La religion était l’opium du peuple, et l’assujettissement à l’argent a succédé aux commandements de Dieu, avec pour effet un endettement massif et la richesse sans limites d’une infime minorité. Ce n’est pas tenable, sans qu’il soit utile de convoquer la morale.
Le plus élémentaire bon sens voudrait que la dette ne soit pas remboursée, car de toute façon elle ne le sera jamais. Mais un obstacle de taille se dresse, car elle garantit l’intégrité de l’édifice financier. Pas question donc de la restructurer, ce qui le mettrait par terre ! C’est au contraire une raison de plus de le faire, car cet édifice repose de toute façon sur du sable, le taux de la croissance économique étant inférieur à celui de l’endettement. Le rendement de la machine à produire de la dette s’effondre, et pour tenter d’y suppléer les valorisations boursières font dans la démesure et la masse des produits dérivés reste suspendue en l’air. Il y a trop de dettes d’un côté, trop d’argent de l’autre…
La fuite en avant est manifeste, mais comment l’interrompre ? Faute de mieux, les banques centrales stabilisent le système financier en l’abreuvant de liquidités et en contribuant à son gonflement, impulsant une dynamique délétère irrésistible, mais jusqu’à quand cela tiendra-t-il ?
Le paradoxe veut que plus le risque s’accroît, moins il est rémunéré. La soutenabilité de la dette publique et privée s’amenuise et son rendement décroît. C’est le prix qu’il faut payer pour que l’édifice tienne debout afin qu’elle puisse être roulée à moindre coût. Car si son taux devait retrouver des couleurs, la catastrophe serait au rendez-vous. Parvenu à ce stade, la seule question qui se pose est de savoir qui de l’effondrement climatique ou financier devancera l’autre.
Comment les prophètes pourraient-ils être de bon augure dans un monde où l’irresponsabilité fait loi ? Au mur de l’argent correspond celui de son impuissance, le Green business dont il est fait une vertu est une fanfaronnade de plus.
« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités »
Goldman Sachs
Que signifie » l’abreuvant de liquidités » ?
Vous dites que les banques centrales abreuvent le système financier. Cela veut-il dire que les banques centrales fabriquent le la monnaie (la planche à billets) ? Et cette monnaie; elles la donnent ? la vendent ? Et à qui ?
Elles les fabriquent à destination du système financier, aux banques en premier lieu, et les prêtent à conditions avantageuses.
Voir par exemple https://placement.meilleurtaux.com/bourse/autres-guides-bourse/banques-en-quoi-consiste-une-injection-de-liquidite-7351.html
L’arnaque des obligations « vertes » démontée en 5 min chrono :
https://www.youtube.com/watch?v=MehbByc5y3Y
Même si on veut du concret…
https://youtu.be/ZLDTokd6s3o
et pour exemple : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_enercoop-vent-d-houyet-l-argent-des-eoliennes-cooperatives-s-est-il-envole?id=10053110
billet visionnaire….
on peut dire que c’est de la « collapsologie », non ?
bien à vous.