L’ Afrique, ou ailleurs,
ce n’est pas l’Europe surtout si pauvres.
Quant à reconduire ce système failli,
Paul propose un assèchement des sources et des flux
( à 80 %) par une certaine -simple et claire- interdiction.
Renseignez-vous.
Ou défenestré, Coligny…
pas censuré pas censuré…, y pas mal de filtrage tout d’même!
Bref: « Ne dites pas à ma mère que je travaille dans la banque, elle croit que je suis pianiste dans un bordel »….citation légèrement modifiée et titre d’un bouquin de Séguéla….
C’est vrai, l’extension se fera dans les marchés émergents, mais pas pour très longtemps.
En effet, les bulles qui s’y forment puissamment ne pourront qu’éclater à des rythmes encore plus rapides et plus violents.
La « machine à faire de la dette » est la machine à creuser des inégalités telles qu’une proportion croissante des populations de partout sera exclue de l’économie monétaire, faute de moyens d’emprunter. les rendements financier chuteront nécessairement, sans doute après une vague d’appauvrissement général.
Tant qu’il y a la rente du capital, il est cependant exclu d’obtenir la circulation convenable de la monnaie qui ne bouge qu’en obtenant un intérêt, tous les arrosages de monnaie nouvelle n’y changeront rien.
Il faut obtenir que la monnaie circule sans prélever la rente du capital, à savoir l’intérêt monétaire net, sans quoi, aucun équilibrage ne peut être imaginé.
la politique monetaire est en effet un outil indeniable dans cette situation economique qu on pourrait qualifier d impasse.
nous n avons pas 36 solutions :
– couper les depenses
– augmenter les recettes
– monetiser la dette comme aux usa
– faire defaut
Dans les annees 30, les pouvoirs publics avient decide conformement aux theories liberales du laisser faire de pratiquer la politique des defauts et de laisser mourir les banques et entreprises en faillite.
Ils etaient loin de se douter qu une crise bancaire declencherait une crise economique encore bien plus grande.
Le coup de grace etant donne par les banques autrichiennes et allemandes qui etaient sous perfusion americaines et qui en juin 32 ont ete laissees à l abandon.On connait la suite et 6 mois plus tard hitler arrivait au pouvoir.
si on decompose la crise de 1929 en schema sequentiel on obtient
crise financière > crise bancaire > Crise économique > crise sociale > crise politique
Il y avait deux lecons à retenir de cette periode :
1/eviter que la crise financiere ne se transforme en crise bancaire
( en diversifiant ou en separant les activites bancaires )
2/eviter que la crise bancaire ne se transforme en crise economique en ayant des politiques interventionnistes contra cycliques
Si je comprends bien, nous sommes en train de voir un Système de remplacement se mettre en place, nouveau Système dans lequel l’État n’est qu’une potiche accessoire.
La mise en place d’une Dictature financière ayant tout l’aspect d’une tyrannie est en marche.
Faut il s’étonner?
Il faut aussi comprendre que la Finance à bien compris que le Système (précédent) était cassé/mort et qu’elle s’active à mettre en place un nouveau qui renforcerait son pouvoir sur les ruines du précédent; ce que nombre de citoyens et politiques n’ont pas encore compris, aidé en cela par la propagande dont nous sommes submergé.
Le moment est crucial!
la crise d aujour dhui ressemble enormement à la crise d aujour dhui par son ampleur mais aussi par ses sequences meme si le depart est different.
crise immobiliere > crise bancaire > crise financiere > crise economique > crise sociale > crise politique ?????
Les lecons de 1929 ont bel et bien ete retenues puisqu on n a pas laisses les banques mourir.En revanche, la situation s ‘est deportée sur les etats.On peut parler d une etatisation des dettes bancaires.(USA, Irlande ,Islande, UK).
Pour la grece, la causalite est differente.En dehors de la fraude bancaire, la situation grecque est assez à rapprocher de la situation francaise et italienne, biensur avec des montants bien supérieurs quoique pour l italie.
La question est donc de savoir comment nos gouvernements respectifs ont étatise la dette?
la il y a deux manières d envisager ce problème :
– soit il s agit d augmenter les dépenses soit par recettes equivalentes ou à défaut par endettement.Immédiatement une telle politique fait gonfler le ratio dettes / pib
– soit il s agit de monétiser la dette.Qu est ce que ca veut dire pour le non initié ? par creation monetaire , ce qu on appelle une politique monetaire expansionniste il s agit de gonfler le stock de la banque centrale pour racheter ses actifs pourris.On deverse ainsi un flot dargent dans l economie au risque de creer une inflation equivalente.Cette politique doit donc etre menee avec une grande prudence.
Les americains ont clairement choisi de se sortir de la dette par la creation monetaire avec la prise en pension des actifs pourris par la federal reserve.Elles controlent le flot de billet deverse dans l economie en joua,t sur le taux de remunerations des reserves.En augmentant ce taux elle capte l argent.Au contraire en l abaissant elle distribue de l argent de l economie.
Il faut bien faire le dustinguo entre le taux des fed funds les taux directeurs et le taux de remuneraions des reserves bancaires.La politique interventionniste suit totalement la reprise ou non reprise de l economie.Le risque principal de cette politique etant d abaisser au maximum le taux des reserves et que les banques ne pretent toujours pas d argent sur les actifs nationaux.
Pourquoi les banques ne preteraient elles pas de l argent dans cette configuration ? Car les menages et entreprises americaines sont deja à des niveaux d endettement eleves si bien qu ils ne peuvent plus preter de l argent aux nationaux.
C est un cas typique de ce qu on appelle en economie une trappe à la liquidite.
@Sylvain,
petite precision, ce n’est pas du « cash and carry », mais du « carry trade ».
@johannes,
tiens, c’est bizarre, j’ai un compte en Yen et il n’est ni au Japon, ni dans une banque japonnaise. Vous semblez parler de choses que vous ignorez completement….
@ chris06
« La banque centrale et le gouvernement du pays émetteur doivent de l’argent au porteur du billet »
Quand est-ce qu’elles le lui donneront, une date est-elle prévue ? Combien d’argent lui donneront-elles en échange, par exemple, d’un billet de 50 € ?
N’est-ce pas vous qui avez récemment écrit à un autre commentateur : « Vous semblez parler de choses que vous ignorez completement…. » ?
@chris
exact c est ce que je voulais dire
@Paul,
au moment de l’intermédiation.
pour 50 Euros. A moins que plus personne ne vous accepte ce billet en l’échange de quoi que ce soit..
Cette siuation est caracterisrique du japon depuis le debut des annees 90.LA BANQUE OF JAPAN a beau avoir des taux à zero, les menages japonais et les entreprises japonaises n empruntent toujours pas puiqu ils passent leur temps à rembourser leurs emprunts.Ce qu on appelle de la desepargne.La creation de monnaie devrait donc en theorie generer de l inflation, ce qui n est pas le cas.C est que cet argent est exporte.Dans le cas du japon on parle de cash n carry.
la situation des américain pourraient dans l absolu ressembler fortement à cette situation japonaise ou les menages surrendettes passeraient leur temps à rembourser leurs emprunts astromiques contractes dans le domaine immobilier.
On peut legitimemment à ce stade se poser la question si la politique monetaire ne doit pas etre couplee avec une politique de defauts.On a vu que les defauts etaient un moyen de se dseendetter automatiquement les agents economiques.Mais qu ils pouvaient amener une crise encore plus grave.
Ceci est vrai si ces defauts ne sont pas couplés avec une politique monetaire expansionniste.
Si on decide de coupler les deux, ce qui sera perdu d un cote sera gagne de l autre cote.on peut donc eviter l impact hautement recessif d une politique de defauts.
nous avons parle des usa mais qu en est t il de l europe ?
non, les excès de monnaie émises ne sont absolument pas exportés, car le yen n’a cours qu’au Japon.
En fait, les excès existent parfaitement dans les coffres forts des japonais. pour le reste, il est vrai que le gouvernement japonais se surendette à bon compte, mais les ménages épargnent toujours.
mais il y a de plus en plus de pauvres et d’exclus, même au japon.
Tant que la monnaie japonaise ne circule pas mieux à nouveau-sans disparaître d
L’Europe se suicide… (mais vous avez raison, la solution ne doit pas être loin de la monétisation et du défaut couplés. Il suffit de convaincre les allemands. Fastoche non ?)
@johannes
je persiste et signe,le japon depuis 1991 est » victime » de ce qu on appelle du cash n carry;
Autrement dit j emprunte en yen et je place dans une monnaie etrangere.
Ceci est la stricte consequence de ce qu on appelle une trappe à la liquidite.
les agents economqiues ( etat, entreprises, menages ) etant surendettes les yens ne servent qu a alimenter l economie mondiale
mon commentaire c’est egare ici
bravo le niveau remonte, c est le meilleur article que j ai lu depuis 2 ans
Le meilleur p’têt pas, disons qu’il s’agit, comme François aime à le faire de temps en temps, d’un billet détaché de la chronique technique et factuelle au jour le jour, mélange de pré-bilan annuel, de confidence prédictive et subjective – ici en rebondissant sur une bonne chronique de Krugman, de remise en perspective du « hors-champ » des batailles de couloirs des dérisoires et lancinants « diaries » financiaro-politiques, de déballage salutaire des humeurs prophétiques du moment.
Mais il est vrai que c’est comme aujourd’hui, quant il se lâche, dans sa version noire, « black is beautiful », presque gore, crypto-Kingienne (de Stephen, pas Mervin œuf corse, sui là il le zombiise illico !) dirais-je même, que je le préfère l’animal ! Quant il dégaine l’attirail métaphorique des spectres, des vampires, des goules et des zombies. Là, de suite, ça défouraille et ça décanille ! dans le mille Émile ! Point blank ! A bout portant ! Bang !
Et encore, j’vous dis pas comme il doit se modérer le serial-killer en puissance ! J’aimerais pas être à la place de son punching-ball, ni de son clavier !
Does Europe need austerity?
http://www.mediapart.fr/journal/international/201210/does-europe-need-austerity?utm_medium=facebook
sans disparaître dans les coffres-forts, le Japon ne s’en sortira pas. Et le reste du monde finira par tomber à son tour dans le piège de la déflation, déjà bien engagé.
Lundi 20 décembre 2010 :
L’euro sous 1,31 dollar, inquiétudes croissantes sur les dettes souveraines.
L’euro creusait ses pertes lundi, passant sous le seuil de 1,31 dollar pour la première fois depuis deux semaines, plombé par un regain de pessimisme sur les finances publiques dans la zone euro et les craintes de contagion de la crise irlandaise à d’autres pays.
Vers 17H30 GMT (18H30 à Paris), l’euro valait 1,3117 dollar contre 1,3185 dollar vendredi vers 22H00 GMT. La devise européenne est tombée jusqu’à 1,3095 dollar vers 15H40 GMT, son niveau le plus bas depuis le 2 décembre.
L’euro cédait également du terrain face à la devise nippone à 109,88 yens contre 110,69 yens vendredi soir.
« L’euro se retrouve à un plus bas en deux semaines vis-à-vis du dollar, la monnaie unique étant toujours sous la pression de la dégradation de la note de l’Irlande », résumait Adam Solomon, de la maison de courtage TorFX.
A la suite de sa rivale Fitch, l’agence de notation Moody’s a durement abaissé vendredi la note de l’Irlande, en raison de la montée des incertitudes obérant les finances publiques du pays, avant de dégrader lundi les notes des principales banques irlandaises — Anglo Irish Bank passant même dans la catégorie spéculative.
Moody’s avait également abaissé la semaine dernière la note de l’Espagne. Ce pays, qui suscite des inquiétudes croissantes en raison de son poids dans la zone euro, devrait pâtir d’une croissance « molle », a estimé lundi l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
« Il est très improbable que l’établissement d’un fonds de sauvetage permanent pour les Etats en difficulté (suite à un accord conclu la semaine dernière par les dirigeants de l’Union européenne, ndlr) apaise les marchés », notait de son côté Ilya Spivak, de la société financière Daily FX.
Selon l’analyste, « la ratification de ce mécanisme d’entraide par les différents Etats devrait prendre un certain temps, et pendant ce temps, les tensions à court terme s’accroissent sur des pays, comme l’Espagne ou l’Italie dont le sauvetage serait hors de portée des ressources de ce fonds ».
Phil Mchugh, de TorFX, soulignait le pessimisme ambiant et jugeait la contagion au sein de la zone euro « inévitable »:
« 2011 n’apportera pas de répit à la monnaie unique », assurait-il.
Boursorama
Aaaaah ! Rhâââ Lovely ! Ça fait plaisir de la bien bonne et bien grosse mauvaise nouvelle comme ça.! Du bon vieil indice des familles bien plombé, avec la gueule bien en vrac qui va bien ! De l’indicateur d’ère glaciaire annoncée de derrière les fagots ki faut chercher pour l’dégoter ! Du pronostic dépressionnaire de fin fond de baromètre à mercure k’tu vas m’en dire des nouvelles ! Du « pronostic vital engagé » de fond du panier de Reines-Claudes comateuses kon en fait plus des comme ça !
Et à part ça, quand vous avez rien de suffisamment réfrigérant ou croustillant à vous coincer entre les molaires et à colporter de-ci de-là (pardon, mais on vous trouve un peu partout…), zêtes plutôt Prozac ou cannabis? Pour compenser. Hibernation p’têt ?
zêtes plutôt Prozac ou cannabis
hummmm , le premier est remboursé par la secu
mais sur le long terme plus dangereux .
le second a des vertus thérapeutique sur des maladie lourdes
mais vous devrez rembourser en prison .
par contre pour l’homme politique qui mentirait sur son patrimoine ………..
l’absolution mon fils
Moi, je suis plutôt bon vin.
D’ailleurs, faudrait pas oublier mon cadeau de Noël, vigneron.
L’ancien et le nouveau président du groupe UMP à l’Assemblée ont fait parler d’eux hier. Respectivement donc J.F. Copé et Christian Jacob (lui même ex-président du CNJA, comme quoi l’agriculture ça mène à tout et surtout à n’importe quoi !), pour ne pas les nommer, n’ont pas vraiment endossé les habits de Robespierre « l’incorruptible » et de Saint-Just « l’archange de la Terreur« . Nous eussions assurément été surpris du contraire. Néanmoins, consciencieusement, notons sur le petit carnet à spirales le nouveau petit forfait.
Tain ! Faut qu’je rajoute des feuillets…
Le Monde.fr :
…Ils nous restent les poètes…Et cela n’a pas de prix…
http://www.youtube.com/watch?v=EsQS0jjgaFE&feature=related
…poésie du XIII° siècle « Rutebeuf » / Leo Ferré
http://www.youtube.com/watch?v=FX5diL8Sokc&feature=related
Pas à la Mode mais Lire le Capital : Tome 1er accumulation primitive et dette publique
Cette « analyse historique » de Marx ne contredit pas son « analyse conceptuelle » de la valeur, de l’accumulation et du capitalisme?
Texte remarquable en effet sur l’accumulation primitive, à ne pas confondre avec le régime de croisière du capitalisme ( lisez Titanic).
Un extrait, au sens de « concentré » décapant:
Trouvé ceci, accessible à tous et à diffuser le plus possible:
http://parolesdesjours.free.fr/argent.htm
Ne pas manquer la conclusion, c’est ce que nous pensons (presque) tous et qu’il est urgent de rappeler.
A faire circuler…
L’idée est celle-ci, l’accumulation primitive est presque un état de nature, dans le passage a l’état de l’accumulation civile, nous avons l’englobement de l’état de nature, de l’accumulation primitive. Il s’agit d’une idée que j’ai eue en 2005 ou le régime de la finance me paressait totalement envahie par l’Idée « propre », non médiatisée, d’accumuler et je disais alors qu’il s’agit plutôt d’une accumulation primitive. Les nouveaux produits financiers étaient les moyens. On peut toujours y avoir, une analyse conceptuelle (schémas de reproduction p.ex.) ou une analyse narrative (empirique ou historique). Cette partie de l’analyse de Marx est un «événement » dans le cadre de son analyse conceptuelle. Comme la crise financière d’ aujourd’hui est un événement pour l’ analyse classique ou néoclassique en économie.
Moody’s envisage d’abaisser d’un cran ou deux la note « A1 » du Portugal
PARIS (AFP)
L’agence de notation Moody’s Investors Service a annoncé mardi qu’elle réfléchissait à un possible abaissement d’un cran ou deux de la note du Portugal, actuellement de « A1 » pour la dette long terme, en raison de l’impact de son plan d’austérité sur son dynamisme économique.
Dans un communiqué, Moody’s se dit préoccupé « par la croissance molle » du Portugal, liée à la faiblesse de la demande intérieure. Cette situation va être « exacerbée par l’impact de l’austérité budgétaire », a-t-il noté.
[…]
Moody’s est tout à fait incohérent car les agences de notation demandent aux états des plans de rigueur et ensuite elles se rendent compte que cela va faire baisser croissance, donc recettes etc….et donc vous dégradent pour les conséquences envisagées de leurs demandes…..faudrait savoir les gars !!!
« Moody’s est tout à fait incohérent »
Pas du tout : ils constatent l’existence d’un problème insoluble, d’une impasse totale.
Comme les plans de rigueur tuent la déja très faiblarde croissance, pourquoi persister dans cette voie sans issue?Et qui dit moins de croissance, dit encore plus de dettes et d’intérêts à payer, le cercle vicieux…impossible d’en sortir, mais il faudra bien trouver des solutions.Je me demande si les politiciens ne le font pas exprès dans leur gestion ‘coutermiste’ et ne visent plus que leur propre survie politique soit à terme de la prochaine élection?Après moi …le déluge!
Dissy, notre monde fonctionne désormais comme un ordinateur, ou plutôt le programme informatique représente le fonctionnement de l’homme d’aujourd’hui.
Ligne 40 du programme de Moody, c’était il y a un mois, la question posée était » il y a t il un risque sur la dette portugaise »
ligne 41 du programme, la réponse est oui il y a un risque et la note est dégradée
Mais nous sommes là dans le programme de Moody, par contre dans le programme informatique du Portugal :
Ligne 40 avant la dégradation de la note de Moody, la réponse est tout baigne aujourd’hui
Ligne 41 le programme reçoit la nouvelle notation et demande la réunion de tout le personnel
Ligne 42 la réunion de tout le personnel décide devant la notation de Moody de faire un effort sur les dépenses
Ligne 42 du programme de Moody, c’était hier, que dit on de la note du Portugal aujourd’hui, à l’évidence la croissance va ralentir du fait que les portugais décident de faire des économies, il y aura donc un ralentissement et en économie » tous les programmes savent que c’est pas bon » donc la réponse est une nouvelle dégradation.
Nous sommes dans la logique informatique et celle du temps, quand vous vous levez le matin, la question principale est il faut déjeuner et se laver, le soir la question principale est il faut se coucher… voilà selon l’heure du jour, le jour de l’année, la question principale change et pourtant nous n’avons pas changé, seule solution pour tout reprendre, c’est casser le programme et le relancer…
Aujourd’hui sommes dans l’urgence du temps, l’individualisme, le manque de vision d’ensemble, le court termisme, un homme politique ne pense qu’à sa réélection, pas à l’avenir de notre pays, la retraite, bien évidemment ne pas pouvoir prendre sa retraite demain est une hérésie, on ne pense pas à après demain car le programme ne lit et ne pose des questions que pour aujourd’hui.
Les programmes de tous sont déconnectés désormais les uns des autres, il y a le programme des investisseurs, leur seul dilemme avoir un bon résultat cette année, le programme de l’entreprise c’est comment vendre ses produits, le programme du salarié c’est j’achète ma tv demain… aucun programme ne lie tous les programmes, logiquement on pourrait dire que c’est celui des hommes politiques…
Cela va plus loin, par exemple sur ce site avec M. JORION et LECLERC, nous sommes dans le programme finance, il est évident que la folie de la finance a pris sa source dans la dégradation de la rentabilité ancienne des entreprises, ce faisant et petit à petit la finance a transformé la gouvernance des entreprises qui sont devenues exclusivement financière et ici sur ce site on ne parle donc que des conséquences et de la finance d’aujourd’hui…
Il y a d’autres programmes, mais il ne fonctionne pas ici, le pic de production de pétrole, la dégradation des conditions d’activité des entreprises occidentales face à la montée en puissance des entreprises des pays émergents….
Voilà pas de vue d’ensemble et comme nouveau paradigme, chacun s’occupe de ce qu’il connait et a envie de s’occuper, voilà la crise est avant tout humaine… là aussi ce n’est pas le programme informatique de ce blog et pourtant M. JORION pourrait faire un programme mixte, il en a toutes les qualités…lol
Soutien de la Chine à l’Europe en perdition:
L’euro se ressaisit grâce au soutien de la Chine aux mesures en zone euro
L’euro se ressaisissait mardi soutenu par la Chine qui s’est dite prête à soutenir les mesures de l’Union européenne et du FMI pour assurer la stabilité financière de l’Europe, ont relevé les cambistes. Vers 06H45 GMT (07H45 à Paris), l’euro valait 1,3170 dollar contre 1,3126 dollar lundi soir. La devise européenne était tombée lundi en cours de séance jusqu’à 1,3095 dollar, son niveau le plus bas depuis le 2 décembre. L’euro se reprenait également face à la devise nippone à 110,21 yens contre 109,95 yens lundi vers 22H00 GMT. Le dollar reculait face au yen à 83,68 yens contre 83,78 yens lundi soir.
Qui a une idée de la forme que peut prendre ce soutien?Achats de bons ou ???
Pauvre Europe ! Quel spectacle !
Paul Jorion, 5 juin 2009, Parlons Net, aux alentours de la trente troisième minute:
http://www.dailymotion.com/video/x9hzmv_parlons-net-recoit-paul-jorion-5-6_news
On y serait un peu prématurément peut-être?
@ Dissonance
Autant pour ceux qui disent que je ne me trompe jamais dans mes prévisions. Dix ans au lieu de dix-huit mois ! 😉
Jean Yanne l’avait prédit dans son film »Les Chinois à Paris » film des années 70 je pense? (rires)
Ah, le bon temps où l’Europe dominait l’Asie à coups de sabres et de goupillons ! Ah , le bon temps où la patrie des droits de l’homme innondait le monde de paix, de justice et de prospérité !
O tempora O mores !
Hélas ! Pauvre Yorick ! Je l’ai connu…
@Paul
Oui, d’autant que ce n’était pas du tout de ce genre de « sauvetage » dont vous vouliez parler alors, I presume. Isn’t it ? 🙂
Le mythique studio de cinéma MGM annonce sa sortie de faillite
Le mythique studio de cinéma américain Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) a annoncé lundi que son plan de restructuration, approuvé début décembre par la justice, était désormais effectif et qu’il allait pouvoir relancer la production de films. « MGM sort de l’une des périodes les plus difficiles de son histoire », ont déclaré dans un communiqué ses nouveaux co-dirigeants, Gary Barber et Roger Birnbaum, également patrons de Spyglass Entertainment (« Le Sixième sens », « Bruce tout-puissant », « Star Trek », « Invictus », « The Tourist »…) « Nous sommes honorés et inspirés par la chance qui nous est donnée de conduire l’un des studios hollywoodiens les plus mythiques vers une nouvelle génération de films inoubliables, la production et la distribution télévisée, et le développement de nouvelles plateformes numériques », ajoutent-ils. afp
Le franc, un mort si vivant
La monnaie a disparu il y a neuf ans, mais elle est toujours indiquée sur les tickets de caisse.
http://www.slate.fr/story/31591/le-franc-un-mort-si-vivant-euro
Espagne :
Depuis septembre 2000, les taux d’intérêt des obligations à 10 ans n’avaient jamais été aussi élevés.
Taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,525 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND
Intéressante, l’interview d’Emmanuelli dans le Monde d’aujourd’hui:
http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2010/12/21/la-speculation-a-toujours-eu-un-role-economique-effectif_1456143_823448.html
La conclusion est ahurissante :
« Compte tenu de la place qu’on a laissé prendre à la sphère financière, je me demande si la gouvernance politique a les moyens de ramener ses acteurs à la raison. »
Autrement dit: « Nous, les députés, sommes complètement impuissants. On n’a plus qu’à attendre la catastrophe. »
Un autre l’avait dit dans les années 2000 sous une autre forme.
Un dénommé Mr Jospin, à propos de Michelin si ma mémoire est juste.
L’état ne peut pas tout …
Mais l’Etat, nos politiques ont tout de même la possibilité de faire le contraire de ce que veut le peuple : voir le référendum européen rejeté à 55% et imposé au(x) peuple(s).
Bref, ils font ce qu’ils ont envie de faire, au service d’une classe sociale.
Pas la nôtre en tout cas.
Le père Noël est une ordure:
http://www.slate.fr/story/31455/noel-cadeaux-chers-relance-economie
Les aides à trois banques irlandaises provisoirement autorisées
La Commission européenne a donné son feu vert provisoire pour des aides publiques accordées à trois banques irlandaises. « Le secteur bancaire irlandais connaît des difficultés profondes », a commenté le commissaire à la concurrence.
La Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, a donné mardi son feu vert provisoire pour des aides publiques accordées aux banques irlandaises Anglo Irish Bank, Allied Irish et INBS, qui devront toutefois être restructurées ou démantelées.
« Anglo Irish Bank et INBS devront soumettre début 2011 (à Bruxelles) un plan prévoyant leur démantèlement, tandis qu’Allied Irish Bank devra soumettre un plan de restructuration révisé », a indiqué le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia, cité dans le communiqué.
En attendant, Bruxelles a donné son feu vert provisoire aux nouvelles aides publiques accordées aux trois banques, à savoir une recapitalisation de près de 5 milliards d’euros pour Anglo Irish, de 2,7 milliards pour INBS, et de jusqu’à 9,8 milliards pour Allied Irish. « Il n’y a aucun doute que le secteur bancaire irlandais connaît des difficultés profondes en ce moment », a commenté Joaquin Almunia.
Les aides « sont nécessaires pour s’assurer que ces institutions respectent leurs obligations respectives et aideront à préserver la stabilité financière en Irlande », a-t-il estimé.
(afp)
L’économie occidentale est basée sur la surconsommation.
Je ne vois pas l’intérêt de sauver ça.
Ma compagne m’a fait une remarque optimiste à ce propos : vu tous les milliards qui continuent à être dépensés dans la publicité, c’est peut-être que la consommation n’est pas si innée chez l’être humain.
Le retour de l’étalon OR comme solution à la crise?
Lentement mais sûrement, il refait son apparition dans les analyses économiques. L’étalon-or, que les gouvernements ont abandonné il y a près d’un siècle, semble être redevenu le Graal permettant de sortir des crises monétaires à répétition que nous connaissons depuis… près d’un siècle. Curieuse coïncidence, non ?
A la mi-novembre, l’éditorialiste James Grant a chanté les louanges de l’étalon-or dans les colonnes du New York Times. Voici ce qu’il écrit :
Laissez les économistes s’étrangler : l’étalon-or classique, le seul qui était en place de 1880 à 1914, c’est ce dont le monde a besoin maintenant. Dans son utilité, son économie et son élégance, il n’a jamais existé de système monétaire comme celui-là.
Cet éloge est venu s’ajouter aux propos ambigus du président de la Banque Mondiale. Le 7 novembre, Robert Zoellick écrit, dans une tribune que lui accorde le Financial Times, qu’il faudrait mettre sur pied un Bretton Woods II, ajoutant que :
Le système doit aussi envisager d’utiliser l’or comme point de référence international des attentes du marché vis-à-vis de l’inflation, la déflation et les futures valeurs des cours.
Face aux commentaires que sa déclaration suscita, Robert Zoellick effectua une volte-face remarquable en déclarant, deux semaines plus tard :
Je ne pense pas qu’on puisse retourner à un système de taux de change fixe comme l’est l’étalon-or standard. (…) Je ne suis pas partisan d’un retour au 19e siècle, lorsque l’offre de monnaie était couplée à l’or.
En France, l’économiste Philippe Simonnot plaide, depuis longtemps, pour un retour à l’étalon-or. L’histoire et la crise que nous traversons nécessiteraient un “retour vers le futur”, un ré-ancrage des devises nationales au précieux métal.
On oublie trop souvent que la monnaie n’est qu’une marchandise comme les autres. En des temps très anciens, plusieurs matières premières ont servi d’intermédiaires : le blé, le sel ou le thé. L’or et l’argent, deux métaux précieux, se sont finalement imposés en raison de leurs qualités intrinsèques. L’or est rare, inaltérable et facile à travailler. A cette époque, l’unité monétaire est le poids : on compte en grammes d’or, en onces ou en kilos. Sur ce système de mesures sont venues se greffer les premières monnaies nationales. Les gouvernements ont fait leur intrusion dans le système monétaire en créant des dollars (= un vingtième d’once d’or) ou des livres sterling (= un quart d’once d’or). C’est l’époque de l’étalon-or classique : chaque monnaie dépend de l’or et les taux de change sont fixes. Ils dépendent du marché, pas du gouvernement.
Mais petit à petit, les monnaies sont devenues des instruments puissants pour les gouvernements. En obtenant le monopole de création monétaire, ils peuvent ainsi contrôler l’inflation. Quitter l’étalon-or permet de créer de la monnaie à cours forcé, autrement dit, à volonté. Voilà pourquoi la dette explose dans tous les pays du monde : la quantité globale de monnaie n’est plus liée à la quantité (forcément finie) des stocks d’or existant sur la planète. Avec Bretton Woods (1944), on instaure le Golden Exchange Standard : le dollar se substitue à l’or comme monnaie de référence, mais il y reste accroché, au taux fixe de 35 dollars l’once.
Vint alors l’endettement croissant des Etats-Unis et l’ouverture d’une nouvelle ère monétaire, décidée en 1971 par Richard Nixon. Le président des USA déconnecta l’or du dollar, permettant à la monnaie américaine d’envahir le monde à grande vitesse. Les dollars dévalués s’éparpillaient pendant que l’or dormait dans les coffres de Fort Knox. Aujourd’hui, les économistes pointent du doigt la déresponsabilisation de tous les acteurs du système monétaire. Les banques centrales prêteuses en dernier ressort, incitent les banques à prendre des risques ; le FMI dernier recours contre les banqueroutes d’Etats, incite les gouvernements à dépenser ; et puis surtout les taux de change flottants qui permettent à chacun de fabriquer de la monnaie à partir de rien, sans aucune discipline, pour financer des politiques toujours plus gourmandes en moyens. Bref, depuis l’abandon de toute référence métallique, l’argent tombe du ciel. Et la crise inflationniste est là pour nous rappeler que le système se portait mieux sans l’intervention, à tout bout de champ, des gouvernements.
Que pourrait apporter un retour à l’étalon-or ? Assurément davantage de stabilité, pour un système qui en a bien besoin. Les banques ne pourront plus prendre de risques non calculés car, pour éviter la faillite, elles devront couvrir toute leur monnaie par de l’or. Pas du papier sorti des rotatives de la Banque Nationale.
Les temps sont-ils en train de changer ? La crise et ses répercussions sur les dettes souveraines a-t-elle fait prendre conscience d’un indispensable retour à la responsabilisation ? Il faudra qu’un gouvernement fasse preuve de courage, pour agir avant la grosse catastrophe. Aux Etats-Unis, la Fed a enclenché la planche à billets pour une nouvelle dose de quantitative easing. Mais la Federal Reserve a désormais intérêt à se méfier de son nouveau tuteur. Le député républicain Ron Paul vient d’être nommé à la tête de la sous-Commission parlementaire sur les dépenses internes. Avec ce “chien de garde”, la Fed a de quoi s’inquiéter. Depuis des années, Paul réclame un audit de la banque centrale américaine, et son livre End The Fed a été un best-seller. Cette nomination politique représente, mine de rien, un événement de taille aux Etats-Unis, à l’heure où un sondage Bloomberg nous apprend que de plus en plus d’Américains demandent la suppression de la Fed.
De même, l’empressement des dirigeants européens à renflouer les caisses de la BCE et à instaurer un fonds d’urgence devrait aussi interpeller tous les démocrates. L’euro, cette construction politique, “doit être maintenu à tout prix“, fût-ce en modifiant unilatéralement le tout frais Traité de Lisbonne. Le subterfuge durera-t-il encore longtemps ? La Slovaquie évoque déjà son retrait de l’eurozone, 35% des Français veulent retrouver le franc, un Allemand sur deux est nostalgique du deutsche mark, tandis que les agences de notation continuent de dégrader ou de faire peser des menaces sur les pays de la zone euro. Le décalage de plus en plus flagrant entre les bureaucrates européens et la population de l’Union ne laisse pas présager d’une évolution positive. Le sauvetage des banques et celui de l’euro seront toujours assurés, en dernier ressort, par les citoyens.
L’ère des banques centrales et de l’expansion aveugle du crédit est-elle révolue ? Nous sommes, soyons-en sûrs, à un tournant de l’histoire monétaire. L’or, qui a servi de monnaie à l’humanité pendant plus de cinq millénaires, mérite sans conteste d’être réhabilité. Il suffit de jeter un oeil sur l’évolution de son cours pour en être convaincu.
PS : grâce à Wikileaks, on apprend que les grandes éminences de ce monde étaient conscientes, dès début 2008, de l’insolvabilité systémique des banques. Le plan de recapitalisation massive se profilait déjà, mais à l’époque (comme aujourd’hui d’ailleurs), on préfère siffler l’air de Ray Ventura.
Ludovic Delory – Econoblog – RTL INFO.be
« En s’alignant sur Angela Merkel, Nicolas Sarkozy fait une erreur tragique »
http://www.marianne2.fr/En-s-alignant-sur-Angela-Merkel-Nicolas-Sarkozy-fait-une-erreur-tragique_a200981.html
Sortir de l’euro : plus facile qu’on ne le croit
http://www.marianne2.fr/Sortir-de-l-euro-plus-facile-qu-on-ne-le-croit_a200989.html
http://www.marianne2.fr/L-euro-sauve-qui-peut_a200851.html
http://outerdnn.outer.jhuapl.edu/rethinking/VideoArchives/MrJamesGRickardsPresentationVideo.aspx
A propos de l’or et des choix des USA pour les mois a venir.
Un analyste scientifique.
C’est un peu long, presque 2 heures mais tres interessant.
l’étalon or, c’est totalement débile! Si on veut provoquer une superdéflation, faisons’cela!
Comment même oser y penser?
C’est un crime contre l’humanité!
Non seulement c’est debile, mais c·est pas du tout ce vers quoi notre syteme monetaire est en train d’evoluer et a zero chance sur 100 d’arriver.
Les cretins de journalistes ont bien entendu mal interprete la pettite phrase de Zoellick:
« Le système doit aussi envisager d’utiliser l’or comme point de référence international »
Ces cretins en ont conclu qu’il parlait de retour a l’etalon or.
Evidemment Zoellick a repondu qu’il n’envisageait pas un retour au XIXe siecle.
Et maintenant ces cretins n’ont toujours pas compris ce qu’il voullait dire.
Ce qu’il voulait dire, c’est ce vers quoi notre systeme est deja en train d’evoluer a vitesse grand V sans que personne dans les medias ne s’en rendent compte.
Le nouveau systeme monetaire qui est en train de se mettre en place va effectivement, comme le dit Zoellick, utiliser l’or comme point de reference international pour toutes les monnaies dites de reserve (USD, EUR, GBP, JPY, AUD, CAD, CHF, SWK, etc….).
Mais cela ne veut pas dire un retour a l’etalon or.
La fragiliete du systeme actuel provient, en autres, au niveau monetaire, du fait que les reserves, c’est a dire les actifs des banques centrales, creances de dettes qui permettent de creer la base monetaire, sont principalement composees de dettes des etats et autres d’nstitutions publiques et privees Or ces memes etats et institutions sont pour la plupart clairement et effectivement insolvables.
Insolvables car il est evident, pour toute personne qui dispose d’un cerveau en fonctionnement normal, que la capacite de ces etats de rembourser ces dettes (principal + interets) par le surplus degage sur la collection des impots est absolument inexistente. Il faut vraiment etre con pour pas comprendre que, meme avec les exercices de rigueur qu’on nous promet, il s’agit seulement de reduire le deficit, et encore ces reductions pre-supposent des reves impossibles de croissance comme si on retournait a la normale,
Ecoutez bien cela : meme avec ces hypotheses debiles que nos politiciens veulent faire croire comme realistes, on arriverait seulement a reduire le deficit et donc meme pas a degager un surplus pour rembourser le principal.
Donc insolable, il n’y a pas d’autre mot.
Donc ces obligations d’etats et autres creances qui constituent la majeur partie des reserves des banques centrales vont disparaitre, c’est a dire etre liquidees, zilch, valeur = 0.
Il leur restera donc leur creances en or, dont la valeur en Euros, ou dollar ou autre monnaie du systeme actuel, va gonfler au fur et a mesure que les autres actifs vont disparaitre.
Cela veut dire que finalement, les reserves seront constituees exclusivement en or, mais que le cours de l’or en monnaie, au lieu d’etre fixe, flottera en foncton de l’extension de la base monetaire des differentes monnaies.
Je avis prendre un exemple numerique avec des valeurs approximatives pour simplifier :
Le bilan de l’ECB est constitue actuellement pour les actifs de 500 milliards d’Euros de creances en or au cours actuel de 1000 euros l’once (mark to market) et de 1500 milliards d’euros en creances douteuses (mark to fantasy) dont la valeur reelle est beaucoup plroche de zero que de ce chiffre fantaisite. De l’autre cote on a un passif de 2000 milliards d’Euros, 1900 milliards pour la base monetaire (billets et reserves des IFM) et 100 milliards de fond propres.
Donc a l’arrivee on aura 2000 milliards d’euros de creances en or au cours de 4000 euros l’once, 0 en creances douteuses, et la meme base monetaire qu’aujourd’hui.
Si l’ECB voudra ettendre la base monetaire, il lui faudra sot acheter plus d’or, si elle souhaite aue le cours de l’euro en or reste stable, soit laisser le cours de l’euro diminuer.
Vous repettez le meme mecanisme pour les autres monnaies et vous avez un systeme de monnaiies flottantes entre elles par rapport a un cours de l’or flottant par rapport a ces monnaies en fonction de l’expansion des bases monetaires respectives.
On aura donc un systeme dual : la monnaie de reserve sera l’or, les monnaes d’echanges seront les monnaies papier actuelles dont les cours flotteront par rapport a l’or.
Cette nouvelle mutation du systeme monetaire est en train de se mettre en place actuellement sans que rien ne puisse arreter cette evolution.
Cdt
Deux études qui posent le problème de la dette autrement :
La question n’est plus si un pays peut payer sa dette, mais s’il faut la payer!
THE EUROZONE BETWEEN AUSTERITY AND DEFAULT
De manière conjoncturelle, la crise frappe différemment le Nord et le Sud de la planète, qu’en est-il au niveau de la dette ?
Suite au lien de ‘Le grec :
Pourquoi ne se penche t ‘on pas davantage sur une REPUDIATION de la dette???
Oui, en même temps, faut-il s’en étonner ou y voir un paradoxe ? Car cette aporie apparente ne fait finalement que renforcer la thèse de Naomi Klein sur le capitalisme du désastre, qui sait tirer profit de chaque crise pour renforcer ses intérêts.
Absolument !
Aucun étonnement. Pas de paradoxe.
Juste un système qui sait très bien où il va et comment.
Bien vu. Pas de paradoxe, on écrase. Leur mentalité : Qu’elle est-elle?
Monsieur Paul Jorion ,dans l’intervention de Vendredi a cru ,me semble-t-il,nécessaire de quasiment se justifier quand à son athéisme parfaitement assumé. C’était,selon mon point de vue, un peu trop « soumis ». Simple avis sans prétention de ma part.
Ceci dit,et considérant le propos concernant,selon lui,l’aventure allemande à court terme , une certaine analogie se fait à propos de la Chine,dans une intervention un peu plus ancienne. Serait-ce que l’épaisseur des obscurités des arcanes gênerait sensiblement une lisibilité plus grande ? Je le conçois volontiers.Néanmoins,concernant nos cousins d’outre-rhin (où est né notre Fils ,mais point à Coblence. c’était à Trêves…comme Karl Marx !!! ) ,je peux suivre la logique de Paul Jorion avec beaucoup d’aisance sur cet aspect.
En réalité,le brouillard qui régnait encore ce matin sur nombre de régions françaises,domine très largement sur toutes les sphères économiques,financières et sociales et ce,dans tous les pays.
Que dire,hors les faits connus,visibles,quant à la suite,quant aux suites ???
Pour ma part,et j’en remercie Monsieur Jorion et Monsieur Leclerc,ainsi évidemment que tous les « Pros » du blog,–avec bien sûr Messieurs les » Dircab » et autres Hauts Commis de l’Etat lecteurs et/ou intervenants fidèles et avisés : il vous faut perdurer,et ce ,à fortiori compte tenu de l’opacité généralisée signalée ci-dessus.
Je crois aux Possibles,je nourris espoirs et Espérance ,et je souhaite ,avec la vigueur de cette Espérance,qui chez moi est Vitale comme chez nombre d’autres, à Chacun de Bonnes Fêtes de Fin d’année.
A Tous La bonne étoile.
A Tous ,ensemble ,condition essentielle, d’emprunter Le Bon Chemin.
Ici ,via ce blog ,nous sommes gâtés,vraiment bien servis….Chose très très rare aujourd’hui !!! Et pourtant ,Si Indispensable.
Une recrue éventuelle pour Paul & François ?
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/21/henri-emmanuelli-le-fmi-et-les-banques-centrales-n-ont-pas-rempli-leur-role_1456117_3234.html#ens_id=1268560&xtor=RSS-3208
Quatres américains sur 10, ce n’est pas tout à fait la moitié, croient au créationisme. Est-ce assez ZOMBIE à votre goût ?
Four in 10 Americans, slightly fewer today than in years past, believe God created humans in their present form about 10,000 years ago. Thirty-eight percent believe God guided a process by which humans developed over millions of years from less advanced life forms, while 16%, up slightly from years past, believe humans developed over millions of years, without God’s involvement.
A small minority of Americans hold the « secular evolution » view that humans evolved with no influence from God — but the number has risen from 9% in 1982 to 16% today.
Self-righteous Germany must accept a euro-debt union or leave EMU
If Germany and its hard-money allies genuinely wish to save the euro – which is open to doubt – they should stop posturing, face up to the grim imperative of a Transferunion, and desist immediately from imposing their ruinous and reactionary policies of debt deflation on southern Europe and Ireland.
http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/8212936/Self-righteous-Germany-must-accept-a-euro-debt-union-or-leave-EMU.html
A propos des agences de notations, je pense qu’il faut bien remarquer qu’elles peuvent toujours être à côté de la plaque. Il y a quelques jours, S&P a admis s’être trompé sur des notations récentes de produits titrisés. Voir ici par exemple:
http://stprodex.blogspot.com/2010/12/les-agences-de-notations-ont-encore.html
http://stprodex.blogspot.com/2010/12/lerreur-de-s.html
Après la contributions des agences de notations à la crise financière, on pourrait s’attendre à ce qu’elles sachent un peu mieux ce qu’elles font. Se tromper sur des notions basiques de structures comme dans le cas de S&P c’est impardonnable.
Alors quand une agence émet une opinion sur la qualité de la dette d’un pays Européen, quelle foi faut-il avoir en leur jugement ?