LE PLAN EUROPÉEN DE MACRON EST MORT-NÉ, par François Leclerc

Billet invité. Ouvert aux commentaires.

La CDU-CSU et le SPD représentaient 80% des députés au Bundestag, ils ne vont plus rassembler que 50% d’entre eux. La grande coalition a vécu, une formule alternative va devoir être laborieusement trouvée. Pour la refondation de l’Europe, cela va être une autre paire de manches.

Christian Lindner, le leader du FDP, a immédiatement rappelé ses lignes rouges à propos de l’eurozone, qui vont brider la politique de la chancelière. Les Verts veulent un calendrier de sortie du diesel, sur le mode britannique et français, dont l’industrie allemande ne veut pas entendre parler. La CSU, qui se prépare à des élections en Bavière l’année prochaine, va peser en faveur d’une forte réorientation de la politique d’immigration. Tout cela va difficilement faire bon ménage.

Angela Merkel, dont le parti a connu le pire des résultats en perdant 8% des votes, va avoir du mal à rassembler son monde et à constituer une coalition. D’autant que celle-ci sera à quatre, si l’on distingue une CSU qui a déjà pris ses distances et qui va monnayer sa participation. Hier soir, consciente de cette situation, la chancelière déclarait que demain serait un autre jour, laissant croire que le SPD pourrait revenir sur sa rupture, se raccrochant à une issue peu vraisemblable mais à ses yeux préférable.

L’Allemagne sort de ses grandes coalitions à répétition et entre à son tour et à sa manière dans une période d’instabilité politique peu compatible avec ses nouvelles responsabilités. Désormais sous la pression du FDP, comment sauvera-t-elle les apparences avec Emmanuel Macron  ? Celui-ci, en adressant à Angela Merkel ses félicitations d’usage, a assuré vouloir poursuivre « avec détermination » la coopération, mais il n’a pas d’autre option que de s’adapter à une nouvelle donne qui ne lui est pas favorable. Le plan Macron est mort-né.

Pour ceux qui en douteraient, Christian Lindner, le leader du FDP, a été catégorique dès hier soir : « Nous ne voulons pas de nouveaux budgets pour des transferts financiers en Europe ». Et les libéraux allemands ont fait savoir qu’ils n’accepteront la création d’un poste de ministre des finances européen que s’il sert à mieux faire respecter les règles du déficit public, mais pas si cela vise à les assouplir.

Le FDP libéral et l’AfD à l’extrême-droite, dont les résultats ont connu les plus fortes progressions, partagent à des degrés divers une europhobie qui en dit long sur l’état de l’opinion publique allemande, en particulier pour cette dernière formation au sein des couches défavorisées. L’hypothèse d’une coalition SPD – Verts – Die Linke que l’arrivée de Martin Schulz avait suscité n’a pas tenu longtemps  : les trois partis ne vont ensemble peser que 40% des nouveaux députés. Par contre, les quelques cent députés de l’AfD vont s’employer à créer une nouvelle atmosphère en Allemagne peu compatible avec son nouveau statut de leader européen.

130 réponses sur “LE PLAN EUROPÉEN DE MACRON EST MORT-NÉ, par François Leclerc”

  1. « …les quelques cent députés de l’AfD vont s’employer à créer une nouvelle atmosphère en Allemagne … »

    Comme quoi et pour le coup c’est Méluche qui a raison lorsqu’il dit que le fascisme provient des urnes, et que la rue résolument à gauche, unie, organisée et ouvrière est le dernier barrage à l’Etat bourgeois, de moins en moins démocratique, de plus en plus bonapartiste ou fasciste .

    Je ne vais pas en remettre une couche sur mon opinion vis à vis de ce dernier, mais observons que ce qui le rend populaire, c’est la bêtise et la mauvaise fois de ceux qui le critique dans les médias !

    Il y a des leçons à tirer sur ce qui ce passe en Allemagne, même sur notre blog préféré …

    « … L’hypothèse d’une cotation SPD – Verts – Die Linke que l’arrivée de Martin Schulz avait suscité n’a pas tenu longtemps … »

    1. Le fascisme ne provient pas des urnes, pas dans un premier temps, il se confirme par les urnes. Il commence par la fascination pour des dogmes pris pour salutaires. Le peuple allemand en 1930 était en état de dépression nerveuse; Hitler s’est montré émotionnellement proche des gens, ce qui a été tout à fait nouveau à l’époque.
      L’AfD doit son succès en large partie à Merkel et ses déboires face à la vague des migrants en autonme 2015. Le tout a été très mal géré.
      Le SPD est en chute libre, il n’est pas exclu qu’il subira le même destin que celui du PS. Cela est dû aux frasques en terme de politique sociale de l’ex-chancelier Schröder, ainsi que à une tendance chronique à la résistence au changement.
      Pour le gouv. francais, les choses vont probablement se compliquer. Merkel n’aura plus grand’chose à dire, le FDP avec la CSU/CDU feront barrage à toute tentative francaise en terme de politique financière européenne. C’est ca l’Europe, chacun défend ses intérêts comme il peut.

  2. Oui, l’extrême-droite va montrer sa force grâce aux urnes au Bundestag. L’observation est plus pertinente que celle qui aurait voulu que la rue ait défait les nazis ! Où est-ce qu’il va chercher cela, dites-moi ? C’est elle qui les a propulsé, il n’était pas au courant ?

    1. C’est l’élection qui a donné le pouvoir à Hitler, et c’est l’armée qui le lui a retiré.

      Ou plus précisément les armées. Alliées, bien sûr.

      La rue n’a pas eu grand chose à faire dans le premier, et strictement rien dans le second.

    2. Primo ce qu’a dit Mélenchon :
      « C’est la rue qui a abattu les rois, c’est la rue qui a abattu les nazis, c’est la rue qui a protégé la République contre les généraux félons en 1962 […] c’est la rue qui a obtenu la quatrième semaine de congés payés en 1968 […] c’est la rue qui a abattu le plan Juppé […] c’est la rue en 2006 qui a obtenu le retrait du CPE […] c’est la rue toujours qui porte les aspirations du peuple français lorsqu’il ne peut les faire entendre autrement »

      Ne se focaliser que sur les nazis dans cette tirade, c’est d’abord vouloir éviter de constater le reste : la rue est un moteur social puissant et un très bon moyen de résister aux attaques de la droite. C’est sans doute cela qui scandalise le plus.

      Sinon, bien sur, à elle seule la rue n’a pas défait le nazisme. Mais elle s’est offert le luxe d’y contribuer. C’est ce que me rappellent, ici ou là dans les rues de Paris, de petites plaques de marbre où figure le nom de tel ou tel, tombé là en août 44 pour ne plus se relever. Un nom d’anonyme, un nom d’homme de la rue.

    3. Il doit parler des combats de rue à la libération. Mais enfin, avant il y a eu l’offensive des soviétiques à L’Est et le débarquement allié à l’Ouest. Sans quoi ces combats de rue n’auraient pas suffi à déloger les nazis.

    4. L’extrême-droite monte dans les urnes, mais la cause de cette montée réside dans l’application de politiques économiques qui paupérisent non seulement les couches défavorisées de la société, mais une partie toujours plus importante de ce que l’on appelle la classe moyenne.

    5. @ François Leclerc.

      En tout premier lieu, heureux que vous sembliez avec repris une belle santé François, mais cette chose dite, vous me voyez surpris de votre réponse.

      « L’observation est plus pertinente que celle qui aurait voulu que la rue ait défait les nazis ! Où est-ce qu’il va chercher cela, dites-moi ? C’est elle qui les a propulsé »

      Ou et quand la rue a propulsée les types de gouvernements dont nous parlons au pouvoir ?

      Pourquoi nier que la rue combat et parfois arrive a faire tomber ces gouvernements détestables ?

      Pourquoi le réactionnaire microcosme parisien n’a retenu du discours de Mélenchon que cet aspect, et à organisé ce week-end un tir de barrage insensé, une tempête dans un verre d’eau ?

      Oui et désolé de vous contredire, la rue a participé à la chute du nazisme en France (et ailleurs, les rues de Rome pendant Mussolini par exemple).

      La rue, dans la bouche de Mélenchon et dans le contexte politique où il s’exprime samedi, ne peut pas être une référence implicite au événements du 06 février 1934. Il fait plutôt allusion à la résistance et à la libération de Paris … par la rue.

      La rue, historiquement et politiquement c’est un synonyme du mot « peuple », c’est Delacroix et « la liberté guidant le peuple », c’est une image profondément révolutionnaire.

      Vous considérez que c’est la rue qui a amené Hitler (ou Pétain) au pouvoir. C’est faux.

      Qui l’y ait eu des manifestations de rue nazi en Allemagne, des intimidations, des pogroms contre les juifs, des virées dans les usines pour assassiner des syndicalistes ou des communistes, cela est malheureusement vrai, mais cela n’efface en rien que fondamentalement c’est l’Etat bourgeois allemand et les patrons qui remettent solennellement les clefs de la maison au chef nazi Hitler:

      « …Le 30 janvier 1933, le président allemand Paul von Hindenburg nomme Adolf Hitler, le dirigeant du Parti National-socialiste (NSDAP, abrégé en nazi) Premier ministre. Le premier gouvernement Hitler ne compte que trois nazis, dont Hitler lui-même. Il n’ose même pas se présenter devant le Parlement, car il y est minoritaire. Au lieu de cela, il demande à Hindenburg de dissoudre le Parlement et d’organiser de nouvelles élections, fixées au 5 mars… » (site investig-action)

      Pareil pour Pétain. Ce n’est quand même pas la rue qui a manifesté en 1940 devant l’assemblée nationale pour exiger que les députés lui remettent les pleins pouvoirs ?

      La rue n’a en rien propulsé au pouvoir, ni les Hitler et les Pétain, ni les Franco et Salazar , ni aujourd’hui les nazillons allemands ou les Trump.

      La rue bien plutôt a pesé de tout son poids pour en finir avec les dictatures d’extrême droite des Franco et Salazar ( révolution des œillets ).

      La rue et les stades américains se mobilisent contre Trump, en tout les cas un peu plus que les politiciens véreux républicains et démocrates. etc.

      Au fait qui a fait tomber le mur de Berlin ? La rue ou un politicien comme Mitterrand ?

      Alors pourquoi cette campagne contre Mélenchon, sinon pour que de manière subliminale, on essaye d’enfoncer dans la tête des travailleurs que la rue c’est diablerie, participer à des manifestations c’est faire le jeu de l’extrême droite !

      Restez chez vous braves gens, on s’occupe de tout !

      1. Vous vous rattrapez un peu aux branches !

        L’opposition entre la rue et les urnes ne date pas d’hier. Magnifier « les luttes » (du temps du NPA flamboyant) ne fait pas l’économie d’une réflexion stratégique, qui reste embryonnaire. Elle est apparue au sein de Podemos, et Mélenchon s’en inspire d’ailleurs à sa manière (« les gens »). Nous avons longtemps vécu avec le mythe du grand soir, ne nous contentons pas d’un autre.

        Sur les questions programmatiques, il y a de grandes avancées. Des tabous sont tombés, un bouillonnement d’idées s’est instauré, des pratiques sont apparues. Mais question stratégie, c’est zéro pointé. Pourtant, la lutte des classes n’est plus ce qu’elle était !

      2. une réflexion stratégique, qui reste embryonnaire. Elle est apparue au sein de Podemos, et Mélenchon s’en inspire d’ailleurs à sa manière (« les gens »)

        Doit-on en conclure que tu défends la « stratégie » populiste mouffiste que la FI cherche à appliquer, François ?

  3. L’Allemagne, que son arrogance et le traitement qu’elle a fait infliger à la Grèce avec la complicité des collabos français, notamment, va se rendre encore plus odieuse aux yeux des autres pays européens. Personne n’a oublié la 2ème guerre mondiale: 70 ans, c’est trop court. Tant mieux, ça commence à sérieusement sentir le sapin pour la zone euro.

  4. Former un gouvernement stable pour quatre ans sera difficile c’est l’évidence.

    La CSU, mise en danger en Bavière alors que des élections régionales y auront lieu l’année prochaine, aura à cœur d’obtenir des concessions significatives sur le sujet des migrants. Mais de telles concessions rebuteraient les Verts, qui voudraient plutôt peser dans l’autre sens.

    Les Verts demanderont des concessions sur le diesel. Mais ce qui gênerait gravement l’industrie automobile allemande rebuterait fortement le FDP, peut-être le parti préféré des milieux d’affaire.

    Le FDP exigera le respect des lignes rouges habituelles de la politique européenne de l’Allemagne – du Wolfgang Schaüble, en plus intraitable peut-être… Tiens, là, au moins, ça ne gêne personne pour l’équilibre de la coalition, ni la CSU évidemment, ni les Verts en fait… enfin une piste !

    Le plus simple pour Angela Merkel sera de chercher une solution sur ces lignes :
    – Le FDP reçoit des garanties en béton sur le sujet européen et avale en échange une couleuvre sur le diesel
    – Les Verts obtiennent des résultats sur le diesel et acceptent qu’on soit un peu plus restrictif au sujet des migrants
    – La CSU obtient un hochet concernant les migrants
    Du coup, personne d’important dans la politique allemande ne sera vraiment mécontent ni n’aura les mains tout à fait vides.

    Bref, c’est le projet européen de Macron qui servira de dindon à la farce – il n’était de toute façon pas bien parti, comme François Leclerc nous l’avait déjà exposé.

    La vérité est que l’Allemagne, d’une manière parallèle même si peut-être pas au même degré que ses voisins, connait des troubles politiques qui la forcent à se replier dans une certaine mesure sur ses préoccupations internes. Pour faire des concessions aux autres Européens dans le cadre d’une vraie négociation, il faudrait avoir la liberté d’action que procurerait un gouvernement uni, et c’est ce que l’Allemagne aura beaucoup moins qu’avant.

    La France, ayant pris une direction claire au printemps dernier, est quant à elle en position de faire des concessions. Nul doute qu’Emmanuel Macron y sera appelé, et il est vrai qu’au moins à court terme, il n’a guère d’autre choix, quitte à habiller la chose d’un sourire forcé pour tenter de faire bonne figure.

    A moyen-long terme, bien entendu, toutes les options sont envisageables.

    1. Le court terme est sombre ( la lumière commence à s’éteindre ).

      Moins de trois ans , et il n’y aura plus d’options réelles qui nous appartiennent à moyen et à long terme .

      Pour nous ,européens , l’extinction des feux est en train de se jouer maintenant .

    1. Coucou,

      Oui, je crois que c’etait une eventualité que soulevait Mr Bernard Maris, avant que les fous de dieu …
      Si je me souviens bien, l’allemagne sortirait de l’euro par le haut, pas toute seule, , car elle refuserait les conditions du partage des dettes futures. (ce que sous entend un accord de budget commun je crois)

      Encore faut il que la france trouve un accord avec les autres pays !

      et cela serait il vraiment souhaitable ?

      Une europe sans l’allemagne, ou sans la france, déja , géographiquement, çà fait un gros trou au milieu !

      Politiquement ………?

      Bonne journée

      Stéphane

  5. Où l’on détecte les influences réciproques entre Pouvoir , Marché capitaliste , Malheur ou Bonheur des peuples ( signés par les migrants ).

    Le malheur des peuples peut s’en prendre avec la même violence aux Pouvoirs et au Marché .

    En l’état , le marché se met à l’abri derrière les « pouvoirs » , alors qu’on ne peut imaginer de changement pour les peuples que si les pouvoirs asservissent le marché plutôt que les peuples .

    On est mal , et notre destin est en passe de nous échapper pour être joué par d’autres acteurs mondiaux .

    1. On est mal, d’accord.
      Mais on reste le plus grand conglomérat au monde – économie , créativité et moins mais encore valable, démographie. Et la liste n’est pas close- Si l’Europe se comporte comme une naine, c’est d’abord parce que nous n’élisons pas des types valables, aux vues larges et généreuses.

  6. Je me doute que ce commentaire ne plaira pas aux nombreux fan de « l’UE quoi qu’il en coûte » de ce blog, mais je me demande si cette future coalition ne pourrait pas faire désormais pencher la Germanie en faveur d’un Germanexit…

    1. Le Gerxit, ou Deutschausgang – Dausgang, peut-être ? – c’est le projet de l’AFD, voyez leur plate-forme. Et encore, même eux ne parlent de « nouveau Deutschmark » que « le moment venu ».

      Tous les autres partis représentés au Bundestag vomissent l’AFD et le considèrent comme pestiféré et suprêmement compromettant.

      L’arrivée de l’AFD au Parlement allemand ne changera probablement rien à l’engagement pro-UE des autres partis. Mais si elle y change quelque chose, ce sera plutôt en renforçant leur soutien à l’UE, ne serait-ce que pour se distinguer encore mieux de ce parti !

    1. 1.  » les deux domaines où elle a historiquement failli, le fiscal et le social. » :
      Remarque d’une profonde justesse, une justesse que le temps long confirme.
      Au moment du référendum sur l’Europe, certains, conscients des faiblesses de la construction, plaidaient malgré tout pour le Oui, « parce qu’il fallait en être, pour la faire évoluer de l’intérieur » , au plan social au moins. Rien n’ a été plus fallacieux.

      2. « Pour l’instant, le démantèlement se poursuit. » Quoi ? Comment ? Trop alarmiste, non ? C’est quand même pas une minorité d’excités, même allemands, qui vont imposer leurs vues simplistes. Restriction: je crois. J’en sais trop peu.

      1. He ben , moi le militaire, je ne le vois pas du tout.
        Contre qui ? Les Russes ? c’est une folie d’outre l’autre côté de la mare aux canards. Leur faire rendre la Crimée ou autre billevesées du côté de l’Ukraine ? Folie, l’Europe doit vivre.
        A l’égard des Russes, comme je l’ai écrit ailleurs:
        « La Russie s’ouvrira à la liberté individuelle et à la démocratie, c’est inéluctable; seule la date est inconnue. C’est un long chemin. Les pantalonnades de l’Otan n’y changerons rien, sauf peut-être créer une prévention contre ce que nous représentons, bref contre-productrice. Nous sommes l’avenir, nous sommes dépositaires d’armes irrésistibles à technologie fragile, à commencer par la démocratie, ne les mésusons pas! » et « nos devoirs sont simples: nous rendre attractifs »

        Quant aux autres choix, il ne reste que soit jouer aux supplétifs des USA – ils nous apprécient- et c’est une perte sèche sans espoir de retour ou gain politique. Soit avoir assez de Roros pour jouer aux matamores en Afrique – les afriques- ou en Syrie par exemple. Or nous avons déja donnés – Syrie 1923, Maroc 1930 (?) et toutes les guerres coloniales après 39-45. C’est de la folie furieuse. Qui sait que nous avons failli déclarer la guerre à l’Inde quand elle a repris « pacifiquement » les comptoirs en 1950 ou 51. Contre la foule, nous avions à opposer 1 brigade de Gendarmerie. Folie !

        Non, restent pour unir l’Europe, le social et le fiscal par des Politiques habiles aux vues larges et généreuses.

      2. Quand même des libéraux libertaires parlent de « Militaire » ça pue le sang et les larmes. Je n’aurai qu’un mot donc moi aussi :

        Morts aux cons !

        Sinon, Juan, à un de ces 4 ma poule, tu vois la couleur vire au vert de gris jusque sur le blog du gentil et chaleureux Jorion, si c’est pas un malheur de plus ça. Néanmoins, longue vie et paix aux Juniors de tous et toutes d’où qu’ils soient !

      3. à vigneron,25-09-2017,15h21
        Non,vigneron.ni le fiscal,ni le social ne sont des « broutille. Le  » politique » en est à la source.Quant au
        « militaire » éventuellement,à travers le fiscal,il en est la
        conséquence possible.Désolé,mais nous pouvons savoir
        de manière assez claire l' »Europe » QUE NOUS NE VOULONS PAS:celle qui,précisément,fonctionne,ou plutôt
        dysfonctionne dans le domaine fiscal,économique et
        social.Quant à l’Europe « militaire » que vous semblez
        affectionner,je ne suis pas du tout preneur.Rien bref
        d’étonnant à l’aspect repoussoir de la manière
        en cours de faire l’Europe(ou plutôt de la défaire
        comme on peut le constater depuis que les tenants
        d’un libéralisme échevelé(pour faire court) y tiennent
        le haut du pavé.(avec la bénédiction de prétendus
        socialistes qui,sans aucun doute,ne se souviennent
        même pas du contenu exact du Traité de Rome de
        1957.)

  7. Quelle est cette joie mauvaise que le titre laisse entrevoir, dans la lignée des articles précédents?
    Qu’est ce qui importe le plus? Les difficultés de Macron, le plaisir de voir échouer un président libéral ou ultralib que l’on juge arrogant ( ce que facilite sa jeunesse), ou plutôt le constat accablant que la nation Allemande est pleinement en crise, et risque d’amplifier la course à l’effondrement? Alors que plus que tout il faudrait une autre politique à défaut de status quo et surtout pas d’ultralibéralisme ou d’extrême droite?
    L’on pourra se réjouir de l’echec de Macron s’il y avait une alternative de gauche claire et ambitieuse. Il n’y en a aucune à ce jour.
    La seule espérance serait qu’un groupe de dirigeants rallume la lumière et constitue un bloc solide susceptible d’entraîner à nouveau les autres dans un projet social et européen.

      1. Macron ne pouvait faire que du déclaratif jusqu’aux élections d’hier et le train qu’il a pris ne devait pas arriver hier de toute façon. Reste à savoir si ce sera le déraillement ou la voie de délestage… Que dit le marc de café?

      2. Si Merkel n’est pas visitée comme Jeanne d’Arc , Macron ne pourra faire que de la figuration , et les deux renverront leurs deux peuples à leurs impasses .

      3. Pas mal, Juan.
        Mais je me demande si une luthérienne est assez bonne pour la Vierge, ou inversement d’ailleurs…
        Y’a des exclusivités qui sont seulement catholiques.

  8. Coucou,

    Je ne veux pas defendre l’europe telle qu’elle est plus que de raison. Mais il me semble que la libre-concurrence, qui apparait comme un dogme, etait je crois pour proteger des nationalismes.
    Le paradoxe actuel est qu’au contraire, ce dogme attise les nationalismes.

    Alors on peut imaginer, voir, penser,, que les elites qui dirigent s’en rendent compte depuis longtemps et qu’elle essayent , avec intelligence, persuasion, passion, d’emmener les peuples vers des projets communs et nous guident au milieu des revolutions technologiques qui nous submergent .
    On peut aussi penser que tout cela n’a aucun sens, que les opportunistes plebeiens soufflent sur les braisent , attisent les haines rancies,.

    Pour moi, le ressenti est un echec, car je souhaitais un alignement du niveau de vie par le haut, et j’ai l’impression, depuis l’ouverture du grand marché Europeen, que sans cesse, l’alignement se fait pas le bas.
    J’ai ce sentiment, malgré les chiffres du niveau de vie qui augmente. J’ai ce sentiment que l’euro , par une inflation invisible, ou des dépenses obligatoires incompressibles a « mangé  » mes eventuels gains de pouvoir d’achat.

    J’ai l’impression d’une elite qui a perdu la rationalité et qui bondit desepérement d’une cause à l’autre, d’un radeau à l’autre dans l’espoir de gagner la rive du bon sens qui s’eloigne sans cesse , la bas , la bas.

    Mais y a t il jamais un horizon de la raison en politique ?

    Oui , funebre, comme dit l’humoriste !

    Bonne journée

    Stéphane

  9. Leclerc se frotte les mains devant le désastre annoncé.
    C’est donc qu’il y a lieu d’être plus optimiste que jamais, dussions nous pour cela en être à compter sur un dernier mandat de Schäuble/Merkel..
    Sinon, après Hollande en 2012 c’est Macron en 2017 qui se l’est fait mettre bien profond par les gugusses du SPD, qui ne voient décidément jamais plus loin que leurs petits calculs électoraux – au demeurant faux.

    1. Vigneron, quelle est la base de votre optimisme ?

      Tel que je vois les choses, le projet européen de Macron serait le minimum qui puisse donner la moindre chance que le bousin – l’UE – tienne encore quelque temps, je veux dire suffisamment, quelques années, pour que peut-être des occasions se présentent de le faire survivre au final. Le président n’a d’ailleurs pas l’air d’être d’une autre opinion, voir sa sortie d’il y a deux ans : «Si rien ne bouge, il n’y a plus de zone euro dans dix ans.» http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/09/28/20002-20150928ARTFIG00208-pourquoi-macron-predit-il-la-fin-de-la-zone-euro.php

      Je ne suis pas surpris que l’échec se dessine, parce que j’estime les intérêts, manières de pensée etc. trop divergents entre les différents pays européens pour qu’un compromis vivable pour chacun soit possible. Notamment, vivable pour chacun des plus grands pays, qui ont le plus voix au chapitre, essentiellement Allemagne, France et Italie.

      Cette situation pourrait être regardée avec optimisme par un souverainiste anti-UE. Cependant, à en juger par vos commentaires, ce n’est vraiment pas votre cas.

      Et pourtant, vous dites qu’il y a lieu d’être optimiste. Pourquoi ?

      1. On peut bien parler de l’Italie…j’ai un ami, qui habite pourtant une région riche du Nord de l’Italie, qui me rappelait simplement les choses suivantes : déclin démographique et vieillissement de la population, croissance insensée de la dette publique, décrochage industriel et de la productivité, dégradation de l’environnement…..(sans compter les problèmes de la finance et du secteur bancaire). Se focaliser sur le seul « couple franco-allemand », c’est pas sûr que ça suffise à régler les problèmes de l’Europe….

    2. @ Vigneron

      Réponse conjointe de François et de Leclerc:
      Non, le « populisme de gauche » de Chantal Mouffe n’est pas ma tasse de thé.
      Une coalition « Jamaïque » sera-t-elle viable quatre ans ? cela mérite interrogation.

    3. Il n’y a peut-être pas que des petits calculs électoraux, mais une simple question de sous – une Allemagne championne du monde à l’export, et considérée comme un modèle de réussite économique, avec…. 22% de travailleurs pauvres, qui ne veulent peut-être pas qu’on transfert des sous à d’autres pays, quand eux-mêmes ont du mal à vivre un peu près décemment . Et puis il y a les retraités ou futurs retraités, qui s’inquiètent pour leurs vieux jours, et leurs économies, fruit d’un labeur durement gagné. Bref, que du très banal. Et si l’Europe n’a pas plus et mieux de projets à proposer, ça risque de mal se passer….

      1. Arrête avec cette légende gogauloise des travailleurs pauvres allemands.
        Étude revenus OCDE 2016, chiffres 2014 et plus, part des travailleurs pauvres (revenu disponible < 50% revenu médian) :
        – France : 7,1%
        – RFA : 3,6%

      2. Comme il va de soi que la réputation d’objectivité de la vigne n’est plus à démontrer, on rappellera avec profit que le nombre de travailleurs pauvres varie considérablement selon l’indicateur choisi – ainsi selon wikipédia le chiffre variait-il de « 851 000 à 2 210 000 voire 7 000 000 » en France pour 2006 – on retiendra que l’insee choisit 50% du salaire médian quand eurostat lui préfère 60%.
        Jouant une fois de plus sur les mots il nous demande donc de ne pas confondre « travailleur pauvre » (50 ou 60% du revenu médian) avec « travailleur à bas salaire » (2/3 du revenu médian), toute la finesse de l’analyse au service de son objectivité.

        Salaire médian net France 2014 : 1783 d’où « bas salaire » = 1188 euros nets soit 18 roros de plus que le smic kamême, elle est pas belle la vie, hein la vigne ?!
        Et donc « travailleur pauvre » version eurostat (60%) : 1069 roros nets… Ben l’Pérou quoi. Et « travailleur pauvre » version notre charity-business-man-national-du-pinard (50%) : 891 euros et 50 cents siouplé (encore une chtite pièce !)… A quoi vous pouvez généreusement rajouter prime pour l’emploi ou d’activité c’est tout pareil.

        Bref, tout ça pour montrer qu’à un moment… ça va bien les conneries finassières.

        Si l’Etat juge bon de filer PPA et allocs logement (celles-ci jusqu’à 1000 boules de revenu par mois fopapoucé non plus) quand tu touches le smic c’est que c’est quand même pas suffisant. Alors pinailler (ça doit venir de pinard maintenant) pour 10%, franchement, faut arrêter de se foutre de gueule du monde !

        Petit graphe eurostat mis en ligne ici par chaipuki – commentateur endiablé – et qui a dû échapper à notre finaud de service :

        http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=838411IMG20170917114524.jpg

        Montrant qu’en Allemagne, le pays de Cocagne, le taux de travailleurs pauvres a doublé en 10 ans ! Zut à la fin.

        https://www.youtube.com/watch?v=vl94_o_wrfA

      3. Fin du raisonnement :

        Donc tu nous les casses pour 6% ?!

        « Avec 22.48% de travailleurs à bas salaires l’Allemagne est en tête des pays développés selon eurostat (chiffres 2014) ».

        Là.

        Et le dernier couplet il est pour toi !

    1. Une nouvelle grande coalition pour le SPD et c’était l’assurance de finir en dessous de 15% aux prochaines élections ainsi que la perte d’autre Länder.

    1. Juan, vous êtes comme Paul: le moindre frémissement anti-Trump le rempli d’espoirs de le voir partir et nous vaut un article passionné.
      Le sport c’est zéro, en politique -même le foot américain-
      Vaut mieux se faire une raison: le gros con, on va se le taper jusqu’au bout en espérant qu’il ne soit pas réélu. Quand un naze affronte des demi-nazes trop polis et surtout dispersés, le naze gagne.
      D’ailleurs a-t-on déja vu un Président US dégagé par la rue?
      ( Nixon est une exception, encore que c’est quarteron de journalistes qui ont eu sa peau…)
      Une révolte populaire ? Sont comme nous: trop gras et trop tout, ça fait pas une opposition construite. Et puis populaire devient un gros mot, inhibition garantie.

      1. Il restera le temps qu’il faut, soit 1 à 4 ans, ne devra dégager la scene ni trop tôt ni trop tard. Pence est très problématique aussi, pas choisi par hasard…

      2. C’est vrai Pence semble pas au top.
        Pour le reste je vois que, comme moi, vous respectez les institutions US.
        Quand Paul nous avait invité à se lever contre le nouvel élu, j’avais exprimé mon refus, par simple respect d’institutions quasi inchangées depuis plus de 200 ans par:  » L’Europe aux européens, les USA au fils de pute qui en voudra. » Pas de changement.

  10. Comment, les gouvernements, qui ne cessent de transférer la souveraineté des états vers des institutions privées (CETA) pourraient ils conserver la confiance des peuples ?

    1. Si j’avais un teckel et s’il chopait la pelade je serais au moins sûr d’une chose : c’est la faute au CETA (i.e célafotocéta), saloperie d’CETA (i.e salopridséta)…

    2. à toutes et tous
      Oui,Xavier 37 !.Ce début d’application du CETA le 21-09-17,
      pendant que l' »on » pensait à autre chose n’est-ce-pas,EST
      UN VERITABLE SCANDALE.Si notre Président n’y met pas
      bon ordre,il ne faudra pas qu’il s’étonne que les gens de
      la rue s’en mêlent.Les dirigeants que l’on qualifie en
      principe de « responsables » ne doivent pas laisser faire
      n’importe quoi.Pourquoi donc sont-ils aussi peu capables de RESISTANCE ? Sont-ils déjà inexistants? Ou
      pire, déjà à la botte des groupes multinationaux qui
      veulent faire partout la pluie et le beau temps? C’est cela le « libéralisme »? Il faut retourner à l’école….Et
      s’apprêter à rendre des comptes….

    3. à Xavier,37,25-09-2017
      Conserver la confiance des peuples dans ces conditions en
      effet, c’est impossible.Il nous faut partout des réactions
      « à la De Gaulle »,1940 .Bref,il est urgent d’être INSOUMIS
      comme il l’a été lui-même.(et comme l’ont été bien d’autres
      qui l’ont accompagné.)

  11. Les décideurs ne sont pas que politiques loin s’en faut….le « projet »
    du livre blanc ayant signé l’ouverture des frontières en 92 a été rédigé par une équipe « Philips ». Qu’en est-il actuellement des projets avancés?

    1. Très joli ce rapport de la Commission du 12-9-2001 sur
      l’horizon 2010 des transports.Mais l’ESSENTIEL est en
      dehors de l’esprit de ces gens,soit disant experts. Le
      transport,et c’est là le point essentiel à ne pas omettre,
      est tel que LE COUT DE TRANSPORT n’est à la source en
      tant que tel d’AUCUNE VALEUR AJOUTEE (client).Donc,
      le principe DE BASE (parfaitement confirmé par Shigeo
      SHINGO,dont j’ai traduit l’un des ouvrages aux éditions
      d’organisation)est qu’il convient DE REDUIRE AUTANT
      QU’ON LE PEUT LE TRANSPORT .Si ce principe essentiel
      n’avait pas été omis ,la façon même dont les activités
      productives de toutes sortes sont LOCALISEES n’aurait
      pas suivi le chemin malsain qu’il a pris de manière
      fondamentalement malsaine.

      1. Chant du localiste.
        Transport minimum, autarcie maximum.
        Oh la belle vie la vie….
        Sinon, début du XVe siècle, la queue de Pommard (deux barriques) qu’arrivait dans le Hainaut (450km), ben le transport c’était kekchose comme valeur ajoutée, « juste » plus de 60% du prix du Pommard, moins de 30% pour le pinard lui-même, le reste en taxes bien sûr.

      2. Minables vos objections.

        Nous ne sommes plus au 15.ième siécles, ni en période pré-révolutionnaire ( Turgot, Necker ).
        C’est fini.
        Mais pourquoi en abuser? Le transport longue distance de pneus usagers, ou crevettes pêchées au Maroc et décortiquées en Ecosse pour être revendues en France est en soi un scandale.
        Le transport longue distance devrait être réservé aux produit ou production à forte valeur ajoutée et j’y inclus votre nectar.
        Que ça vous plaise ou non, nous devons nous réindustrialiser. Au moins dans le sud de l’Europe. Faire payer le transport routier et ferroviaire à son juste prix – tenant compte des dégradations d’infrastructures- est un bon moyen. Double bénéfice, ça fera revivre les voies d’eau intérieures, ou le cabotage, qui sont particulièrement économiques.

      3. Daniel,

        Parce que le pétrole c’est cadeau ! C’est juste pour cela qu’ils peuvent se balader avec leur camelote partout sur la planète et que vigneron peut débiter son discours libéral suicidaire à la façon supérieure. Avec son système au XV ième on va y retourner plutôt que prévu mais en désordre et en souffrant !

        C’est pas un mauvais gars ce vigneron, mais c’est il est endoctriné, c’est un croyant en la religion féroce, un soldat du christ en quelque sorte.

      4. Les bananes ici ou le blé en Égypte, c’est bon ? C’est des
        « productions à haute valeur ajoutée » ?
        Et sinon, les crevettes, tu vas les pêcher ou les produire où ?
        Pour sûr le producteur ou pêcheur de crevettes devrait maîtriser toute la filière, transport compris. Mais ce que je voulais juste dire c’est que le transport, comme le commerce sous toutes ses formes du reste, est bien une valeur ajoutée, même s’il ne « change rien » au bien transporté… si ce n’est rien moins que son emplacement dans l’univers.

  12. Le blog parle, parle, mais ne réfléchit pas une seule minute.

    Il espérait beaucoup de la victoire d’un Schulz, pour venir en aide au projet européen d’un Macron:

    « … L’hypothèse d’une cotation SPD – Verts – Die Linke que l’arrivée de Martin Schulz avait suscité n’a pas tenu longtemps … »
    Ce matin j’essayais d’attirer l’attention sur la vacuité de cette perspective politique souhaité par le blog , et ce soir je me rends compte qu’aucun d’entres nous ne soulignent l’évanescence de cet espoir.

    Quoi ! Si les élections avaient été contraire et avait profité à cette gauche, celle des ministres de Merkel sortant, nous pouvions espérer, qu’alliée au bonapartiste Macron, la construction européenne pouvait être relancé ?

    Quelle naïveté, quelle aveuglement quant à la capacité des sociaux-démocrates, des crypto staliniens et des ayatollah écolo bobo allemands de décider autre chose que ce que la bourgeoise allemande les laisse décider !

    Prenons l’exemple chez nous. C’est Mitterrand qui a voulu cette Europe du fric, en clair l’impérialisme français, avec sa campagne pour Maastricht il a tordu le bras de son électorat. C’est Jospin qui a signé les accords de Barcelone et la rigueur allemande, cela lui a valu une grosse déception en 2002, c’est Hollande enfin qui a liquidé le PS dans le but de complaire, et complaire encore la bourgeoisie allemande.

    Le PCF et les verts, au cours de ce processus ont soutenu directement cette politique (des ministres PCF avec Jospin), ou indirectement, en sabotant les oppositions (loi El Khomery par exemple).

    Croire qu’un Schulz et un Macron sont capables de faire mieux qu’un Hollande, c’est vraiment se payer d’illusions, c’est paradoxalement cet aveuglement qui jour après jour donne toujours plus de force aux populistes de gauche et de droite.

    Non ! La bourgeoisie allemande ( quelque soit le gouvernement bourgeois en place ) ne lâchera jamais sur l’alpha et l’oméga de la reconstruction de l’Allemagne, à savoir un budget et des comptes publics tenus et une monnaie forte.
    L’histoire et les années vingt s’ont passées par là. Elle le fera encore moins, pour complaire à la France ou tout autre Etat gourmand et mal dirigé (d’un point de vue capitaliste).

    Si monsieur deux de tension, ce monsieur Schultz, avait été élu hier soir, il aurait fait exactement la même politique que Merkel vis à vis des français: Nein !

    Macron, en faisant des déclarations tonitruantes sur son Europe idéale, idéale du point de vue des français, exprime simplement le râle impuissant de son impérialisme à l’agonie.

    Mais maintenant c’est sûr, en bon politicien sournois, il va se saisir des résultats électoraux en Allemagne, pour se retourner vers les français et leur dire:  » Et les gars, je ne peux plus changer l’Europe, alors ici c’est la rigueur extrême dorénavant ! « .

    Raison de plus pour faire vite le ménage à la tête des confédérations ouvrières, se rassembler dans une avant garde révolutionnaire.

    Ce premier jour de « blocage » des routiers CGT et FO confirment amplement mes craintes exprimées la semaine dernière. Ces chefs syndicalistes ne sont plus en état de combattre qui que ce soit. Ils sont rincés et bon pour l’hospice !

    A bas l’Europe des capitalistes !

    Vive les Etats unis d’une Europe Socialiste et Ouvrière !

      1. L’agauche, la vraie, celle des adorateurs de Phi and guests carbure à plein régime, elle!. (cf dans le Monde- de Niel- Pigasse : manifeste pour un media citoyen):
         » – Ce média, coopératif, sera indépendant : sa gouvernance impliquera ses sociétaires, ses salarié(e)s et ses « bénéficiaires ».
        – Ce média sera collaboratif : s’appuyant sur un réseau de correspondants, d’associations, d’ONG, d’autres médias citoyens déjà actifs, il fera appel aux collaborations citoyennes.
        – Ce média sera pluraliste : s’affranchissant de la dictature de l’urgence, il laissera sa place à la confrontation des idées et aux débats de fond.
        – Ce média sera culturel et francophone : sans se limiter au seul Hexagone, il contribuera à la valorisation et à la création culturelle de la francophonie.
        – Ce média sera humaniste et antiraciste : il s’engagera dans la lutte contre les discriminations et travaillera au renforcement des solidarités humaines.
        – Ce média sera féministe et défendra les droits LGBTI : il soutiendra l’émancipation des femmes et l’égalité entre les genres.
        – Ce média sera écologiste et progressiste : il soutiendra les initiatives qui favorisent l’harmonie entre les hommes et la nature. »

        Misere….

    1. Bonjour, vous écrivez

      « A bas l’Europe des capitalistes !
      Vive les États-Unis d’une Europe socialiste et Ouvrière ! »

      J’espère que vous mettez une pointe d’humour à vos « Viva Villa», car les manœuvres politiques du néolibéralisme sont autrement plus subtiles, à commencer par trouver le moyen de laisser sa propre presse le dénigrer, lorsqu’il sent que « le CETACE ne passe pas trop bien.

      §

      La conquête néolibérale sur l’Europe ne s’achève pas, ainsi l’ouvrage « Pour un traité de démocratisation de l’Europe », – T-Dem – auquel participe PIKETTY, donne un avant-goût de ce que sera un futur « budget européen ». Le projet consiste à la mutualisation des dettes publiques au-delà de 60% du PIB, ET dans la création d’un impôt européen sur les sociétés alimentant directement le budget de la zone euro. C’est malin que de mettre en main des européistes un budget colossal, et c’est bien le problème que ce projet d’alliance, dans une « Assemblée parlementaire de la zone euro », entre les Parlements nationaux et de la Commission comme mafia de haut niveau (cf. de St Victor « Un pouvoir invisible ») .

      Je cite Piketty :

      « L’objectif premier du T-Dem est de créer une assemblée parlementaire de la zone euro en contrepoint du gouvernement actuel de la zone euro. Il ne se focalise donc pas sur la Commission. Mais il ne diminue pas pour autant ses pouvoirs : la Commission participe en effet à tous les échelons du gouvernement de la zone euro : elle fait partie des Sommets de la zone euro (réunion des chefs d’État et de gouvernement), des réunions de l’Eurogroupe (réunion des ministères des Finances) comme de ses puissants comités préparatoires (le comité de politique européen et le comité économique et financier). Elle est donc parfaitement en mesure de faire valoir l’intérêt communautaire dans ces enceintes. Mieux, comme membre de l’Eurogroupe, elle peut jouer son rôle traditionnel d’impulsion législative pour ce qui touche cette fois aux nouveaux pouvoirs législatifs et budgétaires prévus par le T-Dem. ».

      §

      Je ne voispas comment instituer, sinon comme forme de mensonge spectaculaire, une « assemblée parlementaire dans la zone euro » qui soit démocratique, sans rebâtir dabord, brins d’herbe par brins d’herbe, les institutions démocratiques dans chaque pays de l’Europe .

      Question :

      Dans cette perspective, que pensez-vous de l’application du – municipalisme libertaire – de Murray Bookchin au Kurdistan PPK (Rojava), comme alternative à l’État nation?

      1.  » de Murray Bookchin au Kurdistan PPK (Rojava), comme alternative à l’État nation? »
        Pas possible, vous en êtes ? Je me sens moins seul : Salut, camarade.
        Mais faut vous renseigner : Le PKK n’est pas au Rojava. Dans le nord de la Syrie, ce sont les YPG/YPJ et pas le MSD, paravent d’origine US.
        Le PKK lutte en turquie contre l’armée turque, qui terrorise en masse les civils Kurdes de turquie, depuis la reprise des combats, il y a 2 ans. Le PKK est aussi à Shingal, où ils disent être intervenus les premiers pour épargner un génocide aux Yézidis. Et au Nord de L’Irak, naturellemnt. Le PKK est un parti politique. Son pendant guérilla sont les HPG (masculin) et YJA Star (son équivalent féminin).

        Il est vrai que les 2 – PKK et YPG/YPJ se réclament de Ocalan/Bookchin. Et il est encore plus vrai qu’ils ont des écoles de formations communes dans le Qandil ou Kandil, avec perméabilité assumée tant qu’elle est individuelle. Mais les confondre ne leur rend pas service.

        YPG/YPJ sont dévoués à implémenter, dans la zone qu’ils contrôlent, des organisations de tous types conformes à leur philosophie politique, mais d’une façon pragmatique avec quelques accommodements relatifs à la réalité. Et je trouve ça formidable, rien à voir avec la rigidité marxiste par exemple.
        Un correspondant a écrit que les idéaux de 2014/2015 risquaient d’être perdus au profit d’une lutte pour les places, un panier de crabes. On va bien voir: ils ont organisé le premier étage ( quartier et municipalité) d’une série de votes.
        Quoi qu’il en soit, j’ai entière confiance dans les guerrières du YPJ – 20000 à 30000 jeunes et moins jeunes femmes armées, compétentes et combat-proven – m’étonnerait qu’elles abandonnent la Kalachnikov pour la vaisselle…
        Et puis , les turques, ennemi implacable et d’une violence inconnue ici, veillent. Ils occupent une partie de la Syrie et murés 600 km de frontière commune. Un danger immédiat, ça évite les divagations intellectuelles.

      2. Que les « brins d’herbe » de l’organisation municipale courent le risque de ne pas être plus à la hauteur du problème posé , que les colibris ne le sont à celui de l’économie et de l’écologie .

      3. @ Jean-luce Morlie

        Bonjour, vous écrivez

        « A bas l’Europe des capitalistes !
        Vive les États-Unis d’une Europe socialiste et Ouvrière ! »

        J’espère que vous mettez une pointe d’humour à vos « Viva Villa», car les manœuvres politiques du néolibéralisme sont autrement plus subtiles …

        ………………………………………………………………………………………………………..

        Ben non, j’suis au ras des pâquerettes là, je dois sans doute manquer de subtilités , n’est pas néolibéral et génial qui veut !

        Mais ne dit on pas que celui qui ne sait pas faire de distinctions n’entre pas bien dans les affaires, mais que celui qui en fait trop n’en sort jamais bien !

        Je crois in fine que les néolibéraux ne sortiront pas bien de leur aventure, consistant à généraliser partout le paupérisme, sous la férule d’un état d’urgence perpétuel, à l’avantage d’un nombre toujours plus réduit de mecs vachement subtils, vachement intelligents.

        Ce sera alors leur Europe contre notre Europe !

      4. @Enimel,

        La question est : que pensez-vous des perspectives d’émancipation ouvertes par la mise en pratique des réflexions de Murray Bookchin ?

      5. @Jean-luce Morlie

         » La question est : que pensez-vous des perspectives d’émancipation ouvertes par la mise en pratique des réflexions de Murray Bookchin ? »

        …………………………………………………

        Le municipalisme libertaire ou communalisme libertaire, désigne la mise en œuvre locale de l’écologie sociale élaborée par le théoricien communiste libertaire et écologiste politique américain Murray Bookchin.
        Ces termes sont utilisés pour décrire un système politique dans lequel des institutions libertaires, composées d’assemblées de citoyens, dans un esprit de démocratie directe, remplaceraient l’État-nation par une confédération de municipalités, de communes, libres et autogérées1.
        Le projet repose sur l’idée que la commune constitue une cellule de base capable d’initier une transformation sociale radicale de façon capillaire (Wikipédia)

        Que voulez-vous que je vous dises, sinon que mon pseudo c’est Eninel, et pas Enimel ?

  13. « Morts aux cons ! »

    Voilà ! Je suis d’accord, pas besoin de la tenue caca d’oie Gi Joe pour leur dégoupiller l’occiput et les éparpiller façon puzzle.
    Pas besoin non plus d’une base pour être optimiste.
    D’ailleurs, les Gaulois combattaient à poil, ils se roulaient dans la boue dans l’herbe, et tout et tout, trop bon, alors.
    Ahh. C’était le bon temps…

    1. Vaste programme, comme vous le savez…

      Je n’aurais jamais cru qu’une femme – je le suppose- souhaite abréger ma vie, moi perso. Non pas que les prémisses lui donne tort, malheureusement, et sans doute depuis longtemps, mais menfin, ça donne un choc. Encore un rêve qui s’évanouit devant une implacable réalité. Triste privilège de l’âge, en vérité.

      Je vous offre – toute peine mérite récompense- un truc très fin et je pense très beau. En particulier, Paul Personne, dans cette vidéo et après, est vraiment très beau -fin visage encadré d’une chevelure que j’aime bien et sourire ravageur, qu’on voit à peine; c’est l’imagination visuelle qui fait tout le travail d’appréciation. Il joue très finement de la slide avec harmonica et met en valeur Calvin Russel.

      https://www.youtube.com/watch?v=eRqSfoiwbEI

      Bonne écoute visuelle !

  14. Si l’on observe un peu le détail des choses concernant ces dernières élections en Allemagne, l’on peut constater que dans la plupart des anciens länder qui constituaient l’Allemagne de l’Est (RDA), l’AfD et Die Linke sont dans des pourcentages comparables.
    Les ‘fâchés’ pas fachos et les ‘fachos’ fâchés, font à quelques choses près, jeu égal, or l’Allemagne de l’Est souffre plus que l’ex RFA.
    Peut-être y-a-t-il un parallèle à établir avec les scores du FN et de la FI en France dans les régions en souffrance ?

    1. @baloo(26/9 à 8h27) écrit :
      … »J’aime bien. » ((le conseil de Varoufakis à Macron))
      Moi aussi..
      … »Je serai curieux de savoir ce qu’en pense Mr jorion« .
      Moi aussi..
      !!

    2. Y Varoufakis a de bonnes idées mais il a aussi un contentieux évident et réciproque avec M Schaüble qui pénalise concrètement toutes possibilités d’ échanges , là où E Macron dispose actuellement d’échanges et d’ambitions constructives qui peuvent faire bouger les lignes.

      Y Varoufakis ne peut pas être opposé, en tout cas, à cette proposition :

      La France enrôle l’Europe pour taxer les géants du Net

      « La proposition française d’une taxe sur le chiffre d’affaires des grands acteurs de l’internet pourrait vite déboucher sur un accord européen »
      https://www.letemps.ch/economie/2017/09/18/france-enrole-leurope-taxer-geants-net

    3. « Si c’est la société qui accroît le capital, nous devrions être actionnaires. Nous tous ! Ce que nous proposons, c’est qu’en Europe, chaque fois qu’une société lève de l’argent en Bourse, un pourcentage de ses actions aillent dans un fonds. Et les dividendes touchés par ce fonds seraient distribués à tout le monde. »
      Donc tous capitalistes, qu’il dit le marxiste erratique qui veut numériser l’argent, en passant d’abord par les coupons alimentaires.

  15. Excellente infographie: L’envers du Miracle Allemand
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/25/l-envers-du-miracle-allemand_5190925_3234.html
    Désormais c’est le pays européen « modèle » qui est ouvertement en difficulté et rejoint les autres pays européens, son taux de chômage très bas et ses excédents commerciaux et budgétaires ne peuvent plus masquer les graves problèmes intérieurs causés par son modèle Economique. Malheureusement la gauche n’est pas en état de proposer une nouvelle politique car elle s’est compromise c’est donc Macron qui peut l’impulser, avec les limites de son attachement au libéralisme.

    1. Le modèle économique allemand n’a certes, je vous l’accorde rien d’exemplaire, mais la France « droitdelhommiste » « sous » F Hollande a plus « brillé » par ses bouffoneries lamentables et pitoyables atermoiements et ses freinages des quatre fers…, que l’allemagne d’ A. Merkel en matière d’accueil des immigrés…

      Elle en « paye le prix  » aussi lors de ses récentes élections !

      Allemagne : l’accueil des migrants, sujet sensible
      « Plus d’un million de migrants ont été accueillis en Allemagne depuis 2015. Mais aujourd’hui, les portes se sont refermées, et le sujet n’agite que le parti d’extrême droite AfD. »
      https://www.franceinter.fr/monde/allemagne-l-accueil-des-migrants-sujet-sensible

  16. @ Arnaud

    « Ts ts ts on ne coupe pas phrase camarade Marxiste: « Macron qui peut l’impulser, avec les limites de son attachement au libéralisme. » »

    Mais non ne vous inquiétez pas Arnaud, je ne voulais pas déformer votre propos et lui donner un sens contraire à votre pensée, je voulais juste vous éviter le ridicule.

    Parce que croire qu’un libéral comme Macron, et même un ultra libéral envoûté par l’ubérisation, peut d’une manière ou d’une autre insuffler en Europe un zeste de social, c’ est marcher sur la tête et étaler son ignorance crasse de la chose politique.

    Une certaine gauche a échoué, en France comme en Allemagne, mais cette gauche pitoyable n’est pas la gauche historique, celle ci va revenir avec une force et une puissance inégalée, alors travaillons et patience.

    Ne nous jetons pas comme des morts la faim sur le premier libéral démago venu, ou sur le premier démago radical à la mode, non soyons fidèles et fiers aux valeurs de la vraie gauche, celle du pacifiste Jaures et de l’internationaliste Trotsky.

    Ils sont sympas et attirants, mais mais mais méfiez-vous c’est des truands !

    1. Cher Eninel,
      il faudrait peut-être vous pencher sérieusement sur la biographie de Trotsky, car contrairement à une légende tenace, sa violence, son zèle, n’avaient rien à envier à ceux de Lénine et Staline. Il est quand même l’inventeur du camp de concentration en Russie soviétique avec Lénine. Partisan des méthodes radicales pour éliminer les opposants, il a donc fait beaucoup fusiller. Quant aux ardeurs syndicales, il savait les réprimer. Vous l’avez compris, pour moi, l’internationalisme ce sera sans Trosky.

      1. Fin 1933, dans l’appartement de ses parents qu’elle a mis à la disposition de Trotsky quand Simone Weil interpelle celui-ci sur, entre autres joyeusetés, la répression par les Bolcheviks de l’insurrection de Cronstadt en 1921, tout ce que le Léon trouve à lui rétorquer c’est « Vous faites partie de l’Armée du Salut ! »…

      2. Pierre-Yves.
        il faudrait peut-être vous pencher sérieusement sur le choix de vos lectures, car contrairement à une légende tenace chez les auteurs bourgeois spécialistes des procès à charge, Trotsky ( Lénine non plus d’ailleurs) ne fait pas parti des hommes d’Etats ayant été des plus violents et des plus sanguinaires dans l’histoire du XX siècle.

        Lui prêter avec son acolyte Lénine l’invention des goulags, dire qu’ils ont beaucoup fusillés d’opposants, revenir sur la discussion sur les syndicats (discussion entendons-nous bien, et non exécution), au final les comparer à un Staline, c’est leur faire beaucoup d’honneur, mais c’est exagérer l’influence et le pouvoir qu’il avaient vraiment, aussi bien dans le parti bolchevique, que dans le jeune Etat ouvrier et révolutionnaire et soviétique.

        C’est la révolution qui est coupable, n’ayons pas peur des mots, de crimes, si crimes il y a.

        Si vous voulez être conséquent, il ne faut pas se contenter de charger les deux affreux (Lénine et Trotsky), mais élargir l’accusation à la direction du parti bolchevique, du gouvernement soviétique, des soviets, de l’Etat ouvrier, des ouvriers et paysans russes, et avec eux à l’ensemble des intellectuels et militants ouvriers communistes du monde entier qui ont couvert ces crimes et ces assassins.

        Bref, lâchez-vous et faite le procès de l’internationalisme, l’hymne des communistes n’est-il pas l’Internationale !

        Crime d’Etat, certes il y en a eu, cela dès la prise de pouvoir (il ne peut pas y avoir d’Etat sans crimes), emprisonnement et exécution d’opposants aussi, encore faudra-t-il faire un jour la distinction de ces opposants:

        – Ceux de 1918 à 1928, des tsaristes, des blancs, des Koulaks affameurs du peuple, des agents vendus à l’ennemi, des anarchistes attentant à la vie de nos dirigeants, en un mot des contre-révolutionnaires.

        – Ceux à partir de 1928, d’une toute autre nature, puisque eux, sans même être tous des ennemis du peuple ou au contraire, des révolutionnaires et des communistes, des internationalistes, a un moment dans leur vie, avaient la mauvaise fortune de croiser au mauvais endroit et au mauvais moment la mauvaise personne.

        J’espère que vous reconnaîtrez la nécessité de faire la distinction entre la violence contrôlée et la violence aveugle et arbitraire ?

        Lénine mort en 1924, Trotsky exclut en 1927, il vous faut cher Pierre-Yves, tordre un peu l’histoire pour, avec vos historiens favoris, autant attaché à la vérité et à la liberté, que peuvent l’être des écrivains aux ordres, tenter de mettre dans un même sac, Trotsky, la vieille garde léniniste et leurs bourreaux staliniens , Staline en premier lieu.

        En écrivant : « … Trotsky (…) n’avaient rien à envier à (…) Lénine et Staline… » , vous vous rendez inaudible, vous êtes dans l’erreur et le jugement faux, dans l’agitation anti communiste, même pour les plus crédules des intervenants et des lecteurs de ce blog.

        Pour l’instant, mais j’espère que vous allez soigner vos lectures, vue votre positionnement, il faut se rendre à l’évidence: indépendamment de la vie et du combat de Trotsky, l’internationalisme se fera sans vous Pierre-Yves !

        Hélas !

      3. @ Vigneron.

        Je viens d’écrire au cher Pierre-Yves:

        « …En écrivant : « … Trotsky (…) n’avaient rien à envier à (…) Lénine et Staline… » , vous vous rendez inaudible, vous êtes dans l’erreur et le jugement faux, dans l’agitation anti communiste, même pour les plus crédules des intervenants et des lecteurs de ce blog… »

        Evidemment je ne pouvais pas m’imaginer le degrés de ta propre crédulité, à croire que toi aussi tu fais parti de l’Armée du Salut. Aussi je corrige et j’écris:

        « …En écrivant : « … Trotsky (…) n’avaient rien à envier à (…) Lénine et Staline… » , vous vous rendez inaudible, vous êtes dans l’erreur et le jugement faux, dans l’agitation anti communiste, même pour les plus crédules des intervenants et des lecteurs de ce blog, comme le camarade Vigneron par exemple… »

      4. Eninel,
        Que Trotsky soit sorti du jeu politique Russe en 1927 j’étais au courant, tout ce que je veux dire c’est qu’il partageait avec ses camarades dirigeants les mêmes vues quant à la nécessité des méthodes qui furent employées. C’est en ce sens que j’écrivais que sa violence n’avait rien à envier à celle de ses congénères. Il n’a pas été Staline, mais ce qu’il fit fut déjà bien assez pour ne pas en faire un exemple.

      5. J’espère que vous reconnaîtrez la nécessité de faire la distinction entre la violence contrôlée et la violence aveugle et arbitraire ?

        Yep, « total control baby, no worries », miam miam le contrôle. Je la fais très bien ta distinguée distinction ; le summum de la « violence contrôlée » a même un nom, un nom propre qui la symbolise, un nom qui a le mérite de résonner encore, presque partout.
        Presque dis-je puisque’au moins toi sembles l’avoir oublié ; je me permets donc de te le rappeler : Auschwitz.
        Total control baby.

  17. Le « marché » mondial fait les migrants et les « géants » européens

    https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/030614295721-fusion-alstom-siemens-a-belfort-et-reichshoffen-entre-inquietude-et-vigilance-2116970.php

    l’Europe peut elle se donner la force de mettre le « marché » mondial à dispositions des peuples , le seul « plan européen » qui vaille ?

    Les peuples ont ils bien envie d’être libres plutôt que consommateurs ?

    1. Allemagne : un séisme électoral de moyenne amplitude

      « Les instituts de sondage auront donc livré une image plutôt fidèle des évolutions récentes de l’opinion allemande. Dans les 48 heures qui ont précédé le scrutin, on pouvait s’attendre à une surprise, mais de quelle ampleur ? Au final, c’est un séisme de moyenne amplitude qui s’est produit lors des élections législatives de ce dimanche 24 septembre, les résultats n’altérant pas l’exercice de la démocratie en Allemagne, tout en permettant aux différentes sensibilités de s’exprimer au sein du Parlement. »
      https://theconversation.com/allemagne-un-seisme-electoral-de-moyenne-amplitude-84631

  18. @Juannessy

    Je tentais de rendre l’esprit « grassroots », propre au radicalisme social du peuple américain, mieux « qu’au-delà des pâquerettes », ou « base », lesquels, décidément, relèvent trop bien de l’esprit français. Par ailleurs, quoique ma tentative se soit voulue un peu précieuse, je suis d’accord sur le « piège du colibri ». C’est précisément la raison pour laquelle je m’interroge sur l’absence de considérations des vrais, (non mais les vrais hein) – socialistes relativement aux propositions d’autonomisme radical de Castoriadis, Bookchin, Laborit ? Pourquoi ces pensées, radicalement émancipatrices, restent-elles absentes des débats ?

    1. Peut être parce que Autonomisme d’un côté , Radical de l’autre , ça n’est pas trop vendeur .

      Surtout depuis l’Alsace-Lorraine entre 1971 et 1944 .

      Christiane Taubira a peut être des éléments de réponse à votre question ….

      1. @Juannessy.

        Vous écrivez : « Autonomisme d’un côté , Radical de l’autre , ça n’est pas trop vendeur » ; pour ma part , ces querelles de mots me semblent hors question.

        Auriez-vous l’idée que le « socialisme du futur » doive être « spectaculaire marchand », au sens technique de Guy Debord ? je ne crois pas que vous le désiriez ainsi, mais je m’interroge : connaissez-vous les conceptions politiques de Bookchin, Castoriadis et Laborit ? C’est important pour moi, parce que cela fait un demi-siècle que je me suis nourri de leurs idées pour imaginer les processus concrets permettant l’émancipation des dominés, mais peut-être ici, ai-je fait mon temps ?

      2. Je connais Castoriadis , moins bien Laborit , et pas du tout Bookchin à part de nom .

        J’avais bien compris ce qui vous est  » chevillé au corps » .

        Je n’ai pas Debord chevillé au corps ,ni d’autres , rien que le dépôt de pas mal d’années à essayer de comprendre et faire , et d’essayer de le faire avec mon entourage ou mes compagnons de route , qui je pense , m’ont plus « appris » que les lectures que j’ai pu  » valoriser » avec , par et pour eux .

        J’ai l’impression que ça m’a laissé plus de talent pour démonter des sottises que pour proférer des vérités .

        Et tout juste assez de forces pour m’engager encore pour ce que je ressens et comprends comme le moins stupide , sinon le plus aveuglant .

        Je n’ai pas encore trouver de failles dans les deux ou trois idées forces de Paul Jorion .

        Pas au point de proclamer que la bible socialiste est écrite , et je ne crois pas d’ailleurs que ce soit par une bible que se sauvera l’espèce .

        Mais de ce que j’ai compris , une partie du sauvetage aurait du , doit ,passer par une Europe « désirée » capable de faire rentrer le marché dans sa cage .

      3. @Juannessy

        Par la gratuité de redistribution, l’œuvre de construction de la gratuité vraie par les dominés ne se trouve-telle pas entravée ?

  19. Sur le Figaro en ligne de ce matin, cette sortie ironique d’une droite se remettant à espérer suite à ses résultats aux sénatoriales, au succès de leurs alter ego allemands, et surtout à la vacuité de cette nouvelle ère macron , que certains sur le blog auraient bien tord de soutenir au delà du raisonnable:

    « …Le discours sur l’Europe d’Emmanuel Macron, ce n’était pas Jupiter mais « plutôt Éole, dieu du vent », a ironisé sur Radio Classique le vice-président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez qui craint que « rien ne sorte » de ce « catalogue d’intentions » d’une Europe « fédérale ».

    « Il n’y a pas dans ce discours et derrière ce discours la moindre esquisse du début du commencement d’un travail en amont qui ait été fait avec nos partenaires pour le rendre possible. Angela Merkel dès lundi a fait une réponse d’ailleurs assez claire consistant à dire: écoutez, avant de faire un discours, mon jeune ami, on travaille », a également déclaré le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes… »

    Selon le canard enchaîné , « Le président n’adapte pas sa vision profonde (sic) aux circonstances », oui mais faire un déni sur les traditions profondes à l’orthodoxie monétaire des teutons, est ce de la bêtise conjoncturelle ou de l’aveuglement structurel ?

    1. Bah bah bah, ou qu’elles étaient « les traditions profondes à l’orthodoxie monétaire des teutons » quand Schmidt et Giscard imposent le SME à la Bundesbank, quand Kohl et Mitterrand imposent l’euro et donc à la RFA d’abandonner une part de la seule souveraineté qu’elle ait pu gagner par ses propres moyens après 45, la monétaire ?
      Et La monnaie référence – jusqu’à presque devenir celle d’une monnaie commune internationale en 1867, Le pays de l’orthodoxie monétaire, des tas d’or et de la rente, pendant plus d’un siècle, de 1803 à 1928, avaient pour noms Franc Germinal et France, me semble-t-il.

      1. Bah bah bah mon camarade, tu peux essayer de tourner l’affaire comme tu le veux, nier l’attachement de l’Allemagne à une monnaie stable, (suite au psycho drame historique de l’hyper inflation des années 20 dans ce pays, et résultat de ce laxisme, l’accession au pouvoir par les urnes de Hitler ), il n’en reste pas moins que l’impérialisme allemand, même s’il consent accessoirement à mettre en place une parité fixe ( marge étroite du SME) avec les monnaies européennes; même si sur l’insistance de Mitterrand, il abandonne le nom de sa monnaie (à partir du moment que la BCE est à Francfort et que les traités garantissent un euro fort ); même si et face à la plus grande crise financière de l’histoire, il laisse Mario Draghi jouer avec la planche à billet; il n’en reste pas moins que ce pays, quelque soit le gouvernement en place, si cela devait tourner court, et la prochaine crise financière va siffler la fin de la partie et les songes de Macron, ne va pas se gêner à répondre à tous les keynésiens du monde: Nein ! Nein! Nein !

        Ne pas comprendre cette ligne constante dans la politique étrangère allemande, c’est s’exposer à de grosses grosses surprises à l’avenir, c’est commettre une faute stratégique majeur.

        Quand je vous dis que nous sommes gouvernés par des manches !

  20. @daniel

    Merci de ces précisions, il ne faut en effet pas confondre le PDK de Oçalan et … PKK, PYD, YPG, KRG, KDP, et Peshmerga ? Erogan Russie, États-Unis, Iran .

    §

    Aujourd’hui la question me semble être quel est le jeu des Américains avec le clan Barzani ? Soutenir la légitimité d’un référendum indépendantiste, c’est reconnaître que les conditions pour la Crimée l’étaient tout autant, et quid de la Catalogne ?

    Sommes-nous à « fronts inversés » ? La Commission souhaite-elle l’affaiblissement des Etats Nations, pour laisser librecourt au libéralisme (je me souviens, il y a vingt ans, des financements aisément accessibles pour « l’Europe des Régions » ?

    Pour revenir à Barzani, si j’en juge par cet article de 2015 (portail suisse de l’écologie sociale), il ne participe pas au mouvement communaliste d’Ocalan.

    « Toutes les parties sont libres de participer au système. Mais quelques-unes, surtout les plus fidèles au KDP de Massoud Barzani qui gouverne le KRG voisin, ont choisi de rester en dehors du système tout entier. Elles peuvent participer, mais choisissent de ne pas le faire.
    Elles devront obtenir 40% des sièges de l’assemblée législative si elles décident de participer. »

    http://www.ecologiesociale.ch/2016/08/01/de-bookchin-a-ocalan-a-rojava/

    §

    Autre point sur lequel j’aimerais avoir votre avis.

    Pensez-vous que la religieuse María Guadalupe Rodrigo soit un agent de Poutine, lorsqu’elle explique l’inversion – volontaire – du sens des images d’Alep par les médias occidentaux ?

    https://www.youtube.com/watch?v=6AqCTZz8IeY

    Je pose cette question car ce serait bien d’éviter, s’uil y en a, l’enfumage médiatique par les pouvoirs mafieux, qu’ils soient Poutiniens ou de la Commission otanesque.

    §

    (Par ailleurs, et sur un tout autre plan, l’hypothèse « kassitérite » kurdo/bretonne de Paul, mérite l’attention; je crois en effet, (pour de tout autres exemples) que la préhistoire et l’histoire ont connu des échanges matériels bien plus considérables que nous ne l’avons pensé.)

    1. Que de questions et en effet c’est compliqué. Je ne peux répondre à toutes.
      On va déjà éliminer le clan Barzani en Kurdistan d’Irak, qu’il contrôle à 80% environ.
      Leur problème essentiel est l’évacuation du pétrole. Un oléoduc relie les champs contrôlés par les Barzani à la Turquie (Méditerranée). Il y a donc une vieille alliance de fait entre Turcs et Barzani. Jusqu’à une zone grise que l’on peut qualifier de trahison dirigée contre le PKK et contre les YPG. Actuellement les Turcs tuent environ 3 civils et 1 YPG par semaine, plus ou moins, par artillerie longue portée sur l’Ouest du Rojava, ville d’Afrin en paix depuis 5 ans et bourrée de réfugiés, sans la moindre réaction internationale, ni des Barzani. Par ailleurs ils maintiennent un blocus assez rigoureux envers le Rojava. De temps en temps, ils laissent passer du lait en poudre pour bébé et quelques rares médicaments. Comme l’oléoduc traverse la zone Kurde de Turquie, le PKK le fait sauter mais irrégulièrement…
      Le reste est contrôlé par le PUK du clan Talabani, beaucoup plus propre. Ne nous laissons pas abuser par les mots, l’un est créateur du Parti Démocrate du Kurdistan et l’autre du Parti Patriotique du Kurdistan. Ni l’un, ni l’autre ne savait alors ce que démocratie ou patriotisme voulaient dire. Le PUK est sympathique parce qu’il soutient le PKK et le Rojava sans ostentation, à la mesure de ses moyens, mais il est loin.
      Un gouvernement pour l’ensemble du Kurdistan d’Irak existe mais il est peuplé par le clan Barzani et sa légitimité est faible. Le chef de clan est un Président « illégal », 2 ans d’auto-rallonge du mandat. Le Parlement n’est plus fonctionnel. Chacun a sa propre organisation militaire dite Peshmerga et la collaboration est bonne.
      Chaque ville importante a un gouverneur. Ils semblent être efficaces et bien acceptés. Les Kurdes, partout où ils sont libres, sont les champions de l’administration locale ; donc pas en Turquie où toute l’infrastructure kurde est détruite.

      Le référendum est la grosse affaire actuelle, résultat sous peu, très probablement positif. Tous les partis kurdes ont appelé à voter oui. Tous les pays environnants et toute l’Otan y sont opposés, avec menace à l’appui. La plus menaçante étant la Turquie qui a massé des chars et de l’artillerie sur la frontière. Ce n’est pas nouveau, l’aviation turque bombarde régulièrement la zone contrôlée par le PUK, qui donne asile à quelques PKK et à Kandil. Quelques morts civils à chaque fois – mais pas de PKK- et la presse est muette. Tout le monde est d’accord pour dire que les Turcs, s’ils bougent, vont essayer de foncer sur le Kandil, vaste tâche où ils vont se casser les dents. Les kurdes et le PKK y sont installés depuis 40 ans et l’aménagent sans cesse. La géographie y est dantesque. C’est « la » montagne refuge depuis au moins 1960.
      Au sujet du référendum, je crois que Kouchner a sauvé l’honneur. Il a donné une longue entrevue à Rudaw , se voulant rassurant et positif. D’après lui, pas grand’chose n’ira plus loin que des paroles et tout se tassera. Il a sans doute raison. Il a mis en évidence une vérité qui empêchera peut-être la légitimité d’autres indépendances « spontanées » : les Kurdes veulent un pays depuis au moins un siècle. C’est un fait connu de tous. Ce référendum n’est donc pas une innovation politique ou diplomatique. Et il n’est pas illégal en soi. La constitution irakienne prévoyait que certaines zones auraient droit à une vote d’autodétermination. Mais personne ne la respecte.

      Le plus gênant est que Barzani veut étendre le territoire Kurde et beaucoup de non Kurdes y sont opposés. Les plus déterminés sont les PMU, Popular Mobilization Unit, milice chiite soldée par Bagdad mais sous forte influence iranienne. Elle est accusée de crime contre l’humanité par les sunnites, et c’est probablement un prêté pour un rendu.
      ( Il faut noter qu’elle s’est très bien battue contre Daesh même si l’armée irakienne a essayé de la tenir en lisière.)

      Faut bien voir que l’Irak, hors Kurdes, est un trou noir politique. De plus Saddam et d’autres ont procédés à des bouleversements ethniques qui ne simplifient pas le tableau, c’est le cas à Kirkuk.
      Parmi les zones d’extension indues figure le Shingal, zone Yézidi martyrisée par Daesh -une orgie de crimes et capture de 3000 femmes emmenées en esclavage- Le PKK, présent sur place s’est opposé au vote, mais ses moyens sont faibles. Selon quelques info. ça ne s’est pas bousculé devant les urnes, mais les Barzani ont des moyens de pression. A commencer par l’empêchement des réfugiés Yézidis de retourner sur leur terre et la confiscation de leur carte d’identité.

      Reste les réactions. USA ? Comme le dit Kouchner, ils s’y feront. Les Kurdes d’Irak sont quand même les plus solides de cette maison de fous qu’est l’Irak. Ils ont de la reconnaissance et des pratiques capitalistes proches des leurs, surtout les Barzani. La Turquie ? c’est son 3.ième marché et ne peut s’en passer. Prendre pour argent comptant les innombrables rodomontades d’Erdogan, vizir en perte de vitesse, n’est pas sérieux. Il n’a pas fermé l’oléoduc. Les Iraniens ? plus gênants. Ils ont une communauté Kurde qui se remue. Ils en pendent régulièrement et en tuent sur la frontière tout aussi régulièrement. ( chercher « kolber » ) . Leurs prisons sont des mouroirs à Kurdes. Ils sont les seuls à ma connaissance à avoir fermé la frontière et interdire les liaisons aériennes. Mais les Mollah sont des réalistes. Peut-être encore plus de répressions envers leurs nationaux Kurdes ? Ça fera un meilleur recrutement pour le Kandil tout proche.

      Je vais terminer par les liens entre Kurdes du Rojava et USA, sur un seul point, la collaboration militaire. Ce que veulent les USA en Syrie est une suite d’incohérences politiques et militaires hors de tout bon sens. Il est par exemple quasi sûr que des coupeurs de têtes patentés soutenus par la CIA se sont affrontés à d’autres coupeurs de têtes dit « modérés » soutenus par le Pentagone. C’est dire le bordel, même si cet exemple est vieux. Mais il y a d’autres exemples dont une enquête explosive du Sénateur Graham… Donc après y avoir perdu beaucoup d’argent et une partie de leur honneur, les USA sont tombés sur ces types, les kurdes syriens, qui savaient se battre -ils se sont battus avec succès contre toutes les milices et armée qui sont venus les chatouiller- tenaient parole et ne réclamaient rien. Ça été le coup de foudre : appui aérien sans limites autres que celles imposées par les YPG et surtout les YPJ, quelques hommes sur le terrain avec quelques canons et un max d’équipement en véhicules semi-protégés.
      Qui exploite l’autre ? J’ai la conviction que les Kurdes se servent des forces US, à charge de revanche. Les Kurdes s’aventurent maintenant dans une zone où il n’ont rien à faire -sauf à tuer du Daesh- et sont sur une trajectoire de confrontation avec les forces Syro-russes. A Quamishli, capitale politique des Kurdes, il se murmure qu’une confrontation avec l’armée syrienne, donc les Russes, est inévitable. Un général et 2 colonels russes ont été tués par un avion US qui appuyait les Kurdes. Une bavure, peut-être. Je ne vois pas l’intérêt Kurde dans cette confrontation. Une prise de gage ? Les syriens répliques par des déclarations martiales, promettant de reconquérir la zone kurde.
      Or, il y a coexistence possible entre les 2. Une base de l’idéologie Ocalan/Bookchin est l’anti-étatisme, c’est bien connu. Les Kurdes du Nord de la Syrie ne réclament pas un état. Ils ne veulent pas faire éclater la Syrie. Et leur principal allié arabe, la tribu des Shammar s’y oppose absolument. Ils réclament une autonomie interne multi-ethnique dans une Syrie dé-arabisée fédérale. C’est sans doute beaucoup demander au « suprémacisme » arabe, mais pas si majoritaire dans une Syrie vraiment multi-ethnique. Je reste optimiste. Les Kurdes du Rojava ont assez souffert ; ils sont réalistes et tolérants. Pourvu que les fous US aux commandes ne les poussent pas aux extrêmes, ça devrait pouvoir s’arranger.
      Et c’est très important pour le Moyen-Orient, zone importante de « l’arc féminicide ». Je ne vais pas répéter tout ce que les Kurdes font en faveur des Femmes (par des femmes) mais si les pays environnants n’en faisaient que la moitié, ce serait déjà très bien et sans doute une cause de paix plus solide.

      Trois adresses Internet, les 2 premières ont assez de matière -textes et vidéo- pour vous occuper 3 heures par jour :
      https://anfenglish.com/ ( ça commence bien : à 21h, 2 titres prometteurs…)
      http://en.hawarnews.com/
      http://www.kedistan.net/ ( vous devez connaître…)
      J’en ai 6 autres, trop Kurdes d’Irak ou polluée (une seule) par les tentatives turques de noircir les Kurdes. La guerre de l’info fait rage. Les 2 premières citées sont pro vrai kurdes. Les info. sont matériellement exactes mais filtrées. Tout n’est pas rapporté, par exemple les effectifs, mais la vie politique du Rojava fait la plupart des titres.

      1. Un oubli:

        Kamishli est une drôle de ville, 90% est contrôlée par les Kurdes et 10% plus l’aéroport l’est par les syriens. Il y a déjà eu 2 affrontements sérieux entre les 2 groupes, combats urbains essentiellement. A chaque fois, les Kurdes ont agrandi leur zone, sans toucher à l’aéroport, qu’ils respectent, une fenêtre pratique et une preuve de leur pragmatisme…

  21. @Juannessy,

    je vais vous la faire moins lapidaire, lorque vous me répondez :
    « Gratuité vraie de quoi ?  »

    §

    Certains, içi, sont bloqués sur le fait qu’il n’y aurait jamais rien de « gratuit », et que ne définitive il y a toujours une contrepartie au gratuit, laquelle est éventuellement cachée.

    Dans la cadre de la proposition de Paul, la gratuité des biens essentiels repose sur l’acceptation du lien de subordination comme moyen d’accéder au superflu. La gratuité des biens essentiels n’est donc en rien « gratuite », puisqu’elle elle repose sur le renoncement des dominés à créer par eux-même le nouveau bien commun gratuit.

    Le rapport de force établissant le prix de la gratuité des biens essentiels reste : nourriture logement contre soumission.

    §

    La gratuité vraie est comparable à distinction faite par Aristote entre la « philia instrumentale » et la « philia vraie ». Marcel Mauss faisait de la triple obligation, de donner, d’accepter et de rendre, la pierre angulaire de toute société. Nous pouvons aujourd’hui, grâce aux robots, passer à la liberté de donner, d’accepter et de rendre.
    La gratuité vraie vient de la liberté du don, lorsque nous nous faisons, non plus des travailleurs, mais des oeuvriers du nouveau biens commun, lequel dépasse incommensurablement l’accès à la terre à l’air, à l’eau, aux semences, et autres considérations moralines archaïques. La création du nouveau bien commun demande de l’imagination sociologique, au sens de Mills et de Castoriadis.

    http://www.pauljorion.com/blog/2014/01/31/adelbert-ames-par-jean-luce-morlie/

    (Remarque: Paul avait ajouté un lien wikipedia vers « Aldebert Ames », je n’évoquais pas bien sur, ce vieux général inconnu, mais le Aldebert Ames mondialement connu pour ses travaux sur les illusions d’optiques

    https://en.wikipedia.org/wiki/Adelbert_Ames_Jr.

    « L’imagination sociologique part du jeu de cubes social, y repère les tensions sur le plan de la gratuité, de la marchandisation, de la propriété et des modalités opératoires de la domination d’un groupe sur un autre. Sur cette connaissance, ma foi fort simple, il s’agit d’imaginer un agencement possible entre certains cubes, tel qu’il produise des formes nouvelles de rapport sociaux concrets, tels qu’au niveau de la gratuité et marchandisation, elles induisent le remplacement de la domination compétitive par des relation de réciprocités.  »

    §

    La gratuite vraie procède de ne plus travailler pour autrui, mais de faire œuvre commune.

    Nous abordons, en effet, la phase humaine de la nature humaine. Nous ne sommes plus dans une phase que Serge Moscovici aurait qualifiée comme faisant partie de « l’histoire humaine de la nature », mais au-delà, dans une phase d’auto modification de la nature humaine par la nature humaine. Bien sûr, certains s’opposent à cette mutation en mettant toute leur puissance à tenter d’externaliser le changement en nous faisant croire à l’IA, aux robots, et au transhumanisme.

    Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est que la fraction dominante, le 1% auxquels s’associent leurs sbires semi-ombrageux, s’y oppose en nous faisant croire qu’un tel avenir n’existe pas hors de la marchandisation comme processus de reconduction de leurs positions dominantes éclairées.

    Le cerveau humain dispose, en interne, des circuits neurophysiologiques lui permettant d’inventer la prochaine étape de son évolution en dehors de sa marchandisation (horresco referens).

    Rien ne nous empêche de retravailler les modalités d’utilisation de notre circuiterie interne en remplacent nos sources de « plaisir » liées à l’appropriation de territoires par d’autres, plus de plus subtiles. L’opérationnalisation de cette nouvelle attitude est à portée de main et, concrètement par bien des aspects, déjà là.

    §

    Revenir sur la notion de territoire (propriété)

    Nous pouvons dès aujourd’hui entrer en transition et, au-delà de l’indispensable, décider de l’institutionnalisation progressive de territoires de création de gratuité vraie, c’est-à-dire : la gratuité comme valeur d’une transaction qui ne résulte plus d’un prix fixé par un rapport de force entre groupes sociaux, mais de la liberté de donner d’accepter et de rendre.

    L’appropriation d’un territoire, c’est-à-dire la fixation de la limite entre l’urbi et l’orbi, permet en effet d’éviter le déplaisir à ne pas obtenir, la nourriture, les femmes, les jouets, et aussi de ne pas pouvoir mettre au travail pour le groupe les – étranger au territoire, les ORphelins (RB)). La ROBotisation change considérablement la donne anthropologique. Sauf que certains d’entre nous, du fait de l’hystérèse (la mémoire, l’habitude… la routine ) des comportements apportant les plaisirs des pris aux conduites dominantes, croient encore devoir s’efforcer de perfectionner leurs aptitudes a commander : c’est ce qu’il s’agit d’expliquer désormais, aux propriétaires des robots, mais aussi au désemployés qu’il ont désormais grâce aux robots l’entière liberté de devenir les :

    – Oeuvriers du nouveau bien commun –

    §

    https://youtu.be/9UzvVOy0Dq8

    Villanelle for Our time Frank Scott (1943) Leonard Cohen 2004 (Dear Heather)

    1. Je comprends mieux votre cheminement logique entre gratuité et subordination .

      J’en reste effectivement , de mon côté, à une approche qui me parait plus conforme à l’histoire de nos évolutions civilisatrices , et qui articule les désirs et l’organisation sociale entre « essentiel et superflu « ,sans résoudre en l’attribuant à tel ou tel territoire le meilleur mode de satisfaction de ces deux natures de besoins .

      Je peux partager l’idée que l’essentiel est plus efficacement appréhendé et géré par le local ( municipal apparemment dans votre projet) , mais ma pratique comme fonctionnaire attaché à des territoires très variables , et la connaissance que j’ai pu acquérir auprès de maires de tous gabarits des us et aspirations de leurs administrés , me font nier qu’un niveau de « pure gratuité » communal puisse subsister longtemps sans tricherie et accommodement avec le diable .

      Il n’y a pas un espace de liberté totale ( non asservi , « vraiment gratuit ») qui soit déconnecté ( dont territorialement) de l’espace des pertes de liberté qui permet par « l’accumulation » de viser le « superflu » ou le « nouveau » .

      La démocratie n’est pas la somme des « je fais ce que je veux » . Elle est la somme des  » consentements et des désirs ».

      L’organisation des territoires , c’est en grande partie l’organisation des consentements ( qui ne sont pas des acceptations « d’asservissements ») pour satisfaire les besoins ET les aspirations de gens qui se connaissent suffisamment pour partager leur temps et leur espace .

      Rien de troublant donc à ce que ce soit si difficile à animer et matérialiser . Une bonne illustration en est donnée selon moi par la difficulté à définir sans faille la « répartition des compétences » des différents niveaux de collectivités , que ce soit en pays girondins ou en pays jacobins !

      J’ai conscience d’être moins sexy que vous dans les solutions à portée de mains .

      Mais je suis sur que quelques soient les solutions , elles doivent comporter une balance qui pèse le consentement ( consentir , c ‘est : « avec » et « avoir une opinion , sentir » ).

      1. Au passage c’est bien la balance juste , sensible , précise , fidèle , de mesure réelle des consentements qui fait défaut à l’Europe pour exister en tant que territoire « vrai » .

        Mais la France n’a pas à donner de leçon de clarté démocratique, quand on regarde le comportement récent du corps électoral , incapable ou inapte pour faire un véritable choix . Je ne suis pas loin de penser qu’il vient de se passer la même chose en Allemagne .

    2. « L’appropriation d’un territoire, c’est-à-dire la fixation de la limite entre l’urbi et l’orbi, permet en effet d’éviter le déplaisir à ne pas obtenir, la nourriture, les femmes, les jouets, et aussi de ne pas pouvoir mettre au travail pour le groupe les – étranger au territoire, les ORphelins (RB) »

      Urbi et Orbi, si le Pape, pasteur universel de l’église y consent, tutto va bene…

      « Dieu fait ce qu’il peut de ses mains, mais le diable fait beaucoup mieux avec sa queue. »
      Jacques Prévert

      1. @Gudule,

        « Urbi et Orbi », ne renvoie qu’à la racine consonantique en RB laquelle articule les mots indo-européens pour « travail », tels que:

        laBoR(latin.)
        aRBei(t) (allemand)
        RaBo(t) (russse.)
        (t)RaBajo (espagnol)
        (t)RaVail ( français)

        (d)aRBs (letton)

        Laquelle origine renvoie aux affects liés à l’exclusion/inclusion, à l’image du « dedans et hors du cercle familial » (oRBe, orbite, etc), et comme dans « orphanage », et pour se reproduire aujourd’hui dans l’exclusion redoublée des désemployés du travail par les robots.

        Au regard des traces laissées par cette profondeur linguistique, nous vivons donc une phase cruciale de l’histoire humaine de la nature humaine.

        §

        avec tous les gestes saints
        le clown chien aboie en latin
        il aboie au christ
        il aboie au vendredi saint
        il dit la messe avec sa queue
        et tous les chiens se tordent à qui mieux mieux
        Notre père chien qui êtes aux cieux

        Prévert

    1. Non non, juste qu’il a fait partie de cette mouvance entre new left et libertarians, avec Hess et d’autres et que, comme il le dit lui-même, ses vrais ennemis à mort étaient bien désormais ses ex potes stals ou trotsks…

  22. Bien sûr, le plan de Macron est mort né, ce qui semble réjouir des tas de « malins ».
    Il n’empêche que si les peuples d’Europe veulent retrouver en partie au moins leur souveraineté, c’est ensemble qu’ils y arriveront.

    « L’union fait la force ».

    Les chauvinismes sont l’arme de destruction massive des souverainetés.

    E Macron, traité ici stupidement de fasciste blanc, a au moins ce mérite de le savoir et de le dire.

    Il est vrai que les « malins » haïssent l’intelligence.

    1. @Hadrien

      Et que les intelligents haïssent les malins, puisque le malicieux a autant « l’âme petite que la vue perçante » (Platon).

      Mais qui fait le malin actuellement dans le pays, si ce n’est Macron, venant faire la leçon à l’Europe (comme si la France n’était pas co-responsable de la panade dans la quelle elle est ).

      Se vantant d’un plan d’investissement mirobolant, imaginaire (redéploiement et endettement);

      Annonçant des hausses de pouvoir d’achat pour les salariés, financés par la destruction de la sécu et de l’Unedic (je ne parle même pas du traitement réservé aux retraités);

      Promettant de faire baisser le chômage, en facilitant de fait les licenciement (et des licenciements, avec ce formidable effet d’aubaine des ordonnances, il va y en avoir, puisque les carnets de commandes restent désespérément atones, puisque la machine continue à concurrencer avantageusement le bonhomme ).

      Alors qui fait le malin, sinon celui qui est dans le déni, et qui n’explique pas aux français que la tenue du budget du pays, les promesses, les petits cadeaux, tout cela va être grandement conditionné par la capacité de faire rouler la dette à des taux historiquement bas ?

      La politique de la France est absolument conditionnée par les décisions monétaire stratégiques de Mario Draghi, donc par l’Allemagne.

      Il faut arrêter de se raconter des histoires. La France de la bourgeoisie est en faillite.

      Dans ces conditions remettre en cause l’Impôt sur les grandes fortunes, ce n’est pas si intelligent que cela, c’est avoir une toute toute petite ..grandeur d’âme, une pensée pas si profonde que ça !

      Alors arrête ton char Macron ! Tu es là uniquement du fait que le PS, le PCF et les centrales ouvrières font tout pour ne pas se voir refiler le mistigri ! Des gros malins eux aussi, à n’en pas douter !

      1. La politique de la France est absolument conditionnée par les décisions monétaire stratégiques de Mario Draghi, donc par l’Allemagne.

        Pardine ma sardine, tout l’monde sait bien que Mario appelle Wolfgang et Jens tous les matins pour savoir ce qu’il doit faire et dire dans sa journée.

      2. @ vigneron.
        « …Mario appelle Wolfgang et Jens tous les matins pour savoir ce qu’il doit faire et dire dans sa journée… »

        …………………………..

        Oh oui, bien plus que peux le penser un camarade comme toi même pas foutu de faire une différence entre communisme et fascisme. Auschwitz, la solution finale, l’antisémitisme, démontre moi les liens que cela peut avoir avec Octobre, avec la violence révolutionnaire !

        Mais bientôt le lien étroit entre Berlin et Francfort ne pourra plus être contesté, le futur responsable de la banque centrale européenne (si d’ici là elle existe encore) sera de nationalité allemande:

        « … La chancelière allemande Angela Merkel et le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, veulent que Jens Weidmann, l’actuel président de la Bundesbank, la banque centrale allemande devienne le prochain président de la Banque centrale européenne (BCE), rapportait vendredi le Spiegel Online. ( site tendance trends, 22 05 17) … »

  23. @Juannessy

    Vos réponses traduisent, avec sincérité, les sous-jacents de notre socioculture néolibérale.

    Ainsi, colorées par le marketing selon Maslow, votre reconn aissance de l’existence de « deux natures de besoins » recouvre de fait le déplacement de la limite inférieure du superflu, lequel est arraché hors de l’essentiel laissé aux pauvres, tout en étant réglée par la nécessité du profit.

    Plus intéressant, parce que conforté par votre large expérience du terrain municipal, votre recours aux « l’accommodement avec le diable » justifie la division entre les administrés et les administrateurs, élus républicains ou fonctionnaires , faillibles certes, mais dont leur fonction d’ordonnance des lois de la république prévaudrait sur les accomodements.

    Il y a quelques années j’avais, sur ce blog, consacré quelques réponses documentées sur le thème de la déviance du municipalisme. Je vous renvoie aux travaux de René Lefebre et F.F Sirenelli . Je ne vous referais pas, ici comme hier, le coup du copié collé d’une réponse déjà publiée il y a quelques jours, mais donnerais seulement deux références.

    Le socialisme français soluble dans l’institution municipale … – Cairn.info

    https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2004-2-page-237.htm

    Rémi Lefebvre est maître de conférences en sciences politiques à l’université … 87-116 ;

    Sur un sujet proche, de JF Sirinelli …

    Partie II : Comment le socialisme parlementarisme s’est-il nourri du …

    https://www.cairn.info/revue-parlements1-2006-2-page-81.htm

    Remarquons que votre l’ancrage dans le municipalisme en réduit le sens au cadre de socioculture français, et vous fait ainsi involontairement préjuger, en contresens complet, du municipalisme de Murray Bookchin.

    Ne convient-il pas de rendre inopérant le double jeu entre les valeur républicaines explicite de l’élitisme républicain et leur pendant de règles symétriques permettant de grimper dans l’échelle sociale par la compréhension subtile des valeurs déviantes informelles déviantes, dont précisément le municipalisme comme l’entreprise ou l’administration sont les terrains d’expérience concrets ?

    La compréhension de ce mécanisme n’est-elle pas consubstantielle à celle des mécanismes socioculturels des échelles hiérarchiques , je n’y reviendrais pas, mais que les modalités pratiques de l’anarchisme de Bookchin, instituent partout, des instances de décisions communautaires, basées non pas sur des niveaux hiérarchiques, mais sur les fonctions des niveaux d’organisation sociale, dont l’efficacité pratique se mesure aujourd’hui dans l’organisation selon les principes municipalises de la résistance des Kurdes (inspirée par Ocalan et celle non du clan Barzani ).

    Ainsi, je ne vous conteste pas, selon vos mots : « la difficulté à définir sans faille la « répartition des compétences » des différents niveaux de collectivités, que ce soit en pays girondins ou en pays jacobins ! » puisque c’est précisément le projet de l’anarchisme. Par contre, votre appel à une « balance du consentement » relève d’automatismes langagiers par lequel s’effectue usuellement la gestion intelligente des troupeaux par leurs gardiens dans – le cadre – du softpower éclairés.

    1. Si la démocratie est un automatisme langagier qui appelle à une balance du consentement , je crois bien ,en effet , que je suis un automate langagier .

      Pour les accommodements avec le diable , vous imputez aux élus et à l’administration les tares que , de mon côté et à côté des élus , j’ai plutôt mesuré chez les « citoyens » .

      1. Mais je conçois que , sous condition de ne faire qu’un de l’essentiel et du superflu , on puisse programmer une liberté absolue .

        J’en resterai quand même , en l’état de mes connaissances , à l’idée d’une société libre parce que assurant l’essentiel à tous ses membres , elle leur offre la possibilité de l’accès à un superflu lui même sous contrainte globale du maintien de la vie sur terre .

Répondre à Otromeros Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.