Mécanisme de la crise de 2007, les CLO (Collateralized loan obligations) se rappellent à nos bons souvenirs. Plus précisément à ceux de la BCE qui suit le dossier de ces instruments financiers qui regroupent les prêts par tranches suivant leurs risques afin de s’en dessaisir.
La BCE est inquiète, car elle remarque que le volume des CLO est revenu au niveau de 2007, et que la progression des titres est particulièrement forte en Europe par rapport aux États-Unis. Le marché européen est de 100 milliards de dollars pour un total mondial de 350 milliards.
Son raisonnement, qu’elle livre dans son étude, est que si les acheteurs des tranches les plus risquées – souvent des hedge funds par définition opaques – ne parvenaient pas à assumer d’éventuelles pertes, les banques qui sont détentrices de tranches moins risquées de CLO en subiraient alors les effets par contagion, ainsi d’ailleurs que pour leur avoir consenti des prêts.
De fait, la machine infernale est relancée dans le contexte d’une tendance récessive de l’économie et d’un volume grandissant de prêts aux entreprises. D’autant que la qualité du collatéral apporté en garantie faiblit et que le volume des prêts consentis sans garantie s’accroit.
Si c’est la BCE qui le dit…
Cher Monsieur Leclerc , je suis bien content de vous lire à nouveau .
Que se passe-t-il en Algérie ?
Le bras de fer entamé me semble plus important à comprendre que. les luttes d’influences au sommet de l’Union européenne .
en 2007 on avait Paul Jorion pour nous aviser, en 2019 on a la BCE…
c’est de la folie.