Billet invité.
Que se passe-t-il dans la coulisse ? La préparation de la réunion de demain de l’Eurogroupe donne lieu à des tractations, qui ont déjà commencé depuis plusieurs jours, Alexis Tsipras multipliant les contacts à la recherche d’appuis. Elles se multiplient depuis qu’est connue la demande grecque à Jeroen Dijsselbloem.
Le vice-chancelier social-démocrate a entrouvert la porte auparavant fermée par Martin Jäger, le porte-parole de Wolfgang Schäuble, qui avait déclaré que « le courrier ne remplit pas les critères définis lundi par l’Eurogroupe ». Selon Sigmar Gabriel, cette demande serait par contre « un point de départ pour la négociation ». Le premier ministre Manuels Valls a de son côté soutenu que « la France agit et agira jusqu’au bout pour que la Grèce conserve toute sa place dans l’Europe » sans plus d’explications. Enfin, selon une source gouvernementale grecque citée par l’AFP, « le gouvernement allemand essaie d’anticiper les décisions de l’Eurogroupe en exerçant des pressions sur les partenaires ».
Que peut espérer le gouvernement grec de tout cela ?