Steven Mnuchin, le secrétaire au Trésor américain, veille au grain auprès de Donald Trump pour le compte de Wall Street. Sur le pont, il maintient des rapports de coopération avec l’opposition démocrate majoritaire au Congrès afin d’obtenir l’adoption de programmes gouvernementaux massifs à rallonge qui totalisent déjà 2.700 milliards de dollars.
Avec -4,8% de PIB au premier trimestre, la récession est déjà sévère et va s’approfondir. Le FMI prévoit dès à présent une contraction de l’économie de 5,7 % cette année. Déjà, la consommation de biens a reculé de 7,6 % et l’investissement a baissé de 5,6 % en rythme annuel. 30 millions d’Américains sont inscrits au chômage. Or l’Amérique ne s’est mise à l’arrêt que début mars en Californie et à la mi-mars à New York. Le premier trimestre est catastrophique, le second s’annonce encore plus épouvantable.
Face à une crise sans précédent dans l’histoire américaine, la Fed et le Congrès font la paire et inondent le marché et les entreprises de liquidités et de subventions. Mais Steven Mnuchin ne peut s’empêcher de reprendre la fable d’une reprise rapide déjà entendue la fois précédente. Tandis que, adoptant un autre registre, le président de la Fed Jerome Powell précise qu’il n’est pas pressé de supprimer l’avalanche de ses mesures de soutien.
Celles-ci visent naturellement les banques, qui trouvent des liquidités gratuites grâce à la baisse à deux reprises successives de son taux directeur. Mais tous les secteurs de l’économie sont soutenus, à commencer par les grandes entreprises. Les collectivités locales ne sont pas oubliées, afin d’éviter les défauts de paiement qui affecteraient le système bancaire. Et même les associations à but non lucratif sont de la distribution, allant bénéficier d’un programme spécial. Enfin les PME sont bien dotées et n’auront pas à rembourser leurs prêts si ceux-ci servent à payer les salariés.
Depuis la mi-mars, la Fed a acquis pour plus de 2.000 milliards de dollars de titres, soit l’équivalent de 10 % du PIB américain, tandis que le déficit du gouvernement fédéral va cette année atteindre 3.800 milliards de dollars, proche de 19 % du PIB, selon le Bureau du budget du Congrès (CBO).
Le marché des actions fait contraste, malgré la sévère correction de début mars. Depuis le début de l’année, l’indice S&P 500 n’a baissé que de 12%, un chiffre qui ne rend pas compte de la diversité des situations, Les différents secteurs économiques n’étant pas tous atteints, il s’en faut, des gagnants et des perdants coexistent. Les mastodontes qui regorgent de cash-flow et les secteurs qui s’en tirent mieux ne sont pas logés à la même enseigne que les entreprises des secteurs dont le chiffre d’affaires périclite. D’un côté, les entreprises technologiques, mais aussi la grande distribution qui résiste, de l’autre les PME, l’agriculture et les transports. Dans le secteur de l’énergie, la situation est différenciée entre les producteurs de gaz de schiste et les petits producteurs de pétrole, qui sont sinistrés, et les grandes compagnies pétrolières, qui ont des réserves financières et vont les absorber s’ils ne disparaissent pas.
Et les banques ? Elles limitent bien la casse, enregistrant à la fois une chute de leur valeur boursière et des résultats mirobolants de leurs activités de marché qui bénéficient de la volatilité financière ambiante, tout en étant largement protégées des défauts de payement à venir par le gouvernement et la Fed. Le système financier bénéficie d’une garde rapprochée, la période étant par ailleurs propice à sa dérégulation.
On entend parler du cours nouveau qui surviendra lorsque l’orage sera passé. Ce que l’on observe déjà aux États-Unis témoigne plus de la résilience du système que de son effondrement. On pressent que la globalisation de l’économie ne sera revue qu’à minima, à la faveur de l’élargissement des secteurs « stratégiques ». La concentration financière se poursuit au profit des fonds d’investissement qui font la pluie et le beau temps sur les marchés, sans rechigner à quelques coups de pouce les aidant, tandis que les inégalités sont appelées à continuer à s’approfondir à grande vitesse. Le système porte en lui sa caricature.
Est-il possible, dans ces conditions, d’éluder les interrogations sur les intentions, plus ou moins arrêtées, des pouvoirs oligarchiques ? Quelle réponse vont-ils donner aux remises en cause de leurs modèles si elles dépassent les limites de ce qu’ils peuvent concéder en faisant la part du feu ? Comment vont-ils s’assurer du contrôle de la situation sociale et politique après l’avoir fait de celle de l’économie et de la finance, quitte à abandonner quelques dogmes ?
Entre contrôle et surveillance, il n’y a qu’un pas à franchir. Ce n’est pas le principe de cette dernière qui fait réflexion, mais ces modalités et son rythme, sur la base de ce qui est déjà engagé et banalisé. En tout état de cause, il n’en sera pas fait l’économie, car si une chose est certaine, c’est que le monde a changé et que les bonnes vieilles méthodes ne suffisent plus.
Corona… booster des G.A.F.A. … Un comble.
François,
Avec votre mesure habituelle, vous franchissez un pas : « … le monde a changé et que les bonnes vieilles méthodes ne suffisent plus ».
En effet, je crois, l’enjeu du contrôle social, par le 1 % et ses 15/20 % de commensaux, est de s’appuyer désormais sur l’informel, non pas pour se renouveler en s’aidant des économies grises ou mafieuses, comme se fut le cas, absolument partout, après la fin des anciens régimes féodaux (1), mais aujourd’hui en prenant appui sur la classe des « sachants ».
Ce « quatrième état », fort méprisé il est vrai, ne tente t’il pas de s’affirmer, ces jours-ci et désormais, comme le seul réputé apte à maîtriser les technologies de pointe, médicales, informationnelles, bioplanétaires… qui seules permettrons la reproduction de la position sociale du 1 %
La nouveauté, cette fois, est que le peuple sait déjà que Raoult a raison contre le ridicule « des essais randomisés en double aveugle », laquelle bannière scientifique se trouve portée (hors de propos) par des précieux, dans l’espoir d’être enfin payés et reconnus comme édiles chargés de la gouvernance morale planétaire.
L’aventure humaine redémarre, dommage que j’aie déjà soixante-douze ans ; le demi-siècle qui vient sera passionnant, car l’informalité des réseaux de réciprocité populaire est à l’œuvre partout, et par l’effet de la robotisation du travail, l’Histoire se construit, loin de Facebook, de nouvelles méthodes viennent à jour, mais par les groupwares structurés en CRP (Cercle de réflexion populaire) !
(1) Voir par exemple, Jacques de Saint Victor, Un pouvoir invisible : Les Mafias et la Société démocratique (XIXème-XXIème siècle), Paris, Gallimard, 2013).
La nouveauté, cette fois, est que le peuple sait déjà que Raoult a raison contre le ridicule « des essais randomisés en double aveugle »
Pas tout le peuple Jean-Luce. S’il peut exister de réelles difficultés dans le suivi de ce type d’essais lorsqu’ils sont menés par plusieurs équipes de diverses nationalités, l’efficacité du principe en lui-même ne fait aucun doute et les résultats statistiques des études en double aveugle ne sont pas remis en question.
Étude randomisée en double aveugle
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tude_randomis%C3%A9e_en_double_aveugle
Je ne vais pas me lancer dans cette nouvelle guerre de religion qui consiste à prendre parti pour ou contre la personnalité du professeur Raoult, mais seulement faire remarquer que concernant ses essais, de sérieux doutes méthodologiques sont soulevés par ses confrères.
N’étant pas plus virologue que sélectionneur de football, mais appartenant tout de même au peuple, je reste dans l’expectative et attends que la science tranche.
Coronavirus : le point sur les essais cliniques
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-le-point-sur-les-essais-cliniques_3946369.html
Raoult bientôt suspendu par l’Ordre des Médecins ?
https://blogs.lexpress.fr/le-boulot-recto-verso/2020/04/24/raoult-bientot-suspendu-par-lordre-des-medecins/
Roberto,
Ce n’est pas le principe de l’expérimentation contrôlée qui est ici contesté (1), c’est son usage idéologique ayant pour but d’interdire aux médecins l’usage du traitement hydroxy chloroquine + azithromycine + sulfate de zinc – dès les premiers symptômes – . Nous affrontons désormais la forme néolibérale de la dictature voilée par la triple cure de la santé suprême ( Sponville 2), de la technocratie (aux mains de crétins éduqués), et du simulacre moraliste de la solidarité « avec les humbles et qui sont au front dans des hôpitaux délabrés par les GOPE des maastrichtiens.
L’OMS est le fantôme d’une organisation publique, financée subventionnée, aux trois quarts, par des pouvoirs privés liés aux « big pharma », dont la fondation Gates ; ainsi son identité numérique exhaustive est désormais sur les rails de la surveillance globale généralisée.
(1) « Attendez mourez, dans sept huit mois nous aurons fixé le prix de nos futurs vaccins » ; dès les premières données de Raoult, l’habitude des tests non paramétriques (binomial, student) sur très faible échantillon <100 montrait que cette thérapie marchait très vraisemblablement, et, quoi que l’on en ait dit, n’est pas dangereuse, à condition de détecter les rares contre-indications individuelles.
(2) https://www.franceinter.fr/idees/le-coup-de-gueule-du-philosophe-andre-comte-sponville-sur-l-apres-confinement
La classe dominante ne pourra pas récupérer tous les intellectuels mis au chômage. Dans dix ans, ces exclus auront activement participé au réarmement intellectuel du peuple (Emmanuel Todd) .
L’usage idéologique de l’expérimentation contrôlée ayant pour but d’interdire aux médecins l’usage du traitement préconisé par le professeur Raoult ? Bigre !
Outre que les affirmations du professeur Raoult sont contredites par d’autres médecins, et que je ne suis pas qualifié pour trancher un débat que seuls pourront faire les tests randomisés en double-aveugle, la théorie du complot visant à empêcher Raoult me pose un problème logique : elle signifie que les néolibéraux ont sciemment décidés d’empêcher un traitement efficace pour privilégier Big Pharma, quitte à détruire totalement l’économie sur laquelle repose… Big Pharma.
Il me semble que l’industrie pharmaceutique aurait beaucoup de mal à vendre son (éventuel) vaccin quand les gens en seront à mourir de faim dans des économies dévastées et au bord de la guerre civile. Un raisonnement couts/bénéfices que même les tenants de la stratégie du choc peuvent tenir.
Suivant le bon vieux principe d’Ockham la théorie la plus raisonnable est que les néolibéraux veulent au contraire faire repartir l’économie le plus rapidement possible, pas la détruire.
PS : ce qui n’empêche naturellement pas le petit chose élyséen d’être en même temps Pétain pour le maintien de l’Ordre et Gamelin pour l’efficacité de la protection du pays.
Les sachants et les manants…
Des « manants » qui en ont marre de « monter au front » sans armes et qui s’organisent de manière intelligente et constructive… même si , au passage , ils sont sans pitié pour les « décideurs » en chambre , explicitement et depuis le début..
Vraiment intéressant et sans appel , surtout en phase de « déconfinement » progressif chaotique.. :
https://stopcovid19.today/wp-content/uploads/2020/04/COVID_19_RAPPORT_ETUDE_RETROSPECTIVE_CLINIQUE_ET_THERAPEUTIQUE_200430.pdf
Extrait : » Cette étude rétrospective a été conduite dans le cadre d’une urgence sanitaire avec des contraintes et des carences qui la rendent forcément imparfaite. Nous soulignerons donc au fur et à mesure tout ce qui eut pu être évalué dans une situation idéale. Aux critiques qui pourraient également survenir sur le fait que cette virose peut être asymptomatique et évoluer par elle-même de façon très favorable , il convient de rappeler que le rôle du médecin est de soigner des personnes symptomatiques, de leur apporter réconfort et de faire en sorte que l’impact d’une maladie donnée soit le plus limité possible, pour leur santé mais également pour leur vie quotidienne (capacité de travail, de vie familiale, sociale, …).
…(…)…
Il est terrible de constater qu’à ce jour, nous aurions pu avoir une réponse encore plus précise et mieux documentée si le collectif « Laissons les médecins prescrire » avait pu conduire l’étude programmée auprès de 1 000 médecins COVID+ qui se seraient auto-traités et auto-surveillés consciencieusement.
Mieux encore, il eut été possible d’évaluer en parallèle différentes propositions thérapeutiques émanant des médecins libéraux, en première ligne sur le front du COVID-19 et avec des problématiques totalement différentes de celles des services de réanimation. »
Devant le vide… » What else..?? «
Suivant le bon vieux principe que pour la médecine je consulte un médecin et pour ma voiture un garagiste, je consulte donc un juriste pour savoir ce qu’il en est de la réalité des décrets concernant la prescription de l’hoxychloroquine :
Les décrets des 25 et 26 mars derniers ont créé une autorisation (dérogatoire au droit commun de l’AMM) de prescription de l’hoxychloroquine pour traiter les cas de Covid-19 dans les établissements de santé. La prescription ne se fait alors ni dans le cadre de l’AMM ni hors AMM : c’est dérogatoire.
Les décrets n’ont aucunement interdit la prescription hors AMM qui demeure possible dans les conditions définies dans le présent article.
Covid-19 : la prescription hors AMM de l’hydroxychloroquine, par Thibault Soubelet, Avocat.
https://www.village-justice.com/articles/covid-prescription-hors-amm-hydroxychloroquine,34288.html
Roberto,
« … elle signifie que les néolibéraux ont sciemment décidé d’empêcher un traitement efficace pour privilégier Big Pharma »
Il n’y a nul besoin de complot , c’est la pente naturelle des rapports de force dans le jeux des groupes d’intérêt au sommet de l’ETAT.
« … »…Quitte à détruire totalement l’économie sur laquelle repose … »
La classe dirigeante, outre qu’elle est nulle, est de plus paniquée, car elle est parfaitement consciente de l’inévitable l’effondrement du néolibéralisme financier. Les élites savent que le peuple s’avance vers la révolte, et donc, tape dessus depuis déjà quelque temps. En conséquence d’une décennie d’incurie dans la gestion des hôpitaux, les gestionnaires sont dépassés et confinent mécaniquement, ce qui entraîne involontairement non pas une crise financière, mais une dépression économique socialement catastrophique.
Terrorisées par les inévitables affrontements à venir, les élites faillies, adoptent un comportement opportuniste qui leur permet d’r la peur de l’avenir par un extraordinaire mouvement d’effacement des libertés publiques. Ce n’est que le mouvement naturel des choses; il n’y a pas de volonté cachée, mais un progressif effet de cliquet.
Il y aura bien entendu une démondialisation résiduelle pour certianes chaîne de production, et en contrepartie un renforcement de la gouvernance globalisée, par BlackRock, la Banque des Régement internationaux, le Fond Monétaire International, la banque mondiale, et sur le plan du contrôle social, en Europe par le renforcement d’organisation de type EUROGENDFOR, et aux États-Unis de la FEMA , dont l’autonomie décisionnelle vient d’être considérablement renforcée, via le NORTHCOM. Sur tout ce système supra-étatique, les peuples ne peuvent plus rien, il s’agit seulement de leur enfoncer dans la tête que tout ce qui sera impérativement mis en place est pour leur bien, et pour sauver la planète !
« Attorney general requests suspension of habeas corpus
Military, Trump administration ready plans for domestic crackdown as virus spreads across US »
« On February 1, Defense Secretary Mark Esper signed a secret set of Warning Orders (WARNORD) putting NORTHCOM and units deployed to the eastern seaboard on alert that they should “prepare to deploy,” including to the “National Capital Region.”
https://www.wsws.org/en/articles/2020/03/24/just-m24.html
« Il n’y a nul besoin de complot , c’est la pente naturelle des rapports de force dans le jeux des groupes d’intérêt au sommet de l’ETAT. »
Il s’agit effectivement de rapports de force, et quels sont-ils objectivement ? Eh bien c’est très simple : Big Pharma est certes un acteur non négligeable, mais qui pèse infiniment moins que les banques et les industries pétrolière, aéronautique et automobile réunies. Qui elles ont tout intérêt au redémarrage immédiat de l’économie.
Qui plus est, il ne faut pas confondre le haut management et les actionnaires. Les fonds d’investissement tel que BlackRock qui possèdent des actions d’absolument toutes les transnationales ont intérêt également au redémarrage immédiat.
Et puisque pour les actionnaires ce ne sont pas les entreprises qui comptent mais les dividendes, je vous pose la question. Possédant des intérêts croisés dans tous les secteurs d’activité ci-dessus cités, que privilégiez-vous ? Un seul d’entre-eux qui vous apportera de confortables dividendes mais sur un marché étroit (n’oubliez pas que tous les pays n’obéissent pas aux néolibéraux et que bon nombre d’entre eux ne se priveront pas pour copier le vaccin sans payer de royalties), ou bien l’écrasante majorité des autres sociétés qui au cumule vous apporteront bien plus d’argent et qui pour se faire ont besoins d’un redémarrage immédiat de l’économie ?
« La classe dirigeante, outre qu’elle est nulle, est de plus paniquée, car elle est parfaitement consciente de l’inévitable l’effondrement du néolibéralisme financier. Les élites savent que le peuple s’avance vers la révolte, et donc, tape dessus depuis déjà quelque temps. En conséquence d’une décennie d’incurie dans la gestion des hôpitaux, les gestionnaires sont dépassés et confinent mécaniquement, ce qui entraîne involontairement non pas une crise financière, mais une dépression économique socialement catastrophique. »
Je suis tout à fait d’accord avec cette analyse mais de là à penser que les néolibéraux vont précipiter leur fin en sabordant l’économie, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Au contraire, je pense que sachant leur système condamné, ils vont tout faire pour que la musique continue le plus longtemps possible.
« Terrorisées par les inévitables affrontements à venir, les élites faillies, adoptent un comportement opportuniste qui leur permet d’r la peur de l’avenir par un extraordinaire mouvement d’effacement des libertés publiques. Ce n’est que le mouvement naturel des choses; il n’y a pas de volonté cachée, mais un progressif effet de cliquet. »
Là également tout à fait d’accord avec le tableau brossé sauf sur la conclusion que vous en tirez. Les parasites, appelons-les par leur nom, vont tout faire pour en revenir à la situation d’avant, tout changer pour ne rien changer, mais avec moins de liberté pour tout le monde et une société de surveillance renforcée. Détruire l’économie et provoquer par la même occasion le chaos serait pour le moins contreproductif, au contraire des lois et régime d’exception qui se multiplient (et perdurent) !
Ces gens-là sont fous, nous sommes bien d’accord, mais ils ne veulent pas d’une guerre civile généralisée ou d’une guerre mondiale en morceaux. Ils veulent la dictature.
« Il y aura bien entendu une démondialisation résiduelle pour certianes chaîne de production, et en contrepartie un renforcement de la gouvernance globalisée, par BlackRock, la Banque des Régement internationaux, le Fond Monétaire International, la banque mondiale, et sur le plan du contrôle social, en Europe par le renforcement d’organisation de type EUROGENDFOR, et aux États-Unis de la FEMA , dont l’autonomie décisionnelle vient d’être considérablement renforcée, via le NORTHCOM. Sur tout ce système supra-étatique, les peuples ne peuvent plus rien, il s’agit seulement de leur enfoncer dans la tête que tout ce qui sera impérativement mis en place est pour leur bien, et pour sauver la planète ! »
Là également tout à fait d’accord. Plus, je rajouterai que les traités européens sont spécifiquement conçus pour éloigner les peuples de la réalité du pouvoir. Mais vous avouerez que l’on s’éloigne un tantinet de l’hydroxychloroquine et des questionnements qui divisent la communauté scientifique.
Roberto, nous sommes donc presque d’accord sur tout; je précise néanmoins deux points de mon approche.
Je n’ai pas voulu dire que les financiers et les industriels ont intérêt à l’arrêt de l’économie, mais que le personnel politique qui est à leur service instrumentalise la « pandémie » pour tenter de faire croire qu’ils sont à la manœuvre, en décrétant le confinement, et leurs autres incuries.
Cette situation engendre une tension entre les souhaits des agents économiques et les décisions de l’État, lequel doit néanmoins apporter au 1 % et à ses 15/20 % de commensaux, la preuve qu’il contrôle bien la population par la loi et la force.
L’instrumentalisation de la pandémie consiste à attribuer l’inévitable crise économique du néocapitalisme financier, au facteur externe de la « pandémie », ce qui est la première étape de la reconduction du système. L’allusion de Macron à l’allègement de la dette des pays africains et « aux jours heureux du CNR » montre combien le pouvoir est à la recherche d’un faire semblant idéologique.
Pour le second point, la question n’est pas la « validation scientifique » de la chloroquine contre la validation protocolaire d’autres thérapies. Mais le fait que les tenants de Big Pharma se sont permis de mettre en scène une polémique, alors qu’ils ne disposeront de rien d’autre qui soit validé avant des mois. Il s’agit d’un rapport de force Jacobin / Girondain sous la forme du faux élitisme des crétins diplômés à la française / contre les praticiens éclairés de province.
Raoult est un médecin qui, appuyé sur une grande expérience, vient en aide aux patients en son âme et conscience, tandis que ses opposants ne sont guidés que par l’affirmation de la supériorité de Big Pharma, en ayant subitement recours au doigt sur la couture du pantalon en matière de critères de scientificité. Rappelons que pour leur campagne d’essai de vaccination, ou d’autres médicaments, en Afrique ou ailleurs, les firmes pharmaceutiques se fichent complètement et de la morale et des protocoles (je crois par ailleurs, avoir lu que le taux de rentabilité des firmes pharmaceutiques est supérieur à celui des banques).
Effectivement, si vous pensez également que les tests randomisés en double aveugle sont indispensables et que le but des néolibéraux est de faire repartir le plus rapidement possible le monde d’avant, nous sommes d’accord.
Entre parenthèse, ce slogan génial qui vaut bien les majuscules et les caractères gras :
« PAS DE RETOUR À L’ANORMAL ! »
Bon, nous sommes d’accord sur l’essentiel, mais à quelques nuances près (sinon où serait le plaisir ?)
Le petit personnel politique et ses mensonges grotesques tente effectivement de nous faire croire qu’ils sont à la manœuvre sur le mode Nous n’avons pas de masques, ils ne servent à rien, Nous en avons, ils sont obligatoires. Mais le confinement, c’est-à-dire l’arrêt de l’économie – et la faim pour tous ceux et celles qui relèvent de l’économie informelle – ne relève pas de l’instrumentation, ni même de l’imprévoyance ou de l’incompétence la plus crasse, il ressort du fonctionnement intrinsèque au néolibéralisme. Si pendant des années vous avez consciencieusement détruit les moyens humains et matériels des hôpitaux publics et favorisé par vos lois une désindustrialisation massive, vous n’avez d’autre solution que de nier la réalité jusqu’au dernier moment, puis de décréter le black-out.
Le néolibéralisme est la doctrine qui a pensé et mis en œuvre la privatisation de l’État devenu une simple superstructure au service de nos amis milliardaires. Mais léger problème comme nous venons de nous en rendre compte, d’un État totalement désarmé. Tellement désorganisé par des années de New Public Management et autres fariboles hallucinogènes qu’il est non seulement incapable d’organiser une production en urgence de masques (produit de la plus haute technologie nécessitant des salles blanches), mais bien pire dans le naufrage, qu’il n’est pas non plus capable de passer des commandes à l’étranger.
Dans ses conditions, un État désarmé et impuissant dirigé par des individus majoritairement perçus comme légaux mais illégitimes, il ne reste plus effectivement que la violence et la surveillance généralisée pour se maintenir.
Bref, dit avec les mots fleuris des siècles précédents, ces individus sont coupables de crimes de haute trahison.
Concernant le second point, je ne suis pas sûr qu’il soit pertinent d’opposer « validation scientifique » à « validation protocolaire ». Il s’agit en fait d’un continuum où un protocole connu de tous, c’est-à-dire accepté comme valide et reproductible, débouche sur un consensus scientifique (consensus ne voulant pas dire unanimité).
Ensuite qui a versé le premier sang ? Qui est le polémiqueur zéro ? Big Pharma ? le professeur Raoult ? telle ou telle association de médecins ? les politiciens professionnels ? vous, ? moi ? tous ceux et celles qui ont un avis autorisé sur la question ? Cela fait quand même quelques dizaines de millions de suspects.
La vérité est que tout cela n’est qu’un bruit de fond sans aucune importance. D’un point de vue scientifique, seuls des tests fiables et reproductibles permettront de trancher le débat sur l’efficacité du traitement proposé par le professeur Raoult.
Le concernant il ne s’agit pas d’une opposition entre un saint laïc et Big Pharma ou entre Jacobin et Girondin, mais d’une opposition entre médecins sur l’efficacité de son traitement. La personnalité dudit professeur, ses appuis locaux ou nationaux, son accent et sa coupe de cheveux, n’entrant pas en ligne de compte dans l’évaluation du traitement proposé.
Enfin, le taux de rentabilité des firmes pharmaceutiques est-il supérieur à celui des banques ? Pour un fabriquant de bonbons comme les laboratoires Voiron, je n’en doute pas un seul instant. Mais même s’il s’agit de comparer des poires et des oranges concernant la rentabilité, en tant qu’actionnaire je privilégierai sans hésiter l’industrie financière qui elle pèse, excusez du peu, plusieurs fois le PIB mondial et qui a besoin de toute urgence d’un redémarrage de l’économie.
Ceci dit, Satan (ou le Grand Bozo Multicolore avec un string, selon les goûts) reconnaitra les siens 😉
Bon, pour déconfiner un peu l’atmosphère et signifier à l’agent Smith que nous sommes certes des virus, mais quand même méchamment déconnant, cette reprise de la chanson mythique de Vera Lynn « We’ll meet again ».
Pour les plus anciens elle rappelle le Blitz sur Londres, pour les enfants de la Bombe la danse des B-52 sur fond de champignons (avant la chlorimachintruc, il y avait les eaux fluorées), et pour les nouvelles générations (génération Covid ?)… je vous laisse découvrir !
Enjoy !
https://www.franceinter.fr/emissions/nos-vies-sur-internet/nos-vies-sur-internet-04-mai-2020
bonjour,
Que pensez-vous de cet article de industries pharma, sur la production en cours par Sequens de l’hydroxychloroquine?
merci pour votre avis.
cordialement
/Users/Guylaine/Desktop/Capture d’écran 2020-05-03 à 10.59.59.png
Bonjour Guylaine,
votre lien renvoie à une image sur votre bureau, il faut nous envoyer le lien http vers l’article svp 😉