Billet invité.
À Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, qui a estimé qu’elle « ouvrait la voie à une solution raisonnable », Martin Jäger, le porte-parole de Wolfgang Schäuble, a répondu que la demande du gouvernement grec n’apportait pas « de solution substantielle ». Décryptage : le gouvernement grec devrait s’engager plus avant et accepter certaines mesures non précisées mais en suspens s’il veut un accord. Sinon, que serait une « solution substantielle », à moins de vouloir signifier l’intégralité de ce qui avait été précédemment réclamé, la conception du compromis du gouvernement allemand étant qu’il ne veut rien lâcher ? Un accord pourrait reposer sur un cocktail de mesures imposé pour ne pas perdre la face, mais il reste à trouver. On ne travaille pas pour la gloire, à Bruxelles.