Billet invité.
20.000 Syriens qui ont fui en famille en abandonnant tout sont selon le bureau des affaires humanitaire de l’ONU bloqués côté syrien à la frontière turque, qui leur est fermée. Des milliers dorment en plein champ. Avec des dizaines de milliers d’autres, ils ont précipitamment quitté les zones des combats qui font rage dans la province d’Alep, les forces du régime syrien appuyées par l’aviation russe ayant lancé une grande offensive contre les forces rebelles.
Faut-il voir une impensable relation de cause à effet ? Le régime turc connu pour sa délicatesse irait-il au-delà de ce qui lui est demandé ? Angela Merkel se rendra lundi à Ankara pour discuter avec les autorités turques de la diminution du flux des réfugiés, et le ministre français de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, va la précéder.